PILIER III DE BÂLE II 2014

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Transcription:

PILIER III DE BÂLE II 2014 EDMOND DE ROTHSCHILD (EUROPE) 1

PILIER III DE BÂLE II 2014 Introduction page 03 Périmètre du pilier III page 03 Gestion des risques et adéquation des fonds propres page 04 EDMOND DE ROTHSCHILD (EUROPE) - Société Anonyme 20, boulevard Emmanuel Servais - L-2535 Luxembourg - Adresse Postale B.P. 474 - L-2014 Luxembourg Tél. : (+352) 24 88 1 - Fax : (+352) 24 88 82 22 - Swift PRIBLULL - R.C. LUX B 19194 - TVA LU 121687 24 www.edmond-de-rothschild.eu

1. Introduction Première banque suisse à s implanter au Grand-Duché de Luxembourg en 1969, Edmond de Rothschild (Europe) avait à l origine pour objet de recevoir les placements fiduciaires en provenance du siège genevois. A partir du milieu des années 1980, EdRE s est développée sur les activités de banque privée puis de dépôts en garde et d administration de fonds communs de placement. Spécialisée dans la gestion de fortune, l administration et la garde de fonds ainsi que dans la gestion patrimoniale globale (family office), EdRE compte aujourd hui plus de 500 collaborateurs au Luxembourg. Dans le cadre du Règlement (UE) n 575/2013 (CRR) du Parlement européen concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d investissement, un ensemble de normes visant à améliorer la transparence financière des banques vis-à-vis du marché a été défini, afin de permettre à des tiers d apprécier l adéquation de leurs fonds propres au regard de leurs profils de risque. Ces éléments sont communiqués dans ce document. 2. Périmètre Le périmètre du présent rapport porte sur Edmond de Rothschild Europe (ciaprès la «Banque») ainsi que sur ses trois succursales établies respectivement en Belgique, en Espagne et au Portugal. La Banque est, sur base des critères fixés par la loi luxembourgeoise, exemptée de l obligation d établir des comptes consolidés. Aucun obstacle significatif, actuel ou prévisible, en droit comme en fait, ne devrait empêcher le transfert rapide de fonds propres ou le remboursement rapide de passifs entre Edmond de Rothschild (Suisse) S.A. (ci-après la «Maison Mère») et la Banque ainsi qu entre la Banque et ses filiales. 3

3. Gestion des risques et adéquation des fonds propres 3.2 Fonctions de Direction La gestion journalière est confiée aux Directeurs Agréés qui forment ensemble le Comité Exécutif de la Banque. Au 31 décembre 2014, ce dernier était composé comme suit : 3.1 Principes généraux La politique de gestion des risques et d adéquation des fonds propres de la Banque s inscrit rigoureusement dans le cadre des politiques de risques et de fonds propres définies au niveau d Edmond de Rothschild Holding S.A., holding de tête du groupe Edmond de Rothschild. Conformément à cette politique, la Banque assure la gestion des risques et l adéquation des fonds propres à travers un cadre compréhensif de principes, une structure organisationnelle, des limites et des processus étroitement liés aux activités de la Banque et à la nature des risques auxquels elle est ou pourrait être exposée. Monsieur Marc Ambroisien Président du Comité Exécutif Administrateur, Directeur Général Responsable de l activité Domiciliation et de l Audit Interne Monsieur Marc Grabowski Vice-Président du Comité Exécutif Responsable de l organisation comptable Monsieur Frank Sarrazin Vice-Président du Comité Exécutif Responsable des activités de marché et de l organisation administrative et informatique En adéquation avec la circulaire CSSF 06/273 (telle que modifiée) la politique de gestion des risques et d adéquation des fonds propres fait l objet d un rapport annuel «Rapport sur le processus interne d évaluation de l adéquation des fonds propres internes (ICAAP1)» validé par le Conseil d Administration de la Banque et à destination de l autorité de contrôle luxembourgeoise. Ce rapport participe au dialogue entre cette dernière et la Banque, en matière de risques et d adéquation des fonds propres. Monsieur Jean-Marc Thomas Vice-Président du Comité Exécutif Responsable des fonctions Risques, Compliance, de l activité du traitement des réclamations clientèle, des règles de conduite relatives au secteur financier et du dispositif Vue Unique Client (VUC) dans le cadre de la garantie des dépôts Le rapport doit, entre autres, porter sur l appréciation des l ensemble des risques auxquels la Banque est ou pourrait être exposée, leurs sensibilités à des scénarios de crise et leurs évolutions attendues à la lumière de la stratégie de développement de la Banque. Une fois les risques identifiés et quantifiés, la Banque détermine le capital à mobiliser de manière prospective pour couvrir ses risques ou met en oeuvre les procédures de gestion et de contrôle appropriées pour les risques, tels que le risque de liquidité, qui ne peuvent être couverts par du capital. Monsieur Pierre-Marie Valenne Vice-Président du Comité Exécutif 3.3 Organisation de la gestion des risques. Depuis le mois de mars 2008, la Banque s est dotée d une fonction centralisée de gestion des risques. Cette fonction est rattachée hiérarchiquement au Comité Exécutif. En accord avec la circulaire CSSF 12/552, la Banque a séparé les fonctions de Chief Risk Officer, et la responsabilité de la Gestion des Risques pour la Direction Autorisée. Ce dispositif d évaluation interne est intégré dans les différents processus décisionnels et de gestion de la Banque à travers différents mécanismes comme les analyses de sensibilité à des scénarios de crise, ou des Comités tels que le Comité des Crédits ou le Management Team Marchés & Bilan. 1 La création de cette fonction répond à un triple objectif : Adapter le dispositif de gestion des risques (politique de risques, processus, méthodologies et outils) aux évolutions attendues des activités et des risques de la Banque ; Internal Capital Adequacy Assessment Process. Participer à la gestion quotidienne des risques en collaboration avec les différents métiers et départements de la Banque ; Conseiller le Comité Exécutif et le Conseil d Administration dans les domaines de la gestion des risques et de la planification des fonds propres. 4

3.4 Gestion du capital et adéquation des fonds propres Dans une logique d efficience et de transversalité, le département Gestion des Risques est positionné au coeur même du dispositif de contrôle et de gestion de la Banque. Ce positionnement lui permet, entre autres, d avoir un accès direct aux différents organes de direction de la Banque, au Conseil d Administration ou encore au département Gestion des Risques de la Maison-Mère. 3.4.1 FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES Les fonds propres prudentiels de la Banque sont calculés conformément aux exigences du Règlement (UE) n 575/2013 (CRR) précité et à la partie relative aux fonds propres, articles 25 à 91. Fonds propres éligibles (en millions d euros) Fonds propres de base 221,7 - Capital libéré 221,4 31,5 31,5 - Réserves 178,8 147,6 - Bénéfice reporté 14,6 5,8 - Réserves de réévaluation 39,9 - Déduction impôts différés -3,2-3,4 1,3 14,5 - Plus values sur actions 13,2 - Postes spéciaux avec une quote-part de réserve 1,3 1,3 Eléments à déduire des fonds propres -6,7 - Priadvisory Holding (100%) -2,5 - Edmond de Rothschild Asset Management* (99,92%) -3,6 - Edmond de Rothschild Intl Fund Bermuda (14,75%) -0,5 - LCF Edmond de Rothschild Conseil (99,99%) -0,1 - Iberian Renewable Energies S.à.r.l. (100%) -1 Fonds propres complémentaires * 31.12.2014 31.12.2013 223,0 229,2 Anciennement Edmond de Rothschild Investment Advisors 5

3.4.2 EXIGENCES DE FONDS RÉGLEMENTAIRES PAR TYPOLOGIE DE RISQUES En outre, dans le cadre de la prise en compte de techniques d atténuation du risque de crédit, la Banque a choisi la méthode générale à l exception des garanties personnelles pour lesquelles la Banque utilise la méthode de substitution. Dans le cadre de la troisième partie, «Exigences de fonds propres» du Règlement (UE) n 575/2013 (CRR) précité, la Banque doit calculer ses besoins en fonds propres réglementaires minimums pour couvrir les risques de crédit, de marché, opérationnel, d ajustement de l évaluation de crédit et de règlement livraison. Les tableaux ci-après détaillent les exigences de fonds propres réglementaires de la Banque par typologie de risque et par classe d exposition au 31 décembre 2014 et 2013. A cette fin, la Banque a retenu les méthodologies réglementaires les plus appropriées à son organisation et ses activités, à savoir : Typologie de risque Méthodologie retenue Risque de crédit Approche standard Risque de marché Approche standard Risque opérationnel Approche standard Risque d ajustement de l évaluation de crédit Approche standard Risque de réglement livraison Non applicable 6

31 DÉCEMBRE 2014 Typologie de risque Approche Bâle II Classe d exposition Risque pondéré après atténuation* Exigence de fonds propres* Risque de crédit Standard Administrations centrales et banques centrales Entités du secteur public 0,1 Etablissements 74,1 5,9 Entreprises 2 243,6 19,5 Parts d organisme de placement collectif 4,9 0,4 Actions 91,1 7,3 Autres 40,8 3,3 Risque de marché Standard Risque opérationnel Standard Risque de change 454,6 36,4 342,2 27,4 Risque de reglement Non applicable risque de reglement livraison (hors portefeuille de négociation) 0,3 livraison Risque d ajustement de Standard l évaluation de crédit 0,1 1,6 798,7 63,9 *en millions d euros 31 DÉCEMBRE 2013 Typologie de risque Approche Bâle II Classe d exposition Risque pondéré après atténuation* Exigence de fonds propres* Risque de crédit Standard Administrations centrales et banques centrales Entités du secteur public Etablissements 63,3 5,1 Entreprises 2 213,8 17,1 Parts d organisme de placement collectif 5,2 Autres Risque de marché Standard Risque opérationnel Standard Risque de change 61,2 0,4 4,9 343,5 27,5 365,0 29,2 Risque de reglement Non applicable risque de reglement livraison (hors portefeuille de négociation) 0,2 livraison 2 Risque d ajustement de Standard l évaluation de crédit 3 708,7 56,7 *en millions d euros 2 3 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. Non applicable en 2013. 7

3.4.3 RATIOS DE SOLVABILITÉ Conformément aux exigences du Règlement (UE) n 575/2013 (CRR), la Banque calcule un ratio de fonds propres total et un ratio de fonds propres de base. Le tableau suivant résume les éléments constitutifs de ces deux ratios. 31.12.2014 (en millions d euros) Fonds propres éligibles 31.12.2013 (en millions d euros) 223,0 229,3 - Risque de crédit 36,4 27,5 - Risque de marché - Risque opérationnel 27,4 29,2 - Risque de reglement livraison 2 - Risque d ajustement de l évaluation de crédit 0,1 ratio de fonds propres total (%) 27,9 32,4 ratio de fonds propres de base (%) 27,8 30,8 Exigences minimales pour couvrir 3.4.5 RISQUES PILIER I Risque de crédit et de contrepartie Le seuil minimum du ratio de solvabilité à respecter par tout établissement de crédit est fixé réglementairement à 8 % (hors coussin de conservation), dont 4% de fonds propres de base de catégorie 1 au 31 décembre 2014. Définition du risque Le risque de crédit et de contrepartie (collectivement, le «risque de crédit») est défini comme le risque de dégradation de la qualité ou de défaillance d une contrepartie amenant cette dernière à ne pas remplir ses obligations contractuelles vis-à-vis de la Banque. 3.4.4 FONDS PROPRES INTERNES La Banque a défini ses fonds propres internes sur base des fonds propres réglementaires et la réalisation des tests d endurance conduits dans le cadre de l ICAAP. Gestion du risque de crédit et de contrepartie Le risque de crédit couvrant un large spectre de sous-catégories de risques et d activités, l analyse de ce risque est structurée ci-après selon les deux grandes activités de crédit exercées par la Banque ; à savoir l activité de crédit à la clientèle et l activité interbancaire. L évolution des fonds propres réglementaires et internes ainsi que les besoins de fonds propres sont évalués sur base des sources de fonds propres et de l évolution attendue du profil de risque de la Banque. 8

Activité de crédit à la clientèle En 2014 il est à noter un changement de positionnement quant à l offre de produits et de services à destination de la clientèle privée ; le crédit devient désormais un produit important dans le processus de captation de nouveaux clients. L appétence pour le risque de crédit à la clientèle est moyenne. La transposition de cette politique rigoureuse amène la Banque à exiger une sur-collatéralisation systématique, dont le pourcentage varie en fonction du type de sûretés financières et/ou de garanties personnelles et du degré de diversification de ces dernières. Cette politique prudente est renforcée par le dispositif de gouvernance mis en place et ce, aux différentes étapes du cycle de vie des crédits avec un ensemble de contrôles réalisés par différents acteurs de la Banque, dont le Comité des Crédits, pièce maîtresse du dispositif. Tout crédit octroyé par la Banque doit être collatéralisé par des sûretés financières répondant à des critères draconiens en termes de diversification, de liquidité, de valorisation, de notation et de couverture géographique ou par des garanties personnelles (exclusivement des cessions de polices d assurance-vie ou des garanties bancaires à première demande émises par des établissements de crédit de première qualité). Activité interbancaire L appétence de la Banque pour le risque de crédit et de contrepartie des activités interbancaires est faible. Ces activités interbancaires, essentiellement des placements et des opérations de change à terme, n ont pour objectif que l accompagnement de la clientèle dans ses besoins. L analyse de la qualité des collatéraux par attribution d une valeur lombard ou équivalent-risque est réalisée par une cellule spécifique dépendant du département de Gestion des Risques. Chaque sûreté financière fait l objet d une analyse différenciée en fonction de la typologie d actif et couvre un large spectre de critères tels que la liquidité, l existence d une valorisation fiable, la notation de l actif (ex : titres de créance), la durée résiduelle (ex : titres de créance), le type d émetteur (ex : titres de créance), la nationalité de l émetteur, la devise, la couverture géographique (ex : OPC), la diversification (ex : OPC) ou encore le niveau d endettement (ex : OPC). La sélection des contreparties, réalisée en collaboration avec la Maison Mère, est basée sur des critères qualitatifs et quantitatifs en ligne avec les meilleures pratiques de marché. Par ailleurs, la Banque recourt de manière importante à des techniques d atténuation du risque de crédit telles que les opérations de prise en pension en tripartite et auprès de contreparties centrales, les dépôts auprès de la Banque centrale du Luxembourg et/ou les accords cadres de compensation. Les analyses d actifs de type OPC, produit dérivé et produit structuré font systématiquement l objet d une revue et d une validation par le Comité de Pondérations Lombard multidisciplinaire. Outre le fait de répondre à des critères d éligibilité individuels, les sûretés financières et les garanties personnelles en couverture d un crédit doivent aussi respecter des règles strictes en matière de diversification telles que l absence de corrélation entre le débiteur et les sûretés / garanties personnelles ou encore un nombre minimum de collatéraux différents. 9

Utilisation de notations d organismes externes d évaluation du crédit Dans le cadre de la quantification des besoins en fonds propres au titre du risque de crédit des actifs à risque, la Banque utilise les notations de deux organismes externes d évaluation du crédit ; à savoir Moody s et Standard & Poor s et ce principalement, pour les classes d exposition suivantes : Dans le cadre des opérations de prise en pension, la Banque cherche à optimiser l équilibre entre diversification des contreparties et qualité du panier de collatéraux admissibles. Pour les opérations de prise en pension en tripartite, les collatéraux se limitent exclusivement aux titres de créance émis ou garantis par des administrations centrales, des banques centrales, des banques multilatérales de développement et des organisations internationales5. Pour les opérations de prise en pension auprès de la contrepartie centrale allemande Eurex Repo, les collatéraux appartienent au panier EUR GC Pooling ECB6 et sont donc éligibles comme garantie auprès de la Banque centrale européenne. Les collatéraux reçus sont vérifiés quotidiennement afin de s assurer du respect des critères d éligibilité et de la qualité de ces derniers. De plus, ces collatéraux sont évalués à la valeur de marché et réajustés quotidiennement. Administrations centrales et banques centrales ; Banques multilatérales de développement ; Organisations internationales ; Administrations régionales ou locales ; Afin de minimiser le risque de contrepartie des dépôts noncollatéralisés, la politique mise en œuvre par la Banque vise à diversifier les contreparties par le biais de limites très faibles régulièrement mise à jour et d une gestion dynamique de l utilisation de ces limites en étroite collaboration avec sa Maison Mère. Entités du secteur public ; Etablissements ; Entreprises. La correspondance des évaluations de ces deux organismes externes d évaluation du crédit aux échelons de qualité de crédit est identique à celle de la circulaire CSSF 06/273 (telle que modifiée). Les limites de contrepartie bancaire par typologie d instrument (dépôts interbancaires, opérations de prise en pension, dépôts fiduciaires, opérations de change au comptant et opérations de change à terme) sont fixées par le Comité du Conseil de la Banque et de sa Maison Mère pour l ensemble du Groupe. Elles font l objet d une revue régulière à l initiative de la Maison Mère ou sur demande de la Banque. Echelons de qualité de crédit 1 Le tableau ci-dessous reprend la mise en équivalence des notations aux échelons de qualité de crédit utilisée par la Banque. 2 3 4 5 6 Notation Aaa à Aa3 A1 à A3 Baa1 à Baa3 Ba1 à Ba3 B1 à B3 Caa1 et Moody s en-dessous Notation AAA à AA- A+ à A- BBB+ à BBB- BB+ à BB- B+ à B- Standard & Poor s CCC+ et en-dessous 5 Les banques multilatérales de développement et les organisations internationales éligibles se limitent uniquement à celles bénéficiant d une pondération de 0 % dans le cadre du Règlement (UE) n 575/2013 précité. 6 Le panier de collatéraux GC Pooling ECB est composé de plus de quatre mille titres éligibles auprès de la BCE et répondant essentiellement aux critères du ratio LCR pour la catégorie HQLA. Les titres dont la notation est inférieure à A- / A3 ne sont pas admissibles. Ce panier permet, en outre, la réutilisation des garanties de refinancement reçues dans le cadre des opérations d open market de la BCE et du marché GC Pooling. 10

Expositions au risque de crédit de contrepartie Les instruments financiers dérivés de gré à gré utilisés par la Banque se limitent aux contrats de change à terme et ont un objectif exclusif de couverture du risque de change (couverture des opérations de change initiées par la clientèle). Les tableaux ci-dessous permettent d apprécier l exposition au risque de crédit de contrepartie de la Banque ainsi que l impact des techniques d atténuation sur ce dernier au 31 décembre 2014 et 2013. En 2014, la prise en compte du risque de crédit de contrepartie afférent à ces instruments financiers est réalisée sur base de la méthode de l évaluation au prix de marché, conformément à la réglementation en vigueur. Instruments dérivés Montant notionnel 31.12.2014 31.12.2013 (en millions d euros) (en millions d euros) 10 753,7 13 455,0 Juste valeur positive brute 125,8 84,1 Valeur exposée au risque brut 17 269,4 164,9 269,0 Valeur exposée au risque net 35,6 139,0 Actifs à risque pondérés 19,4 34,1 1,6 2,7 Dont échéance < 1 an Exigences de fonds propres Ajustement d évaluation de crédit Valeur exposée au risque brute 31.12.2014 31.12.2013 (en millions d euros) (en millions d euros) 14,3 Non applicable Montant total de l exposition au risque 1,6 Non applicable Exigences de fonds propres 0,1 Non applicable Expositions au risque de crédit et au risque de dilution Les expositions publiées dans les différents tableaux de cette section regroupent : L utilisation de techniques d atténuation du risque de crédit de contrepartie permet à la Banque de réduire de 79 % la valeur exposée au risque. En outre, la Banque a mis en place des mécanismes d appels de marge avec les contreparties bancaires avec lesquelles elle travaille. Les montants nets des postes à risque de l actif ; Les montants bruts des postes d engagement du horsbilan ; à savoir la partie non-utilisée des lignes de crédit «committed» et les montants des garanties émises par la Banque au profit de tiers ; Le montant en équivalent-risque des opérations de change à terme. 11

Expositions par classe d exposition Les tableaux ci-dessous reprennent le total des expositions réparti par classe d exposition au 31 décembre 2014 et 2013. 31 DÉCEMBRE 2014 Classe Pondération Moyenne Valeur Valeur Actifs Exigences d exposition % annuelle de exposée exposée à risque de fonds la valeur avant après pondérés* propres* exposée* atténuation* atténuation* Administrations centrales et banques centrales 0 483,5 161,3 161,3 Entités du secteur public 0 4,9 5,4 5,4 20 0,1 0,2 0,2 0,1 Etablissements 2 2 202,1 2 248,1 86,8 1,7 0,1 20 1 959,8 2 243,6 335,3 67,1 5,4 50 3,8 6,8 6,8 3,4 0,3 100 0,5 1,1 0,6 0,6 0,1 150 0,4 0,9 0,9 1,3 0,1 Entreprises 7 20 100 1 391,3 1 451,0 243,2 243,2 19,4 150 0,7 0,5 0,3 0,4 Parts d organismes 100 4,8 4,9 4,9 4,9 0,4 de placement collectif Actions 100 29,3 30,8 30,8 30,8 2,5 250 16,5 24,1 24,1 60,3 4,8 Autres expositions 0 2,3 2,6 2,6 20 0,1 0,2 100 132,1 167,4 40,8 40,8 3,3 6 232,2 6 348,9 944,0 454,6 36,4 en millions d euros * 7 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 12

31 DÉCEMBRE 2013 Classe Pondération Moyenne Valeur Valeur Actifs Exigences d exposition % annuelle de exposée exposée à risque de fonds la valeur avant après pondérés* propres* exposée* atténuation* atténuation* Administrations centrales et banques centrales 0 1 589,0 1 560,7 1 560,7 Entités du secteur public 0 9,3 1 9,9 20 3 362,5 3 477,0 1 979,0 63,3 5,1 Etablissements Entreprises 7 20 03 007 007 001 0001 100 1 263,0 1 272,2 213,8 213,8 17,1 150 9,3 04 Parts d organismes 100 4,5 5,2 5,2 5,2 0,4 de placement collectif Autres expositions 0 2,4 2,9 2,9 100 130,3 12 61,2 61,2 4,9 6 370,2 6 447,9 3 832,6 343,5 27,5 en millions d euros * 7 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 13

Expositions par classe d exposition et par échelon de qualité de crédit Les tableaux ci-dessous reprennent le total des expositions réparti par classe d exposition et par échelon de qualité de crédit au 31 décembre 2014 et 2013. 31 DÉCEMBRE 2014 Classe Echelon de Valeur d exposition qualité de exposée avant crédit 8 atténuation* Valeur Actifs Exigences exposée à risque de fonds après pondérés* propres* atténuation* Administrations centrales et banques centrales 1 161,3 161,3 Entités du secteur public 1 5,7 5,7 Etablissements 1 2 442,6 2 23,0 3 0,8 4 0,2 5 0,2 6 0,9 NA 10 2 032,7 280,8 40,5 3,2 22,9 6,5 0,5 0,7 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,9 1,3 0,1 124,811 25,3 2,0 1 Entreprises 9 4 5 6 NA 10 38,1 0,7 0,5 1 412,2 10,4 10,4 0,8 0,3 0,4 232,7 232,7 18,6 NA 10 4,9 4,9 4,9 0,4 Actions 1 2 3 NA 10 54,9 54,9 91,0 7,3 NA 10 170,3 43,4 40,8 3,3 Parts d organismes de placement collectif Autres expositions 6 348,9 944,0 454,6 36,4 en millions d euros * Utilisation de notations d organismes externes d évaluations du crédit. Cf. Tableau de mise en équivalence des notations aux échelons de qualité de crédit. 9 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 10 Pas de notation disponible. 11 Après application de la méthode de substitution. 8 14

31 DÉCEMBRE 2013 Classe Echelon de Valeur d exposition qualité de exposée avant crédit 8 atténuation* Valeur Actifs Exigences exposée à risque de fonds après pondérés* propres* atténuation* Administrations centrales et banques centrales 1 1 560,7 1 560,7 Entités du secteur public 1 1 9,9 Etablissements 1 691,2 295,8 57,2 4,6 2 1 127,7 18,5 3,7 0,3 3 3,3 3,3 0,8 6 4 0,4 0,4 7 06 5 0,2 0,1 2 02 6 4 2 05 004 NA 10 1 654,2 1 660,911 1,5 0,1 1 007 Entreprises 9 4 15,1 5 4,9 6 04 NA 10 1 252,2 007 001 0001 2,2 2,2 0,2 01 01 001 211,6 211,6 16,9 Parts d organismes de placement collectif NA 10 5,2 5,2 5,2 0,4 Autres expositions NA 10 122,9 64,1 61,2 4,9 6 447,9 3 832,6 343,5 27,5 en millions d euros * Utilisation de notations d organismes externes d évaluations du crédit. Cf. Tableau de mise en équivalence des notations aux échelons de qualité de crédit. 9 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 10 Pas de notation disponible. 11 Après application de la méthode de substitution. 8 15

Expositions par classe d exposition et par zone géographique Les tableaux ci-dessous reprennent le total des expositions réparti par classe d exposition et par zone géographique au 31 décembre 2014 et 2013. 31 DÉCEMBRE 2014 Classe Europe* d exposition Amériques* Reste du monde* * Administrations centrales et banques centrales 161,3 161,3 Entités du secteur public 5,7 5,7 Etablissements Entreprises 13 Parts d organismes de placement collectif 4 486,9 1,7 11,8 4 500,4 1 278,4 44,5 128,5 1 451,4 4,5 0,5 4,9 Actions 54,6 0,3 54,9 Autres expositions 170,3 170,3 6 161,6 46,2 141,1 6 348,9 en millions d euros * Plus de 97 % des expositions de la Banque se concentrent en Europe et, plus particulièrement au sein de l Eurozone. 13 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 16

31 DÉCEMBRE 2013 Classe Europe* d exposition Administrations centrales et banques centrales Entités du secteur public Amériques* Reste du monde* * 1 560,7 02 1 560,7 1 1 Etablissements 3 451,5 17,7 7,8 3 477,0 Entreprises 13 1 169,5 55,2 47,5 1 272,2 5,1 0,1 5,2 122,5 08 0,3 122,9 6 319,3 72,9 55,7 Parts d organismes de placement collectif Autres expositions 6 447,9 en millions d euros * 13 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 17

Expositions par classe d exposition et par secteur économique Les tableaux ci-dessous reprennent le total des expositions réparti par classe d exposition et par secteur économique au 31 décembre 2014 et 2013. 31 DÉCEMBRE 2014 Classe d exposition Banques Banques* Entreprises* OPC* Ménages* Autres * centrales* expositions* Administrations 161,3 161,3 centrales et banques centrales Entités du secteur public 5,7 5,7 Etablissements 4 500,4 4 500,4 Entreprises 475,3 621,9 352,9 1,3 1 451,4 Parts d organismes de placement collectif 4,9 4,9 Actions 54,9 54,9 Autres expositions 170,3 170,3 161,3 4 500,4 530,2 626,8 352,9 177,3 6 348,9 14 en millions d euros * Le secteur économique «Entreprises» est essentiellement composé de sociétés à vocation patrimoniale. 14 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 18

31 DÉCEMBRE 2013 Classe d exposition Administrations centrales et banques centrales Banques Banques* Entreprises* OPC* Ménages* Autres * centrales* expositions* 1 560,7 02 1 560,7 Entités du secteur public 6 9,9 1 Etablissements 3 476,2 0,5 0,3 3 477,0 Entreprises 403,9 600,6 266,1 1,6 1 272,2 Parts d organismes de placement collectif 5,2 5,2 Autres expositions 7 18,5 104,3 122,9 1 560,7 3 476,3 422,9 605,8 266,2 116,1 6 447,9 14 en millions d euros * 14 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 19

Expositions par classe d exposition et par maturité résiduelle Les tableaux ci-dessous reprennent le total des expositions ventilé par classes d exposition et par maturité résiduelle au 31 décembre 2014 et 2013. 31 DÉCEMBRE 2014 Classe <3 d exposition mois* > 3 mois et < 1 an* > 1 an et < 5 ans* >5 ans* Sans échéance* * Administrations 161,3 161,3 centrales et banques centrales Entités du secteur public Etablissements Entreprises 15 5,7 4 378,2 122,2 4 500,4 832,0 611,9 4,1 3,5 1 451,4 Parts d organismes de placement collectif Actions 5,7 4,9 4,9 54,9 54,9 Autres expositions 170,3 170,3 5 547,4 734,1 4,1 3,5 59,8 6 348,9 en millions d euros * Plus de 87 % des expositions ont une échéance résiduelle inférieure à 3 mois. 15 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 20

31 DÉCEMBRE 2013 Classe <3 d exposition mois* Administrations centrales et banques centrales Entités du secteur public Etablissements Entreprises 15 1 560,7 > 3 mois et < 1 an* > 1 an et < 5 ans* 02 >5 ans* Sans échéance* * 1 560,7 1 1 3 474,6 2,4 02 3 477,0 754,7 506,0 2,2 9,4 1 272,2 Parts d organismes de placement collectif 5,2 5,2 Autres expositions 104,4 18,5 122,9 5 904,3 508,4 2,2 9,4 23,6 6 447,9 en millions d euros * Plus de 91 % des expositions ont une échéance résiduelle inférieure à 3 mois. 15 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 21

Dépréciations et provisions sur les expositions au risque de crédit et de dilution Dans le cadre de sa politique de dépréciation et de provisionnement des créances douteuses, la Banque a mis en œuvre un dispositif d identification, de quantification et de suivi de ces dernières. Un reporting spécifique est préparé mensuellement par le département des Crédits pour revue et validation par le Comité des Crédits ainsi que par le Comité Exécutif. Pour les créances douteuses, le prorata des intérêts continue à être calculé, les intérêts échus et non payés sont ajoutés au principal mais sont réservés à concurrence de l intégralité de leur montant et ne sont pas comptabilisés comme revenus. La Banque comptait en ses livres au 31 décembre 2014 un total de 26 créances peu significatives (montant total de 3,4 millions d euros) considérées comme douteuses et ce montant a donc été provisionné. Sur ce montant, seule une provision sur capital concernant une créance douteuse importante a été comptabilisée (2 millions d EUR). Toute créance faisant l objet d un retard de paiement et d un manque de couverture par des collatéraux exprimés en valeur lombard (équivalent-risque) fait l objet d un provisionnement. La Banque comptabilise les revenus d intérêts relatifs aux crédits accordés uniquement lorsque les intérêts sont effectivement versés. Les revenus d intérêts sur les crédits partiellement régularisés sont, par principe, intégralement constatés. Les arriérés d intérêts ne font pas l objet d un traitement particulier lors de la détermination des provisions relatives aux crédits. 22

Le tableau ci-dessous reprend l évolution des créances et engagements en retard de paiement en 2014 et en 2013. Créances et engagements en retard de paiement 31.12.2014 31.12.2013 (en millions d euros) (en millions d euros) Solde au 1er janvier 0,8 3,6 Reprise de provision -3,2 Dotation 2,6 0,4 0,8 Solde 3,4 Le tableau ci-dessous reprend la répartition par zone géographique des corrections de valeur au 31 décembre 2014 et 2013. Zone géographique 31.12.2014 31.12.2013 (en millions d euros) (en millions d euros) Europe 3,4 0,8 Amériques Reste du monde Solde 3,4 0,8 23 2

Techniques d atténuation du risque de crédit Comme décrit dans les sections précédentes, la politique de la Banque en matière de gestion des risques est de maximiser l utilisation des techniques d atténuation du risque de crédit avec un recours systématique aux sûretés financières et aux garanties personnelles dans le cadre de l activité de crédit à la clientèle. Pour les activités interbancaires, les techniques utilisées sont, entre autres, les opérations de prise en pension ou encore les dépôts réalisés auprès de la Banque centrale du Luxembourg. Au 31 décembre 2014 et 2013, l impact des techniques d atténuation du risque de crédit sur les expositions se présente comme suit : 31 DÉCEMBRE 2014 Classe d exposition Administrations centrales et banques centrales Entités du secteur public Etablissements Entreprises 16 Parts d organismes de placement collectif Expositions avant atténuation* Expositions après atténuation* 161,3 161,3 5,7 5,7 4 500,4 430,4 1 451,4 243,4 4,9 4,9 Actions 54,9 54,9 Autres expositions 170,3 43,4 6 348,9 944,0 en millions d euros * 31 DÉCEMBRE 2013 Classe d exposition Expositions avant atténuation* Expositions après atténuation* 1 560,7 1 560,7 1 9,9 Etablissements 3 477,0 1 979,0 Entreprises 1 272,2 213,8 5,2 5,2 122,9 64,1 6 447,9 3 832,6 Administrations centrales et banques centrales Entités du secteur public 11 Parts d organismes de placement collectif Autres expositions en millions d euros * 16 La classe d exposition «Entreprises» est composée essentiellement des expositions sur la clientèle privée et les fonds d investissement. 24

Les collatéraux reçus par la Banque dans le cadre des différentes techniques d atténuation du risque de crédit sont diversifiés et de très bonne qualité. Le portefeuille de collatéraux ne présente pas de concentration de risques de marché ou de risque de crédit. Les garanties personnelles prisent en considération dans le cadre des techniques d atténuation du risque de crédit réglementaires se composent exclusivement de garanties bancaires à première demande émises essentiellement par des entités du Groupe et ce, pour un montant de 10 millions d euros au 31 décembre 2014. Les tableaux ci-après reprenent la répartition des dépôts interbancaires au 31 décembre 2014 et 2013. 31 DÉCEMBRE 2014 Dépôts interbancaires Montant Dépôts auprès de la Banque centrale du Luxembourg 17 Dépôts auprès des Banques centrales belge, espagnole et portugaise 17 Montant (en millions d euros) (en pourcentage) 155,1 3,4 6,2 0,1 Dépôts collatéralisés via des prises en pension 4 181,5 90,1 Dépôts non-collatéralisés 296,8 6,4 4 639,6 10 31 DÉCEMBRE 2013 Dépôts interbancaires Montant Dépôts auprès de la Banque centrale du Luxembourg 17 Dépôts auprès des Banques centrales belge, italienne, espagnole et portugaise 17 (en pourcentage) 1 553,9 31,7 6,8 0,1 Dépôts collatéralisés via des prises en pension Dépôts non-collatéralisés 17 Montant (en millions d euros) Y inclus les réserves obligatoires. 25 3 170,9 64,7 171,3 3,5 4 902,8 10

Ratio de levier Le ratio de levier est égal au montant des fonds propres divisé par le montant de l exposition totale de l établissement et est exprimé en pourcentage. Exposition aux grands risques : 31/12/2014 VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE Exposition aux opérations de financement sur titres conformément à l'article 220 du CRR 4 181,5 Dérivés 169,9 Facilités de découvert non prélevées pouvant être annulées sans condition à tout moment et sans préavis 21,6 Éléments de hors bilan liés à des crédits commerciaux 83,4 Autres actifs 1 324,4 AJUSTEMENTS DES FONDS PROPRES ET AJUSTEMENTS RÈGLEMENTAIRES Fonds propres de catégorie 1 - Définition définitive 235,7 Fonds propres de catégorie 1 - Définition transitoire 221,7 Ajustements règlementaires - Fonds propres de catégorie 1 - Définition définitive. Dont: -3,2 Ajustements règlementaires - Fonds propres de catégorie 1 - Définition transitoire -14,0 RATIO DE LEVIER* Ratio de levier - Recours à la définition définitive des fonds propres de catégorie 1 4,08 Ratio de levier - Recours à la définition transitoire des fonds propres de catégorie 1 3,8 * Ratio de levier calculé conformément au règlement délégué (UE) 2015/62 26

Risque de marché Au 31 décembre 2014, le résultat de ce test d endurance était 1,16 % des fonds propres de la Banque pour l ensemble des devises (respectivement de 1,04 % pour l euro, de 0,16 % pour le dollar américain et de 02 % pour le franc suisse) ; résultat bien inférieur au seuil réglementaire de 20 % considéré comme seuil critique. Définition du risque Le risque de marché est défini comme le risque de perte découlant d une évolution défavorable des paramètres de marché impactant négativement les positions de la Banque. Ce très bon résultat reflète à nouveau la volonté de la Banque de limiter au strict minimum son exposition au risque de taux d intérêt. La Banque distingue trois catégories de risque de marché : Le risque de taux d intérêt est le risque de perte qui résulte d un mouvement défavorable des taux d intérêts affectant la Banque en raison de la non-concordance entre ses actifs, ses passifs et ses engagements hors-bilan portant sur des taux et des référentiels de taux d intérêt non-congruents ; Risque opérationnel Définition du risque Le risque opérationnel est défini comme étant le risque de pertes découlant d une inadéquation ou d une défaillance imputable à des procédures, à des personnes, des systèmes internes ou des évènements externes. Le risque de change, résultant d une évolution défavorable du cours d une devise et affectant la Banque en raison de la non-concordance entre ses actifs, ses passifs et ses engagements hors-bilan libellés en devises autres que la devise du capital ; La Banque inclut le risque juridique et le risque de réputation dans cette définition dès lors qu ils surviennent en conséquence d un évènement de risque opérationnel. Le risque de position sur titres, lié à l évolution défavorable de la valeur des titres figurant dans le portefeuilletitres de la Banque. Pour des raisons de simplicité dans leur analyse et leur gestion, la Banque classe les risques opérationnels en trois catégories qu elle a associées à la classification des types d évènements de pertes prévus par le Comité de Bâle. Gestion du risque de marché Les trois catégories de risque de marché font l objet d une politique de gestion très prudente de la Banque par le biais de limites strictes et d un dispositif de contrôles quotidiens. En complément aux différents tests d endurance mensuels en matière de taux d intérêt définis par le Management Team Marchés et Bilan de la Banque, cette dernière applique ceux définis par la circulaire CSSF 08/338 ; à savoir quantifier semestriellement l impact sur la valeur intrinsèque du patrimoine de la Banque d une variation à la hausse ou à la baisse de 200 points de base des courbes de taux d intérêt en parallèle. 27

Types d événements de pertes prévus Catégories de risque opérationnel Pratiques en matière d emploi et de sécurité du travail Clients, produits et pratiques commerciales Autres risques opérationnels Définition Pertes liées à des actes contraires aux dispositions législatives et conventions en matière d emploi, de santé ou de sécurité, à la réparation de préjudices corporels ou à des cas de discrimination sanctionnables en vertu d une loi ou d un règlement ou de tout harcèlement sexuel ou moral. Pertes liées à un manquement, non-délibéré ou par négligence, à une obligation professionnelle envers un client donné, ou à la nature ou aux caractéristiques d un produit. Exécution, livraison et gestion des processus Pertes liées aux défaillances du traitement des transactions ou de la gestion des processus et aux relations avec les contreparties commerciales et les vendeurs. Fraude interne Pertes liées à des actes visant à commettre une fraude ou un détournement d actif ou à enfreindre une réglementation, une loi ou des règles de la Banque. Fraude Fraude externe Pertes liées à des actes de tiers visant à commettre une fraude ou un détournement d actif ou à enfreindre la loi. Dommages occasionnés aux actifs matériels Pertes liées à la perte ou à l endommagement d actifs matériels résultant d une catastrophe naturelle ou d autres événements. Interruptions de l activité et dysfonctionnements des systèmes Sécurité Pertes liées à une interruption de l activité ou au dysfonctionnement d un système. 28

Gestion du risque opérationnel La Banque a mis en place une méthodologie en matière de gestion du risque opérationnel s appuyant sur l implication forte et constante du management, et de nombreuses activités de contrôle, d information et de monitoring. Chaque responsable de département ou de service a désigné des équipes en charge de recenser et de documenter dans ebrp leurs processus critiques de même que leurs besoins (ressources et applications informatiques, matériel de bureau spécifique, etc.). Cette démarche constitue l analyse d impact sur les activités et permet de fournir les données nécessaires à la conception de stratégies appropriées de continuité d activité. Cette méthodologie inclut, entre autres, une cartographie des risques opérationnels ainsi que des processus de collecte des incidents. 3.4.6 RISQUES PILIER II Les risques sont évalués selon deux axes : la fréquence et l impact. Il s agit d estimer d une part la survenance du risque, c est-à-dire le nombre de fois où le risque est susceptible de se produire dans une période donnée, et d autre part la sévérité du risque soit le coût estimé et probable du risque lorsqu il survient. Cet impact n est pas seulement évalué en termes monétaires : il peut s agir d une atteinte à l image ou à la réputation de la Banque. Introduction Dans le cadre du pilier II, en complément des risques décrits ci-avant sous le pilier I, la Banque a mis en place un processus d identification, de quantification, de gestion et de reporting de tous les risques auxquels elle est ou pourrait être exposée. Ces risques sont pour l essentiel : A noter que chaque risque fait l objet de deux évaluations : une évaluation brute et une évaluation nette. Le passage de la première à la seconde se fait en prenant en compte le dispositif de contrôle interne (contrôles de premier et second niveau, procédures, etc.). Le risque de liquidité ; Le risque stratégique ; Le risque d affaires ; Par ailleurs, la Banque a mis en place un plan global de continuité des activités sous la responsabilité du «Business Continuity Manager». L objectif principal est de permettre à la Banque et aux entités qui lui sont rattachées, de fonctionner à un niveau convenu d activité qui permette de satisfaire aux engagements qui ont été pris à l égard des clients, même lorsque les lieux habituels de ses activités et d hébergement des systèmes d information essentiels ne sont plus accessibles. Le risque de réputation ; Le risque juridique ; Le risque de compliance ; Le risque dépositaire ; Le risque de concentration ; Un logiciel dédié à la gestion de la continuité des affaires et des opérations, ebrp, permet de consolider toutes les informations indispensables à la continuité des activités. Plus de 400 collaborateurs, répartis aussi bien au siège à Luxembourg que dans les succursales à l étranger, disposent d un accès à ce logiciel. Le risque résiduel ; Le risque macro-économique et réglementaire ; Le risque pays ; Le risque de règlement/livraison. 29

Elle décrit les principes de base de la rémunération avec indication de la relation entre rémunération et prestation, en ce compris les critères pour l évaluation du prestataire par rapport aux objectifs et à l importance relative des différentes composantes de la rémunération. Elle met en particulier en œuvre une gouvernance d entreprise saine ainsi qu une stricte conformité aux procédures, règlements internes, législation sociale et standards du secteur financier. La méthodologie adoptée par la Banque pour quantifier les besoins en fonds propres internes se fonde principalement sur les mesures du régime réglementaire du ratio de solvabilité du pilier I augmentées de corrections prudentes telles que résultant de son processus interne d évaluation de l adéquation des fonds propres internes. Tests d endurance Dans un souci permanent de pérennisation de ses activités et des intérêts de ses clients, la Banque a développé un ensemble de scénarios de crise extrême mais plausible, combinant des chocs idiosyncratiques et systémiques. La rémunération est fonction de la responsabilité ainsi que de l expérience et des performances individuelles et collectives et est conforme aux pratiques pertinentes du secteur eu égard à la nature et à l importance du poste et aux particularités des secteurs d activité de la Banque. Ces différents scénarios permettent à la Banque de tester sa capacité de résistance aux chocs et de s assurer qu elle dispose des fonds propres adéquats. Les hypothèses de ces différents scénarios de crise sont réévaluées régulièrement. En outre, la Banque réalise des tests de résistance inverses («reverse stress testings»). Au 31 décembre 2014, 3 personnes ont percu une rémunération supérieure à 1 million d EUR. Des éléments complémentaires sur la répartition de ces rémunérations sont disponibles sur demande auprès du département Communication de la Banque. 3.4.7 POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION Catégories de personnel visées et compétences d attribution La Politique s applique aux collaborateurs impliqués dans la gestion journalière appartenant à l une des catégories détaillées ci-dessous : La Banque a arrêté une Politique de rémunération («la Politique») visant à maintenir une politique compatible avec une gestion saine et efficace des risques et qui ne conduit pas à une prise de risque excessive. La dernière version de la Politique a été arrêtée par le Conseil d administration («le Conseil») le 12 décembre 2011. les membres du Comité Exécutif, La Politique s aligne sur la stratégie de la Banque, ses objectifs, ses valeurs et ses intérêts à long terme, tels que les perspectives de croissance durable. Elle prend en compte les principes régissant la protection des clients et des investisseurs et elle tend à s assurer que les processus internes et les fonds propres internes et prudentiels assurent une gestion et une couverture adéquates des risques auxquels la Banque pourrait être exposée, en particulier les risques associés à la Politique et aux pratiques de rémunération. les autres directeurs titulaires de fonctions clés dans l organisation de la Banque dont la part variable de la rémunération est aussi importante que la part fixe, ainsi que les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints des succursales, certains membres du personnel exerçant des fonctions susceptibles d avoir une incidence matérielle sur le profil de risque de la Banque, les responsables des fonctions de contrôle, tout membre du personnel dont la rémunération totale est au moins équivalente à la rémunération totale moyenne des membres des catégories de personnel susmentionnées. 30

Processus de décision et de mise en place Chaque année, le Conseil statue, sur proposition du Comité de rémunération, la rémunération des membres du Comité Exécutif et des personnes responsables des fonctions de contrôle. Il est informé, à sa demande, des rémunérations des personnes visées par la Politique. Le Conseil a dans son domaine de compétence l approbation de la Politique pour l ensemble du personnel rémunéré de la Banque (siège central, succursales, agences et bureaux de représentation) et de ses filiales et est seul compétent (sous réserve de l approbation de l Assemblée Générale des actionnaires) pour décider l enveloppe de la rémunération. Chaque année, la mise en œuvre de la Politique fait l objet d un examen, central et indépendant, mené par l Audit interne pour en vérifier la conformité par rapport aux politiques et procédures de rémunération. Un rapport de cet examen est adressé au Conseil. Pour la détermination et le suivi de la Politique, le Conseil s appuie sur les recommandations du Comité de rémunération, constitué en son sein et composé d au moins trois administrateurs indépendants de la gestion journalière. Le Conseil a délégué au Comité Exécutif la mise en place de la Politique et des procédures y associées. 3.4.8. POLITIQUE DE DIVERSITÉ APPLICABLE À LA SÉLECTION DES MEMBRES DE L ORGANE DE DIRECTION S agissant de la sélection des membres de l organe de Direction, la Banque recherche une diversité permanente, de genre, de séniorité, d expertise et d expérience passée. Au 31 décembre 2014, le Comité Exécutif élargi de la Banque est composé de 15 personnes, dont plus de 25 % de femmes. 31

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