Dijon, le 20 décembre 2013. BUREAU VERITAS 400 avenue Barthélémy Thimonnier 69530 BRIGNAIS



Documents pareils
DIVISION DE CAEN Caen, le 8 août 2014

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers CHEVIGNY SAINT SAUVEUR

DIVISION DE CAEN Hérouville-Saint-Clair, le 15 octobre 2013

Réf. : Loi n du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, notamment son article 40

Lyon, le 17 septembre 2013

Contrôle des installations nucléaires de base. Inspection n INSSN-CAE du 15 février 2012.

DIVISION DE LILLE Lille, le 29 décembre 2011

Organisme Notifié N 1826 REFERENTIEL POUR LA CERTIFICATION DE CONFORMITE CE DES PLOTS RETROREFLECHISSANTS

REFERENTIEL DE CERTIFICATION DE CONFORMITE CE DES DISPOSITIFS DE RETENUE

Intervenant en Prévention des Risques Professionnels. Formulaire de demande d enregistrement

Nantes, le 22 décembre Monsieur le Directeur IONISOS Zone industrielle Les Chartinières DAGNEUX

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent.

N/Réf. : CODEP-PRS Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch ST MANDE

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L et L Code de la santé publique, notamment ses articles L et R.

N/Réf. : CODEP-PRS Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal PARIS

N/Réf. : CODEP-PRS Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins VILLEJUIF

Validation des processus de production et de préparation du service (incluant le logiciel)

FORMULAIRE DE DEMANDE. Sedex Member Ethical Trading Audit (SMETA)

Modalités d application pour la certification de conformité système 1

Conditions Générales d Intervention du CSTB pour la délivrance d une HOMOLOGATION COUVERTURE

Banque européenne d investissement. Charte de l Audit interne

Loi n du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire

FNSA 91, avenue de la République PARIS

Documentation d information technique spécifique Education. PGI Open Line PRO

REGLES DE CERTIFICATION MARQUE NF REACTION AU FEU MANCHONS ET PLAQUES D ISOLATION THERMIQUE EN ELASTOMERE EXPANSE PARTIE 4

Objet : Plan Energies Renouvelables de Lorient Agglomération - Plan Soleil Auto construction 2014

: Loi n du 13 juin 2006 relative à la tran sparence et à la sécurité en matière nucléaire, notamment son article 40.

ENTRETIEN DES ESPACES VERTS QUARTIER DU LEVANT (RENOUVELABLE 2 FOIS)

Cahier des charges. Achat de bornes interactives pour la Maison de l Environnement de Nice

Aide aux manifestations sportives

Référentiel de certification

MEMBRE AFFILIE à la FEDERATION FRANCAISE DE MUSICOTHERAPIE

VERIFICATION MAINTENANCE ET RENOUVELLEMENT DES SYSTEMES DE DETECTION INTRUSION ET TELESURVEILLANCE DES BATIMENTS COMMUNAUX

** REMPLIR OBLIGATOIREMENT TOUS LES CHAMPS DE RENSEIGNEMENTS

Génie Logiciel LA QUALITE 1/5 LA QUALITE 3/5 LA QUALITE 2/5 LA QUALITE 4/5 LA QUALITE 5/5

L Office national de l énergie a produit la version finale du rapport d audit du programme de gestion de l intégrité d Enbridge.

vos contacts CREDIT FONCIER IMMOBILIER

Une réponse concrète et adaptée pour valoriser votre engagement pour l environnement.

au libre choix des salariés de votre entreprise Mornay Initiative santé Prenez soin de vos salariés en toute liberté

Organisme de certification de personnes et d entreprises. Certification en technologies de l information et monétique.

MODALITES D'APPLICATION DE LA KEYMARK. "Refroidisseurs de lait en vrac à la ferme "

REGLEMENT DE LA CONSULTATION

41,29 euros par mois et par adhérent* par mois et par adhérent* 59,87 euros par mois et par adhérent* par mois et par adhérent*

Présentation générale du Manuel De Procédures de l Agence de Développement Social

REGLES DE CERTIFICATION MARQUE NF DENTAIRE PARTIE 3 OBTENTION DE LA CERTIFICATION

Du 16 au 20 mars 2015

5-9. L enveloppe. Objectif Ecrire une adresse sur une enveloppe. L enveloppe 5-9. Le dispositif de techniques de recherche d emploi 1

RAPPORT ANNUEL DU COMITE D AUDIT ET DES RISQUES AU CONSEIL D ADMINISTRATION EXERCICE 2012

Prestations supplémentaires ou alternatives : non

Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP

Convention n 2015-C-DGAS-DHV relative à l attribution d une subvention du Département à l association Progecat

Food Safety System Certification fssc 22000

Current challenges for Audit Authorities and Groups of Auditors in ETC and IPA programmes and perspectives for the future

I-1 : Principes clés de la consolidation des comptes I-2 : Périmètre et méthodes de consolidation

Accessibilité des locaux professionnels aux personnes handicapées

Evolution de la gouvernance depuis la crise et relations avec les commissaires. 15 octobre 2013 Fabrice Odent

PROCEDURE DE CERTIFICATION IIW MCS SELON EN ISO 3834

FORMULAIRE DE DEMANDE D AGREMENT DES SOCIETES DE BOURSE ET AUTRES INTERMEDIAIRES DE MARCHE

Déclaration d'un mandataire financier (personne physique)

LA LETTRE ADMINISTRATIVE :

Guide de la mobilité bancaire

REGLEMENT INTERIEUR DE L'ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE

REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE :

Le Comité d Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail : 1 er niveau

DIPLÔME D ETAT DE LA JEUNESSE DE L EDUCATION POPULAIRE ET DU SPORT

CONSEIL de DISCIPLINE

MARCHE 2015/05 : Ré informatisation de l Espace Culturel et maintenance associée

DEMANDE DE VALIDATION DES ACQUIS DE L EXPÉRIENCE

Comprendre les troubles spécifiques du langage écrit

Formation d Auxiliaire ambulancier

DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION

A Monsieur le PROCUREUR GENERAL Près la Cour d'appel de PARIS,

Acquisition. d une centrale de surveillance des températures CAHIER DES CHARGES. Maître de l'ouvrage :

REGLEMENT DE CONSULTATION

Le champ d application de notre système de management

BOURSES BAFA et BAFD Année 2013

CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES

Excellence. Technicité. Sagesse

CCRRA. Québec, le 4 juillet 2002

Géophysique et sites pollués

ANNEXE ANNEXE 13 : Documents d adhésion pour les entreprises/validé par AGE du

PREFET DES BOUCHES-DU-RHONE

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE TRACABILITE DES RESULTATS DE MESURE

CONVENTION REGISTRE - BUREAU D ENREGISTREMENT

MARCHÉ PRESTATIONS N P REGLEMENT DE LA CONSULTATION

Société Louis GRAMA Tentes et Toiles S.A. Capital FF

VILLE D ANGLET. (Association sportive) EXERCICE Association. Section.

5.9.1 Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d administration

ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE (A.U.B.E.F C.I)

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion.

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

NF Service avis en ligne : la seule certification qui améliore la confiance à accorder aux avis de consommateurs

Présentation des guides d audit et du processus d audit d un réseau académique de formation continue

PROCES VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 8 JANVIER 2013

Fermetures antipaniques Fermetures d urgence

RAPPORT SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES ET SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE

PARTIE 4 PROCESSUS DE SURVEILLANCE DES PRODUITS CERTIFIES MODIFICATIONS ET EVOLUTION

Transcription:

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DES ÉQUIPEMENTS SOUS PRESSION NUCLÉAIRES Réf : CODEP-DEP-2013-067330 Dijon, le 20 décembre 2013 BUREAU VERITAS 400 avenue Barthélémy Thimonnier 69530 BRIGNAIS Objet : Contrôle des organismes agréés pour le contrôle des équipements sous pression nucléaires Organisme : BUREAU VERITAS - INSNP-DEP-2013-1552 du 12 décembre 2013 Réf : [1] Arrêté du 12 décembre 2005 relatif aux équipements sous pression nucléaires [2] Lettre CODEP-DEP-2013-064100 du 27 novembre 2013 [3] Décret du 13 décembre 1999 relatif aux équipements sous pression [4] Décision n 2008-DEP-0220 du 7 mai 2008 de l Autorité de sûreté nucléaire portant agrément d un organisme notifié et habilité pour le contrôle des équipements sous pression nucléaires [5] Guide de l ASN ASN/GUIDE/5/01 relatif à l acceptation des organismes et organes d inspection pour les équipements sous pression nucléaires Monsieur le directeur, Dans le cadre des attributions de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) concernant le contrôle des organismes acceptés pour les équipements sous pression nucléaires prévu à l article 15 de l arrêté en référence [1], une inspection courante a eu lieu le 12 décembre 2013 dans les locaux de BUREAU VERITAS Groupe (BV), 400 avenue Barthélémy Thimonnier à 69530 BRIGNAIS sur le thème de l application de la procédure d évaluation de la conformité selon le module H. J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les demandes et observations faites, à cette occasion, par les inspecteurs. Synthèse de l inspection Conformément à la lettre d annonce en référence [2], cette inspection a porté sur le thème de l application de la procédure d évaluation de la conformité selon le module H, dans le cadre de la décision en référence [4]. Les inspecteurs ont examiné les points suivants : www.asn.fr 21 boulevard Voltaire BP 37815 21078 Dijon cedex Téléphone 03 45 83 22 33 Fax 03 45 83 22 94

Organisation de Bureau Veritas pour l application de la procédure d évaluation de la conformité selon le module H ; Actions d évaluation des systèmes de qualité selon le module H menées par Bureau Veritas ; Actions de surveillance des systèmes de qualité selon le module H menées par Bureau Veritas. Cette inspection a permis, dans un premier temps, d évaluer la conformité aux exigences de l agrément de Bureau Veritas pour l application de la procédure d évaluation de la conformité selon le module H. La deuxième et la troisième partie de l inspection ont permis d examiner la conformité de Bureau Veritas aux exigences des points 3 et 4 du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] par l examen des actions d évaluation et de surveillance des systèmes de qualité des fabricants selon le module H menées par Bureau Veritas. Cette inspection a donné lieu à cinq demandes d actions correctives et deux demandes de compléments. A. Demandes d actions correctives Visite d inspection dans les installations du fabricant au cours de l évaluation du système de qualité Le point 3.3. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige que la procédure d évaluation comporte une visite d inspection dans les installations du fabricant. Cette visite n est pas requise explicitement dans le mode opératoire MO PV 640 «Evaluation d un système de management de la qualité» de Bureau Veritas. Cette constatation n est pas conforme au 10.2 du référentiel d acceptation de l organisme en référence [3] qui demande que l organisme dispose d instructions écrites sur la programmation de l inspection et sur les techniques d inspection. Demande A1 : Je vous demande de mettre en place les actions préventives nécessaires pour disposer d instructions écrites sur les techniques d inspection et qu une visite d inspection dans les installations du fabricant est systématiquement réalisée au cours des évaluations des systèmes de qualité des fabricants en cours et futures. Vous vous assurerez également qu une visite d inspection dans les installations du fabricant a été réalisée pour les évaluations passées et mettrez en place les actions correctives nécessaires, le cas échéant. Procédure de recours Le point 3.3. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige qu une procédure de recours à la décision d évaluation du système de qualité soit prévue. Les inspecteurs ont constaté que la documentation qualité de Bureau Veritas ne prévoit pas de procédure de recours. Cette constatation n est pas conforme au point 3.3. du module H de l annexe 2 du décret en référence Demande A2 : Je vous demande de mettre en place les actions correctives et préventives nécessaires de façon à ce qu une procédure de recours à la décision d évaluation du système de qualité soit prévue, pour les évaluations en cours et futures. Projet d adaptation du système de qualité 2 / 5

Le point 3.4. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige que le fabricant informe l organisme habilité qui a agréé le système de qualité de tout projet d adaptation de celui-ci et que l organisme évalue les modifications proposées et décide si le système de qualité modifié répondra encore aux exigences visées au point 3.2. ou si une réévaluation est nécessaire. Bureau Veritas accepte de ne pas être informé des projets d adaptation des systèmes de qualité des fabricants et accepte de n en être informé qu a posteriori, une fois les adaptations mises en œuvre. Ainsi Bureau Veritas n évalue pas les propositions de modifications. Cette constatation n est pas conforme au point 3.4. du module H de l annexe 2 du décret en référence De plus, Bureau Veritas n a pas défini de critères permettant de décider du caractère significatif d un projet de modification du système de qualité. Les inspecteurs n ont pas pu vérifier comment Bureau Veritas décide si une réévaluation du système de qualité est nécessaire. Cette constatation n est pas conforme au 10.2 du référentiel d acceptation de l organisme en référence [3] qui demande que l organisme dispose d instructions écrites sur la programmation de l inspection et sur les techniques d inspection. Demande A3 : Je vous demande de mettre en place un système permettant de décider du caractère significatif d un projet de modification du système de qualité. Je vous demande de le mettre en œuvre pour les projets de modifications en cours et futures et pour les modifications portées à votre connaissance après leur mise en œuvre. Audits périodiques Le point 4.3. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige que l organisme effectue des audits périodiques et que leur fréquence soit telle qu une réévaluation complète est menée tous les trois ans. Dans son mode opératoire MO PV 640 «Evaluation d un système de management de la qualité», Bureau Veritas prévoit deux audits périodiques puis une réévaluation complète du système qualité la troisième année suite à la demande du fabricant de «renouvellement» de son approbation. Cependant, dans le cas où le fabricant ne demande pas de «renouvellement», les deux audits seuls sont réalisés et Bureau Veritas confirme qu ils ne permettent pas une réévaluation complète. Ce cas s est produit pour un fabricant qui n a pas demandé de «renouvellement». Bureau Veritas n est donc organisé pour respecter ce point 4.3. que si le fabricant demande un «renouvellement» de son approbation. Cette constatation n est pas conforme au point 4.3. du module H de l annexe 2 du décret en référence De plus, sur les attestations d approbation, Bureau Veritas affiche une date d échéance correspondant à trois ans. Selon ce document, le fabricant devrait ainsi demander un «renouvellement» de son approbation tous les trois ans. Or de telles dispositions ne sont pas prévues par le décret en référence Ainsi cette «obligation» de demande de «renouvellement» n a aucun caractère réglementaire. Audelà des trois ans, tout fabricant n ayant pas «renouvelé» sa demande peut continuer à se prévaloir de l approbation de son système de qualité, que BV ait rempli ou pas son obligation de le réévaluer complètement. 3 / 5

Demande A4 : Je vous demande de mettre en place les actions préventives nécessaires, pour les évaluations en cours et futures, de façon à vous assurer que vous réalisez une réévaluation complète des systèmes de qualité que vous avez approuvés tous les trois ans même en l absence de demande de «renouvellement» de la part du fabricant. Vous mettrez également en place les actions correctives nécessaires pour les évaluations passées pour lesquelles le fabricant n a pas demandé de «renouvellement». Visites à l improviste Le point 4.4. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige que la nécessité des visites à l improviste et leur fréquence soient déterminées sur la base d un système de contrôle sur visites géré par l organisme et prenant en considération les facteurs cités dans ce point. Bureau Veritas ne possède pas de système de contrôle sur visite lui permettant de déterminer la nécessité et la fréquence des visites à l improviste. Cette constatation n est pas conforme au point 4.4. du module H de l annexe 2 du décret en référence Demande A5 : Je vous demande de mettre en place un système de contrôle sur visite déterminant la nécessité et la fréquence des visites à l improviste et prenant en considération les facteurs cités au point 4.4. du module H de l annexe 2 du décret en référence Je vous demande de l appliquer aux surveillances futures et également aux surveillances en cours à compter de la dernière réévaluation complète des systèmes de qualité. B. Demandes de compléments Documentation du système de qualité Le point 3.2. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige que la documentation du système de qualité comprenne une description adéquate des sept éléments détaillés dans ce point. Le mode opératoire MO PV 640 «Evaluation d un système de management de la qualité» de Bureau Veritas est fondé sur les exigences de l ISO 9001 et les exigences complémentaires de l arrêté du 12 décembre 2005 relatif aux ESPN et non sur les exigences du point 3.2. du module H du décret en référence Les inspecteurs n ont pas pu s assurer que ce mode opératoire garantit que toutes les exigences visées au point 3.2. précité seront vérifiées par l auditeur. Demande B1 : Je vous demande de démontrer que toutes les exigences visées au point 3.2. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] sont vérifiées par l auditeur au cours des évaluations des systèmes de qualité des fabricants. Visites à l improviste Le point 4.4. du module H de l annexe 2 du décret en référence [3] exige que la nécessité des visites à l improviste et leur fréquence soient déterminées sur la base d un système de contrôle sur visites géré par l organisme et prenant en considération les facteurs cités dans ce point. Les inspecteurs ont remarqué que Bureau Veritas ne réalise pas de visite à l improviste dans le cas de l application des modules G+H. 4 / 5

Les inspecteurs ont de plus constaté que les visites réalisées au titre du module G ne permettent pas de vérifier toutes les exigences visées au point 3.2. du module H de l annexe 2 du décret en référence Demande B2 : Je vous demande de démontrer en quoi les visites à l improviste ne sont pas nécessaires dans le cas de l application des modules G+H. Vous voudrez bien mettre en place les actions correctives et préventives nécessaires et me faire part de vos réponses aux demandes de compléments dans un délai qui n excédera pas deux mois. Je vous prie d agréer, Monsieur le directeur, l assurance de ma considération distinguée. L adjoint au directeur de la direction des équipements sous pression nucléaires, Signé par Jean-Charles VAN HOECKE 5 / 5