Notions de Virologies : Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE



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Notions de Virologies : Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Notions de Virologies : Pourquoi travailler sur les virus? Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Notions de Virologies : Pourquoi travailler sur les virus? Qu est ce qu un virus? Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Notions de Virologies : Pourquoi travailler sur les virus? Qu est ce qu un virus? Interactions virus/hôte: (illustration a partir d un exemple : le virus HIV) Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Notions de Virologies : Pourquoi travailler sur les virus? Qu est ce qu un virus? Interactions virus/hôte: (illustration a partir d un exemple : le virus HIV) Comment le virus se réplique? Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Notions de Virologies : Pourquoi travailler sur les virus? Qu est ce qu un virus? Interactions virus/hôte: (illustration a partir d un exemple : le virus HIV) Comment le virus se réplique? Mécanismes de défense de l hôte et échappement du HIV au contrôle par l hôte. Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Notions de Virologies : Pourquoi travailler sur les virus? Qu est ce qu un virus? Interactions virus/hôte: (illustration a partir d un exemple : le virus HIV) Comment le virus se réplique? Mécanismes de défense de l hôte et échappement du HIV au contrôle par l hôte. Comment peut on mettre en place des stratégies antivirales efficaces? Etienne DECROLY AFMB/MARSEILLE

Principales causes de mortalité dans le monde

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999)

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the Red sea

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the Red sea 2003- SARS coronavirus

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the Red sea 2003- SARS coronavirus 2003- Monkeypox: USA

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the Red sea 2003- SARS coronavirus 2003- Monkeypox: USA 2005- Marburg virus (Ebola): Angola

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the Red sea 2003- SARS coronavirus 2003- Monkeypox: USA 2005- Marburg virus (Ebola): Angola 2005- Japanese encephalitis: India

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the Red sea 2003- SARS coronavirus 2003- Monkeypox: USA 2005- Marburg virus (Ebola): Angola 2005- Japanese encephalitis: India 2005- Chikungunya virus: La Réunion, Indian ocean

> 9 virus ont «bougé» en 10 ans 1994- West-Nile virus: N Africa, Roumania, then USA (1999) 1997- H5N1: Honk-Kong, Viet-Nam 1997- Nipah virus: Malaysia NE 2000- Rift-Valley fever virus: crossed the W Red sea 2003- SARS coronavirus 2003- Monkeypox: USA NE W 2005- Marburg virus (Ebola): Angola 2005- Japanese encephalitis: India 2005- Chikungunya virus: La Réunion, Indian ocean

Définition des virus

Travail individuel : Définition des virus

Définition des virus Travail individuel : en 5 minutes tenter de définir la notion de virus

Définition des virus Travail individuel : en 5 minutes tenter de définir la notion de virus identifier les étapes putativement ciblées par des antiviraux

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Définition des virus Travail individuel : en 5 minutes tenter de définir la notion de virus identifier les étapes putativement ciblées par des antiviraux Travail collectif : Définir la notion de virus

Définition des virus

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée.

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique.

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux)

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux) Ils sont des parasites intracellulaires absolus, et leur réplication dépend de la cellule hôte.

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux) Ils sont des parasites intracellulaires absolus, et leur réplication dépend de la cellule hôte. ribosomes. Ils ne possèdent pas d appareil de traduction, ni de

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux) Ils sont des parasites intracellulaires absolus, et leur réplication dépend de la cellule hôte. Ils ne possèdent pas d appareil de traduction, ni de ribosomes. Ils ne possèdent pas d information génétique relative au métabolisme énergétique.

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux) Ils sont des parasites intracellulaires absolus, et leur réplication dépend de la cellule hôte. Ils ne possèdent pas d appareil de traduction, ni de ribosomes. Ils ne possèdent pas d information génétique relative au métabolisme énergétique. ils sont capables de perturber l information génétique des cellules qu ils infectent (mais ne provoquent pas obligatoirement la mort cellulaire).

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux) Ils sont des parasites intracellulaires absolus, et leur réplication dépend de la cellule hôte. Ils ne possèdent pas d appareil de traduction, ni de ribosomes. Ils ne possèdent pas d information génétique relative au métabolisme énergétique. ils sont capables de perturber l information génétique des cellules qu ils infectent (mais ne provoquent pas obligatoirement la mort cellulaire). Ce sont des organismes inertes en dehors d une cellule vivante.

Définition des virus Des objets biologiques, particulaires, de structure organisée. Infectieux, subcellulaires, doués de continuité génétique. Constitués au minimum d un acide nucléique (ARN ou ADN) et de protéines. (soit l ARN; soit l ADN ; jamais les deux) Ils sont des parasites intracellulaires absolus, et leur réplication dépend de la cellule hôte. Ils ne possèdent pas d appareil de traduction, ni de ribosomes. Ils ne possèdent pas d information génétique relative au métabolisme énergétique. ils sont capables de perturber l information génétique des cellules qu ils infectent (mais ne provoquent pas obligatoirement la mort cellulaire). Ce sont des organismes inertes en dehors d une cellule vivante. Ils sont capables de se transmettre de cellule à cellule. Tout

Corollaire

Corollaire Certains composants du monde vivant ne sont pas des virus, mais s en rapprochent :

Corollaire Certains composants du monde vivant ne sont pas des virus, mais s en rapprochent : les organites cellulaires (en particulier les mitochondries).

Corollaire Certains composants du monde vivant ne sont pas des virus, mais s en rapprochent : les organites cellulaires (en particulier les mitochondries). les éléments génétiques mobiles formés d ADN? (les plasmides et transposons)

Corollaire Certains composants du monde vivant ne sont pas des virus, mais s en rapprochent : les organites cellulaires (en particulier les mitochondries). les éléments génétiques mobiles formés d ADN? (les plasmides et transposons) les viroïdes responsables de pathologies chez les végétaux.

Corollaire Certains composants du monde vivant ne sont pas des virus, mais s en rapprochent : les organites cellulaires (en particulier les mitochondries). les éléments génétiques mobiles formés d ADN? (les plasmides et transposons) les viroïdes responsables de pathologies chez les végétaux. les prions (agents transmissibles non conventionnels).

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Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta Pneumocystis carinii Sarcome de Kaposi Infections opportunistes 1983

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii Sarcome de Kaposi Infections opportunistes des cellules blanches (TCD4 < 500) Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA) L. Montagnier / R. Gallo : identification du rétrovirus (LAV/HTLVIII, HIV) Biopsie ganglionnaires Contrairement au HTLV1-1 qui immortalise les cellules (oncorétrovirus) il tue les Lymphocytes TCD4 (lentivirus)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA) L. Montagnier / R. Gallo : identification du rétrovirus (LAV/HTLVIII, HIV) Biopsie ganglionnaires Contrairement au HTLV1-1 qui immortalise les cellules (oncorétrovirus) il tue les Lymphocytes TCD4 (lentivirus) Voie d entrée = récepteur CD4 ( des cellules CD4 + )

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA) L. Montagnier / R. Gallo : identification du rétrovirus (LAV/HTLVIII, HIV) Biopsie ganglionnaires Contrairement au HTLV1-1 qui immortalise les cellules (oncorétrovirus) il tue les Lymphocytes TCD4 (lentivirus) Voie d entrée = récepteur CD4 ( des cellules CD4 + ) Découverte du HIV-2 (F. Clavel) (moins pathogène/ Afrique de l ouest)

Le virus HIV : Introduction historique 1981 : CDC Atlanta 1983 1983 Pneumocystis carinii des cellules blanches Sarcome de Kaposi (TCD4 < 500) Infections opportunistes Immunodépression? Transmission : Sexuelle Sanguine Mère enfant Syndrome d immunodéficience Acquise (SIDA) L. Montagnier / R. Gallo : identification du rétrovirus (LAV/HTLVIII, HIV) Biopsie ganglionnaires Contrairement au HTLV1-1 qui immortalise les cellules (oncorétrovirus) il tue les Lymphocytes TCD4 (lentivirus) Voie d entrée = récepteur CD4 ( des cellules CD4 + ) Découverte du HIV-2 (F. Clavel) (moins pathogène/ Afrique de l ouest) Pandémie mondiale (+ de 40 millions de personnes infectées).

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Etat actuel de l épidémie en FRANCE (5) Situation en 2004 - (source : rapport delfraisy) Personnes vivant avec le HIV/SIDA : entre 60 000 et 176 000

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Etat actuel de l épidémie en FRANCE (5) Situation en 2004 - (source : rapport delfraisy) Personnes vivant avec le HIV/SIDA : entre 60 000 et 176 000 Nouveaux cas d'infection à HIV en 2001 : 5 000 Cas de SIDA déclarés depuis le début de l épidémie : 54 781 Décès dus au SIDA en 2001: 409

Etat actuel de l épidémie en FRANCE (5) Situation en 2004 - (source : rapport delfraisy) Personnes vivant avec le HIV/SIDA : entre 60 000 et 176 000 Nouveaux cas d'infection à HIV en 2001 : 5 000 Cas de SIDA déclarés depuis le début de l épidémie : 54 781 Décès dus au SIDA en 2001: 409 Décès dus au SIDA depuis le début de l épidémie : 32 119

Etat actuel de l épidémie en FRANCE (5) Situation en 2004 - (source : rapport delfraisy) Personnes vivant avec le HIV/SIDA : entre 60 000 et 176 000 Nouveaux cas d'infection à HIV en 2001 : 5 000 Cas de SIDA déclarés depuis le début de l épidémie : 54 781 Décès dus au SIDA en 2001: 409 Décès dus au SIDA depuis le début de l épidémie : 32 119 60% des cas traiter = succes virologique

20 ans de lutte contre le VIH

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 1987 1996 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 Alerte sanitaire aux USA 1982 1983 1987 1996 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» 1983 1987 1996 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» Isolement du VIH-1 1987 1996 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 1987 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» Isolement du VIH-1 Premier anti-rétroviral, l AZT 1996 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 1987 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» Isolement du VIH-1 Premier anti-rétroviral, l AZT Premiers cas de résistance à l AZT 1996 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 1987 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» Isolement du VIH-1 Premier anti-rétroviral, l AZT Premiers cas de résistance à l AZT 1996 Premiers anti-protéases 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 1987 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» Isolement du VIH-1 Premier anti-rétroviral, l AZT Premiers cas de résistance à l AZT 1996 Premiers anti-protéases Apparition de virus multirésistants 2004

20 ans de lutte contre le VIH 1981 1982 1983 1987 Alerte sanitaire aux USA «SIDA» Isolement du VIH-1 Premier anti-rétroviral, l AZT Premiers cas de résistance à l AZT 1996 Premiers anti-protéases Apparition de virus multirésistants Situation dramatique en Afrique 2004 20 millions de morts du SIDA 40 millions de personnes infectées

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I - La contamination Voies de contaminations : Sexuelle Sanguine Mère enfant

I - La contamination Voies de contaminations : Sexuelle Sanguine Mère enfant Le virus gagne les ganglions lymphatiques où il se multiplie.

I - La contamination Voies de contaminations : Sexuelle Sanguine Mère enfant Le virus gagne les ganglions lymphatiques où il se multiplie. Pas de test biologique capable de prouver la présence du virus.

I - La contamination Voies de contaminations : Sexuelle Sanguine Mère enfant Le virus gagne les ganglions lymphatiques où il se multiplie. Pas de test biologique capable de prouver la présence du virus. En cas de contamination suspectée, il existe un traitement d urgence:

I - La contamination Voies de contaminations : Sexuelle Sanguine Mère enfant Le virus gagne les ganglions lymphatiques où il se multiplie. Pas de test biologique capable de prouver la présence du virus. En cas de contamination suspectée, il existe un traitement d urgence: trithérapie devant être débutée dans les 24 h suivant l acte contaminant et pendant un mois.

Taux relatifs Résumé Cellules T CD4+ Cellules T CD8+ Anticorps anti-hiv-1 ARN viral Virus infectieux 0 1 2 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Temps en mois Temps en années Primo-infection Phase asymptomatique clinique Symptomatique (SIDA) a :

Histoire naturelle de l infection

Histoire naturelle de l infection Phase asymptomatique

Histoire naturelle de l infection VIRUS IMMUNITÉ 10 10 virus fabriqués/jour Elimination quotidienne des virus Destruction continue des cellules CD4 Régénération + accélérée des cellules CD4 + Phase asymptomatique

Histoire naturelle de l infection VIRUS IMMUNITÉ 10 10 virus fabriqués/jour Elimination quotidienne des virus Destruction continue des cellules CD4 Régénération + accélérée des cellules CD4 + Plusieurs années Phase asymptomatique

Histoire naturelle de l infection VIRUS IMMUNITÉ VIRUS IMMUNITÉ 10 10 virus fabriqués/jour Elimination quotidienne des virus Destruction continue des cellules CD4 Régénération + accélérée des cellules CD4 + Plusieurs années Destruction des cellules T CD4 + Apparition de maladies opportunistes Phase asymptomatique

Histoire naturelle de l infection VIRUS IMMUNITÉ VIRUS IMMUNITÉ 10 10 virus fabriqués/jour Elimination quotidienne des virus Destruction continue des cellules CD4 Régénération + accélérée des cellules CD4 + Plusieurs années Destruction des cellules T CD4 + Apparition de maladies opportunistes Phase asymptomatique SID A

SCHEMA SIMPLIFIE DU DEROULEMENT CINETIQUE DES REPONSES ANTIVIRALES Réponses Immunitaires innées Rapides, peu diversifiées, spécificité dégénérée, efficacité restreinte pas de mémoire Réponses Immunitaires adaptatives lentes, très diversifiées, spécificité haute, efficacité forte mémoire

Les responses immunitaires aux virus :

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc..

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna)

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction)

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI émission de signaux de dangers

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI émission de signaux de dangers ligands de NKG2D, IFN-α/β

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI émission de signaux de dangers ligands de NKG2D, IFN-α/β Système immunitaire adaptif:

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI émission de signaux de dangers ligands de NKG2D, IFN-α/β Système immunitaire adaptif: Lymphocytes T CD8 (lyse des cellules infectées), LT CD4,

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI émission de signaux de dangers ligands de NKG2D, IFN-α/β Système immunitaire adaptif: Lymphocytes T CD8 (lyse des cellules infectées), LT CD4, Lymphocytes B: anticorps (neutralisants, facilitants, ADCC)

Les responses immunitaires aux virus : Immunité Intrinsèque défenses antivirales cellulaires : restrictions Apobec3G, FV1, Ref1, Trim5 etc.. Immunité Innée immédiate défenses antivirales cellulaires interférence ARN (destruction des mrna),voies de la PKR (apoptose et inhibition traduction) Voies TOL Mda5, de Rig-I et DAI émission de signaux de dangers ligands de NKG2D, IFN-α/β Système immunitaire adaptif: Lymphocytes T CD8 (lyse des cellules infectées), LT CD4, Lymphocytes B: anticorps (neutralisants, facilitants, ADCC) Effets néfastes pour l hôte: immunopathologie

Pathogénèse du HIV

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque)

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Latence Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Latence Disfonctionnement du SI Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Latence Disfonctionnement du SI Contrôle de l immunité innée Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Latence Disfonctionnement du SI Contrôle de l immunité innée Effet cytopathogène Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Latence Disfonctionnement du SI Contrôle de l immunité innée Effet cytopathogène cyncitas Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Pathogénèse du HIV VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Défenses de l hôte VIRUS Phase asymptomatique Plusieurs années SID A Efficacité réplicative du virus Echappement au SI Cellules cibles : CD4 contrôle de la variabilité hyper glycosylation AC facilitants Latence Disfonctionnement du SI Contrôle de l immunité innée Effet cytopathogène cyncitas Défenses de l hôte Contrôle par le SI Anticorps Cellules T cytotoxiques Défense cellulaire (immunité innée et intrinsèque) Apobec 3G contrôle de l uracilation de L ADN

Le virus HIV : Rappel historique et quelques statistiques Histoire naturelle de l infection par le HIV Organisation des particules virales Le cycle réplicatif du HIV et cibles thérapeutiques

Structure du virion

Structure du virion Particule virale immature Particule virale mature

Structure du virion Particule virale immature Particule virale mature

Structure du virion

Structure du virion

Le virus HIV : Rappel historique et quelques statistiques Histoire naturelle de l infection par le HIV Organisation des particules virales Le cycle réplicatif du HIV et cibles thérapeutiques

Cycle d infection par le HIV

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Cytoplasme

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme

Identification du récepteur CD4 :

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV Des cellules HeLa ne sont pas infectables par le HIV-1; elles le deviennent après transfection du gène codant pour le récepteur CD4

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV Des cellules HeLa ne sont pas infectables par le HIV-1; elles le deviennent après transfection du gène codant pour le récepteur CD4

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV Des cellules HeLa ne sont pas infectables par le HIV-1; elles le deviennent après transfection du gène codant pour le récepteur CD4 Une énigme subsiste :

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV Des cellules HeLa ne sont pas infectables par le HIV-1; elles le deviennent après transfection du gène codant pour le récepteur CD4 Une énigme subsiste : Des cellules de souris qui ne sont pas infectables par le HIV-1 restent insensibles après transfection du gène codant pour le récepteur CD4

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV Des cellules HeLa ne sont pas infectables par le HIV-1; elles le deviennent après transfection du gène codant pour le récepteur CD4 Une énigme subsiste : Des cellules de souris qui ne sont pas infectables par le HIV-1 restent insensibles après transfection du gène codant pour le récepteur CD4 Certaines cellules CD4+ humaines sont non infectables par le HIV

Identification du récepteur CD4 : L infection HIV induit une diminution du nombre de Lymphocytes T CD4+ Des anticorps monoclonaux dirigés contre le CD4 bloquent l infection in vitro La GP120 co-immunoprécipite avec le récepteur CD4 L incubation du virus avec du CD4 recombinant titre l infection HIV Des cellules HeLa ne sont pas infectables par le HIV-1; elles le deviennent après transfection du gène codant pour le récepteur CD4 Une énigme subsiste : Des cellules de souris qui ne sont pas infectables par le HIV-1 restent insensibles après transfection du gène codant pour le récepteur CD4 Certaines cellules CD4+ humaines sont non infectables par le HIV

Comment inhiber l entré du virus

Comment inhiber l entré du virus

Comment inhiber l entré du virus

Comment inhiber l entré du virus

Comment inhiber l entré du virus

Comment inhiber l entré du virus T20

Cycle de réplication du VIH-1

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Décapsidation

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Cytoplasme

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Décapsidation

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation

La rétrotranscription

La rétrotranscription

La rétrotranscription Mécanismes d action des inhibiteurs de la RT 2 types d inhibiteurs (modes d action différent)

La rétrotranscription Mécanismes d action des inhibiteurs de la RT 2 types d inhibiteurs (modes d action différent) Analogues de bases = Terminateurs de chaînes Exemples : les inhibiteurs nucléosidiques (NRTI) Les nucléotidiques (NtRTI)

La rétrotranscription Mécanismes d action des inhibiteurs de la RT 2 types d inhibiteurs (modes d action différent) Analogues de bases = Terminateurs de chaînes Exemples : les inhibiteurs nucléosidiques (NRTI) Les nucléotidiques (NtRTI) Inhibition par par modification du site catalytique de la RT Les inhibiteurs non nucléosidiques (NNRTI),

Mode d action de L AZT

N3 Mode d action de L AZT

N3 Mode d action de L AZT

N3 Mode d action de L AZT

N3 Mode d action de L AZT

Mode d action de L AZT N3 N3

Les analogues de base (NRTI et NtRTI)

Les analogues de base (NRTI et NtRTI) Les nucléosides (analogues de base non phosphorylés)

Les analogues de base (NRTI et NtRTI) Les nucléosides (analogues de base non phosphorylés)

Les analogues de base (NRTI et NtRTI) Les nucléosides (analogues de base non phosphorylés) Les nucléotides (analogues de base phosphorylés)

Les analogues de base (NRTI et NtRTI) Les nucléosides (analogues de base non phosphorylés) Les nucléotides (analogues de base phosphorylés)

Inhibiteur non nucléosidiques de la RT Les informations structurale permettent de comprendre leur mode d action.

Inhibiteur non nucléosidiques de la RT Les informations structurale permettent de comprendre leur mode d action. RT + ADN

Inhibiteur non nucléosidiques de la RT Les informations structurale permettent de comprendre leur mode d action. RT + ADN RT + Inhibiteur Non nucléosidique

Inhibiteur non nucléosidiques de la RT Les informations structurale permettent de comprendre leur mode d action. RT + ADN RT + Inhibiteur Non nucléosidique

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Noyau

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Cellules infectée est un «provirus»

L intégration

L intégration

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées).

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées).

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing).

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing).

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing). Le 3 OH de chacun des brins fait une attaque nucléophile sur l ADN cellulaire et coupe en quinconce.

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing). Le 3 OH de chacun des brins fait une attaque nucléophile sur l ADN cellulaire et coupe en quinconce.

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing). Le 3 OH de chacun des brins fait une attaque nucléophile sur l ADN cellulaire et coupe en quinconce. Des activités cellulaires (flap endonuclease, polymerase, ligase) réparent et dupliquent les 4 à 6 bases du quinconce.

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing). Le 3 OH de chacun des brins fait une attaque nucléophile sur l ADN cellulaire et coupe en quinconce. Des activités cellulaires (flap endonuclease, polymerase, ligase) réparent et dupliquent les 4 à 6 bases du quinconce.

L intégration Lorsque la RT est finie, l intégrase se repositionne aux extrémités du LTR, un dimère par LTR. D autres protéines (NC et protéines cellulaires sont associées). Elle enlève 2 bases à l extrémité 3 OH (3 end-processing). Le 3 OH de chacun des brins fait une attaque nucléophile sur l ADN cellulaire et coupe en quinconce. Des activités cellulaires (flap endonuclease, polymerase, ligase) réparent et dupliquent les 4 à 6 bases du quinconce. L intégration se fait au hasard dans le chromosome (débat sur région + ou - transcriptionnellement active)

Structure de l intégrase

Structure de l intégrase

Structure de l intégrase Structure cristalline recherchée depuis 15 ans sans succès. Seul des domaines isolés sont connus. Protéine native quasi-insoluble et partiellement active.

Structure de l intégrase Structure cristalline recherchée depuis 15 ans sans succès. Seul des domaines isolés sont connus. Protéine native quasi-insoluble et partiellement active. 3 domaines, Zinc binding en N-term, Core catalytique central et C- term domaine qui est plus variable

Structure de l intégrase Structure cristalline recherchée depuis 15 ans sans succès. Seul des domaines isolés sont connus. Protéine native quasi-insoluble et partiellement active. 3 domaines, Zinc binding en N-term, Core catalytique central et C- term domaine qui est plus variable Anti IN en phase II et I prochainement

Noyau Cycle de réplication du VIH-1 Cytoplasme

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Régulation latence post integrative/expression des virus Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

Fonctions promotrices du LTR 5

Fonctions promotrices du LTR 5

Fonctions promotrices du LTR 5 Certains facteurs de régulation sont spécifiques d espèces et/ou de type cellulaires. Donc, outre le récepteur, les facteurs de transcription déterminent aussi la réplication virale dans une cellule/tissu/ou espèce.

Fonctions promotrices du LTR 5 Certains facteurs de régulation sont spécifiques d espèces et/ou de type cellulaires. Donc, outre le récepteur, les facteurs de transcription déterminent aussi la réplication virale dans une cellule/tissu/ou espèce. La concentration intra-nucléaire de ces facteurs est très contrôlée par l état d activation cellulaire. Le niveau d expression du virus sera aussi très dépendant de l activation et/ou la différentiation cellulaire

Transactivation par des facteurs viraux

Transactivation par des facteurs viraux

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Traduction assemblage Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

Maturation protéolytique de Gag

Maturation protéolytique de Gag

Maturation protéolytique de Gag

Maturation protéolytique de Gag

Inhibiteurs Maturation protéolytique de Gag

Maturation protéolytique de Gag? Inhibiteurs

Les inhibiteurs de la protéase virale

Les inhibiteurs de la protéase virale Premier inhibiteur de la protéase disponible en 1997

Les inhibiteurs de la protéase virale Premier inhibiteur de la protéase disponible en 1997

Les inhibiteurs de la protéase virale Premier inhibiteur de la protéase disponible en 1997 La protéase clive les protéines virales précurseurs en protéines matures

Les inhibiteurs de la protéase virale Premier inhibiteur de la protéase disponible en 1997 La protéase clive les protéines virales précurseurs en protéines matures

Les inhibiteurs de la protéase virale Premier inhibiteur de la protéase disponible en 1997 La protéase clive les protéines virales précurseurs en protéines matures Fixation des IP sur le site catalytique inhibition réversible de la protéase

Les inhibiteurs de la protéase virale Premier inhibiteur de la protéase disponible en 1997 La protéase clive les protéines virales précurseurs en protéines matures Fixation des IP sur le site catalytique inhibition réversible de la protéase

Maturation des particules virales

Maturation des particules virales Le clivage protéolytique des précurseurs viraux permet de résoudre le paradoxe de l encapsidation/décapsidation

Maturation des particules virales Le clivage protéolytique des précurseurs viraux permet de résoudre le paradoxe de l encapsidation/décapsidation

Les inhibiteurs de la protéase

Les inhibiteurs de la protéase

Les inhibiteurs de la protéase

Maturation de la particule HIV-1

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

Cycle de réplication du VIH-1 Fixation au récepteur et au co-récepteur Bourgeonnement Cytoplasme Rétrotranscription Décapsidation Transport au noyau Intégration Noyau

La machinerie de bourgeonnement

La machinerie de bourgeonnement MVB Ub 4 Ub Tsg101 Ub Ub

La machinerie de bourgeonnement MVB Ub Ubiquitine Virus Ub Ub 4 Ub Tsg101 Ub Ub

La machinerie de bourgeonnement MVB Ub Ubiquitine Tsg101 ESCRT- I ESCRT-II ESCRT-III 4 Vps4 Virus Tsg101 Ub Ub Ub 4 Ub Ub Ub 4 Ub Tsg101 Ub Ub