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Regard sur le bassin de vie de Tours / IV. Priorité du SRADDT : Une mobilité et une accessibilité favorisée Infrastructures numériques : un déploiement important par l initiative privée En matière de communications électroniques, le bassin de vie de Tours est desservi en haut débit par l opérateur historique et par le réseau d initiative publique Tours Métropole Numérique porté par la Communauté d agglomération Tour(s) +. Les sous-répartiteurs sont dégroupés. Dans le cadre du très haut débit, le Conseil général d Indre -et-loire a coordonné, en lien avec les acteurs publics et privés, la réalisation du schéma directeur départemental d aménagement numérique (SDAN). Validé en 2012, le SDAN fixe les orientations pour les prochaines années pour le déploiement de réseaux de communication électronique de nouvelle génération. Comme partout ailleurs en France, ces nouveaux réseaux seront déployés en articulation entre l initiative privée et l initiative publique. Ce projet prévoit notamment de déployer le FttH sur une partie du territoire. En complément, le projet du Conseil général d Indre-et-Loire propose des solutions de montée en débit pour les autres secteurs. Les travaux seront réalisés dans les 10 ans à venir. Enfin, des sites prioritaires (parcs d activités et sites publics) seront également desservis en très haut débit et un point optique devrait être déployé dans chaque commune du bassin de vie raccordé par la boucle de desserte. La structure de portage de ces déploiements d infrastructures numériques publiques n a pas encore été définies et fait l objet d une étude (en cours) portée par le Conseil Général. Le Conseil Régional s est engagé à accompagner cette ambition. Le déploiement du Très Haut Débit (FTTH) par France Télécom est annoncée sur l ensemble de l agglomération de Tours d ici 2025. PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEE Les enjeux à l échelle du bassin de vie Le développement de l offre de transport au niveau national et européen ainsi que la connexion avec les pôles régionaux Le renforcement de l étoile ferroviaire de Tours et son articulation intermodale avec les autres offres de transport L organisation de la chaîne des déplacements pour favoriser le report de la voiture individuelle vers les modes de transport alternatifs et économe en énergie (TCSP, co-voiturage ) 70 % des lignes connectées au Très Haut Débit en 2020 et le haut débit pour l ensemble des habitants La résorption de la fracture numérique entre l agglomération et les espaces ruraux du bassin de vie Document réalisé par les services du Conseil Régional, avec l aide de l INSEE, de l ORFE (Gip Alfa Centre), de Centreco, l Agence d urbanisme de Tours, et de l'observatoire de l'economie et des Territoires de Touraine. Page 20 Sommaire : Présentation générale Caractéristiques sociodémographiques p 2 Priorités du SRADDT à l échelle du bassin de bassin de vie : - Une société de la connaissance porteuse d emplois p 4 - Des territoires attractifs organisés en réseau p 13 - Une mobilité et une accessibilité favorisée p 18 Chiffres clés Bassin de vie Région Centre Population (2009) 411 961 2 538 590 Evolution annuelle moyenne + 0,6% + 0,4 % 1999-2009 Poids dans la région 16 % //// Actifs résidents (2009) 195 425 1 170 300 Superficie (km 2 ) 2 124 39 151 Densité (2009) (habitants/km 2 ) Nombre de communes 194 64,8 95 1 842 Nombre d'emplois total (2009) 182 497 1 004 622 Nombre d'emplois salariés 154 500 820 199 (2010) Taux de chômage (2T 2012) Zone d emploi Région Centre 8,7 % 9,2 % Sources : Population : Insee, RP 2009 Chômage : Insee, Taux de chômage localisés Emploi total : Insee, RP Emploi salarié : Insee, CLAP Note : le nombre d emplois total et le nombre d emplois salariés provenant de sources différentes, les 2 chiffres ne sont pas comparables. Regard sur le bassin de vie de Tours Date de publication : 14 mai 2013 Présentation générale du bassin de vie de Tours L agglomération de Tours constitue un pôle majeur du développement régional et s inscrit dans le réseau des villes de dimension européenne. Sa dynamique métropolitaine, notamment à travers ses pôles universitaires et de recherche, ses activités tertiaires et administratives, ses industries de pointe et son dynamisme culturel, identifie la Touraine à l interface du Bassin Parisien et du Grand Ouest français. Au cœur du Val de Loire inscrit au Patrimoine de l humanité par l UNESCO, le bassin de vie de Tours intègre à la fois l agglomération, ses franges ainsi que les espaces ruraux situés au Nord du département d Indreet-Loire. Fort d une pluralité d atouts, ce territoire, dynamique et attractif, a accueilli près de 25 000 habitants en plus sur ces dix dernières années. Le bassin de vie tourangeau comprend 95 communes et quelque 400 000 habitants. Il est fortement polarisé par l unité urbaine de Tours, qui accueille sur 23 communes du bassin 75 % de la population du territoire. A elle seule, la ville de Tours regroupe un tiers des habitants (135 200 personnes). Pour accompagner l augmentation de sa population et celle de ses emplois (+15 800 en moins de dix ans), la Communauté d agglomération doit construire des logements. Le nouveau PLH (Programme Local de l Habitat) prévoit la construction de 9 500 logements neufs sur la période 2011-2016. Mais la concrétisation est soumise à des difficultés notamment liées au foncier (disponibilité, préservation des espaces agricoles ). Cette tension des marchés fonciers engendre une diffusion de l urbanisation en 1ère et 2ème couronnes de l agglomération. La partie la plus au nord-ouest du bassin de vie est toutefois moins concernée par ce desserrement urbain, sans être pour autant polarisée par la frange limitrophe de la Sarthe. Tours a toujours disposé d'infrastructures de bon niveau. Ancienne capitale royale, la cité tourangelle bénéficie de nombreux axes routiers. L'autoroute A10 la relie à Paris et l A85 assure une transversale Vierzon-Angers. L'A28 facilite les dessertes vers Le Mans et la Normandie. Le réseau ferroviaire est également assez dense. Tours, épicentre d'une étoile ferrée à neuf branches, est reliée à Paris par le TGV. La ligne à grande vitesse vers le Sudouest verra aussi rapprocher la Touraine de Bordeaux à l'horizon 2016. La révolution industrielle a permis d'implanter à Tours plusieurs activités sans qu'aucune ne prédomine. Le paysage industriel est aujourd'hui très diversifié : on retrouve entre autres, des équipementiers automobiles, mais aussi de la construction ferroviaire représentée aujourd'hui par les usines de Faiveley à Saint-Pierre-des-Corps et La Ville-aux-Dames. Les secteurs santé-pharmacie et électronique profitent du vivier universitaire. Tours compte plus de 27 000 étudiants, dont environ 25 000 fréquentent l'université François Rabelais. Quelques multinationales ont des implantations importantes comme ST Microelectronics et Sanofi. Le leader français du médicament a même installé à Tours son centre de lutte anticontrefaçon. La proximité avec l'ile-de-france a enfin favorisé le pôle tertiaire. La présence d'organismes de recherche publique comme le CEA, le CNRS, l'inserm, l'inra, et des laboratoires privés donnent d importants atouts de développement économique. Les pôles de compétitivité (Sciences et Système de l'energie Electrique dont le siège est à Tours, Elastopole, Dream Eaux et Milieux, Cosmetic Valley...) et les clusters (Polepharma, Aérocentre) auxquels adhèrent de nombreuses structures du territoire, contribuent à fédérer les énergies. De grands enjeux ont été identifiés sur ce bassin : - l'affirmation de la dynamique métropolitaine de Tours comme moteur de développement régional ; - le rayonnement et l'attractivité du pôle d'enseignement et de recherche, support d'un potentiel régional d'innovation ; - des richesses patrimoniales, des atouts touristiques et agricoles à préserver et à valoriser ; - le renforcement de l étoile ferroviaire de Tours permettant d assumer, dans le long terme, une fonction de pôle relais dans les grandes transversales nationales et européennes, et d articuler les modes de transport en commun au niveau local.

Regard sur le bassin de vie de Tours/ I. Caractéristiques sociodémographiques I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES Un bassin de vie dynamique, en forte croissance démographique en milieu périurbain Le bassin de vie de Tours territoire, bien que soumises à compte 411 960 habitants en l influence de l agglomération, 2009, ce qui représente 16 % présentent encore des caractéris- de la population de la région tiques rurales. Centre et 70 % de la population L espace périurbain est maillé par d'indre-et et-loire. plusieurs pôles d équipements qui Avec une densité de 194 hab./ permettent l organisation de la vie km², le bassin tourangeau est des habitants. Les plus importants le plus dense de la région sont : Monts (6 900 hab.), Langeais-Cinq-Mars-La-Pile (7 340 peuplé après celui d Orléans. Il hab.); Azay-le-Rideau (3 420 hab.) Centre, et le deuxième le plus s agit d un territoire fortement situés dans la partie Sud du territoire, et Neuillé-Pont-Pierre (1 970 polarisé par l unité urbaine 1 de Tours, qui accueille sur 23 communes du bassin, 75% de la Une hausse de la population, population du territoire, soit 309 900 habitants. A elle notamment en milieu périurbain hab.) localisé au Nord du bassin. seule, la ville-centre de Tours accueille le tiers des habitants du territoire (soit 135200 habitants). Avec le développement urbain de ces dernières années, notamment le long des axes routiers, une fusion des unités urbaines de Tours et d Amboise s est opérée. Désormais, l unité urbaine tourangelle accueille 345 575 habitants au total, répartis sur 36 communes (dont 13 dans le bassin d Amboise). Tours et les six communes limitrophes, constituent le «cœur métropolitain» par la concentration des emplois et des fonctions métropolitaines. La quasi totalité du reste du bassin est formé par des communes périurbaines, signifiant qu au moins 40% des résidants actifs occupés de ces communes travaillent dans le pôle tourangeau ou dans les communes attirées par celui-ci. Ceci génère d importants flux domicile-travail au sein du bassin de vie. Les franges Nord du Entre 1999 et 2009, le bassin de vie de Tours affiche un taux d évolution positif de +0,6%/an en moyenne (contre +0,4%/an en région). Il s agit d une des croissances les plus élevées de la ré- gion, après celles des bassins d Amboise, Montargis, et Pithiviers. Globalement, la croissance du bassin est davantage liée aux soldes naturels (+0,4%/an) qu aux soldes migratoires (+0,2%/an). Toutefois des nuances au sein des territoires existent. Ainsi le cœur de l agglomération a une croissance démographique plutôt faible (+0,1% en moyenne entre 1999 et 2009). Elle est uniquement liée aux mouvements naturels (+9520 hab. entre 1999 et 2009) alors que les soldes migratoires sont négatifs (- 6 210 hab. entre 1999 et 2009). A l inverse, la couronne péri-urbaine enregistre une croissance forte de +1,6%/an en moyenne liée à des mouvements migratoires deux fois plus nombreux que les mouvements naturels (+ 9670 hab. contre + 4870 hab. entre 1999 et 2009). Evolution de la population du bassin de vie de Tours 1975 1982 1990 1999 2009 Population 323 726 346 218 365 761 387 125 411 961 1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2009 Variation de la population en nombre 41 080 22 492 19 543 21 364 24 836 - due au solde naturel 19 301 13 985 15 016 13 901 16 443 - due au solde migratoire 21 779 8 507 4 527 7 463 8 393 Variation annuelle moyenne de la population en % +2,0% +1,0% +0,7% +0,6% +0,6% - due au solde naturel en % +0,9% +0,6% +0,5% +0,4% +0,4% - due au solde migratoire en % +1,0% +0,4% +0,2% +0,2% +0,2% EPCI (au 01. 01. 2013) Page 2 Une population plus jeune que la population régionale, mais confrontée au vieillissement dans les prochaines années Actuellement, la part des moins de 20 ans est légèrement supérieure à la moyenne régionale (24,7% contre 24,3%) et la part des plus de 60 ans inférieure à celle de la région (21 % contre 23,5 %). A l horizon 2030, selon les projections de l INSEE 2, le territoire connaitrait un vieillissement notable de sa population. Ainsi, les moins de 20 ans ne représenteraient plus que 23,2% de la population (contre 22,8% en région), et les plus de 60 ans représenteraient 28,9% de la population (contre 32% en région). Population (2009) CA Tours plus 278 023 CC de Gâtine et Choisilles 13 763 CC de l Est tourangeau 24 780 CC de Racan 6 506 CC du pays d Azay-le- Rideau 14 694 CC du Val de l Indre 30 474 CC du Vouvrillon 21 538 CC Touraine Nord Ouest 22 183 1 : Au sens de l INSEE, une unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions), qui compte au moins 2 000 habitants. 2 : Source: INSEE, Omphale 2010, scénario Central. Regard sur le bassin de vie de Tours/ IV. Priorité du SRADDT : Une mobilité et une accessibilité favorisée Page 19 Des flux domicile-travail importants en interne et une forte attractivité infrarégionale En 2009, 90% des actifs résidant dans le bassin de Tours (soit 158 840 actifs) travaillent au sein même du bassin de vie (graphique 1). Il s agit du taux le plus élevé de la région avec celui du bassin d'orléans. Ces flux internes sont fortement polarisés par le cœur d agglomération 1 qui attire plus de 115800 actifs du territoire, soit 73% des actifs résidents. Parmi eux, 72% utilisent leur voiture pour venir travailler. Sur la totalité des flux domicile-travail internes du bassin, la voiture représente 74% des déplacements domicile-travail (soit 118030 actifs). S agissant des flux externes, 17660 actifs résidents vont travailler hors du bassin de vie de Tours et 23 787 actifs extérieurs viennent travailler. Le bassin de Tours est donc marqué par un avan- tage des migrations domicile-travail : les entrées d actifs sont 1,4 fois plus nombreuses que les sorties. Ainsi le solde des entrantssortants s élève à + 6130 actifs en 2009. Cette situation s explique principalement par la forte attractivité du bassin sur celui d Amboise, mais aussi ceux de Chinon et Loches. Ainsi, on compte 8 750 entrants en provenance du bassin d Amboise, contre 3780 sortants, soit 2,3 fois plus d entrants que de sortants. On compte également 4 000 entrants en provenance du bassin de Chinon, contre 2 390 sortants (soit 1,7 fois plus d entrants que de sortants). 3 900 actifs résidant dans le bassin de Loches viennent travailler dans celui de Tours, contre 1490 sortants, soit 2,6 fois plus d entrants que de sortants. Les échanges sont également positifs avec les régions voisines. Ainsi, on recense 1980 entrants en provenance de la région Pays de la Loire, contre 1620 sortants (soit 1,2 fois plus d entrants que de sortants) et 1210 entrants en provenance de Poitou-Charentes contre 660 sortants (soit 1,8 fois plus d entrants que de sortants). En revanche, les échanges sont fortement déficitaires avec la ré- gion Ile-de de-france France. On compte ainsi 3 470 sortants vers la région Ile-de-France contre seulement 340 entrants, soit 10 fois plus de sorties que d entrées. Au sein de la région, les échanges sont également déficitaires avec le bassin de Blois (1 120 sorties contre 920 entrées), et celui d Orléans (790 sorties contre 425 entrées). La part des résidents ayant un emploi hors du bassin de vie de Tours est seulement de 10 % (graphique 1). Ces actifs vont principalement travailler dans le bassin d Amboise (3780 actifs soit 2% des actifs résidents), vers la région Ile-de-France (3480 actifs, soit 1,9%) et vers Chinon ( 2390 actifs, soit 1%). 13% des emplois du bassin sont occupés par des actifs non rési- dents (graphique 2). Ces actifs résident principalement dans le bassin d Amboise (8 752 soit 4,8% des actifs travaillant dans le bassin), de Chinon (4000 soit 2,2% des actifs), et Loches (3900 actifs, soit 2,1% des actifs). 1 Cœur d agglomération : Tours, Saint-Pierre-des-Corps, Joué-lès-Tours, Saint-Avertin, Saint-Cyr-sur-Loire, Chambray-les-Tours et La Riche

Regard sur le bassin de vie de Tours / IV. Priorité du SRADDT : Une mobilité et une accessibilité favorisée IV. PRIORITE DU SRADDT : UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES Un carrefour des mobilités locales, régionales et nationales Tours est située à un carrefour autoroutier important avec l A10 (Paris - Bordeaux), l A28 (Tours - Rouen) et l A85 (Angers - Vierzon). Le passage de l A10 en plein cœur de l agglomération permet un accès rapide au centre-ville, mais est également générateur de nuisances pour les riverains. Un réseau radioconcentrique de routes départementales et nationales irrigue le bassin de vie. L ouverture de l A28 a notamment permis de renforcer l accessibilité du nord du territoire (échangeur de Neuillé-Pont- Pierre) ayant engendré les projets de développement économique et de logement. Le complexe ferroviaire de Tours/Saint-Pierre Pierre-des des- Corps se situe au cœur d une étoile ferroviaire à neuf branches au rayonnement national. La ligne Tours-Chinon a été modernisée en 2011 et des travaux sont actuellement en cours sur l axe Tours Châteaudun. La réouverture au trafic des voyageurs du tronçon Chartres-Voves permettra en 2015 de relier directement Chartres et Tours. La ligne à grande vitesse Tours-Paris sera prolongée à horizon 2017 jusqu à Bordeaux. Le réseau du SITCAT sera renforcé en septembre 2013 par la mise en service d une première ligne de tramway dont les travaux sont en cours. L aéroport Tours Val de Loire, partagé entre les usages civils et militaires, a accueilli 169000 voyageurs en 2012 (départs et arrivées). Trois nouvelles lignes ont été ouvertes entre 2011 et 2012. L aéroport est relié à Manchester, Dublin, Porto, Marseille, Ajaccio, Figari, Marrakech, et Londres. Il place ainsi la région Centre à moins de deux heures de l ensemble des villes européennes dotées d un aéroport. Le bassin de vie est traversé par plusieurs grands itinéraires cyclables, parmi lesquels les eurovéloroutes n 3 (Norvège à Saint-Jacques de Compostelle via Paris) et n 6 (Nantes à Mer noire via la Loire à vélo). Le bassin de vie tourangeau bénéficie d une des- serte en transport en commun conséquente qui facilite les échanges aux échelles locale, régionale nationale voire européenne. La Ligne à Grande Vitesse Atlantique dessert, depuis les gares de Tours et Saint-Pierre-des-Corps, Paris et Bordeaux mais aussi Lille, Lyon, Marseille et Strasbourg. Des relations longues distances sont assurées par Intercités (Tours-Orléans-Paris, Tours-le Mans- Caen, Nantes-Tours-Lyon). Les dessertes ferroviaires TER permettent de relier l agglomération à Blois-Orléans, Vierzon-Bourges- Nevers-Dijon-Lyon, Vendôme-Châteaudun-Paris, Château-du-Loir-le Mans, Poitiers, Saumur-Angers- Nantes, Loches et Chinon et sont complétées par des dessertes routières TER jusqu à Châteauroux et Chartres. La fréquentation des TER est en augmentation constante sur le bassin de vie. La majorité des lignes régulières et à la demande - du réseau départemental Fil Vert converge vers Tours, ce qui pose la question des liaisons estouest au sein du pays Loire Nature. Le SITCAT organise un bouquet d offres de transport au premier titre desquels les transports urbains du réseau Fil Bleu mais également des mises à disposition de voitures en libre-service, des locations de longue durée de vélos et des parkingsrelais. Le schéma départemental des transports et de l accessibilité a été adopté en 2010. Les orientations stratégiques retenues sont l adaptation du transport départemental à la mobilité des habitants d Indre-et- Loire, la définition d un réseau départemental hiérarchisé et une gestion globale des problématiques de mobilité. La Région a mené en 2012, en partenariat avec la SNCF et RFF, une étude prospective de l étoile ferroviaire tourangelle. Elle a confirmé de forts potentiels de fréquentation à capter sur le périmètre mais aussi la nécessité d aménagements lourds préalables à tout développement de l offre ferroviaire. Le syndicat mixte en charge du SCOT pilote actuellement une modélisation multimodale des déplacements qui met en lumière la relation étroite entre la localisation du développement urbain et le système de déplacement. Page 18 L agglomération tourangelle révise actuellement son plan de déplacements urbains. Les grands objectifs pressentis consistent à garantir une mobilité pour tous, donner la priorité aux modes alternatifs à la voiture individuelle, construire une ville des courtes distances et développer une culture de la mobilité partagée par les acteurs. Regard sur le bassin de vie de Tours / I. Caractéristiques sociodémographiques Une population très diplômée, une forte proportion de cadres et de professions intermédiaires en nette progression Le nombre d actifs habitant dans le bassin de vie de Tours est passé de 177 920 à 195 430 entre 1999 et 2009, soit une hausse de 0,9 % par an en moyenne, alors qu il aug- mente de 0,6 % en région. La population active résidente se caractérise par une part nettement plus élevée qu'en moyenne régionale de cadres et professions intellectuelles supérieures ainsi que de pro- fessions intermédiaires, ce qui s'explique par la prépondérance du secteur tertiaire dans l économie locale. Ces deux catégories représentent respectivement 15,2 % et 26,9 % contre 11,6 % et 23,7 % en région Centre. Leurs proportions ont fortement progressé sur la période 1999-2009 puisqu'elles ont gagné 3,5 points chacune. Les employés sont également bien représentés dans le bassin de vie de Tours : ils occupent 29,3 % de la population active du territoire, soit une part semblable à la moyenne régionale. En revanche, ils sont proportionnellement moins nombreux puisque leur part a diminué de 1,7 point entre 1999 et 2009. A l inverse, la part des ouvriers est moins importante dans le bassin qu au niveau régional (22,1 % des actifs contre 27,3 % en région), tout comme celle des agriculteurs (0,8 % contre 2,0 % en région) et des artisans, commerçants (4,8 % contre 5,3 % en région). De plus, ces catégories socioprofessionnelles ont vu leur poids diminuer ces dernières années puisqu'ils perdent respectivement 3,3 points pour les ouvriers, 0,4 point pour les agriculteurs et 0,8 point pour les artisans, commerçants. La structure socioprofessionnelle du bassin de vie de Tours est liée au niveau de diplôme de sa population. Ainsi, le territoire se caractérise par un ni- veau de formation beaucoup plus élevé qu'en moyenne : 42,9 % de la population est titulaire d'un diplôme de niveau supérieur ou équivalent au BAC ou brevet professionnel contre 34,7 % en région Centre. A l'inverse, la proportion de peu ou pas diplômés est nettement inférieure à la moyenne régional : 42,4 % de la population est titulaire tout au plus d'un CAP ou BEP (contre 47,0 % en région Centre) et 14,7 % n'a aucun diplôme (18,3 % en région). Un revenu médian globalement élevé sur le bassin mais de fortes disparités territoriales En 2010, le revenu fiscal médian par unité de consomma- tion du bassin de vie de Tours s établit à 19 514 euros, soit 758 de plus qu en région Centre. Autrement dit, la moitié des habitants du bassin appartient à un ménage qui déclare un revenu par unité de consommation supérieur à 19 514 euros. La structure par catégorie socioprofessionnelle de la popula- tion contribue à expliquer le niveau de revenu beaucoup plus élevé qu'en moyenne. En effet, le territoire se caractérise par un poids plus important des cadres et professions intellectuelles supérieures ainsi que des professions intermédiaires. La répartition des revenus sur le bassin de vie met en exergue une forte disparité entre les communes, avec un revenu médian par unité de consommation d environ 13 676 euros pour la commune ayant le plus faible revenu médian à 24 601 euros pour la commune ayant le revenu médian le plus important, soit 1,8 plus élevé. Avec un revenu médian par unité de consommation de 17 704 euros, la ville de Tours se situe parmi les communes où le niveau de vie est le plus faible (64ème rang sur 95 communes du bassin). Saint-Pierre-des- Corps, La Riche et Joué-lès- Tours, situées en périphérie de Tours font également partie des communes ayant un revenu médian faible ou moyen. Tout autour de ces quatre villes, se trouvent les communes présentant les niveaux de revenus les plus élevés du bassin de vie, tandis que celles aux niveaux de vie les plus faibles se situent dans la partie Nord-Ouest du territoire. Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle en 2009 (Source : Insee, RP 2009 exploitations principales) 2010 Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres, professions intellectuelles sup. Artisans, commerçants, chefs d'ent. Agriculteurs exploitants BAC ou brevet professionnel CAP ou BEP BEPC, brevet des collègues Certificat d'études primaires Revenu fiscal médian par unité de consommation Structure des revenus déclarés des ménages (part en %) BV Tours Page 3 Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus en 2009 (Source : Insee, RP 2009 exploitations principales) Diplôme d'enseignement supérieur long BV Tours Diplôme d'enseignement supérieur Région Centre court Région Centre 19 514 18 756 Revenus salariaux 63,6% 61,2% Pensions, retraites, rentes 26,1% 27,8% Revenus des professions non salariées 5,1% 5,7% Autres revenus 5,2% 5,3% Source : Insee-DGFiP, Revenus fiscaux localisés des ménages Note : L unité de consommation est un système de pondération qui attribue un coefficient à chaque membre du ménage pour permettre la comparaison des S agissant du type de revenus, on constate que la part des reve- nus salariaux est sensiblement supérieure à la moyenne régionale (63,6 % contre 61,2 % en région Centre). A l inverse, la proportion des pensions et re- traites est moins importante sur le bassin que sur la région (26,1 % contre 27,8 % en moyenne régionale), en lien avec BV Tours Région Centre 0 5 10 15 20 25 30 35 Aucun diplôme % 0 5 10 15 20 25 30 % la faible proportion de retrai- tés : ils ne représentent que 25,9 % de la population contre 29,6 % à l échelle régionale. La proportion des revenus des professions non salariées sur le bassin de Tours est proche de celle de la région, la part des artisans, commerçants étant comparable à la moyenne régionale.

Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois Page 4 II. PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D EMPLOIS Un secteur tertiaire largement dominant et une industrie diversifiée Sept emplois sur dix dans la sphère présentielle Dans le bassin de vie de Tours, la part de l'économie présentielle - regroupant les activités répondant aux besoins des habitants et usagers du territoire - est supérieure à celle de la région Centre : elle emploie 71,0 % des effectifs salariés (65,6 % en région Centre). Le bassin de Tours présente un poids plus important qu'en moyenne régionale dans le secteur de la "santé, action sociale" et dans celui de "l'enseignement" : ils regroupent 23,5 % des effectifs du bassin contre 21,6 % en région Centre. Cette part s'explique par la présence des six hôpitaux du centre hospitalier régional universitaire de Tours, de l'association des Services de Soins à Domicile (ASSAD), de l'établissement Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR), de l'association Départementale des Amis et Parents de Personnes Handicapées Mentales d'indre-et-loire (ADAPEI), et de l'université de Tours François Rabelais. A noter que le poids de "l'administration publique" est inférieur à la moyenne régionale Effectif salarié des établissements en 2010 (Source : Insee, CLAP) Bassin de vie Nombre Structure (%) région Structure (%) Agriculture, sylviculture, pêche 1 108 0,7 1,4 Industrie 22 276 14,4 19,6 dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 4 572 3,0 2,4 Industrie agroalimentaire 1 860 1,2 2,5 Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines 4 368 2,8 3,2 Fabrication de matériels de transport 1 187 0,8 1,4 Fabrication d'autres produits industriels 10 289 6,7 10,2 Construction 11 898 7,7 7,5 Commerce, transports et services divers 69 832 45,2 40,3 dont Commerce ; réparation automobiles 21 092 13,7 13,6 Transports et entreposage 11 505 7,4 6,2 Hébergement et restauration 5 971 3,9 3,3 Information et communication 3 674 2,4 1,7 Activités financières et d'assurance 5 698 3,7 3,2 Activités immobilières 1 944 1,3 0,9 Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien 14 436 9,3 8,0 Autres activités de services 5 512 3,6 3,3 Administration publique, enseignement, santé et action sociale malgré la présence, parmi les principaux employeurs du bassin, de nombreuses administration telles que les Communes de Tours et de Joué-lès-Tours, du Conseil Général d'indre-et- Loire, de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés, de la Gendarmerie et Police Nationale. La sphère non présentielle - couvrant les activités de production ou contribuant à la production de biens consommés hors du territoire - regroupe, quant à elle, 29,0 % des emplois salariés du bassin (34,4 % en région Centre). Une industrie diversifiée : caoutchouc-plastique, énergie -eau eau-gestion des déchets, électronique, métallurgie, mé- canique... Tours s est d abord développée avec le commerce et l administration. Au 15ème siècle, le roi Louis XI a suscité les activités de soierie, qui ont employées plus de 6 000 ouvriers. En 1786, est créée la Poudrerie nationale au Ripault, qui fera travailler jusqu'à 6 000 personnes en 1914. Elle fermera en 1960. 49 386 32,0 31,2 dont Administration publique 13 072 8,5 9,6 Enseignement 13 202 8,5 8,0 Santé, action sociale 23 112 15,0 13,6 Ensemble 154 500 100 100 Présentes depuis le 18ème siècle, les activités du bois, du papier et de l'imprimerie font partie du patrimoine industriel du bassin de vie tourangeau. L imprimerie Mame s'y installe en 1796 et occupe plus de 1 000 personnes entre 1860 et 1870. Elle sera reprise par le groupe Serge Laski qui comptait, jusqu'en 2011, plus de 300 salariés sur l'ensemble de ses établissements. Mais face aux mutations technologiques, le secteur a rencontré des difficultés et l'imprimerie Mame a du cesser son activité. Le groupe Laski a conservé les imprimeries Gibert-Clarey (40 sal.). La grande papeterie de Touraine s'est implantée en 1850 avant d'être reprise par Henri Gault en 1905. Fabriquant des emballages pâtissiers pour la France entière, Gault & Frémont emploie plus de 180 salariés. L'imprimerie Vincent est créée en 1954. Le groupe Vincent emploie actuellement 250 salariés. L arrivée du chemin de fer en 1848, puis la création dix ans plus tard, d une gare de manœuvre à Saint-Pierre-des- Corps va modifier l économie tourangelle. Dès 1910, l'industrie locale saisit l'opportunité en créant des ateliers de réparation sur le site de la gare. Ce pôle attirera quelques années plus tard, le groupe Faiveley spécialisé dans la fabrication des systèmes d équipement ferroviaire et qui emploie 670 salariés dans trois établissements. C est surtout à partir des années 1960, que le bassin de Tours va connaitre un afflux remarquable d entreprises. De grands groupes vont s'y installer, en particulier dans le secteur du caoutchouc-plastique. Michelin, spécialisé dans le pneu poids lourd, s'implante dans le territoire en 1961. Devenue le 3ème site mondial de production du groupe, l unité Michelin emploie aujourd'hui 1 230 salariés. En 1962, Hutchinson rachète la Compagnie des Câbles et matériels Electriques. Leader européen des courroies pour l automobile et l électroménager, Hutchison emploie actuellement 620 salariés. D'autres entreprises du secteur vont se développer : Plastivaloire qui produit des pièces en plastique pour l'automobile, l'électroménager et le multimédia (360 sal.) et Tupperware, spécialisé dans la fabrication de boites et emballages plastiques pour l alimentation (370 sal.). Ainsi, le sec- teur "caoutchouc-plastique" est le premier secteur industriel du bassin de vie : comme en moyenne régionale, il rassemble 2,4 % des effectifs. Autre secteur présent dans le bassin de Tours : la "fabrication de produits informatiques, élec- tronique et optiques" qui regroupe 1,3 % des effectifs (contre 0,8 % en région Centre). On y trouve ST Microelectronics implantée au nord de Tours depuis 1973, sous le nom de Silec Semi-Conducteurs et rachetée par le groupe en 1998. Elle emploie aujourd'hui près de 1 520 salariés à la fabrication de composants électroniques. STMicroelectronics est le porteur du projet de recherche et développement Tours 2015, en lien avec le CEA et 13 laboratoires du CNRS. Ce projet, d'une durée de 5 ans (2012 2016), a été sélectionné dans le cadre du premier appel à projets «Nanoélectronique» du programme économie numérique et vise l étude et le développement de composants nouveaux destinés à la maitrise avancée de l énergie dans les dispositifs électroniques. Il porte en particulier sur : - des composants innovants pour la conversion de l énergie utilisant de nouveaux matériaux semi-conducteurs tels que le nitrure de gallium ; Effectif salarié selon les sphères de l économie en 2010 (Source : Insee, CLAP) Postes salariés % BV % région Ensemble 154 500 100 100 Sphère non présentielle 44 772 29,0 34,4 dont domaine public 195 0,4 0,8 Sphère présentielle 109 728 71,0 65,6 dont domaine public 36 215 33,0 35,4 Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domaine s il fait partie d une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d état. Regard sur le bassin de vie de Tours / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau Des émissions de gaz à effet de serre principalement liées au secteur des bâtiments La consommation totale annuelle d énergie finale sur le bassin de vie de Tours est de près de 10 Twh. Les deux secteurs les plus consommateurs sont le bâtiment avec 4 TWh/an (dont 3,3 Twh pour le résidentiel et 1,7 TWh pour le tertiaire) et le transport de voyageur avec 2,3 Twh/an. Le bâtiment, le secteur le plus émetteur, représente 34% des émissions de gaz à effet de serre sur ce bassin de vie alors qu il représente 28% des émissions régionales. Cela s explique par les émissions énergétiques liées au chauffage. Une unité de méthanisation est basée à Saint-Paterne Racan et 7 chaufferies bois sont implantées sur le bassin de vie, dont 3 à Tours et 1 à Saint-Pierre des Corps. La plus puissante (900 kw) est située à Mettray. 7 réseaux de chaleur sont implantés sur le bassin de vie (mais qui ne correspondent pas aux 7 chaufferies bois). Le potentiel de géothermie sur nappes est faible (niveau 3 sur une échelle de 8 si l on compare l ensemble des bassins de vie de la région). Le potentiel est également faible pour la géothermie sur sonde (2 sur échelle de 5) et moyen pour la géothermie profonde. PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU Les enjeux à l échelle du bassin de vie Page 17 Le renforcement du positionnement de l Agglomération dans la trame métropolitaine Grand Ouest/Axe ligérien par le renforcement de l excellence culturelle et l amplification de la notoriété de certains évènements pour donner une meilleure lisibilité de cette dynamique culturelle au niveau national, voire international par le développement de coopérations métropolitaines en réseaux à large échelle Une organisation territoriale à construire pour favoriser la réduction des disparités entre l agglomération et le reste du territoire en améliorant l organisation de l offre de soins à l échelle du bassin de vie en complétant le maillage en matière d offre de services en particulier sur les pôles intermédiaires et de proximité en maintenant un dynamisme économique dans les pôles relais du bassin de vie Un développement urbain nécessaire mais maîtrisé, orienté prioritairement vers le renouvellement urbain et l économie des ressources naturelles la densification de la ville, notamment dans les pôles-relais qui structurent l espace périurbain, et autour des gares pour contenir l étalement urbain une politique foncière au service des politiques de l habitat, du développement du tertiaire et de la gestion des ressources la réhabilitation (notamment énergétique) du parc de logements collectifs La préservation et la valorisation des richesses patrimoniales et paysagères support de la culture, de l identité tourangelle et de la qualité territoriale la préservation de la nature ordinaire et le maintien des corridors écologiques, vecteur d un maillage d espaces naturels et fonctionnels le renforcement de la résilience du territoire face au risque inondation, notamment sur les vallées de la Loire, du Cher et de l Indre La préservation de l art de vivre, de la qualité paysagère et du patrimoine du bassin de vie tourangeau

Regard sur le bassin de vie de Tours/ III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau dans le cœur de l agglomération, et la commune de Langeais et ses alentours (ratio compris entre 1,5 et 3). Une politique de rénovation urbaine engagée depuis plu- sieurs années En 2004, le Programme de Rénovation Urbaine (PRU) de l agglomération a été lancé pour désenclaver et diversifier l offre d habitat. Le programme se focalise principalement sur 5 quartiers : les quartiers Sanitas, Fontaines, et Europe à Tours et les quartiers Rabière à Joué-les- Tours et Rabaterie à St-Pierredes-Corps. Actuellement 250 logements sociaux ont étés détruits et 240 reconstruits. Un riche patrimoine naturel et paysager qui pourrait être fragilisé par l expansion urbaine Traversée par différentes vallées (Loire, Cher, Indre), et s étirant au Nord-ouest jusqu à la limite des départements de la Sarthe et du Maine-et-Loire, le bassin de Tours couvre un territoire aux composantes variées. La Loire tout d abord avec des milieux naturels diversi- fiés (vastes pelouses, mares, forêts alluviales, prairies inondables ) où se déplacent d année en année les colonies nicheuses de sternes, au gré du changement de physionomie des îlots. Au Nord de la Loire, la Gâtine tourangelle, territoire jadis forestier, s est ouvert à l agriculture. Y perdurent de petits affleurements calcaires, des landes et prairies humides-. Plus à l Ouest, le Bassin de Savigné et les Landes de Touraine se révèlent être particulièrement riches et singuliers (vallées et vallons où subsistent des zones humides d intérêt, forêts de ravin, landes sèches et humides). Les vallées du Changeon et de la Roumer, site Natura 2000, contribuent à la diversification des habitats naturels et permettent des échanges faunistiques entre le plateau et le val de Loire. À noter sur ce secteur la Zone de Protection Spéciale «Lac de Rillé et forêts voisines d Anjou et de Touraine», avec la présence en période de reproduction de la Cigogne noire, espèce rare en Europe, et d une quinzaine d autres espèces remarquables. Le lac de Rillé présente une très grande diversité avifaunistique (240 espèces d oiseaux recensées), et constitue une halte migratoire et un site d hivernage importants pour de nombreux oiseaux aquatiques. Ce territoire est couvert sur la Loire par l inscription au titre du patrimoine mondial de l Unesco. L agglomération de Tours a d ores et déjà conduit l étude relative à la trame verte et bleue et intégré ces données dans le SCOT. Le Pays Loire Nature Touraine a également décliné une trame verte et bleue à l échelle de son SCOT. Le risque inondation est un risque majeur pour le bassin de vie de Tours puisqu il concerne notamment les vals de Loire, du Cher et de l Indre, avec des enjeux humains et économiques très importants. Les dommages que provoquerait une nouvelle grande crue seraient sans commune mesure avec ceux dus aux inondations du XIXème siècle. Ce bassin a d ailleurs été classé en Territoire à risque important, en 2012, dans le cadre de la directive cadre inondation. La préservation des personnes, des biens et services et des activités économiques doit amener au déploiement de démarches de prévention et à la réalisation d actions de protection (sensibilisation du grand public, des scolaires, des entreprises, mise en œuvre de la démarche industrielle de réduction de la vulnérabilité des activités économiques, travaux sur le lit et les levées, ), et ce en cohérence avec les démarches réglementaires existantes telles que les PPRI (Plan de Prévention des Risques Une situation en matière de performance énergétique du parc social meilleure qu en région 9 140 logements sociaux, soit 27,5% du parc social du territoire bénéficient de performances énergétiques élevées ou moyennes (classe A, B ou C), contre 23,2% en région. d Inondation), les PCS (Plans Communaux de Sauvegarde) et les DI- CRIM (Document d Information Communal sur les RIsques Majeurs). L aménagement du territoire doit prendre en compte ce risque inondation. Page 16 Néanmoins, les logements sociaux avec des performances faibles (classe E, F et G) représentent la majorité, avec 40,8% de logements (soit 13 600 logements). Cette part est un peu inférieure à celle de la région (43,1%). La qualité de l air apparaît comme l un des enjeux de la zone urbanisée dense de l agglomération touran- gelle, des dépassements de la valeur limite annuelle en dioxyde d'azote étant relevés depuis 2009 aux abords de l'avenue Pompidou et de l'autoroute A 10, du fait de l importance du trafic routier. Les travaux de révision en cours du Plan de Protection de l Atmosphère de Tours devront aboutir à la mise en œuvre d actions d amélioration de la qualité de l air. Le déploiement de modes de transport alternatif à la voiture indivi- duelle (transports en commun, covoiturage, auto partage, modes doux, ) a été fortement engagé sur l agglomération de Tours. Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse Page 5 - des composants passifs aux performances accrues et à très faibles pertes grâce à l emploi de nouveaux matériaux isolants ; - l intégration de micro-batteries et de circuits de récupération de l énergie dans les composants électroniques. Les technologies développées dans le cadre de Tours 2015 présentent de nombreuses applications et seront ainsi source d innovation pour les acteurs de filières industrielles variées : habitat, automobile, transports, énergie, médical, applications industrielles ou encore biens de consommation. Dans le domaine de l'énergie, Tours accueille l un des six centres nationaux d ingénierie nucléaire d EDF : le Centre National d'equipement et de Production d'electricité qui emploie plus de 500 salariés. Au total, EDF emploie plus de de 1 200 salariés dans l'ensemble des établissements du bassin de vie. Des activités se sont également créées autour des énergies nouvelles, solaire photovoltaïque et thermodynamique dont les principaux opérateurs sont Dalkia du groupe Veolia (150 sal.) et GDF Suez (80 sal.). Le groupe Veolia est également présent dans le domaine de l'eau avec notamment la Compagnie Fermière de Services Publics (84 sal.), mais la principale entreprise du secteur est SAUR avec 140 salariés. La "production et distribution d'énergie" et la "production et distribution d'eau, gestion des déchets" représentent respectivement 1,1 % et 1,8 % des effectifs du bassin de vie (1,2 % et 1,1 % en région). Inspirée à l origine par les productions agricoles spécialisées du Val de Loire, l industrie tourangelle a développé, un savoirfaire en équipements et machines sur des créneaux très spécifiques (calibrage, conditionnement, pesage, presse,...). En intégrant la robotique, elle en a développé de nouveaux : équipement et sous-traitance automobile, aéronautique, nucléaire ; équipements de manutention, robinetteries, appareils de contrôle pour l industrie La "fabrication de machines et équipements" regroupe 1,3 % des effectifs (1,5 % en région Centre). Aux côtés du leader mondial des roulements à billes SKF (1 180 sal.), installé en Touraine depuis 60 ans, un tissu de PMI structure le secteur : TLD Europe (140 sal.), Burner Systems International (120 sal.)... Soulignons également le poids du secteur de la "métallurgie" qui regroupe 1,3 % des effectifs (2,5 % en région Centre). On y trouve notamment Safety qui fabrique des outils coupants (250 sal.). Un tissu de PME s est constitué dans le domaine de l équipe- ment médical avec notamment Vermon (130 sal.), société spécialisée dans les sondes médicales, qui exporte 95 % de sa production et participe à plusieurs projets collaboratifs nationaux et européens. On trouve aussi les entreprises Invacaire (véhicules pour personnes invalides, 330 sal.) et Corona Medical (matériel et mobilier médicalisé, une centaine de salariés). Dans ce domaine de l équipement médical, émergent également des start-up (Axess Vision Technology, Airlyse). Outre l'industrie, le secondaire se caractérise par un poids important du secteur de la "construction". Il rassemble 7,7 % des effectifs du bassin, un poids comparable à la moyenne régionale. Le bassin de Tours accueille le siège social des établissements Eiffage Energie Val de Loire (ex- Forclum Val de Loire ; 470 sal.) ainsi que celui de Angelo Meccoli (280 sal.) et du groupe Hervé (260 sal.). Une économie dominée par le tertiaire Si l'industrie est assez présente, c'est le tertiaire qui caractérise le mieux le bassin de vie de Tours. La quasi totalité des secteurs y ont un poids plus élevé qu'en région. Ce constat est particulièrement vrai dans "le transport et l'entreposage" qui emploie 7,4 % des effectifs du bassin (contre 6,2 % en région Centre). Parmi les principaux employeurs de ce secteur, on trouve la SNCF qui emploie plus de 3 240 salariés dans plusieurs établissements (circulation des trains, commercial voyageurs, fret, maintenance ferroviaire), la Poste avec 1 180 salariés, les transports urbain de voyageurs Fil Bleu (groupe Keolis - environ 530 sal.), les transporteurs et logisticiens Norbert Dentressangle (480 sal.) et Géodis (270 sal.). Le bassin accueille également de grandes structures dans le secteur des» "activités de services administratifs et de sou- tien" et les "télécommunicat - ions" qui regroupent 5,8 % des effectifs du bassin (5,0 % en région Centre). On y trouve, entre autres, les activités de télécommunications et de centres d'appels de France Telecom (900 sal.) et de Bouygues Telecom (510 sal.) ainsi que les sociétés de nettoyage de bâtiments Onet Services (480 sal.) et ISS (330 sal.) Autre secteur tertiaire bien représenté dans le bassin : les "activités financières et d'assu- rances" qui rassemble 3,7 % des effectifs (contre 3,2 % en moyenne régionale). Un poids qui s'explique en partie par la présence de la complémentaire santé Mutualité Francaise Indre et Touraine (520 salariés), du groupe Réunica Bayard, spécialiste de la gestion de retraite complémentaire et de la protection sociale (380 sal.) et les services d'assistance Fidelia (350 sal.). Notons également la présence, dans le secteur de l'édition, de la Nouvelle République du Centre Ouest (540 sal.) et du siège social de Frans Bonhomme (environ 100 sal.), ainsi que dans le domaine de la santé, du groupe Sanofi Aventis (380 sal.), des Laboratoires Chemineau (280 sal.), du groupe Delpharm (220 sal.) et de Recipharm (200 sal.). Une dynamique entrepreneu- riale forte 2 967 entreprises ont été créées en 2011 sur le bassin de vie de Tours, ce qui représente un taux de création relativement élevé avec 16,3 % (contre 15,1 % en région). Le territoire tourangeau compte environ 5 000 entreprises artisanales. Au premier semestre 2012, le nombre d entreprises artisanales s est accru sur l ensemble du bassin. Cette hausse est particulièrement visible dans l agglomération. Deux pépinières d'entreprises, à vocation essentiellement tertiaire, ont été créées récemment dans le bassin de vie : la pepinière du Sanitas à Tours (spécialisée dans les TIC et accueillant une cantine numérique) et la pépinière de La Rabière à Joué-les-Tours. Une activité de recherche et développement en expansion La recherche et le développement scientifique sont assez présents dans le bassin de vie de Tours. Ce secteur rassemble, comme en moyenne régionale, 0,6 % des effectifs. Parmi les organismes de ce domaine, le Commissariat à l'energie Atomique du Ripault à Monts (CEA) fait partie des principaux employeurs avec environ 690 personnels permanents (chercheurs, ingénieurs et techniciens). Le territoire accueille aussi le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui compte plus de 70 personnels permanents et l Institut National de Sante Et de Recherche Médicale (INSERM) avec une quinzaine de permanents. L Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) situé à Nouzilly rayonne également sur le bassin de Tours avec plus de 500 personnels permanents. Les entreprises, les laboratoires tourangeaux sont également partie prenante de pôles de compétitivité ou clusters siégeant en région Centre : le pôle de compétitivité interrégional "Sciences et Systèmes de l'energie Electrique" (Centre et Limousin) dont le siège est à Tours et qui rassemble plus d'une centaine d'entreprises et organismes dans les domaines des technologies de l énergie électrique. Parmi les entreprises du bassin, on trouve ST Microelectronis, Faiveley, Eiffage Energie Val de Loire, le groupe Hervé, AEG Power, Aerazur... le pôle de compétitivité interrégional "caoutchouc et polymères Elastopôle" (Centre, Ilede-France, Auvergne, Pays-de-la -Loire) qui fédère une centaine d'entreprises de l industrie de la transformation du caoutchouc, des scientifiques et universitaires de la filière dans l'objectif de favoriser l activité et l emploi par des développements technologiques innovants. Parmi les membres, citons entre autres,

Regard sur le bassin de vie de Tours / II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois Michelin et Hutchinson ; le pôle de compétitivité interrégional "Cosmetic Valley" (Centre, Ile-de-France, Haute-Normandie) qui travaille à renforcer le rayonnement international de ses membres et à encourager l implantation d entreprises sur le territoire. Plus de 400 entreprises de la filière parfumerie-cosmétique en font partie dont, notamment, Les Laboratoires Chemineau, Indena, Vermon, Spin Control, RCP Design... le pôle de compétitivité "Dream Eau et Milieux" qui regroupe une quarantaine d acteurs du secteur de l eau (scientifiques, chercheurs, entreprises, associations naturalistes...) avec pour objectif la protection de la ressource en Eau ; Les entreprises Sanofi, Chemineau et Delpharm sont impliquées dans le cluster interrégional "Polepharma" (Centre, Basse- Normandie, Haute- Normandie, Ile-de-France). Polepharma s'est allié à la Technopole Chimie Biologie Santé et au Groupement régional des Etablissements Pharmaceutiques Industriels du Centre afin de former Pharma Valley, dans l'objectif de devenir une zone d'excellence européenne en matière de production pharmaceutique. Le territoire est également impliqué dans un pôle de compétitivité dont le siège est situé hors région : le pôle de compétitivité "Viaméca" dont les compétences sont la réalisation de pièces mécaniques et l'ingénierie de systèmes mécaniques pour les industries automobile, des biens d'équipement et aéronautique. Parmi les membres, on trouve notamment SKF. Quelques entreprises et laboratoires du bassin sont impliqués dans le pôle de compétitivité Végépolys, situés dans les Pays de la Loire et dont une antenne a été créée dans la région Centre. Une centaine de zones d activités économiques (ZAE), soit plus de 2 300 ha sont recensées sur le bassin, en proximité des autoroutes. Leur saturation et le manque de foncier disponible sur l agglomération ont conduit les collectivités à investir en périphérie dans de nouvelles zones de grande capacité, comme l Isoparc à Sorigny ou Polaxis à Neuillé Pont Pierre, Page 6 qui sont pour l heure peu occupées (par exemple 208 ha libres sur 244 ha à Sorigny créée en 2003). Le taux d occupation des ZAE du bassin (84%) reste néanmoins l un des taux les plus élevés de la région. En effet, l agglomération compte plusieurs zones d activités conséquentes et saturées, comme celle de la Vrillonnerie, à Chambray-les-Tours (136 ha, 190 établissements commerciaux et 3 800 salariés), celle des Yvaudières à St-Pierre-des-Corps (122 ha et 1 830 salariés), ou le Pôle Nord Industie à Tours (119 ha et près de 5 000 salariés) ou la zone Equatop à Saint Cyr-sur-Loire (95 ha et 3 790 salariés). Liste des 30 plus grands employeurs publics et privés du bassin de vie de Tours (2010 actualisée) Raison sociale Taille Activité CENTRE HOSPITALIER REGIONAL UNIVERSITAIRE TOURS COMMUNE DE TOURS SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANCAIS UNIVERSITE DE TOURS FRANCOIS RABELAIS ST MICROELECTRONICS SAS MANUFACTURE FRANCAISE PNEUMATIQUE MICHELIN ELECTRICITE DE FRANCE SKF FRANCE LA POSTE AUCHAN ASSOCIATION SERVICES SOINS A DOMICILE DEPARTEMENT D'INDRE ET LOIRE COMMUNE DE JOUE-LES-TOURS DIRECTION DEPARTEMENTALE SECURITE PUBLIQUE - POLICE NATIONALE FRANCE TELECOM CAISSE NATIONALE ASSURANCE VIEILLESSE TRAVAILLEURS SALARIES COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE - CEA CENTRE DU RIPAULT FAIVELEY TRANSPORT TOURS AIDE A DOMICILE EN MILIEU RURAL HUTCHINSON SNC SYSTEME U ADAPEI LECLERC NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE OUEST FIL BLEU GROUPEMENT ET COMPAGNIE DE GENDARMERIE - GENDARMERIE NATIONALE TRESORERIE GENERALE D'INDRE ET LOIRE MUTUALITE FRANCAISE INDRE ET TOURAINE BOUYGUES TELECOM CAISSE PRIMAIRE D'ASSURANCE MALADIE 8000-8999 salariés Activités pour la santé humaine 4000-4999 salariés Administration publique 3000-3999 salariés Transports et entreposage 1500-1999 salariés Enseignement 1500-1999 salariés Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques 1000-1499 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 1000-1499 salariés Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur 1000-1499 salariés Fabrication de machines et équipements 1000-1499 salariés Transports et entreposage 1000-1499 salariés Commerce de détail 1000-1499 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale 1000-1499 salariés Administration publique 750-999 salariés Administration publique 750-999 salariés Administration publique 750-999 salariés Télécomm. / Activités de services administratifs et de soutien 500-749 salariés Administration publique 500-749 salariés Recherche-développement scientifique 500-749 salariés Fabrication de matériel de transport 500-749 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale 500-749 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 500-749 salariés Commerce de détail 500-749 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale 500-749 salariés Commerce de détail 500-749 salariés Edition 500-749 salariés Transports et entreposage 500-749 salariés Administration publique 500-749 salariés Administration publique 500-749 salariés Activités financières et d'assurance 500-749 salariés Télécomm. / Activités de services administratifs et de soutien 500-749 salariés Administration publique Source : INSEE - CLAP 2010 / : entreprises à capitaux internationaux Note : Les effectifs militaires étant sous secret défense, ils n'apparaissent pas dans la liste. On estime que l'armée emploie plusieurs milliers de personnes, dont 2 430 dans l'armée de l'air et 350 dans l'armée de terre. Regard sur le bassin de vie de Tours / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau Une forte progression de la périurbanisation En 2011, le bassin de vie de Tours compte 212 640 logements, représentant 15,7 % du parc total de logements de la région. La croissance du parc de logements est la plus élevée de la région, avec celle du bassin d Amboise, avec une progression globale de +11,4% entre 2001 et 2011 (+ 8,6% en région). Les communes périurbaines sont les plus dynamiques en termes de constructions neuves individuelles. Le bassin de vie compte 19,6% de logements sociaux 1. Une extension globale du parc de logement (résidences principales et secondaires) La part des résidences secondaires dans le bassin de vie est la moins élevée de la région (3,2% contre 7,1% en région Centre). Contrairement à la majorité des bassins de la région, le nombre de résidences secondaires a augmenté passant de 6 030 à 6 710 entre 2001 et 2011, soit une progression de 11% : une des plus élevées parmi les bassins de vie régionaux ( 4,4% en région), ce qui témoigne de l attractivité résidentielle du territoire. Le nombre de résidence principales, a également augmenté : +19 140 logements soit + 11,2% entre 2001 et 2011 (contre +8,8% en région). Globalement une vacance des logements faible et en diminution sur ces dernières années En 2011, le nombre de logements vacants depuis plus d un an est à un niveau relativement faible, avec près de 6 600 logements (soit 3,2% du parc de logement contre 5,2% en région). La vacance est l une des plus faibles rencontrées sur le territoire régional. Globalement sur ces dix dernières années, le nombre de logements vacants a diminué de 4,3% alors qu en région la vacance de plus d un an a augmenté de +11%. Le nombre de logements vacants dans la ville centre est resté stable sur ces dernières années, autour de 2 900 logements vacants. Près de la moitié des logements sont des logements collectifs 47% du parc (soit près de 100 000 logements) est constitué de logements collectifs contre 29% en région. Il s agit du taux le plus élevé de la région. Tours concentre à elle seule 65% des logements collectifs du territoire (soit 65 300 logements). Globalement entre 2001 et 2011, leur nombre a progressé de +9,8% (contre 5,6% en région), soit 8 900 logements. La ville-centre en a accueilli à elleseule près de la moitié, avec 4 600 logements collectifs en plus sur cette période, contribuant ainsi à la densification de la ville. La part des propriétaires (55 %) est la moins élevée de la région (65 %). Un étalement urbain marqué en périphérie de Tours Avec un taux de construction moyen de 16,7% entre 1999 et 2011, le bassin tourangeau est le plus dynamique de la région, juste après ceux d Amboise (17,7%) et Blois (17,5%). Ces taux sont nettement au dessus de la moyenne régionale (13,9%). Entre 1999 et 2011, le nombre de mises en chantier des logements dans le bassin de Tours est d environ 2 540 logements/ an. Les constructions individuelles représentent 55% des constructions neuves sur ces dernières années, et les logements collectifs 45% (contre 27,6% en région). Néanmoins des disparités existent, puisque les nouvelles constructions individuelles se concentrent majoritairement dans l espace périurbain, et notamment dans des communes faiblement équipées. Ces constructions sont fortement consommatrices d espaces (1 300 m² en moyenne par terrain constructible au nord du bassin de vie) et génèrent un grignotage des terres agricoles et naturelles. Un nombre important de loge- ments anciens représentant une faible part du parc comparativement au reste de la ré- gion 57,3% des logements du territoire, soit 121 870 logements ont été construits avant 1975, date de la première réglementation thermique. Parmi ces loge- 1 sources : données issues du RPLS (Répertoire du Parc Locatif Social) 2012 et de la base Filocom 2011. ments anciens, un tiers sont des logements individuels construits avant 1948 (soit 40 150 logements), et la moitié sont des logements collectifs construits avant 1975 (soit 60 434 logements). Des logements sociaux concentrés au cœur de l agglomération mais de fortes pres- sions dans les communes périphériques En 2012, le bassin de vie de Tours compte 37 347 logements sociaux de type HLM, soit 20% du parc de logement social de la région. Les logements sociaux se situent principalement dans le cœur de l agglomération (82% du parc locatif social, soit 30 640 logements), et notamment à Tours (19 130 logements sociaux, soit 51% du parc social du territoire). La vacance des logements sociaux est faible sur le territoire. Seuls 1 220 logements sociaux sont vacants soit 3,4% du parc, contre 5% au niveau régional. Plus de la moitié des communes, localisées notamment en milieu Page 15 périurbain et disposant de logements sociaux ont une vacance inexistante. Les taux de mobilité sont légèrement plus élevés qu au niveau régional (13,3% contre 12,8%), traduisant un parcours résidentiel un peu plus aisé qu en région. Néanmoins, les emménagements en 2011 ont été proportionnellement plus nombreux en milieu périurbain, que dans le cœur de l agglomération. La pression de la demande sur le logement social est élevée sur le bassin de Tours. En 2010, près d une demande de logement social sur deux n a pas été satisfaisante. La pression est plus forte dans les communes proches du cœur de l agglomération : Azay-sur- Cher, Montlouis-sur-Loire, Esvres, Fondettes, Savonnières, Rivarennes... qui enregistrent un ratio supérieur à 3 (nombre de demandes en instance/nombre de demandes satisfaites). Dans des moindres proportions, la pression est également élevée

Regard sur le bassin de vie de Tours / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau Page 14 Regard sur le bassin de vie de Tours / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau Page 7 complexe sportif de la Vallée du Cher incluant le stade de football d une capacité d environ 16000 places. Le Centre Aquatique du Lac illustre le renouvellement de l offre sportive, associant loisirs et pratique sportive. Notons aussi l existence du pôle nautique du Cher, du centre régional de pratique du canoë, de l aviron, de la rivière artificielle de l île Balzac à Tours cumulant fonction sportive (kayak) et piscicole Un pôle commercial de grande ampleur La zone de chalandise de l agglomération tourangelle englobe pratiquement tout l Indre-et-Loire et son attraction s étend même au-delà des limites départementales (Loir-et-Cher, Maine-et- Loire, Sarthe) pour des produits non alimentaires. Les principaux pôles commerciaux correspondent au centre-ville de Tours et aux grandes zones commerciales situées à la périphérie de la ville (Chambray-les-Tours, Tours Nord, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierredes-Corps ). L agglomération tourangelle bénéficie globalement d une densité commerciale supérieure à la moyenne nationale. Les principaux pôles commerciaux situés dans les départements voisins ont un rayonnement plus limité que le cœur métropolitain tourangeau ce qui lui confère un rôle majeur à l échelle départementale et régionale. Un niveau d équipements sa- tisfaisant pour l ensemble du bassin de vie mais qui cache des disparités L agglomération tourangelle offre une diversité d équipements et services grâce notamment à un réseau de pôles étoffé. En revanche, l espace périurbain, en particulier les franges Nord- Ouest du bassin, sont nettement moins bien structurées. Seuls quelques pôles intermédiaires émergent, tels Langeais, Azay-le- Rideau et Monts au Sud du bassin et Neuillé-Pont-Pierre au Nord. D anciens bourges ruraux constituent des pôles de proximité, proposant aux habitants les équipements et services du quotidien, mais ils n offrent pas l ensemble des équipements structurants (collège, hôpital, etc.). Un tissu commercial relative- ment préservé mais des risques d évasion vers l agglomération tourangelle Le tissu commercial du bassin est assez étoffé puisqu à titre d exemple 73% de la population dispose d une épicerie dans leur commune, contre 66% en région. Néanmoins au regard de la pression démographique les commerces peuvent apparaître peu nombreux dans certains secteurs. En effet, ces pôles sont confrontés à un risque de déclin en raison des modes de consommation des actifs qui profitent des navettes quotidiennes entre leur domicile et leur lieu de travail, et donc d une certaine évasion commerciale vers l agglomération tourangelle. Des structures d accueil de la petite enfance et des personnes âgées inégalement réparties Concernant l accueil des jeunes enfants, l offre est plutôt étoffée dans le territoire de l agglomération tourangelle. En revanche, dans les communes périurbaines, l offre parait insuffisante au regard du nombre croissant de nouveaux ménages qui s installent, notamment de jeunes couples avec enfants. Le territoire dispose d une offre non négligeable en matière de structures d hébergement dédiées aux personnes âgées, mais qui tend à être affaiblie par les demandes croissantes dues au vieillissement de la population. Un accès relativement correct aux équipements courants cultu- rels et sportifs L offre en infrastructures sportives et culturelles est correcte sur l ensemble du territoire, hormis le secteur du Nord-Ouest qui semble être un peu moins pourvu. La quasi-totalité des communes dispose d au moins un équipement sportif sur son territoire. En matière de culture, le bassin est marqué par le poids de l agglomération de Tours concentrant une offre riche. Toutefois, le territoire hors agglomération présente un bon réseau de bibliothèques ou encore quelques établissements cinématographiques mono-salle (Montbazon, Langeais). Un cinéma itinérant, le ciné-off, propose des films dans une trentaine de communes du bassin non dotées de salles de cinéma. A noter également, la présence de l atelier Calder, à Saché, accueillant notamment des artistes en résidence. Une offre en matière de santé rayonnante mais des carences dans le Nord du bassin En 2012, seuls 7,3 % des habitants du bassin tourangeaux résident dans une commune ne disposant pas de médecin généraliste libéral (contre 24,4 % au niveau régional). Avec 1,04 médecins pour 1 000 habitants, la densité médicale du bassin est la plus élevée de la région Centre (0,81 pour 1 000 habitants en région Centre, et 0,93 pour 1 000 en France métropolitaine. Source : ARS Centre, 2012 ; champs : médecins généralistes hors remplaçants). Les professionnels de la santé sont majoritairement installés dans le cœur de l agglomération tourangelle (283 médecins libéraux soit 66% des médecins présents sur le territoire). Le Nord du territoire est plus faiblement pourvu en médecins et pâtit d un manque de spécialistes. Ainsi, une grande partie du Nord du bassin est située en zone carencée. Afin de pallier ce risque de désertification médicale au Nord du territoire, un projet de maison de santé pluridisciplinaire est en cours de réalisation à Château-la-Vallière. Toutefois, ce seul équipement ne pourra suffire à compenser le difficile accès aux soins sur ce territoire qui présente des caractéristiques rurales et accueille par ailleurs des néo -ruraux, demandeurs de services. Tours est un pôle de santé et de recherche médicale. Le CHRU, regroupant 6 hôpitaux, a mis en œuvre un plan de développement depuis les années 1990, se traduisant par une restructuration immobilière complète, mais aussi par l investissement d équipements de pointe. Sa capacité d accueil est de plus de 2 000 places et lits, permettant l accueil quotidien de 375 nouvelles personnes qui seront hospitalisées dans l un de ses services. L attractivité du CHRU dépasse les frontières départementales, puisque près de 28% des patients proviennent d autres départements que l Indre-et- Loire. Le centre hospitalier dispose de services performants notamment en chirurgie cardiaque pédiatrique, l oncologie pédiatrique, la biologie de la reproduction et le service des brûlés qui sont les plus sollicités au sein de l établissement. Les cliniques privées de l agglomération, naguère dispersées, se regroupent en 2 pôles de santé (la clinique de l Alliance à St-Cyr-sur-Loire et le pôle santé Léonard de Vinci à Chambray-les- Tours) bénéficiant également de locaux récents. Les acteurs hospitaliers sont très actifs dans les démarches d expérimentation et de test de produits innovants. Des pertes d emplois, surtout dans l'industrie, compensées par des créations dans le tertiaire marchand 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 En 2010, le bassin de vie de Tours compte 154 500 sala- riés, soit 18,8 % de l'effectif régional et 77,3 % de l'effectif du département d'indre-et et- Loire. Entre 2007 et 2010, l effectif salarié total travaillant sur le bassin est quasiment stable (-0,04 % par an en moyenne contre -0,9 % à l échelle régionale). Ainsi, seulement 200 postes ont disparu en 3 ans. Une demande d'emploi en hausse depuis 2007, avec une nette progression des demandeurs de longue durée 30 000 28 000 26 000 24 000 22 000 20 000 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Effectif salarié du BV de Tours par secteur (Source : Insee, CLAP) 0 2007 2008 2009 2010 Agriculture Industrie Construction Commerce, transport et services divers Administration publique, enseignement, santé et action sociale Cependant, l'industrie subit une forte perte d effectifs : 990 postes salariés sont supprimés entre 2007 et 2010. Ce secteur a un poids nettement moins élevé sur le bassin qu'en moyenne régionale puisqu'il ne regroupe que 14,4 % des effectifs salariés du territoire (19,6 % en région Centre). Deux autres secteurs perdent des emplois mais dans une Demandeurs d'emploi sur le bassin de vie de Tours (Source : Pôle Emploi) Demandeurs d'emploi de catégorie ABC Demandeurs d'emploi de catégorie A 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Note : Demandeurs d emploi de catégorie A : Demandeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi Demandeurs d emploi de catégorie B : Demandeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) Demandeurs d emploi de catégorie C : Demandeurs tenus de faire des actes positifs des recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) moindre proportion : "l'administration publique, enseignement, santé et ac- tion sociale" et la "construction", avec une baisse respective de 240 et 30 postes entre 2007 et 2010. Néanmoins, ces secteurs sont assez présents dans le bassin de vie avec des proportions légèrement supérieures à la moyenne régionale avec respectivement 32,0 % et 7,7 % des emplois Structure de l'effectif salarié en 2010 Comparaison BV de Tours - région Centre (Source : Insee, CLAP) Administration Publique, enseignement, Santé et action sociale Commerce, transports et services divers Construction Industrie Agriculture Sur le bassin de vie de Tours, le nombre de demandeurs d emploi de catégorie A, B, C (demandeurs d emploi ayant ou non exercé une activité réduite) a fortement progressé ces dernières années et e s établit à 26 680 personnes fin 2011, soit 4200 de plus qu en 2001. Alors que la demande d'emploi de catégorie A, B, C connaissait une baisse importante et plus prononcée qu'en moyenne sur la période 2001-2007 (-2,4 % par an en moyenne contre -1,2 % en région), elle rattrape le niveau régional sur la période 2007-2011 avec une hausse de 8,2 % en moyenne annuelle. La demande d emploi de caté- gorie A (n ayant pas exercé d activité réduite) suit les mêmes tendances que celle de catégorie A, B, C mais avec une progression plus forte sur la salariés (31,2 % et 7,5 % en région Centre). Les suppressions d'emplois sont principalement compen- sées par le secteur "commerce, transports et services divers" qui crée plus de 1 050 emplois sur la période 2007-2010. Ce secteur est très caractéristique du bassin de vie puisqu'il regroupe 45,2 % des effectifs contre 40,3 % en région Centre. BV Tours Région Centre % 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 période 2007-2011 : elle s est accrue de 9,4 % par an en moyenne (+10,5 % en région Centre) pour atteindre un nouveau point maximum à 17 120 personnes. Le nombre de demandeurs d emploi de longue durée (catégorie A, B, C) progresse fortement sur le bassin de vie de Tours, entre 2007 et 2011 : +13,0 % par an en moyenne (contre +11,2 % en région Centre). En 2011, 8 800 demandeurs d emploi de catégorie A, B, C sont inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus. Ils représentent 33,0 % de l ensemble des demandeurs d emploi de catégorie A, B, C, (36,2% en région Centre).

Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois Des formations très diversifiées sur le bassin et une offre de niveau supérieur abondante Répartition des effectifs par niveau de formation dans le bassin de vie de Tours (2011) Dans les statistiques relatives à l éducation et à la formation du Conseil régional du Centre, le territoire touran- geau arrive en tête des bassins de vie de la région pour les effectifs en enseignement, quelle que soit l approche (enseignement supérieur, second cycle du second degré, apprentissage, formation sanitaires et sociales et formation continue). Plus de 49 500 jeunes effectuent leurs études dans le bassin de vie de Tours. Quel que soit le type d établissement où étudie le jeune, ce sont près de 30 000 étudiants, de niveau 1 à 3 qui sont présents sur le bassin de vie et 16 705 en baccalauréat professionnel ou général et technologique. 3 516 sont en formation de niveau CAP. Au total, le bassin rassemble 19 843 élèves ou apprentis dans le 2nd degré (cf. graphique ci-contre). En lycée, on trouve principalement des lycéens préparant un baccalauréat général et technologique (70 %, niveau 4). Le reste des effectifs est notamment constitué de lycéens préparant un baccalauréat professionnel ou un brevet professionnel (26 %, niveau 4) et de bénéficiaires préparant un certificat d aptitudes professionnelles ou un brevet d études professionnelles (23 %, niveau 5). Avec plus de 18 000 élèves sur le bassin, les lycées se répartissent dans l agglomération de Tours. Sur 31 établissements, seules les Maisons Familiales Rurales sont hors de l agglomération. Parmi les lycées d enseignement professionnel du bassin, le lycée Albert Bayet est celui qui accueille le plus d élèves. Il constitue un pôle complet de formation avec Sites de formation (hors sites dédiés à l enseignement Effectifs* supérieur) Lycées et assimilés (31 sites de formation) 18 071 Lycées d enseignement général et technologique 9 806 Lycées professionnel publics 3 841 Lycées privés 3 876 Autres 548 CFA (17 sites de formation) Formations Sanitaires et sociales (5 sites de formation) * Tout niveau confondu secondaire et supérieur 6 030 dont 120 Apprentis du CFA académique 2 516 (**) (**) Si on prend en compte les effectifs des étudiants en STS et en classes préparatoires, le nombre total d étudiants s établit à 30 000. Page 8 Note de lecture : concernant les effectifs des formations sanitaires et sociales, ils comprennent des bénéficiaires en formation de niveau V à II trois entités complémentaires : le lycée professionnel proprement dit, le centre de formation d apprentis de l imprimerie (centre d apprentissage régional des techniques d impression et de finition, CARTIF) et un centre de formation continue d adultes (groupement d établissements d Indre-et- Loire). L établissement est labellisé «lycée des métiers de l automobile, de l imprimerie, de la logistique et de la restauration». Côté enseignement général, le lycée Grandmont rassemble le plus grand nombre d élèves avec un effectif supérieur à 2 000 personnes. La part de l apprentissage dans le bassin, tous niveaux de formation con- fondus, est égale à la moyenne régionale (12 %). Cependant, en valeur absolue, c est le premier bassin de la Région à accueillir autant d appren- tis (6 030 tout niveau confondu secondaire et supérieur ; 4 123 pour le secondaire uniquement), avant celle d Orléans. Parmi les apprentis préparant un diplôme de niveau secondaire, près de 58 % d entre eux préparent un diplôme de niveau V ; 42% préparent un diplôme de niveau IV. Parmi les 17 CFA du bassin, celui qui dénombre le plus grand nombre de jeunes est le CFA interprofessionnel du département, géré par la chambre de métiers et de l artisanat d Indre-et-Loire. Une diversité des métiers y sont préparés : mécanique, esthétique, commerce, services aux personnes, etc. En écho aux effectifs considérables en enseignement supérieur, le bassin est le premier à accueillir autant d apprentis du CFA interuniversitaire ré- Regard sur le bassin de vie de Tours / III. Priorité du SRADDT : des territoires attractifs organisés en réseau III. PRIORITE DU SRADDT : DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISES EN RESEAU Page 13 Situé au carrefour d infrastructures routières et ferroviaires, et au cœur d un réseau de métropoles structurantes (Paris-Nantes- Bordeaux ), le bassin de vie tourangeau dispose d un cadre de vie de grande qualité, et d une identité ligérienne reconnue au niveau international (Val de Loire, patrimoine mondial de l Unesco). L ensemble de ces atouts rend le bassin de vie dynamique et attractif. Néanmoins la pression démographique et foncière exercée sur le territoire contribue, si elle est mal maîtrisée, à déstructurer le territoire et fragiliser le patrimoine naturel et agricole. Pour organiser spatialement le territoire, les acteurs locaux se sont dotés de documents stratégiques à l échelle de l agglomération (SCOT, PCET, PLH ) et à l échelle du Pays Loire Nature (SCOT). Face aux enjeux de maîtrise de l urbanisation et de rayonnement de l agglomération, l ambition du SCOT est notamment de «bâtir une agglomération des proximités dans la métropole jardin» à l horizon 2030, et celle du SCOT du Pays Loire Nature, de conduire un développement maîtrisé face à l attractivité de l agglomération. Des équipements métropolitains qui participent au rayonnement interrégional de l agglomération Le bassin de vie est principalement structuré par l agglomération tourangelle qui rayonne à l échelle régionale voire au delà. Le pôle tourangeau, à l instar d Orléans, se distingue des autres agglomérations de la région par son nombre important de pôles supérieurs et intermédiaires ainsi que par ses équipements de niveau métropolitain. doté de matériels de pointe notamment en vidéochirurgie. Un tissu universitaire attractif La ville de Tours accueille une université publique comprenant plus de 25000 étudiants. Notons également, parmi les acteurs associés à Centre Val de Loire Université, l antenne de France Business School qui regroupe près de 2000 étudiants. Des équipements à rayonne- Des équipements garants d une ment régional ou national dans le cœur tourangeau excellente richesse culturelle L agglomération tourangelle Les équipements culturels participent au rayonnement de l agglo- compte un certain nombre d équipements de rayonnement régional, voire national, qui sont autant mération. L attractivité des grands équipements est renforcée par les d atouts pour l attractivité du bassin. centres de création et d interprétation qui les investissent, comme l Orchestre symphonique et l Opé- Tours, lieu de congrès et salons ra de Tours, ou encore la troupe Tours constitue la première ville de comédiens du Jeune Théâtre de congrès de la région Centre. en Région Centre Le Grand L équipement du Centre des Congrès Vinci est situé parmi les 10 des plus grandes scènes fran- Théâtre, le Petit faucheux, une premiers palais des congrès de sa çaises consacrée au jazz, le catégorie en France. D une capacité maximale de 2 000 places, il siques actuelles, ou encore le Temps Machine, scène de mu- bénéficie de la proximité immédiate à la gare TGV. Tours, le Nouvel Olympia, l espace Centre Dramatique Régional de Le Parc des Expositions permet Malraux à Joué-Lès-Tours sont d accueillir des foires et salons de quelques grands équipements grande ampleur, avec un ensemble de halles totalisant rangelle. En 2015, le Centre de dont dispose l agglomération tou- 22 000 m². Plusieurs atouts distinguent cet équipement des Debré accueillera ses premiers Création Contemporaine Olivier autres : halle de 100 mètres sur visiteurs sur le site actuel de 100 mètres, une capacité de l Ecole des Beaux-Arts de Tours. 3 000 à 12 000 places selon la Ce projet d ambition internationale conservera la grande nef de configuration. l Ecole des Beaux-Arts et propose- Le Centre Hospitalier Universira plusieurs expositions inno- taire : une offre de soins de pointe vantes sur une surface totale de associée à un haut lieu de la re- 4300 m cherche médicale 2. A l horizon 2015 également, la ville de Tours sera intégrée à un réseau de «cités inter- Le Centre Hospitalier Universitaire de Tours est reconnu Pôle d Excellence. En partenariat avec l Uni- lien avec les villes de Rungis et nationales de la gastronomie» en versité François Rabelais, la faculté de médecine et pharmacie, et aussi la rénovation de la Biblio- Dijon. Parmi les projets, citons l INSERM, le CHU recèle de laboratoires leaders dans leur domaine Cosme à La Riche, la construction thèque de Tours, du Prieuré Sainten France, tel le département de de deux pôles d arts consacrés virologie, de cancérologie et est aux arts vivants (la Fabrique des Arts de la Rue à Mettray et le Pôle des arts urbains à Saint Pierre des Corps). Tours dispose d un cinéma emblématique d Art et Essai : les cinémas «Studio». Parmi les festivals, citons «Aucard de Tours», «Les Fêtes Musicales de Touraine» et «Terres du Son» qui figurent parmi les plus fréquentés de la région, ainsi que la biennale «Rayons Frais» à Tours. Enfin, un nombre important de compagnies, de théâtre ou encore de danse, d envergure régionale et nationale pour la plupart d entre elles, sont installées sur le bassin, notamment à Tours, créant une réelle richesse et une vraie diversité des animations, pratiques et manifestations culturelles et artistiques. Des équipements sportifs accueillant des compétitions de haut niveau L agglomération possède des équipements sportifs accueillant des compétitions de haut niveau dans des domaines différents : le centre municipal des sports comprenant la salle Grenon (3 000 personnes) pour le volley-ball ou encore le ¹ NOTE : Définition INSEE: L INSEE définit les pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 29 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, école maternelle La gamme intermédiaire comporte 31 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, etc La gamme supérieure comporte 35 équipements : hypermarché, lycée, maternité

Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois rie, à Villaines-les les Rochers : une dizaine d artisans perpétue cette tradition et la Société coopérative de vannerie a accueilli 46000 visiteurs en 2009, ce qui fait de cette cité de moins de 1 000 habitants l un des grands centres de la vannerie en France. Avec 17 600 lits, le bassin de Tours concentre plus de la moitié de la capacité d accueil touristique du département d Indreet-Loire. Les 456 établissements (tout type confondu) sont majoritairement localisés autour de la Loire (et de l Indre et du Cher, pour les gîtes et chambres d hôtes). L offre hôtelière est l une des plus importantes de la région et principalement concentrée : - à Tours et dans l agglomération tourangelle, avec une gamme diversifiée de 1 à 5 étoiles (dont 1 hôtel **** de 254 lit à Chambray-lès-Tours, 1 hôtel ***** de 112 lits à Montbazon, 1 hôtel *** de 238 lits et 1 hôtel **** de 210 lits à Tours) ; - dans une moindre mesure dans 2 pôles secondaires du bassin : à l est de l agglomération tourangelle (secteur de Parçay-Meslay et de Vouvray) et au sud-ouest (Azay-le-Rideau). L offre d hôtellerie de plein air est mieux répartie, à la fois : - dans l agglomération tourangelle, avec 4 établissements : Fondettes, La Membrolle-sur- Choisille, Luynes, Saint-Avertin ; - sur l ensemble du bassin : à l ouest, autour de Langeais ; au nord-ouest, autour de Sonzay et de Rillé (camping *** de 399 lits) ; à l est : secteur de Rochecorbon, Noizay et Montlouis-sur-Loire ; au sud : Ballan- Miré (camping**** de 504 lits) et Veigné ; et au sud-ouest : Azay -le Rideau (sur la commune est aussi implantée une Résidence de Tourisme **** de 600 lits). Des capacités d hébergement importantes, en phase avec l activité du Centre International de Congrès Vinci et les manifestations du Parc des Expositions de Tours, expliquent en outre la très bonne représentation du bassin dans le tourisme d affaires et dans le club régional PRIORITE DU SRADDT : UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D EMPLOIS de chambres. Pour les «itinérances douces», le bassin de Tours présente la particularité d être un carrefour, à la croisée des chemins de randonnée pédestre et des véloroutes. Deux sentiers de Grande Randonnée (GR), de notoriété nationale, traversent le territoire : - le GR 3, 3 longeant la Loire (premier sentier aménagé par la Fédération Française de Randonnée Pédestre en France) ; - le GR 655, en provenance de Chartres et à destination de Saint-Jacques-de Compostelle («voie de Tours»). 4 véloroutes, d intérêt national voire européen, à l état d avancement différent, maillent le bassin : - La Loire à Vélo : achevé en 2012 pour l ensemble du parcours interrégional, l itinéraire est caractérisé par des records de fréquentation dans le bassin de Tours (65 078 passages enregistrés à Savonnières et 59755 à Tours, en 2012), suscitant des retombées économiques importantes sur le bassin de vie ; «Destinations Séminaires», animé par le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire : les 14 établissements membres (châteaux, hôtels et campings) représentent 60 % de l offre de tourisme d affaires de - Saint Jacques à vélo via l Indre-et et-loire par le nombre de Chartres : l itinéraire, en cours structures et 69 % par le nombre d aménagement sur 200 Km Les enjeux à l échelle du bassin de vie Page 12 dans l Eure-et-Loir et le Loir-et- Cher, doit être livré en 2014 (pour l Indre-et-Loire, une étude de faisabilité sera financée par la Région, en 2013, en prolongement de la réalisation d une «voie verte» par la Communauté de Communes de Vouvray) ; - L Indre à vélo : la section d une centaine de kilomètres, entre Azay-le-Rideau et Loches, en Indre-et-Loire, est ouverte. La continuité jusqu à Châteauroux est étudiée. Elle pourrait être livrée en 2014 ; - Le Cher et le Canal de Berry à Vélo : cet itinéraire traversera les départements de l Indre-et-Loire, du Loir-et-Cher et du Cher. Conçue pour l essentiel en site propre, sur un chemin de halage, cette véloroute présentera des conditions de pratique idéales pour la clientèle familiale et un intérêt paysager, patrimonial et culturel majeur. La section de Tours à Montrichard, en particulier, présente un potentiel de fréquentation et de retombées économiques comparable à celui de «La Loire à Vélo» L'affirmation de la dynamique métropolitaine de Tours comme moteur de développement régional La poursuite de la croissance du nombre d emplois métropolitains supérieurs et le maintien d une forte concentration de centres de décisions La création d'activités nouvelles dans une société de la connaissance au sein d'une territoire qui y est propice, et l'accompagnement de la mutation d'un secteur industriel diversifié, en s appuyant sur des entreprises moteurs de développement économique La consolidation des filières, en particulier dans les secteurs de la santé, du bien-être et de l équipement médical Une capacité d'innovation et de recherche des entreprises à conforter, en s'appuyant sur les dynamiques de pôles de compétitivité et clusters (S2E2, Cosmetic Valley ) L amélioration de la coordination entre acteurs de la formation professionnelle pour permettre la mise en place d actions de formation pertinentes et cohérentes Le rayonnement et l'attractivité du pôle d'enseignement et de recherche, support d'un potentiel régional d'innovation L élévation du nombre d étudiants, qui constitue l un des facteurs clés du développement de l agglomération et du bassin La réussite des programmes de recherche ambitieux : santé (bio-médicaments, avec un impact à terme sur l'activité et l'emploi dans les entreprises pharmaceutiques), énergétique (coopération entre recherche et entreprises autour de la société ST Microelectronics, du projet Tours 2015 pour le développement de nouvelles technologies de production en microélectronique), patrimoine naturel et culturel (dans un objectif de valorisation et de développement touristique). La valorisation et le développement des ressources du territoire, la vivacité de l économie de proximité (non délocalisable) Le renforcement de la place pivot de Tours comme porte d'entrée touristique sur la Touraine et le Val de Loire, en articulation avec les destinations voisines L affirmation d un carrefour européen de l itinérance touristique cyclable et pédestre à la croisée du Val de Loire et des voies jacquaires Le soutien et le développement des filières agricoles et notamment les AOP et l agriculture biologique La préservation des terres agricoles comme support d'une agriculture de proximité, dont l agriculture périurbaine, notamment en limitant les pressions foncières Le maintien et le développement du tissu artisanal de proximité, y compris en milieux périurbain et urbain Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois gional. Il est géré par une association qui se donne pour objet de promouvoir les formations diplômantes des deux universités de la région. À l échelle régionale, 1 000 apprentis y sont rattachés, pour plus de 70 formations (dont 28 dispensées dans le bassin). On peut également mentionner le CFA interrégional des préparateurs en pharmacie, qui forme 127 apprentis, dans le cadre d un partenariat très fort avec les entreprises du secteur et le CHRO. Les formations sanitaires et sociales sont très bien représentées dans le bassin, avec cinq instituts dédiés (accueillant 2 516 bénéficiaires dont 217 sont en formation de niveau CAP ; 161 en formation de niveau baccalauréat et 2138 en formation de niveau supérieur) : - un institut de formation aux professions de santé (IFPS, géré par le centre hospitalier universitaire 46 366 Evolution des effectifs par niveau entre 2009 et 2011 Une offre de formation professionnelle évolutive En 2012, l offre de formation du Conseil régional sur le bassin de vie de Tours correspond à 2149 places. Cette offre de formation se compose de formations qualifiantes qui représentent 1505 places et 644 places sur des actions d orientation et d élaboration de projet. Les formations Visa correspondant aux Savoirs de base représentent 3 313 places. L ensemble de ces actions contribue à favoriser l insertion professionnelle des bénéficiaires. L offre de formation proposée sur le bassin de vie est la plus importante à l échelle régionale, en termes de volumétrie de places et de part de budget consacré : plus de 20% consacré à l effort de formation L offre de formation est «calibrée» et «évolutive» en fonction des besoins repérés dans les secteurs d activité et les filières de métiers. Une des caractéristiques du bassin de vie est la prépondé- rance des actions qualifiantes. Cette situation s explique par les exigences du marché de l emploi et le niveau de qualification, en moyenne plus élevé que sur les autres territoires. On constate en effet une surreprésentation des actifs titulaires d un niveau de formation supérieur ou égal bac + 2 soit 15% des actifs contre 11% pour l ensemble du département local), qui dispense 9 formations, dont 4 de niveau III, 3 de niveau II et 2 de niveau V ; - un institut du travail social (ITS, géré par l association Touraine éducation et culture), qui dispense 5 formations, dont 3 de niveau III ; - un institut de formation de soins infirmiers (IFSI, géré par la Croix rouge française), qui dispense 4 formations dont 2 de niveau II et 2 de niveau V ; - une école régionale de formation au service social (ERFSS, également géré par la Croix rouge française), qui dispense 2 formations, dont 1 de niveau III ; - et une école de sages-femmes (ESF, gérée par le centre hospitalier universitaire local), qui dispense une formation au diplôme d État (niveau II). Effectifs 980 IFPS 641 ITS 558 IFSI Page 9 Organisme 216 ERFSS 121 ÉSF Du niveau 1 à 5, les effectifs ont augmenté de 3 156 personnes, entre 2009 et 2011, dans le bassin de vie de Tours. Cette augmentation provient principalement de l évolution des effectifs de l enseignement supérieur. On remarque par ailleurs une baisse mécanique des effectifs de niveau 5 (CAP BEP) et une augmentation des effectifs en baccalauréat professionnel. Ces évolutions sont liées à la réforme des baccalauréats professionnels, qui a impliqué d une part la transformation du bac pro en un cursus de 3 ans (2 ans précédemment) et corrélativement la suppression des BEP. Les jeunes en formation de BEP sont désormais en formation pour obtenir un baccalauréat professionnel. (- 1 113 en CAP BEP et + 799 en baccalauréat professionnel). Sur la période précédente de 2006 à 2009, les effectifs de l enseignement supérieur avaient subi une dégradation, largement rattrapée depuis lors. L offre de formation qualifiante est majoritairement orientée sur du niveau V (50%) et à un degré moindre sur du niveau IV (26%). L offre qualifiante est diversifiée et riche. Le bâtiment représente 20% des places financées en 2012. Cette offre s est développée en lien avec certains projets du territoire notamment la Ligne à Grande Vitesse Tours- Bordeaux. D autres secteurs ont un poids important dont le tertiaire, le commerce et la santé. Les formations proposées sont en adéquation avec les secteurs porteurs et les emplois non délocalisables. Etablissements de formations sanitaires et sociales Total 2 516 Par ailleurs, ce bassin est dynamique et attire les demandeurs d emploi puisque plus de 10% sont originaires d autres départements. Actuellement, un diagnostic préalable à une gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences terri- toriale (GPTEC), initié par Tours Plus est en cours de réalisation. Ce projet doit permettre de favoriser l insertion, l accès à l emploi, mettre en réseau les acteurs du développement de l emploi et renforcer leur coordination sur le territoire.

Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois Une forte dynamique universitaire Avec environ 30 000 étudiants (soit plus de la moitié de la population étudiante inscrite en région), le bassin de vie de Tours constitue le plus grand site d enseignement supé- rieur de la région. C est le seul bassin où la part de l enseignement supérieur est plus importante que celle de l enseignement secondaire de second cycle. L offre de formation est importante et diversifiée. Une part non négligeable des étudiants est inscrite en lycée, où l offre de formations supérieures est large (près d une dizaine de classes préparatoires aux grandes écoles et une trentaine de brevets de technicien supérieurs différents). L Université François Rabelais est le princi- pal acteur de l enseignement supérieur sur le bassin. Elle accueille, en 2011, 25 159 étudiants dont 1 991 à l IUT et 1 218 à l école d ingénieur Polytech. L université de Tours voit ses effectifs augmenter depuis 4 années consécutives et cette hausse est particulièrement sensible pour les formations de 3ème années et supérieures. Forte de ses nombreuses coopérations internationales, et désireuse d offrir à ses étudiants des cursus bi- ou multinationaux, l université François-Rabelais a développé des diplômes en partenariat international : elle propose ainsi 7 doubles diplômes et 5 formations délocalisées à l étranger. Par ailleurs, elle propose à Tours 4 diplômes de master dispensés intégralement en anglais, dont le Master Erasmus-Mundus Information Technologies for Business Intelligence (IT4BI), proposé en partenariat avec l Université Libre de Bruxelles (coordinateur), l Ecole Centrale Paris, l Universitàt Politecnicà de Catalunya et la Technische Universität Berlin. Un tissu de recherche dense et diversifié L université est dotée de 34 labo- ratoires reconnus, dont 15 unités mixtes avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l Institut national de la recherche agronomique (INRA) ou le centre du Commissariat à l énergie atomique (CEA). Dans le domaine de la Biologie et Santé, le pôle "Imagerie et Cerveau", qui associe notamment l INSERM et le CHRU, travaille en particulier sur les applications médicales des ultrasons, déjà reconnues au plan européen. Les équipes universitaires et hospitalières sont très actives au sein du «Cancéropôle Grand Ouest», en partenariat étroit avec les chimistes et les biologistes orléanais. Du côté des sciences du vivant, le centre de l INRA de Tours (à Nouzilly) dispose d un panel de compétences et d équipements de niveau national pour étudier les maladies infectieuses animales. D autre part, l'institut de recherche sur la Biologie de L IUT est reconnu par la Commission pari- Effectifs Organisme taire nationale pour l emploi des journalistes pour son diplôme universitaire de technologie et sa licence professionnelle de journalisme, au même titre que douze autres écoles en France. Depuis 2010, l uni- versité de Tours s est associée avec d autres grands acteurs de l enseignement supérieur en région Centre pour créer le Pôle de recherche et d enseignement supé- rieur (PRES) «Centre Val de Loire -Université». Tours accueille son siège. Parmi les acteurs associés à Centre Val de Loire Université sur Tours, on compte une antenne de France Business School, école nouvellement créée à partir du regroupement de l ESCEM Tours-Poitiers avec 3 autres écoles supérieures de commerce et de management françaises. L école supérieure des Beaux Arts de Tours appartient, avec ses homologues d Angers et du Mans, à un établissement public de coopération culturelle. Ce regroupement traduit l achèvement d une réforme pédagogique dont l un des objectif est de rejoindre l enseignement supérieur européen avec la reconnaissance des diplômes au grade master. La Communauté d agglomération de Tours envisage la création d un pôle de formation artistique dans les anciens locaux de l imprimerie Mame. Ces derniers permettraient d installer un véritable pôle international des enseignements des arts graphiques, réunissant l École Brassart, l École des Beaux-arts et le département d Histoire de l Art de l université. Depuis 1912, l Institut de Touraine enseigne la langue et la culture française à des étudiants étrangers. Placé sous la tutelle pédagogique de l université, l'insecte, est un partenaire privilégié de l université de Tucson aux Etats-Unis. Dans le domaine des sciences humaines et sociales, l étude des villes et territoires est assurée par l'umr transdisciplinaire CI- TERES. Le Commissariat à l énergie atomique, implanté à Monts, est spécialisé dans les matériaux (polymères, céramiques, couches minces, matériaux carbonés, etc.), qu il s agisse de les concevoir ou de les caractériser (vieillissement, furtivité) ou de les utiliser dans les technologies de l énergie, en particulier dans le stockage de l hydrogène. La plateforme Alhyance Innovation, portée par le CEA du Ripault, en partenariat avec les université de Tours et d Orléans, ainsi que de nombreuses entreprises partenaires (Plastiloire, Raigi...) constitue un pôle d excellence dans les domaines du génie des matériaux et des énergies qui conduit des programmes de recherche et d industrialisation sur le thème des énergies non émettrices de gaz à effet de Page 10 25 159 Université de Tours (site de Tours) 4915 Droit, éco., socio. (dont 125 CFAIURC) 5080 Médecine 4174 Arts et sciences humaines 3167 Lettres et langues 1991 IUT 2865 Sciences et techniques 995 Pharmacie 1218 École polytechnique 189 Masters MEEFA 440 CUEFEE 125 Centre d étu. sup. de la Renaissance 1 955 France Business School 129 Supinfo 106 École supérieure des Beaux Arts 2 657 Lycées enseignement supérieur 818 Classes Préparatoires aux grandes écoles 1 839 Sections de Techniciens Supérieurs (BTS) 30 006 TOTAL serre et de l efficacité énergétique, en particulier à travers le vecteur hydrogène. Le pôle de compétitivité Sciences et systèmes de l énergie élec- trique (S2E2) mobilise des laboratoires de l université au sein du «Groupement de recherche matériaux microélectronique acoustique nanotechnologies» (GREMAN), ainsi que le CEA, le CNRS, la société STMicroelectronics et de nombreuses PME. Par ailleurs, le Centre d Etudes Supérieures de la Renaissance (CESR) est un pôle d'excellence interdisciplinaire, unique en Europe, dont on peut, entre autres, découvrir la Bibliothèque Humaniste Virtuelle. Dans le cadre des Investissements d'avenir de l'etat, l'université de Tours a obtenu un Laboratoire d'excellence, MabImprove, associant laboratoires et entreprises autour de la thématique des anticorps monoclonaux, qui offrent des perspectives d'application dans le traitement de nombreuses maladies dont le cancer. Etablissements d enseignement supérieur l Institut délivre des formations reconnues et labellisées qui lui valent, notamment, d être le partenaire d une vingtaine d autres universités dans le monde, pour l enseignement du français. Enfin, le PRES Centre Val de Loire en partenariat avec le CROUS et l Institut des Métiers et des Technologies (IMT) a obtenu des financements dans le cadre des projets d avenir pour la création de l Institut Français des Bio médi- caments et des bioactifs Cosmétiques (IFBC). L IBC verra le jour en 2014 à Tours et proposera une vingtaine de formations innovantes ouvertes à l apprentissage. L université François-Rabelais pratique une politique originale de mise en place de laboratoires mixtes publics-privés, les CER (Centres d Etude et Recherche) avec des industriels de la région. L objectif de ces partenariats est de faire émerger des pôles d excellence attractifs qui concourront à améliorer la compétitivité des entreprises et favoriser l emploi des jeunes diplômés. En cinq ans, avec le fort soutien des collectivités locales et territoriales, l'université a créé 6 CER en partenariat avec les entreprises ST microélectronics (CERTEM), Safety (CEROC), Hutchinson (CERMEL), Cyclopharma (CERRP) et RCP Design Global/ Spincontrol/CQFDgustation (CERTESENS). Enfin, de nouvelles thématiques se développent autour de l'alimentation (en relation notamment avec l'iehca -Institut Européen d'histoire et des Cultures de l'alimentation-) et autour de la thématique "Biodiversité - Environnement et développement durable». Regard sur le bassin de vie de Tours/ II. Priorité du SRADDT : une société de la connaissance porteuse d emplois Une agriculture diversifiée à préserver L agriculture du bassin de vie de Tours est l une des plus diversifiées de la région Centre. Le Val de Loire joue toujours son rôle d écrin des Mais le bassin de vie, beaucoup plus vaste que le Val, est également située dans le bassin de production de pommes de Saint-Paterne avec la coopérative du même nom, ou encore la production de mycelium et les champignonnières dont l activité a malheureusement beaucoup diminuée depuis 10 ans. L emploi salarié lié à ces cultures reste important ce qui fait de ce bassin un des premiers dans cette catégorie de main d œuvre de la région pour des exploitations de taille très nettement inférieure à la moyenne. Egalement au Une destination touristique majeure Tours constitue la destination majeure de la Touraine et est reconnue comme porte d entrée des châteaux de la Loire et ville centre du Val de Loire. Le territoire est également associé à des valeurs de qualité de vie et d art de vivre, reconnues par l UNESCO au titre du patrimoine immatériel : le Val de Loire, classé «paysage culturel évolutif et vivant» ; «le compagnonnage, transmission, savoirs faire» (Tours accueille en effet trois sociétés compagnonniques et le musée du Compagnonnage) ; et «le repas gastronomique des Français». Tours et son agglomération disposent d une capacité d accueil (5 440 chambres d hôtels) et d équipements adaptés au tourisme d affaires, en particulier depuis l ouverture, en 1993, du Centre international de congrès Vinci. Des animations, des manifestations et des événements lui permettent de développer en outre une clientèle de court séjour ou des formes plus actives de tourisme urbain. L exercice de la compétence Tourisme par l Agglomération, de même que le rapprochement entre l Office de Tourisme et la société d économie mixte (SEM Ligéris) gérant le Vinci et le Parc des Expositions, confèrent à Tours les moyens de mettre en Nord du territoire, plusieurs communes se situent dans l aire de l AOP Côteaux du Loir. cultures spécialisées : maraîchage, L élevage est aussi présent, avec horticulture et bien évidemment l élevage bovin lait voire quelques vigne avec des appellations d origine bovins viande. Le bassin de vie toucontrôlée prestigieuses comme Vourangeau est également située dans vray, Montlouis, Touraine-Azay Azay-le le- l aire d appellation du Sainte-Maure Maure- Rideau ou encore Touraine-Noble de-touraine Touraine. On trouve aussi des Joué. volailles et des porcs. Même si l enjeu de l étalement ur- bain est un aspect important pour ce territoire, on peut considérer que Tours a su garder une ceinture verte qui évolue de plus en plus vers l Agriculture Biologique. Par ailleurs les initiatives comme la zone agricole protégée de Montlouis-sur sur-loire doivent aujourd hui se développer, afin de préserver et valoriser au mieux le paysage de Loire, patrimoine mondial. L activité sylvicole et de pre- mière transformation du bois est également présente notamment à l Ouest du bassin de vie. œuvre une véritable stratégie de développement touristique. Le bassin de vie de Tours comprend 4 sites touristiques accueillant plus de 100 000 visiteurs par an : - Château et Jardins * de Villan- dry (348 569 visiteurs en 2011) ; - Château d Azay-le le-rideau (286 478 visiteurs en 2011) ; - Château de Rigny-Ussé (environ 120000 visiteurs en 2012) ; - Château de Langeais (108587 visiteurs en 2011). Trois autres parcs et jardins, adossés à des châteaux, présentent également des collections remarquables et un attrait particulier : - La Chatonnière à Azay-le- Rideau (20 000 visiteurs en 2009) ; - Valmer à Vouvray (15 000 visiteurs en 2009) ; - La Bourdaisière à Montlouis-sur -Loire(7000 visiteurs en 2009). A noter également, l existence à l Ouest du territoire du lac de Rillé, support d un tourisme de découverte et de nature. Sur le plan culturel, Saché a été la ville de résidence secondaire de l écrivain Balzac (où il a situé l action du roman «Le Lys dans la Vallée») et de l artiste américain Calder (créateur de mobiles la Cathédrale Saint-Martin (visite libre et fréquentation non comptabilisée). Classée Ville d Art et d Histoire, Tours est aussi réputée ; - sur le plan culturel, pour ses musées (9 établissements, ayant accueilli au total 204 000 visiteurs en 2009), dont le Musée des Beaux-Arts (52 337 visiteurs en 2010). Tours est aussi un des membres fondateurs du réseau européen AVEC (Alliance des Villes Européennes de Culture). - sur le plan architectural et patrimonial, par son centre ancien et ses maisons à colombage, autour de la Place Plumereau. Pour l oenotourisme, Tours bénéficie : - de la proximité et de la réputation internationale de deux appellations d origine contrôlée (AOC) : Montlouis et Vouvray ; - d une Maison des Vins, à Tours, faisant découvrir une sélection de l ensemble des appellations ligériennes. Retenue aux côtés de Rungis et de Dijon pour porter un projet de Cité internationale de la gastro- nomie, la Ville de Tours détient un moyen supplémentaire de s affirmer comme la destination touristique majeure de la région Centre. Des spécialités culinaires, telles Page 11 des établissements gastronomiques (dont les 4 restaurants * au guide Michelin 2012), entretiennent la renommée de l agglomération. La découverte de la Loire, des paysages et de la nature, sur cette section du fleuve inscrite au patrimoine mondial de l UNESCO depuis 2000, est possible : - sur le fleuve, en bateau : associations de Marine de Loire à Rochecorbon, Tours, Bréhémont et Azay-le-Rideau ; bateau à passagers à Rochecorbon - et à partir des berges : par l itinéraire pédestre de Grande Randonnée : le GR 3 et par l itinéraire cyclable :«La Loire à Vélo». Notons que la Mission Val de Loire, située à Tours, met en œuvre une démarche commune des régions Centre et Pays de la Loire en faveur de la préservation et de la valorisation du Val de Loire inscrit au Patrimoine mondial, en étroite concertation avec l Etat. Par ailleurs, la Maison de Loire, à Montlouis-sur sur-loire Loire, a accueilli 9 000 visiteurs en 2009 et plusieurs communes touristiques majeures du bassin de vie (Azayle-Rideau, Langeais, Villandry, Rigny-Ussé) sont membres du Parc Naturel Régional Loire- géants). Le Musée Balzac a ac- Anjou-Touraine Touraine. cueilli 24771 visiteurs en 2011. Le savoir-faire artisanal est aussi A Tours, le lieu le plus visité est les rillettes ou rillons de Tours, bien représenté, avec la vanne-