ENFANCE FAMILLE Comprendre dans quels cadres familial et social vivent les enfants âgés de moins de 15 ans (démo / accueil enfant scolarité ) Observer les situations de vulnérabilité sociale et sanitaire (déterminante dans le développement de l enfant) ludovic.chillotti@cg38.fr
3 principales bases de données utilisées : INSEE RP et Etat civil Caractéristique des familles (taille des ménages, familles avec enfants, familles monoparentales, familles ayant de deux enfants, deux enfants ou plus) Démographie Des enfants (par tranche d âge) Des naissances (taux de natalité / nombre de naissance) CAF Pauvreté des enfants (nb de 0 15 ans vivant dans un ménage à bas revenus) Enfants vivant dans un ménage monoparental Enfants en situation de handicap Conseil général Enfance en danger (placements administratifs et judiciaires et aide à domicile) Aides financières (Allocations Mensuelles et Secours d Urgence) Offre d accueil et mode de garde (EAJE, ASS MAT) Scolarité
Enfance en danger
Enfance en danger Description : Compétence exercée par le Conseil général, la protection de l Enfance revêt plusieurs formes : Le recueil et le traitement des Informations Préoccupantes L aide aux parents, voir la prise en charge des enfants (placements, mesures administratives ou judiciaires, orientation vers une structure, aide financière, aide éducative à dom, TISF) Mode de collecte : Les données sont issues de IODAS, système de gestion et de suivi des mesures de protection de l enfance au Conseil général. Périodicité : annuelle Niveau géographique couvert : 12 Services Locaux de Solidarité (SLS) du Conseil général qui constitue l échelle de base des politiques de Protection Maternelle et Infantile (PMI) Aide Sociale à l Enfance (ASE) Action Sociale (ASO)
Enfance en danger Précautions d utilisation : L observation de l enfance en danger est rendue complexe par la sensibilité du thème et par l importance du secret statistique qui entoure l utilisation de ses données. Lesconstatsobservéspeuventtémoigner: 1) d effets «Structures»: Des moyens mis en place sur les SLS plus il y a de professionnels ASE, plus il peut y avoir de prise en charge de placements, d aides aux familles Du maillage d acteurs (EAJE, Ecoles, médecins ) la densité du réseau d acteurs peut augmenter la capacité à repérer des situations préoccupantes 2) d effets «données» inhérents à l utilisation de données de gestion Problèmes d adressage Qualité des renseignements fournies Fluctuation des renseignements Variation du dispositif d une année sur l autre Stratégies du professionnel ou de l usager
Enfance en danger Comment interpréter les données? Des chiffres qui peuvent couvrir des situations très diverses : Soutien aux parents pour un maintien à domicile Placement de l enfant On tombe très rapidement dans du secret statistique Des situation de concentration des enfants suivis qui pourrait s expliquer par un meilleur repérage de certaines situations facilité par : le maillage d acteurs la plus grande présence d équipements petite enfance.
L offred accueiletmodedegarde L offre d accueil en EAJE
L offred accueiletmodedegarde Description : Le Conseil Général est responsable de l agrément et du suivi de différents mode de garde des enfants en bas âge (à partir du moment ou l enfant est confié). A ce titre, il a organisé un suivi des agréments délivrés (la PMI délivre les agréments et les suit) : Aux Etablissements d accueil du Jeune Enfant (EAJE) Aux Assistantes maternelles Le reste des informations collectées vient de la CAF (aide à la garde par une assistante maternelle / PAJE) Mode de collecte : Les données utilisées sont issues de systèmes de suivi du Conseil général : Les grilles «EAJE» qui permettent la construction de statistiques ministérielles Les tableaux de suivi des agréments d assistantes maternelles Périodicité : annuelle Niveau géographique couvert : Communes du TAG qui permet d agréger la donnée en fonction des découpages retenus.
L offred accueiletmodedegarde Précautions d utilisation : L observation de l offre d accueil et des modes de garde ne comporte pas de problématique de secret statistique (nous observons des structures et non des allocataires). Néanmoins, les constats observés peuvent témoigner : d effets «données» inhérents à l utilisation de données de gestion Problèmes d adressage des structures Qualité des renseignements fournis Fluctuation des renseignements (nombre de places) Variation du dispositif d une année sur l autre (appellation des structures / modification de la typologie / modification de l agrément)
La Scolarité L offre d accueil en EAJE
La scolarité Description : Gestionnaire d un parc de 34 collèges publics sur l agglomération, le Conseil Général a accès à un certain nombre de données provenant de l Inspection d Académie. Il est ainsi possible de suivre la démographie scolaire et son évolution sur plusieurs niveaux (maternelle / élémentaire / collège) Mode de collecte : Les données illustrées dans le tableau de bord sont issues des bases de l inspection d académie utilisées par le CG notamment pour réaliser des études de prospective scolaire (évolution des effectifs, évolution de la carte scolaire) Périodicité : annuelle Niveau géographique couvert : Localisation au collège qui permet d agréger la donnée selon l échelle voulue (ici selon le découpage illustrant une hiérarchie démographique entre les communes)
La scolarité Précautions d utilisation : L observation de la scolarité comporte une certaine problématique de secret statistique néanmoins, les regroupements opérés gomment ce problème. Néanmoins, les constats observés peuvent témoigner : d effets «données» inhérents à l utilisation de données de gestion Problèmes despérimètresd observation: les aires de recrutement des établissement transcendent le découpage d observation retenu dans ce cahier (hiérarchie démographique) [notamment vrai pour les collèges] le choix a été fait d attribuer les caractéristiques de l établissement à la zone dans laquelle l établissement était rattaché. Qualité des renseignements fournis Fluctuation des renseignements impose d attendre un «chiffre consolidé» (nombredecollégiens) Variation d une année sur l autre (baisse du nombre d effectif peut être due à la fermeture de classe)
La scolarité Pourquoi ne pas descendre plus fin dans le périmètre observé? Des chiffres qui peuvent devenir très sensible : La réussite au brevet des collèges Les mentions obtenus Le risque est de tomber très rapidement dans la stigmatisation d établissement qui n est réellement pas un objectif recherché par cette publication d observation. Prendre de la hauteur permet ici d observer des «dynamiques globales» qu une échelle plus fine ne permettrait pas d illustrer