Fiche d expérience n 4 SEPTEMBRE 2006 GESTION URBAINE DE PROXIMITĒ ET PROJETS DE RĒNOVATION URBAINE Préserver le cadre de vie en phase chantier Cette série de fiches repères est constituée d une fiche de cadrage sur les enjeux et les financements de la gestion urbaine de proximité dans des quartiers en rénovation urbaine, et de plusieurs fiches d expériences qui abordent la gestion urbaine sous différents angles : implication des habitants, usages et gestion ultérieure, gestion de l immeuble dans l attente de démolition, apport des métiers de la médiation et de la tranquillité publique, collecte sélective et gestion des encombrants, pérennisation des investissements. Les fiches s appuient sur des expériences partenariales. LA PHASE chantier est longue et produit des nuisances pour les habitants. Elle est aussi porteuse d espoirs pour ceux qui attendent une amélioration de leur vie quotidienne dans le quartier. Pour la collectivité locale et le bailleur social, il est essentiel de préserver la qualité du cadre de vie quotidien des habitants durant ce moment, de garantir des services à l habitat de qualité (signalétique, stationnement, propreté ) et une tranquillité publique. Ceci suppose une coordination des interventions entre gestionnaires et acteurs du projet de rénovation urbaine et une forte présence du personnel de proximité. L écoute et l information des habitants sont aussi essentielles. Fiches élaborées en partenariat avec : D.G.U.H.C.
1 > Quel est le problème? La gestion d un chantier en milieu habité est un exercice complexe. Bien gérer cette phase est donc essentiel pour la réussite du projet de rénovation urbaine. Les chantiers génèrent des inquiétudes et des nuisances pour les habitants : saletés, déchets, bruits, perturbations des cheminements, de la signalétique, du stationnement, des aires de jeux, craintes pour la sécurité des enfants et des adolescents. Les inquiétudes sont d autant plus fortes que la réalisation du chantier s étale sur plusieurs années, que le projet inclut des démolitions et des relogements. L immeuble et l espace résidentiel, les espaces publics, les services publics locaux (école, garderie d enfants, poste, police ), les commerces et équipements peuvent être touchés, simultanément ou successivement, par des travaux. La qualité des services à l habitat - collecte des ordures ménagères, circulation, stationnement, cheminement - doit aussi être garantie pour que les habitants puissent vivre le plus normalement possible. Le personnel de proximité est directement concerné. Il est confronté à de nouvelles conditions d exercice du métier, des demandes d information et des attentes diverses de la part des locataires, des visites fréquentes de partenaires, d élus Les gestionnaires, collectivité locale et bailleurs sociaux s interrogent sur la sécurisation du quartier pendant les chantiers, sur la garantie de la qualité des services ou sur l adaptation de la gestion. 2 > Pourquoi est-ce important de renforcer la gestion urbaine de proximité dans la phase chantier? Les habitants accordent une grande importance à la qualité de leur lieu d habitat. Ils souhaitent, parallèlement aux investissements lourds réalisés dans le cadre du projet de rénovation urbaine, des améliorations visibles et durables de leur quotidien. Dans ce contexte, la qualité de la gestion et des services à l habitat avant et pendant les travaux est essentielle pour maintenir ou restaurer la confi ance des habitants et des partenaires dans les capacités des élus et des professionnels (collectivité locale, bailleurs sociaux, État ) à améliorer le devenir du quartier. La gestion urbaine, si elle est intégrée au projet urbain, contribue à renforcer l adhésion des habitants au projet global. Elle peut donner de la cohérence aux actions réalisées dans le quartier. 3 > Des pratiques locales variées Les pratiques de gestion mises en place durant cette période sont diverses. Dans certains sites, les professionnels, pris dans les urgences du projet urbain, perçoivent l importance d une gestion coordonnée et articulée avec le dispositif de conduite de projet de rénovation urbaine mais ne savent pas toujours comment l organiser. La plupart ont le sentiment «d avoir des progrès à faire durant cette phase». Dans ce cas, le chantier peut être l occasion d adapter les modalités d intervention de la ville, des bailleurs sociaux, des associations, des services publics et des prestataires extérieurs. Dans certains sites les habitudes de travail en partenariat ont été construites au travers de démarches d amélioration de la gestion urbaine de proximité. Les dispositifs et outils de coordination mis en place sont des supports pour la phase chantier. 02
4 > Objectifs et conditions de réussite de la démarche Mettre en place une gestion stratégique et différenciée du quartier. Organiser le phasage des travaux dans le temps et dans l espace, les accompagner par une gestion adaptée et différenciée, mettre en place une démarche de rationalisation des interventions des entreprises contribuent à minimiser les nuisances et à éviter des dégradations après la livraison des travaux. Limiter les nuisances pour les habitants et les professionnels S il existe des solutions techniques en matière de démolition et de construction pour minimiser les gênes, une bonne organisation en matière de gestion et d information des habitants est tout aussi importante. Veiller à la coordination et au contrôle des entreprises en charge des travaux permet de minimiser les nuisances pour les habitants. Il s agit de s assurer du respect des engagements des entreprises en matière de protection contre le bruit, d évacuation des déchets de chantier ou de sécurisation des cheminements. En cas d opération de démolition, le choix et les modalités d installation du périmètre de sécurisation et la sécurisation des itinéraires et des accès sont importants. Les difficultés de circulation, d accès, de stationnement lorsque le nombre de places est réduit par l emprise des chantiers peuvent être minimisées, si le plan de circulation du quartier intègre les préoccupations et contraintes des habitants et gestionnaires, si des aménagements provisoires facilitent le stationnement et si la signalétique des rues est mise en place au fur et à mesure de la progression du chantier. Dans un site, la fermeture provisoire d un rond point empêchant le passage du bus scolaire conduit à la mise en place d un nouvel itinéraire sécurisé. Le maintien d aires de jeux pour les enfants, le repositionnement des locaux résidentiels situés au pied d immeubles démolis ou résidentialisés nécessitent des ajustements entre collectivité locale et bailleurs sociaux. Un recensement sur la composition et la fréquentation des jeux d enfants et des locaux collectifs est un support à la négociation de nouveaux emplacements. Gérer un chantier, c est aussi faire face à des imprévus et des urgences. Les outils de la gestion urbaine sont là encore d un grand secours : un annuaire des intervenants du quartier permet d activer rapidement les réseaux de partenaires. Les outils de suivi (diagnostic en marchant, visite de site, reportages photographiques, grille d état des lieux des parties communes ) sont précieux pour identifi er les problèmes. Garantir des services à l habitat de qualité durant la phase de chantier A moyen terme, les moyens et modes d intervention nécessaires pour assurer la gestion et l entretien des espaces recomposés seront négociés et stabilisés dans le cadre de conventions entre partenaires. Dans l attente, garantir un cadre de vie de qualité durant le chantier suppose de réorganiser, et parfois de renforcer la gestion. Pour faire face à l augmentation du nombre d encombrants liés aux relogements, plusieurs sites ont choisi d augmenter leur fréquence de ramassage. Améliorer le «chaînage» des services, par exemple en coordonnant les calendriers et les périmètres d intervention ou en mutualisant les moyens, par exemple le nettoyage des tags. Dans un site, le bailleur social dispose d une enveloppe annuelle dédiée à la maintenance des investissements réalisés dans les halls d entrée. Ceci contribue à maintenir 03
les standards de gestion élaborés dans le cadre de la démarche qualité. Ailleurs, un fonds commun «petits travaux» permet de répondre aux dysfonctionnements identifiés lors des visites partenariales de quartier. Plusieurs sites accordent une attention particulière au maintien de l accès et de la visibilité des services publics tels que les transports ou l école. Ceci suppose un partenariat avec les organismes concernés, par exemple avec La Poste pour la distribution du courrier. Impliquer le personnel de proximité Les gardiens des bailleurs sociaux, les agents d entretien et de maintenance de la collectivité locale sont concrètement les garants d une bonne gestion du quartier durant cette période. Il est essentiel de les informer précisément du déroulement du chantier et de veiller à ce qu ils aient les moyens d assurer leurs missions. Ils sont aussi un relais par rapport aux habitants et une source d informations sur l ambiance du quartier. Agir de façon coordonnée entre gestionnaires et acteurs du projet de rénovation urbaine D un site à l autre, l articulation entre les gestionnaires et l équipe en charge du chantier diffère. Elle est parfois organisée au travers d une mission globale de conduite du projet sous forme d un OPC urbain (ordonnancement des tâches, pilotage des actions, coordination des acteurs) puis d une mission d OPC chantier. L essentiel est qu elle soit pérenne et effi cace. Ceci est d autant plus nécessaire que la transversalité entre les services de la maîtrise d ouvrage en charge du projet urbain et ceux de la gestion est généralement insuffisante. Les équipes chargées du relogement (MOUS, travailleurs sociaux, services logement des bailleurs sociaux ) sont aussi des partenaires à informer et à consulter. Donner aux habitants des signes d amélioration de leur cadre de vie quotidien Dès le début des chantiers, il est important de donner aux habitants des signes tangibles d amélioration de leur vie quotidienne. Un programme diffus d intervention permet d engager rapidement de petits travaux, tels que la reprise des sols sur l ensemble des voies ou la sécurisation des halls. Écouter et informer les habitants et les partenaires Définir une stratégie d information est indispensable pour accompagner le chantier. L information doit être adaptée aux différentes phases du chantier. Il s écoule en effet plusieurs années entre les premières rumeurs de travaux et la fin du chantier. Les gestionnaires sont souvent réticents pour communiquer tant que le projet n est pas clairement arrêté. Les incertitudes sur le devenir du quartier, l ampleur des démolitions peuvent contribuer à la diffusion de rumeurs et à l installation d une «spirale négative» : manque d entretien, dégradations Pendant le chantier la communication doit être précise et concrète, portant sur l avancée des travaux, les circulations Dans un site, une lettre hebdomadaire de suivi du chantier indique, pour chaque secteur, la nature et le calendrier des travaux, le type de gêne occasionnée et les personnes à contacter. Celle-ci est largement diffusée auprès des habitants. Une fois le chantier terminé, il est nécessaire d accompagner le changement d usages et de définir, en impliquant les habitants, les modalités d appropriation des espaces. Organiser un moment d échange festif marque le passage à une période nouvelle. Multiplier les moyens d information et ne pas hésiter à être redondant accroît les chances de faire passer les messages. 04
Les outils écrits et oraux sont complémentaires. Dans plusieurs sites, une maison ou une boutique du projet urbain accueille les habitants et les partenaires, informe Afi n d aller au devant des habitants plusieurs sites multiplient les expositions itinérantes dans les mairies annexes, les écoles, les marchés, les fêtes. Des ateliers d information et de concertation sur le projet urbain avec les habitants et les associations permettent aussi d entendre les points de vue des usagers, et de faire remonter les dysfonctionnements. Dans plusieurs sites les professionnels du quartier (travailleurs sociaux, équipe maîtrise d œuvre urbaine et sociale (MOUS), éducateurs, animateurs ) jouent un rôle de relais d information et de remontée des attentes et des dysfonctionnements. Le personnel de proximité joue un rôle central. Il est important de l alimenter avec des données précises : carte du quartier avec les travaux, calendrier des travaux, annuaires des intervenants Impliquer les habitants et le tissu associatif Les pistes sont nombreuses pour impliquer les habitants et le tissu associatif. Embaucher sur le chantier des habitants du quartier et développer l insertion par l économique, mettre en place un travail et une exposition sur la mémoire du quartier (par exemple la réalisation d un carnet de voyage dans le quartier), engager un projet avec les enseignants au travers des écoles, impliquer les enfants dans une campagne d affi chage ou dans la décoration de la signalétique sont autant d expériences menées dans les quartiers. En parallèle aux changements physiques du quartier, ces projets peuvent contribuer à faciliter l appropriation de leur quartier et à renforcer les liens entre habitants et institutions. 05
5 > Deux démarches, parmi d autres Chanteloup-les-Vignes (78) : la GUP au centre du GPV À Chanteloup-les-Vignes (9 535 habitants dont 7 033 dans le quartier de la Noé), la gestion urbaine de proximité a été placée au centre du grand projet de ville (GPV) dès la signature de la première convention GUP en 2001. Elle a d abord eu pour objectif de remettre à niveau le quartier de la Noé. Elle s est accompagnée d une volonté d impliquer les habitants et le tissu associatif. Aujourd hui la coordination entre gestionnaires et acteurs chargés de la conduite du projet de rénovation urbaine s est construite en bénéfi ciant de l expérience de partenariat tissée autour de la GUP. Contacts : Direction des services techniques Malika Bouima adst-chanteloup@wanadoo.fr Calendrier du projet de rénovation urbaine Calendrier de la démarche GUP Quels partenaires? Principales orientations de la démarche GUP Quelle organisation? Des actions clés Quels outils? Bilan et perspectives Juillet 2005 : signature de la convention ANRU. 2005-2006 : démolitions de 149 logements, construction de logements et maisons individuelles (en cours), résidentialisations, restructurations des espaces publics. 2001 : signature de la convention GUP (2001-2004). 2005 : signature de la convention GUP (2005-2007) - est révisée chaque année. Convention GUP : commune, bailleurs sociaux (Opievoy et Lutèce), État, région et département. Démarche GUP dans la phase de chantier : commune (service technique, politique de la ville) bailleurs sociaux, maîtrise d ouvrage déléguée (EPAMSA), associations d habitants. De 2001 à 2004 : normaliser la gestion du quartier par un programme de renforcement transitoire des moyens et méthodes. Améliorations tangibles en matière de qualité urbaine et de méthodes de travail. A partir de 2005 : pérenniser les acquis et bien gérer les espaces créés ou restructurés sans le soutien d un dispositif spécifi que. Trois enjeux sont identifiés : clarifier et gérer les nouvelles domanialités dans les espaces recomposés (maillage et résidentialisations), définir les moyens et modes d organisation pour les gérer ; accompagner et maintenir les opérations de restructuration urbaine ; favoriser la participation des habitants. Côté Ville : directrice adjointe des services techniques (auparavant chargée de mission GUP) organise les interventions de la ville, la formation des agents, le suivi de la «brigade verte» (6 postes), coordonne les actions ville-bailleurs sociaux, fait le lien avec les habitants et associations. Côté bailleur social : antenne de gestion, présence hebdomadaire d un agent de médiation (visites) Coordination : réunions de chantier avec services techniques ville et visites de site hebdomadaires ville et bailleur social ; réunions mensuelles : ville (politique de la ville, services techniques), élus, Épamsa. Bilan sur la gestion, le chantier, la communication ; réunions trimestrielles du comité consultatif d habitants (structures associatives) qui est le relais du monde associatif. Programmation pluriannuelle d interventions (petits travaux diffus depuis 2001 avec un impact immédiat sur le cadre de vie). Aménagements des espaces durant le chantier pour maintenir un cadre de vie de qualité : faciliter les stationnements, circulations, accès aux parkings, écoles Actions de communication, sensibilisation des habitants (sur les déchets, l hygiène, l environnement ). Appui sur un comité consultatif d habitants (représentants de structures associatives, habitants). Depuis 2002, démarche qualité (prestataire extérieur) : diagnostic du territoire et élaboration d une méthode d intervention : évaluation régulière des halls (fiches état des lieux), réactivité des réponses au regard de standards qui sont des niveaux de prestations à maintenir ; tableau de bord des investissements (suivi du vandalisme) ; visites hebdomadaires sur site ville-bailleur social : état des lieux, réponses adaptées. Bilan positif : mais pérenniser la gestion dans du droit commun reste un enjeu sur ce site. Perspectives : Impliquer davantage les habitants : s appuyer sur les associations et acteurs de terrain pour mieux informer, création d un petit journal, visites de site. 06
Dans le quartier La Muette à Garges-lès-Gonesse (40 058 habitants dont 18 095 dans le quartier de la Muette), la démarche d amélioration de la gestion urbaine de proximité est plus récente qu à Chanteloup-les-Vignes. La gestion et l implication des habitants s inscrivent dans un dispositif de conduite de projet rationalisé et coordonné au travers de plusieurs missions d assistance à maîtrise d ouvrage. L objectif des acteurs chargés de la gestion urbaine a d abord été de garantir aux habitants du quartier un cadre de vie sécurisé et de qualité et d informer les habitants du quartier. Contact : Chef de projet rénovation urbaine, Muriel Barret-Castan, barretm@villedegarges.com La Muette à Garges-lès-Gonesse (95) : la GUP dans une mission globale de conduite du projet de rénovation urbaine Calendrier projet de rénovation urbaine Calendrier de la démarche GUP Quels partenaires? Principales orientations GUP Quelle organisation? Des actions clés Quels outils? Bilan et perspectives Février 2005 : signature de la convention ANRU. Août 2005 : démolition de 177 logements, reconstructions. Février 2006 : début des résidentialisations et réhabilitations. 2003 : démarrage de la démarche GUP. Convention GUP à signer dans l année 2006. Convention GUP : ville (chef de projet rénovation urbaine), bailleurs sociaux (Immobilière 3F, SCIC Habitat Ile-de-France), État. GUP dans le projet de rénovation urbaine : chef de projet de rénovation urbaine, bailleur social, maîtrise d œuvre, AFTRP dans le cadre de l OPC et les habitants sur certaines actions. Durant la phase des chantiers : sécuriser le chantier pour les habitants et usagers ; informer les habitants ; relocaliser le stationnement, les aires de jeux et les locaux associatifs durant le chantier ; garantir la qualité et l accessibilité des services à l habitat : gestion des ordures ménagères, entretien, accès, signalétique Dans la direction du projet (ville), équipe chargée de la coordination du projet urbain (chef de projet, agent développement local). Est en charge d intégrer le volet gestion dans la conduite du projet. S inscrit dans une démarche d OPC urbain. Réunions de coordination tous les 15 jours : chef de projet rénovation urbaine, gestionnaire du bailleur social (I3F), chef de chantier. Amélioration de la sécurisation du chantier, des cheminements, des espaces voisins Relocalisation des aires de jeux et de stationnement. Mobilisation des élèves de l élémentaire et des habitants autour de la transformation du quartier : dessins sur les palissades de chantier, peintures. Pour informer : maison du projet : lieu d information, d expositions, de rencontres pour les habitants et partenaires du quartier (travailleurs sociaux impliqués dans le relogement ) ; lettre d information sur le projet urbain, guide habitants. Pour faire un suivi : reportage photo (sur un site) visualise les dysfonctionnements et progrès liés à la démarche GUP, diffusé auprès de la ville et des bailleurs sociaux. Pour coordonner : site intranet organisé en rubriques, permet aux maîtrises d ouvrage de communiquer sur l avancement des travaux ; suivi mensuel du projet par type d opérations. Bilan positif : démarche récente qui s inscrit dans une démarche globale de coordination et de rationalisation des interventions menée dans le cadre du projet urbain. Perspectives : renforcer l articulation entre les différents chantiers menés et l organisation des services urbains (appel à un prestataire extérieur, élaboration en cours du cahier des charges) ; accompagner les résidentialisations en intégrant une réflexion sur le chaînage des ordures ménagères ; renforcer le travail avec les habitants. 07
Partenaires de la rénovation urbaine : Mots clés : Gestion urbaine, projet de rénovation urbaine, démolitions, chantier, habitants, cadre de vie. Pour en savoir plus : Les cahiers de l USH, ville et renouvellement urbain : «Gestion d un immeuble voué à la démolition : préparer et accompagner le projet», les collections d Actualités habitat, n 94, juin 2005. Rédacteur : Pour le compte de l ANRU, fiche rédigée par B. Guigou avec la collaboration de N. Belarbi, Département démographie, habitat, équipement et gestion locale, Institut d aménagement et d urbanisme de la région Ile-de-France (IAURIF), 15 rue Falguière, 75015 Paris. Comité de pilotage : Agence nationale pour la rénovation urbaine. Direction générale de l équipement et de la construction (DGUHC). Délégation interministérielle à la ville (DIV). Union sociale pour l habitat (USH). Document non contractuel. Crédits photographiques : ANRU - IAURIF. 69 bis, rue de Vaugirard 75006 PARIS tél. : 01 53 63 55 00 télécopie : 01 45 44 95 16 www.renovation-urbaine.fr Siret : 4536782500017 APE : 751 E