Maître d Ouvrage : Architectes : Ingénierie de la construction Place Riché 31200 TOULOUSE Tél : 05.34.42.20.20 Fax : 05.34.40.60.



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Maître d Ouvrage : Communauté de Communes Vals et plateaux des Monts de Lacaune CONSTRUCTION D UN FOYER POUR HANDICAPES ADULTES A CASTELNAU DE BRASSAC (81) CCTP DCE LOT 17 - CHAUFFAGE VENTILATION PLOMBERIE - SANITAIRE Architectes : Bureaux d études : Virginie CABANES SEGUIER Architecte DPLG 40, Chemin de la Pique Basse 81100 CASTRES 6, Place Saint Blaise 81260 BRASSAC Tel. 05 63 35 85 98 / 05 63 72 41 12 TECHNISPHERE Ingénierie de la construction Place Riché 31200 TOULOUSE Tél : 05.34.42.20.20 Fax : 05.34.40.60.93 Toulouse, Novembre 2013

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 2 SOMMAIRE LOT: CHAUFFAGE VENTILATION PLOMBERIE - SANITAIRE 1 PRESCRIPTIONS GENERALES... 5 1.1 OBJET DU PRESENT DESCRIPTIF... 5 1.2 ETENDUE DES TRAVAUX A REALISER... 5 1.2.1 Généralités... 5 1.2.2 Chauffage... 5 1.2.3 Ventilation mécanique double flux... 5 1.2.4 Ventilation mécanique simple flux... 6 1.2.5 Désenfumage... 6 1.2.6 Plomberie sanitaire... 6 1.2.7 Régulation... 6 1.2.8 Autres prestations... 6 1.3 LIMITES DE PRESTATIONS... 7 1.4 ETUDES D EXECUTION... 8 1.5 PIECES CONTRACTUELLES... 9 1.5.1 Contenu du dossier marché... 9 1.5.2 Comparaison des pièces du marché... 9 1.6 DOCUMENTS ET INFORMATIONS A REMETTRE PAR L ENTREPRISE... 9 1.6.1 Lors de la remise de l offre... 9 1.6.2 Avant réalisation... 10 1.6.3 A la fin du chantier... 10 1.6.4 Modalités de diffusion des documents... 10 1.6.5 Information du personnel d exploitation du Maître d Ouvrage... 10 1.7 ECHANTILLONS... 11 1.8 EQUIVALENCE DE MATERIAUX ET DE PRODUITS... 11 1.9 DISPOSITIONS DE CHANTIER... 11 1.9.1 Protection des ouvrages... 11 1.9.2 Nettoyage... 11 1.9.3 Moyens de levage... 12 1.10 VERIFICATIONS - ESSAIS RECEPTION... 12 1.10.1 Autocontrôle... 12 1.10.2 Essais... 12 1.10.3 Vérification Expertises... 12 1.10.4 Essais d étanchéité, de circulation, et de dilatation... 13 1.10.5 Essais et réglages des matériels... 13 1.10.6 Essais de fonctionnement... 13 1.10.7 Essais acoustiques... 14 1.10.8 Régulation / Contrôle Sécurité / Alarmes... 14 1.10.9 Déroulement des essais... 14 1.10.10 Essais et vérifications COPREC... 14 1.10.11 Réception des ouvrages... 14 1.11 GARANTIES... 15 1.11.1 Garantie de parfaite réalisation... 15 1.11.2 Garantie générale des matériels... 15 1.11.3 Garantie générale des installations... 15 1.12 CARACTERE DU PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE... 16 2 BASES DE CALCUL-DOCUMENTS REGLEMENTAIRES - PRESCRIPTION DE MISE EN OEUVRE... 17 2.1 CLASSEMENT DE L ETABLISSEMENT VIS A VIS DE LA SECURITE INCENDIE... 17 2.2 BASES DE CALCUL EN CHAUFFAGE ET VENTILATION... 17 2.2.1 Conditions à garantir... 17 2.2.2 Coefficients U surfaciques et linéiques... 17 2.2.3 Règles de calculs hydrauliques... 17 2.3 REGLES DE CALCUL AERAULIQUES (BASSE VITESSE)... 18 2.3.1 Règles pour le dimensionnement des équipements... 18 2.3.2 Niveaux sonores... 18

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 3 2.4 BASES DE CALCULS EN PLOMBERIE SANITAIRE... 19 2.4.1 Débits... 19 2.4.2 Sections des canalisations de plomberie sanitaire... 20 2.4.3 Nature des canalisations... 20 2.4.4 Précautions de mise en œuvre... 20 2.4.5 Robinetterie... 21 2.5 DOCUMENTS REGLEMENTAIRES... 22 2.5.1 Arrêtés et décrets... 22 2.5.2 Normes, DTU et recommandations... 23 2.5.3 Textes généraux... 23 3 DESCRIPTION DES PRESTATIONS DE CHAUFFAGE ET DE RAFRAICHISSEMENT... 24 3.1 TRAITEMENT DES LOCAUX... 24 3.2 PRODUCTION CALORIFIQUE... 24 3.2.1 Distribution... 24 3.2.2 Equipements terminaux... 27 4 DESCRIPTION DES PRESTATIONS DE VENTILATION... 29 4.1 VENTILATION MECANIQUE DES LOCAUX... 29 4.1.1 Principe... 29 4.1.2 Centrale double- flux... 29 4.1.3 Ventilateurs simple flux... 30 4.1.4 Bouches d extraction... 30 4.1.5 Bouche de soufflage... 31 4.1.6 Conduits et accessoires... 31 4.1.7 Clapets coupe-feu... 31 4.2 VENTILATION DES LOCAUX OFFICE ET LAVERIE... 32 4.2.1 Caisson d extraction préparation chaude... 32 4.2.2 Caisson d insufflation de l air de compensation de la zone préparation chaude... 32 4.2.3 Hotte d extraction préparation chaude... 33 4.2.4 Extraction de la laverie... 33 4.2.5 Compensation d air laverie... 34 4.2.6 Hotte d extraction laverie... 34 4.2.7 Gaines... 35 4.3 PRISE D AIR VENTILATIONS HAUTE ET BASSE... 35 5 DESCRIPTION DES PRESTATIONS DE REGULATION... 36 5.1 GENERALITES... 36 5.2 OBJECTIF DU SYSTEME DE REGULATION... 36 5.3 ARCHITECTURE DU SYSTEME... 37 5.3.1 Réseau de terrain... 37 5.3.2 Réseau de supervision... 37 5.3.3 Communication à distance... 37 5.3.4 Répartition de l intelligence... 38 5.4 DIALOGUE OPERATEUR... 38 5.5 ARCHIVAGE... 38 5.6 BILAN ENERGETIQUE... 39 5.7 LIMITES DE PRESTATIONS... 39 5.8 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA REGULATION... 40 5.8.1 Régulation du fonctionnement de la PAC sur géothermie... 40 5.8.2 Régulation des planchers chauffants... 40 5.8.3 Régulation des radiateurs électriques... 41 5.8.4 Régulation des circuits centrale de traitement d air... 41 5.8.5 Régulation de la centrale de compensation cuisine... 41 5.8.6 Régulation primaire ECS... 42 5.8.7 Groupe VMC... 42 5.8.8 Comptages... 42 5.8.9 Divers... 42

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 4 6 DESCRIPTION DES PRESTATIONS DE DESENFUMAGE... 43 6.1 PRINCIPE... 43 6.2 ZONE DE DESENFUMAGE... 43 6.3 CIRCULATIONS HORIZONTALES... 43 6.3.1 Principe... 43 6.3.2 Trappes d amenées d air et d extraction de fumée... 43 6.3.3 Tourelle de désenfumage... 44 6.3.4 Conduits de désenfumage... 44 7 DESCRIPTION DES PRESTATIONS DE PLOMBERIE SANITAIRE... 45 7.1 EAU FROIDE... 45 7.1.1 Origine... 45 7.1.2 Principe de distribution... 45 7.1.3 Raccordement des appareils... 45 7.1.4 Eau froide adoucie... 46 7.1.5 Traitement d eau... 46 7.2 EAU CHAUDE SANITAIRE... 46 7.2.1 Production d ECS sanitaire depuis la production calorifique... 46 7.2.2 Pompes et réseau de bouclage ECS... 46 7.2.3 Réseaux de distribution... 47 7.2.4 Calorifuge... 48 7.3 NETTOYAGE ET DESINFECTION DES RESEAUX... 48 7.4 NOMENCLATURE DES APPAREILS SANITAIRES (SERVICES GENERAUX)... 49 7.4.1 Appareils services généraux... 49 7.4.2 Nomenclature des appareils (Chambres)... 51 7.5 EVACUATIONS EAUX USEES ET EAUX VANNES... 52 7.5.1 Raccordement des appareils et siphons de sol... 53 7.5.2 Colonnes de chutes - Collecteurs horizontaux... 53 7.5.3 Ventilations primaires... 53 7.6 EVACUATIONS EAUX PLUVIALES... 53 7.7 PROTECTION INCENDIE... 54 8 ELECTRICITE... 55 8.1 ARMOIRES... 55 8.2 LIAISONS ELECTRIQUES... 55 8.3 ARRETS D URGENCES ARRETS TECHNIQUES... 55

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 5 LOT 17 - CHAUFFAGE VENTILATION PLOMBERIE - SANITAIRE 1 PRESCRIPTIONS GENERALES 1.1 OBJET DU PRESENT DESCRIPTIF Le présent descriptif a pour but de définir les prestations de Chauffage, Ventilation, Désenfumage, Plomberie- sanitaire, à réaliser dans le cadre de la construction d un foyer pour handicapés adultes à Castelnau de Brassac (81). 1.2 ETENDUE DES TRAVAUX A REALISER 1.2.1 Généralités Le présent devis descriptif a pour but de définir le programme des travaux à entreprendre. Il est purement énonciatif, mais en aucun cas limitatif. L'entrepreneur doit l'intégralité des travaux nécessaires au complet et parfait achèvement de l'installation. Il ne pourra s'en prévaloir pour ne pas avoir proposé ou prévu, dans le prix de caractère forfaitaire, tout dispositif, appareil ou accessoire non mentionné ici, mais nécessaire ou susceptible de contribuer à renforcer la sécurité, faciliter l'entretien et l'exploitation ou améliorer le fonctionnement. Les ouvrages seront réalisés avec du matériel neuf, de la meilleure qualité, posé avec tous les soins nécessaires, dans les conditions de sécurité requises et selon les règles de l'art et de l'esthétique. Le matériel décrit répond à des prescriptions bien précises que l'entreprise devra respecter. Aucune modification après signature du marché ne sera admise, sauf cas de force majeure, mais avec autorisation écrite du Bureau d'études techniques. Le fait de ne faire aucune réserve lors de sa soumission sur les procédés de montage, réservations prévues, etc entraîne par l'entreprise l'acceptation des difficultés éventuelles et ne pourra faire l'objet de modifications sur le chantier. Tous les matériels et travaux présentant des défectuosités seront refusés et toutes les conséquences de ce refus (démontage, enlèvement, raccords, retard, ) seront imputées à l'entrepreneur. 1.2.2 Chauffage - Raccordement à la production de chauffage du lot géothermie, - Distribution d eau chaude basse pression, - Plancher chauffant/rafraichissant, - Régulation, - Robinetterie, - Calorifuge, - Radiateurs ou convecteurs électriques pour certains locaux. 1.2.3 Ventilation mécanique double flux - Ventilation double flux dans les chambres et les bureaux, - Les centrales de traitement d air, - Les bouches de soufflages et d extraction, - Les réseaux de gaines associés.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 6 1.2.4 Ventilation mécanique simple flux - Ventilation simple flux des sanitaires et locaux à pollution spécifique, - Ventilation, traitement d'air de la cuisine et de la laverie, - Les caissons d extraction associés, - Les bouches d extractions, - Les réseaux de gaines. 1.2.5 Désenfumage - Désenfumage par extractions mécaniques et amenées d air naturelles des circulations, 1.2.6 Plomberie sanitaire - Réseaux d alimentation et la distribution eau froide et eau chaude sanitaire, - Réseaux d évacuations eaux usées, eaux vannes, - Réseaux alimentation extérieure en eau potable, - Appareils sanitaires et accessoires, - Désinfection des réseaux, - Dispositifs d'extinction mobiles. 1.2.7 Régulation 1.2.8 Autres prestations - Les prestations incluses dans les prescriptions communes à tous les corps d état, - Les plans d exécution, de réservations, d atelier, les notes de calculs, - Les installations de chantier, - Les dossiers de récolements, - Les certificats de conformité des installations, - L obtention du QUALIGAZ pour les installations gaz mises en œuvre, - L obtention du CONSUEL pour les installations électriques mises en œuvre, y compris démarches inhérentes, - Les rebouchages des réservations réalisées par le lot gros-œuvre dans les parois neuves (toutes natures de parois) de degré coupe-feu de la paroi traversée, - L'ensemble des rebouchages, calfeutrements des réservations et percements, avec reconstitution du degré coupe-feu des parois concernées, - Les découpes et les calfeutrements des cloisons légères pour passage et encastrements des réseaux et équipements, - Toutes les pénétrations et sorties des réseaux du bâtiment, y compris toutes sujétions d étanchéité, vers les attentes laissées par le lot VRD, - Les supports primaires pour les réseaux de gaines et canalisations, - Les fourreaux de traversées de toitures et collerettes d étanchéité, pour les réseaux de ventilation et canalisations, - La mise en peinture blanche de toutes les tuyauteries et gaines apparentes, - Les costières pour la pose des équipements en toitures, - Les ossatures primaires et secondaires pour supportages des unités et équipements en toitures, - Les prestations liées aux rapports du bureau de contrôle et du coordonnateur SPS, - La vérification sur le chantier et avec les autres corps d'état du bon emplacement des réservations,

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 7 - Les fourreaux de pénétrations ou sorties, entre l extérieur et les locaux ou gaines techniques concernées, pour réseaux enterrés, - Les supports intérieurs (consoles, ossatures primaires et secondaires pour les canalisations, et chemins de câbles, fourreaux encastrés pour les réseaux électriques) et les scellements nécessaires au maintien des matériels et supports mis en œuvre, - La mise en peinture antirouille et de finition de l'ensemble des installations, - La protection et la conservation des approvisionnements et des ouvrages pendant la durée des travaux et jusqu'à la réception des ouvrages, - La réfection des ouvrages refusés pendant le déroulement des travaux et à la réception, - Le nettoyage des installations pendant et en fin de chantier, - Le réglage et la mise au point de tous les organes et appareils nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble des installations, - L'assurance gratuite du bon fonctionnement des installations pendant la période de garantie, - Les essais et la mise en route, ainsi que la fourniture des fluides (électricité, eau...) nécessaires pour la période des essais, - La fourniture des notices. plans et schémas des installations, - La formation du personnel pour l'exploitation et l'entretien avec notices très détaillées regroupant toutes les documentations de mise en service et d'entretien des matériels installés ainsi que tous les schémas, notes ou documents nécessaires à la compréhension du fonctionnement des installations. 1.3 LIMITES DE PRESTATIONS Sont précisées ci-après les limites de prestations avec les autres entrepreneurs ou intervenants de l opération. Toute limite de prestation non explicitée et nécessaire à la parfaite réalisation de l ouvrage est considérée à la charge de l entrepreneur. Le Lot Gros œuvre devra - Tous les percements et réservations en plancher et en murs béton de dimensions supérieures à 100 x 100 mm ou Ø 100 mm sous réserve que les plans de réservations lui aient été transmis en temps utile. Dans le cas contraire, ces prestations seraient à la charge de l entreprise du présent lot, - Les socles béton avec matériau résiliant pour le supportage des équipements techniques, - Les réseaux EU/EV sous dallage intérieurs, y compris les attentes en sol, - Les tranchées, rebouchages, grillage avertisseur pour réseaux enterrés sous les bâtiments, - La fourniture et pose de siphons de sols, Le Lot VRD devra - Les réseaux EU/EV /EP extérieurs (tranchées, canalisations), - Les tranchées, rebouchages, grillage avertisseur pour réseaux, - L ensemble des regards extérieurs. Le lot Charpente, couverture, étanchéité devra - Les naissances d eaux pluviales, - Les relevés d étanchéité au doit des ventilations hautes des réseaux d évacuation, - Les relevés d étanchéité au droit des sorties VMC, - Les chevêtres en toiture pour prise d air neuf de désenfumage, - Les descentes EP.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 8 Le Lot Cloisonnement - plâtrerie - isolation devra - L habillage de toutes les gaines, colonnes montantes et réseaux horizontaux avec sujétion des degrés CF requis, - Toutes les gaines verticales et horizontales de désenfumage et les calfeutrements d'étanchéité coupefeu, - Les réservations en faux plafond pour bouches de soufflage ou d extraction, - Les réservations pour les grilles de désenfumage sur gaines techniques, - Les autres réservations demandées au présent lot. Le lot carrelage ou sol souple devra - Les chapes d incorporation des planchers chauffants, avec adjuvant spécifique et fluidifiant adapté. Le Lot Peinture devra - La mise en peinture des canalisations apparentes, - La mise en peinture des anti-poussières des locaux techniques. Le Lot Menuiserie aluminium devra - Les percements pour les entrées d air dans les menuiseries (fourniture et pose au présent lot), - Les réservations pour les grilles extérieures de désenfumage (fourniture et pose au présent lot). Le lot Forage géothermie devra - Toutes installations en amont : Des ballons tampon pour le chauffage, ballons tampon compris, Des ballons de stockage ECS, ballons de stockage compris, Des échangeurs, échangeurs compris. Lot Electricité devra - L amenée du courant électrique en tri 380 V + T à proximité des tourelles de désenfumage, - L amenée d un câble dans chaque local technique, - L éclairage des locaux techniques, - Les reports d alarmes (VMC, sous-station, ). 1.4 ETUDES D EXECUTION Le dossier technique comprend la totalité des prestations d études dues par la maîtrise d œuvre dans le cadre de son marché. L entreprise aura à sa charge les études d exécutions, comprenant les notes de calcul et de dimensionnement, la sélection des appareils, les plans et schémas techniques, les plans de réservations, les plans de détail et les plans d atelier. Elle devra soumettre à la Maîtrise d œuvre et au Bureau de Contrôle pour visa l ensemble de ces éléments. Ces documents devront être remis dans un délai tel que la Maîtrise d œuvre et le Bureau de Contrôle bénéficient pour émettre leur avis, de 15 jours calendaires dans le cas d une première émission d un document et de 8 jours dans le cas d un document indicé.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 9 1.5 PIECES CONTRACTUELLES 1.5.1 Contenu du dossier marché L ensemble des pièces contractuelles est spécifié dans le CCAP et le CCTP «Clauses Communes à tous les corps d état». Nous rappellerons ci-après la liste des pièces techniques se rapportant à ce lot : - CCTP du présent lot, - Le cadre de décomposition du prix global et forfaitaire (CDPGF), - Les plans du bureau d études, - Les plans de l architecte. - Les rapports du bureau de contrôle, du coordinateur SSI, du SPS. 1.5.2 Comparaison des pièces du marché Toute indication portée sur un seul ou sur une partie seulement des documents, demeure valable et exécutoire. En cas de divergence entre divers documents, nous rappelons la hiérarchie de priorité des documents par ordre décroissant : - Pièces générales, CCAP et A. E., - Cahiers des Clauses Techniques Particulières, - Plans d Architecture, - Plans techniques, - Les rapports du bureau de contrôle, du coordinateur SSI, du SPS. Concernant d éventuelles distorsions entre plans d architecture et plans techniques : - en cas de divergence sur les aménagements généraux, ce sont les aménagements ou dispositions constructives représentés par les plans d architecture ou éventuellement de structure qui font foi. Pour les installations spécifiques à ce lot, ce sont par contre les plans techniques correspondant qui sont à respecter. 1.6 DOCUMENTS ET INFORMATIONS A REMETTRE PAR L ENTREPRISE En dehors des documents exigés par les pièces administratives, seront obligatoirement à fournir les pièces suivantes : 1.6.1 Lors de la remise de l offre - Le cadre de décomposition du prix global et forfaitaire faisant apparaître chaque quantité et prix unitaire, paraphé, signé, - La spécification des marques, types de matériel, ainsi que leurs caractéristiques techniques.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 10 1.6.2 Avant réalisation En 4 exemplaires : - Les études décrites à l article 1.4., - Les plans d'exécution, techniques d atelier de préfabrication, notes de calcul et dimensionnements - Les plans de réservation à fournir au lot Gros Œuvre, - Les besoins demandés aux autres corps d état, notamment les puissances électriques, encombrements, trappes de visites, raccordements de réseaux, ouvrages de génie civil, etc - Les démarches complémentaires à celles effectuées par la Maîtrise d Œuvre auprès des organismes extérieurs notamment commission de sécurité, services administratifs et concessionnaires, - Les documentations techniques des matériels, - Les échantillons selon demandes de la Maîtrise d Œuvre, - Les différents procès verbaux émis par les organismes homologués, notamment pour le matériel contribuant à la sécurité contre l incendie. 1.6.3 A la fin du chantier En 6 exemplaires : - Les dossiers d ouvrages exécutés comprenant tous les plans techniques (un jeu sous forme de CD compatibles AUTOCAD) tels que réalisés ainsi que les références et notices techniques des matériels utilisés, - Les schémas synoptiques hydrauliques, aérauliques, électriques de fonctionnement des installations. En 6 exemplaires : - Les fiches d essais COPREC, - Les notices techniques des matériels, - Une notice complète d exploitation fournissant le repérage des organes pouvant nécessiter des interventions et spécifiant les périodicités d entretien ainsi que tout renseignement permettant une prise en charge de l installation sans inconnues, - Les copies des certificats de garantie des fournisseurs. 1.6.4 Modalités de diffusion des documents Les modalités de diffusion des documents sont définies dans les pièces générales du marché. Dans le cas contraire, l entreprise respectera les modalités définies sur chantier par la Direction des Travaux. Les plans techniques correspondant aux DOE seront obligatoirement fournis sur support informatique compatible AUTOCAD, en complément des exemplaires papiers demandés. 1.6.5 Information du personnel d exploitation du Maître d Ouvrage Dès la prise de possession des installations par le Maître d Ouvrage et à une date fixée en accord avec lui ou avec le représentant des utilisateurs, l Entrepreneur délègue un de ses représentants qualifiés pour une durée de 5 jours de travaux afin de mettre au courant du fonctionnement de toute l installation, le personnel désigné pour l entretien. L entrepreneur communiquera officiellement au Maître d Ouvrage avant réception, avec copie au Bureau d Etudes, les dates arrêtées.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 11 1.7 ECHANTILLONS Au-delà des notices techniques, les entrepreneurs sont tenus de présenter tous les échantillons d appareillages et de prototypes qui leur seront demandés par la Direction de Travaux. Cette présentation se fera selon les modalités définies par la Direction de Travaux et l OPC, et ce, dans le cadre du planning de l exécution des travaux. Cette présentation est obligatoire même lorsque le produit mis en œuvre est celui indiqué par le CCTP afin que les intervenants tels que le Maître d Ouvrage puissent juger de visu du bien fondé de ce choix. Si le matériel proposé est différent de celui du CCTP, le Maître d œuvre peut exiger la présentation en regard du produit proposé, celui préconisé. En termes de délai, l entreprise devra indiquer suffisamment tôt au Maître d œuvre les dates au plus tard de livraison des produits de façon à conserver toute latitude de comparaison. 1.8 EQUIVALENCE DE MATERIAUX ET DE PRODUITS Que la mention «ou équivalent» soit mentionnée ou non, toute référence de produit ou matériaux est donnée à titre indicatif. Cette marque ou produit n est donc pas imposé mais précise un niveau de qualité minimal à respecter par l Entrepreneur. L entrepreneur peut donc proposer dans son offre, une marque ou un produit différent, à la condition qu il soit d aspect, propriétés, caractéristiques et performances au moins équivalentes. L Entrepreneur aura à charge d apporter la preuve de l équivalence à la Maîtrise d œuvre, et le produit ou marque ne peut être mis en place sur le chantier qu après avoir reçu l agrément de celle-ci. En cas de différence d appréciation, c est l appréciation de la Maîtrise d œuvre qui fera foi. 1.9 DISPOSITIONS DE CHANTIER Les dispositions générales sont spécifiées par pièces générales du marché, il est ici simplement rappelé les obligations en matière de protection des ouvrages, de nettoyage et de levage. 1.9.1 Protection des ouvrages L entreprise est responsable jusqu à la réception des travaux de la protection de ses ouvrages et doit donc prendre les mesures nécessaires pour éviter toutes dégradations. Au cas où il en serait constaté, elle doit remettre en état, entièrement à ses frais et sans pouvoir prétendre à un quelconque dédommagement, les ouvrages détériorés. Le versement d acomptes en règlement des travaux déjà exécutés ou en cours ne dispense en rien de cette obligation. 1.9.2 Nettoyage En cours de travaux Les modalités d ensemble du nettoyage de chantier sont définies par les pièces générales du marché. Il est rappelé qu après chaque intervention, l entreprise ayant terminé une tâche, doit l évacuation des gravats, emballages et autres éléments non utilisés ainsi qu un nettoyage fin dans les locaux où elle est intervenue, assuré avec le plus grand soin, y compris enlèvement aux décharges publiques.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 12 1.9.3 Moyens de levage L entrepreneur doit dans le cadre de son prix global et forfaitaire, tous les échafaudages, nacelles nécessaires à l ensemble de ses travaux, y compris transport, montage, location, dépose. 1.10 VERIFICATIONS - ESSAIS RECEPTION L entreprise a en charge les prestations de vérification et d essais de ses installations dans des conditions climatiques extérieures significatives (températures). 1.10.1 Autocontrôle L entreprise est tenue d effectuer tous les essais qui permettent de livrer une installation en ordre de fonctionnement et prête à réceptionner après avoir réalisé au préalable : - Toutes les mesures et tous les réglages et paramétrage des débits, pressions, températures, niveaux sonores, signalisation des installations. - Toutes les prestations de nettoyage, rinçage. 1.10.2 Essais L entreprise informera, au plus tard 10 jours avant la date de début possible des essais, la Maîtrise d Œuvre et le Bureau de Contrôle. Ceux-ci feront procéder à ces essais par local, par le personnel qualifié de l entreprise qui sera mis à disposition le temps nécessaire. L entreprise fournira les moyens nécessaires à ces essais. (Tels qu anémomètres, thermomètres etc ) Elle remettra au début de séance les PV COPREC d autocontrôle. Si le bureau de contrôle ou le bureau d études juge les autocontrôles insuffisants, ils pourront suspendre la séance d essais et convenir avec l entreprise d une nouvelle date après reprise des autocontrôles. L entreprise sera alors seule responsable des retards qui cela peut générer sur le chantier ou la réception et de leurs conséquences. Les résultats des mesures et réglages sont indiqués sur des fiches d essais envoyées au maître d œuvre. Ces fiches d essais sont établies en accord avec le BET et doivent comporter une colonne contrôle et observations BET. Le maître d œuvre fait des contrôles par sondages lorsque tous les réglages sont terminés et les résultats conformes au descriptif. Pour ces contrôles, l entreprise doit se tenir, avec son matériel de mesure, à la disposition du BET. Le maître d œuvre peut différer les essais jusqu à mise en conformité des installations. 1.10.3 Vérification Expertises En cas de matériaux douteux, mauvaise exécution ou malfaçon dont l entreprise conteste le bien fondé, le Maître d Œuvre peut faire procéder, après accord du Maître d Ouvrage, à des prélèvements ou expertises par un organisme extérieur. Si les conclusions de cet intervenant confirment les doutes de la Maîtrise d œuvre, les frais inhérents à cette intervention seront à la charge de l entreprise.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 13 1.10.4 Essais d étanchéité, de circulation, et de dilatation Les essais d étanchéité des tuyauteries devront avoir été effectués par l entrepreneur avant la pose du calorifuge. Les conduits et appareils en toiture devront être parfaitement étanches à l air et à l eau. Les essais sont effectués par l entrepreneur avant la réception des ouvrages. Ils font l objet d un rapport dressé par l entrepreneur et qui comporte tous les tableaux de résultats nécessaires. Le rapport est adressé ensuite au maître d œuvre (ou à son représentant qualifié) qui peut faire ensuite procéder par l entrepreneur à tous les essais de contrôle qu il estime nécessaires. Après fonctionnement en température (eau chaude), il est vérifié : - le maintien en place des surfaces de chauffe, matériels et canalisations sur leurs supports, - l absence d effets gênants ou d efforts anormaux du fait des dilatations. Pour les gaines de distribution d air construites en métal, une vérification d étanchéité à l aide de produits fumigènes est demandée après un fonctionnement à chaud. Une vérification à l aide de produits fumigène est également demandée pour les installations de désenfumage (extraction et amenée d air neuf). 1.10.5 Essais et réglages des matériels Il est demandé au titulaire du présent lot que le matériel soit parfaitement réglé et adapté à son fonctionnement normal. Pour ce faire, l installateur demande le concours des fabricants des matériels qui lui remettent, après réglage, un certificat d intervention et de mise en route. 1.10.6 Essais de fonctionnement 1.10.6.1 Installation de chauffage - climatisation Ces essais sont exécutés à la demande de l entrepreneur, au jour fixé par l Architecte et le BET. Les essais et mesures portent sur : - Les débits hydrauliques, - Les températures dans les locaux, - Les réactions aux variations des conditions extérieures aux locaux et leurs durées, - L absence de courant d air dans les locaux. 1.10.6.2 Installation de ventilation Les essais de ventilation sont entrepris après nettoyage de la totalité des conduits. Les vérifications portent principalement sur : - La vitesse des ventilateurs, - Les débits des ventilateurs, - Les débits de ventilation qui doivent être à ± 10% égaux à la valeur du descriptif. Les débits doivent être vérifiés aux deux allures des ventilateurs. Les suppressions ou dépressions éventuelles indiquées au descriptif doivent être assurées, - La pression en amont et en aval des filtres et des ventilateurs, - Les vitesses d air en différents points du circuit, - L absence de vibration des gaines, - Les niveaux sonores résultant dans les locaux et à l extérieur,

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 14 - L absence de courant d air dans les locaux, - La bonne marche des installations de désenfumage (ventilateurs, trappes, volets, asservissements) en coordination avec l entreprise responsable de la détection incendie. 1.10.6.3 Installation de plomberie Ces essais sont exécutés à la demande de l entrepreneur, au jour fixé par l Architecte et le BET au cours d utilisation avec constat aux points de livraison. 1.10.7 Essais acoustiques Ils sont effectués lorsque les bâtiments sont entièrement terminés, clos et aménagés et que les installations thermiques et aérauliques sont en fonctionnement normal. A l aide de sonomètres et analyseurs de fréquences, il est vérifié que les valeurs relevées sont inférieures ou égales aux valeurs fixées. 1.10.8 Régulation / Contrôle Sécurité / Alarmes Le but de ces essais est de vérifier que le système de contrôle / régulation satisfait aux conditions de fonctionnement prévues. La vérification porte sur les variations de conditions d ambiance à maintenir à l intérieur des locaux, sur le niveau et les valeurs des conditions d ambiance selon les régimes prévus (occupation, inoccupation), sur les changements de débits d air (petite, grande vitesse), sur les redémarrages automatiques après arrêt intempestif, sur le désenfumage (débits, mise en service) Le maître d œuvre désigne les locaux dans lesquels les températures intérieures doivent être mesurées avec des appareils enregistreurs pendant une durée convenable. 1.10.9 Déroulement des essais Tous les équipements nécessaires aux essais, y compris les appareils de mesure, sont fournis par l entreprise. Toutes les manœuvres sont effectuées par le personnel de l entrepreneur et sous la responsabilité de ce dernier. 1.10.10 Essais et vérifications COPREC L entreprise doit effectuer les essais et vérifications de fonctionnement de ses installations suivant les documents techniques COPREC n 1 et 2 et remplir les procès-verbaux correspondants. IMPORTANT : L exécution des essais et vérifications COPREC ne dispense pas d effectuer tous les essais définis dans le présent descriptif. 1.10.11 Réception des ouvrages Avant de demander la réception, l entreprise doit fournir les documents suivants : - Le listing informatique (ou la disquette informatique) édité par le contrôleur électronique des vannes d équilibrage et portant les valeurs de réglage de chacune d elles, - Un schéma synoptique de toutes les installations avec repérage des différents matériels, - Le principe de marquage et d étiquetage des équipements, - La liste de fournisseurs de matériels et d équipements avec adresse, téléphone, télécopie, - Les plans et schémas faisant apparaître le relevé exact des installations réalisées,

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 15 - Les instructions de marche, - Les instructions de démarrage et d arrêt, - La liste des points de mesure et valeurs de consignes, - Les défauts de fonctionnement et instructions correspondantes, - Les analyses des incidents (causes et remèdes), - Une notice de maintenance et d exploitation : - Un tableau d exploitation des équipements, - Les instructions de maintenance, - La fréquence de révision, - La liste des pièces d usure et de rechange, - La liste des ingrédients à approvisionner couramment, - La liste des outillages spéciaux nécessaires. La réception peut être prononcée seulement si ces documents sont remis et après essais concluants et une marche satisfaisante. 1.11 GARANTIES 1.11.1 Garantie de parfaite réalisation L installateur garantit d une façon formelle la parfaite réalisation des travaux faisant l objet de la spécification technique suivant les Règles de l Art et compte tenu des règlements et décrets en vigueur. Il sera tenu d apporter à son installation toutes modifications qui seraient exigées par tous les représentants qualifiés intervenant sur cette opération dans l acte de construire. Les frais résultant de ces modifications seront à la charge du titulaire du présent lot. 1.11.2 Garantie générale des matériels L ensemble des matériels doit être garanti pendant une période minimale de 2 ans à partir de la date de réception des travaux. 1.11.3 Garantie générale des installations D une façon générale, l installateur est soumis aux garanties biennales et décennales en vigueur. Toutes les installations seront garanties totalement (pièces, transport, main d œuvre) pendant une période de deux ans à compter de la réception. Cette garantie s applique également au fonctionnement correct desdites installations dans les conditions prescrites par le présent document. L entrepreneur sera tenu d entretenir ses installations en parfait état de fonctionnement pendant toute la période de garantie. Pendant ce délai, il devra remplacer à ses frais toutes pièces qui se révéleraient défectueuses par vice de construction ou de montage, défaut de matière, usures anormales. Il demeurera responsable de tous les accidents qui pourraient résulter de défauts de ses installations, ainsi que des dommages et intérêts qui pourraient être réclamés par suite de ces accidents. Au cours de la période de garantie, l entreprise doit réaliser les essais de performances qui n ont pas pu être réalisés avant réception. Ces essais sont exécutés d une part au cours de la saison de chauffe, la température extérieure étant inférieure à + 3 C, et d autre part en été pour des températures extérieures supérieures ou égales à + 30 C.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 16 Les résultats des mesures sont envoyés au maître d œuvre pour vérification et analyse. Si les résultats ne sont pas corrects, l entreprise sera tenue de faire les modifications nécessaires totalement à ses frais et de procéder à de nouveaux essais de performance. 1.12 CARACTERE DU PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE L entreprise doit impérativement effectuer une reconnaissance des lieux et un relevé afin d évaluer les moyens d accès et les caractéristiques du site. Tout entrepreneur remettant une offre sera considéré comme ayant pris parfaite connaissance des lieux. Il ne saura donc faire valoir une méconnaissance quelconque pour justifier une modification de son marché. De même, l Entrepreneur est censé avoir une parfaite connaissance des règles de l art et devra donc exécuter sans exception ni réserve tous les travaux nécessités pour l achèvement complet des ouvrages de son lot.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 17 2 BASES DE CALCUL-DOCUMENTS REGLEMENTAIRES - PRESCRIPTION DE MISE EN OEUVRE 2.1 CLASSEMENT DE L ETABLISSEMENT VIS A VIS DE LA SECURITE INCENDIE L établissement est considéré comme un établissement de Type J - 4 ème catégorie. 2.2 BASES DE CALCUL EN CHAUFFAGE ET VENTILATION 2.2.1 Conditions à garantir Situation de l opération : Castelnau de Brassac (81) 2.2.1.1 Conditions climatiques extérieures : Hiver : Température sèche : - 5 C Hygrométrie : 90% Eté : Température sèche : +30 C Hygrométrie : 40% 2.2.1.2 Conditions climatiques intérieures : Espaces Température Hiver Température Eté Hygrométrie Stock, dépôts, rangements... Bureaux, administration, locaux de travail Chambres Salle à manger Espaces de vie Kiné, tous locaux médicaux et de soins Salles de bain communes Dégagements, circulation, sanitaires Vestiaires 16 C 20 C 21 C 20 C 21 C 22 C 24 C 20 C 22 C NC NC NC 26 C NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC Les températures sèches en hiver ne devront en aucun cas être inférieures de plus de 1 C à ces valeurs. 2.2.1.3 Renouvellement d air : Espaces Chambres Bureaux, administration, locaux de travail Salle à manger, Lieu de vie central Tous locaux médicaux et de soins Débit 45 m3/h 25m3/h/pers 20m3/h/pers 30m3/h/pers 2.2.2 Coefficients U surfaciques et linéiques NOTA : Avant l établissement de ses notes de calcul d exécution l entreprise titulaire du présent lot doit prendre connaissance des CCTP des lots concernés et se rapprocher des entreprises retenues, afin de connaître les caractéristiques des différentes parois. Les valeurs des coefficients U, seront conformes aux valeurs référence de la réglementation thermique 2005. L entreprise devra se référer au bilan thermique joint au dossier de consultation des entreprises. 2.2.3 Règles de calculs hydrauliques Canalisations Ø 12, 16, 20 et 26 - Vitesse maxi de l eau de circulation : 0.5 m/s Canalisations au-delà de Ø 26 - Perte de charge maxi par frottement : 25 mm CE/ml

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 18 2.3 REGLES DE CALCUL AERAULIQUES (BASSE VITESSE) Pertes de charge maximale Vitesse maximale 0.08 mm CE/ml 6 m/s Température de soufflage de l air Eté : + 18 C minimum Hiver : + 40 C maximum Les grilles de prise d air seront sélectionnées pour une vitesse maximum de 3 m/s. 2.3.1 Règles pour le dimensionnement des équipements Radiateurs Leur puissance calculée par rapport aux besoins maximaux sera majorée de 10 % pour tenir compte de la mise en régime. Plancher chauffant Il sera dimensionné pour assurer une température de 22 C dans les locaux. Ventilation Mécanique Contrôlée Vitesse d air maxi dans les gaines - 2.5 m/s dans les conduits Ø 125 et Ø 160, - 3.0 m/s dans les conduits Ø 200, - 3.5 m/s dans les conduits Ø 250, - 4.0 m/s dans les conduits Ø 315 et Ø 355, - 4.5 m/s dans les conduits Ø 400 et Ø 450. Désenfumage Extractions mécaniques : la vitesse en gaine devra rester inférieure à 10 m/s. Amenées d air naturelles : la vitesse en gaine devra rester inférieure à 5 m/s, celle aux grilles à 4 m/s 2.3.2 Niveaux sonores 2.3.2.1 Mesures de bruit sur le site L entreprise doit effectuer des mesures de bruit sur le site en période diurne, soit de 7 à 22 heures ainsi qu en période nocturne. Le rapport de mesures est à remettre au bureau de contrôle ainsi qu à la maîtrise d œuvre. A ce rapport, seront joints les fiches techniques des pompes, ventilateurs et des équipements extérieurs, sélectionnés ainsi que les calculs acoustiques afférents. L entreprise doit également prévoir dans son offre la mesure du niveau de pression acoustique avec et sans fonctionnement des différents équipements (à réaliser en fin de chantier à la réception des travaux).

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 19 2.3.2.2 Niveaux de pression sonore à respecter Extérieur Il sera appliqué la réglementation en vigueur, arrêté du 05/05/98. Cet arrêté défini les valeurs maxi d émergence en fonction des périodes de la journée. L émergence est définie par la différence entre le niveau de bruit ambiant et celui du bruit résiduel constitué par l ensemble des bruits habituels extérieurs et intérieurs correspondant à l occupation normale des locaux et aux fonctionnements normaux des équipements. Les valeurs admises de l émergence sont calculées à partir des valeurs de 5 db(a) en période diurne (de 7 à 22 heures) et de 3 db(a) en période nocturne (de 22 à 7 heures). A ces valeurs s ajoutent des termes correctifs qui sont fonction de la durée cumulée d apparition du bruit particulier, termes donnés dans le tableau suivant : Intérieur - Bureaux : < 40 db(a) - Dégagements : < 50 db(a) - Chambres : < 37 db(a) Durée cumulée d apparition du bruit particulier, T Terme correctif en db(a) 30 secondes < T 1 minute 9 1 minute < T 2 minutes 8 2 minutes < T 5 minutes 7 5 minutes < T 10 minutes 6 10 minutes < T 20 minutes 5 20 minutes < T 45 minutes 4 45 minutes < T 2 heures 3 2 heures < T 4 heures 2 4 heures < T 8 heures 1 T > 8 heures 0 2.4 BASES DE CALCULS EN PLOMBERIE SANITAIRE 2.4.1 Débits Débits à prendre en compte conformément au DTU 60.11. Coefficient des foisonnements conformément au DTU 60.11. 2.4.1.1 Sanitaires Alimentation EF - ECS - Lavabos : 0,2 l/s - Douches : 0,2 l/s - Evier : 0,2 l/s - Urinoir : 0,15 l/s - WC (avec réservoir) : 0,12 l/s - Baignoire : 0,33 l/s

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 20 Evacuations EU/EV - Lavabos : 0,75 l/s - Douches : 0,5 l/s - Evier : 0,75 l/s - Urinoir : 0,75 l/s - WC (avec réservoir) : 1,5 l/s - Baignoire : 1,2 l/s 2.4.1.2 Cuisine et annexes Voir dossier du lot équipements de cuisine. 2.4.2 Sections des canalisations de plomberie sanitaire 2.4.2.1 Eau froide eau chaude Conformément au DTU 60.11. Vitesse maxi : - 2,00 m/s collecteurs principaux en vide sanitaire - 1,50 m/s colonnes montantes collectives - 1,00 m/s collecteurs en plafonds 2.4.2.2 Eaux usées/eaux vannes Sections calculées pour une pente minimale de 5 mm/ml 2.4.3 Nature des canalisations - Gaz propane : acier noir T3, PEHD, cuivre - Eau de ville : cuivre, PVC pression, - Eau chaude sanitaire : cuivre, PVC pression - Raccordement des appareils sanitaires : cuivre, flexible pression, PEHD en encastré - Eaux usées, eaux vannes, eaux pluviales : PVC, PE, PVCC, fonte - Eaux usées cuisine : fonte SMU HB 2.4.4 Précautions de mise en œuvre Les canalisations, d une manière générale, seront conformes aux DTU 60-1 et 60-2, tant dans leur nature que dans l exécution. a) Tube cuivre pour eau froide et eau chaude Le tube cuivre écroui dur devra être conforme à la norme NFA 68.201 et 41.221 pour l exécution. L utilisation de tube recuit sera exclue. Soudures par brasure capillaire. b) Tube acier/tube galvanisé A proscrire

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 21 c) PVC pression qualité alimentaire Tubes M1 conformes aux normes AFNOR. Exécution conforme au DTU 60.31. d) Dépassement des fourreaux Du sol fini EF/EC EU/EV gaz - Local non humide 10 mm 10 mm 50 mm - Local humide 30 mm 30 mm 50 mm - Plafond fini 5 mm 5 mm 5 mm - Parois verticales arasé arasé arasé L espace annulaire entre fourreau et tuyauterie doit être rendu étanche par une matière isolante, imputrescible et non hygroscopique aux emplacements suivants : - Sur la surface supérieure dans le cas de plancher - Sur la surface extérieure dans le cas de mur enterré e) Ventilations primaires sur descentes eaux usées Elles évitent le désamorçage des siphons des appareils. Elles seront en PVC série évacuation. 2.4.5 Robinetterie Vannes et robinets Ils sont de type : - Robinets à boisseau sphérique, commande quart de tour, pour des diamètres nominaux jusqu à 65 (garniture en PTFE, clapet en inox) - Vannes à brides à partir du diamètre nominal 80 (siège et opercules en inox). Les pressions de service sont conformes à la norme NF E 29.002. Sur les réseaux ou tubes cuivre, les robinetteries sont équipées de raccords union acier cuivre ou de contre brides. Clapets anti-retour Ils sont silencieux, de type à membrane déformable ou similaire. Ils sont en bronze jusqu au diamètre 32, en fonte ou acier au-delà. Filtres Les filtres sont à tamis incliné à 45 en acier inoxydable, à mailles de 0,5 mm au maximum. Chaque filtre est placé entre deux vannes d isolement et by-passé par un circuit muni d une vanne. Anti-béliers Les anti-béliers sont de type accumulateur hydropneumatique à vessie. Leur capacité est fonction du diamètre et de la longueur des canalisations desservies. Chaque anti-bélier est isolable par une vanne, pour la dépose et la réparation.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 22 Soupapes de sûreté Elles sont en bronze à échappement progressif canalisé. Réducteurs de pression Ils sont en fonte et bronze de type à prise d impulsion aval. Le tube de prise d impulsion est équipé d un robinet d arrêt. Chaque réducteur de pression est placé entre deux vannes d isolement précédé d un filtre. Des manomètres sont installés en amont et en aval du réducteur. Vidange Chaque point bas d une canalisation est muni d un robinet de vidange. Purgeurs Ils sont de type à flotteur et clapet. Ils sont toujours précédés d un robinet d isolement permettant leur démontage. Disconnecteurs Ils doivent impérativement être d un modèle agréé, à zone de pression réduite contrôlable, isolés par des vannes en amont et en aval, et protégés par un filtre. Dans certains cas des disconnecteurs d extrémité sont installés. Manomètres Ils sont installés de façon à être toujours immergés, leur cadran de lecture étant gradué en fonction des plages de pression à mesurer en bar. Ils sont isolés par un robinet d arrêt qui comporte en outre une prise d échantillons. Thermomètres Ils sont installés sur chaque départ et retour d ECS et en amont des mitigeurs. Ils devront permettre un relevé des températures depuis une régulation centralisée. Clapets à membrane Ils peuvent être installés dans le cas où une ventilation primaire de chute est impossible mais, dans ce cas, l extrémité du collecteur est ventilée. Ils sont de type équilibreur de pression ou à dépression, avec corps et chapeau en ABS, membrane en élastomère ou thermoplastique. Ils doivent obligatoirement être agréés par le C.S.T.B. 2.5 DOCUMENTS REGLEMENTAIRES 2.5.1 Arrêtés et décrets Sont considérés applicables dans le cadre du marché l ensemble des décrets et arrêtés en vigueur au jour de la remise de l offre, notamment l arrêté du 14 novembre 1988 et ses additifs, relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des courants électriques. Pour tout décret ou arrêté ultérieur qui aurait des conséquences sur les installations, l entreprise informera le Maître d Ouvrage et la Maîtrise d Œuvre qui statueront sur la suite à donner.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 23 2.5.2 Normes, DTU et recommandations Sont applicables, l ensemble des normes, DTU, recommandations officielles se rapportant aux installations traitées : - Réglementation thermique 2005 : Règles TH-C, TH-E et Th-Bat - DTU 43 : Etanchéité des toitures, - DTU 68.2 : Ventilation mécanique - DTU 70.1 et 70.2 : Installations électriques, - Norme NFC 15.100 : Installations électriques à basse tension. - Circulaire n 2002/243 du 22/04/02 : Prévention du risque lié aux légionelles, - Circulaire n 98/771 du 31/12/1998 : Entretien des réseaux d eaux lié aux risques de légionelles dans les ERP. 2.5.3 Textes généraux Il est rappelé que sont en particulier applicable pour cette opération : - Le règlement de sécurité incendie dans les établissements recevant du Public, pour les types U, - Le code du travail, - Le code de la construction.

Virginie CABANES SEGUIER Architecte / Bureau d études TECHNISPHERE novembre 2013 24 3 DESCRIPTION DES PRESTATIONS DE CHAUFFAGE ET DE RAFRAICHISSEMENT 3.1 TRAITEMENT DES LOCAUX La production calorifique est hors lot, elle sera assurée par des pompes à chaleur sur géothermie. Cette production aboutira à : - un ballon de 1000 litres dans le local pompe à chaleur. Toutes les installations en aval des ballons tampons sont à la charge du présent lot sur vannes en attentes laissées par le lot : Forages et Pompes à chaleur géothermie. Elles seront essentiellement constituées de : - Un plancher chauffant, Les salles de bain des chambres seront traitées par des sèches serviettes électriques. Certains locaux seront traités par des radiateurs électriques. 3.2 PRODUCTION CALORIFIQUE Production assurée par les pompes à chaleur sur géothermie (hors lot). 3.2.1 Distribution 3.2.1.1 Canalisations La détermination des canalisations se fera selon les critères définis au chapitre : Bases de calcul. Principe de cheminement - Les collecteurs principaux chemineront en faux plafond du RDC et gaines techniques verticales, - Des nourrices seront installées en gaines techniques, placards - La circulation terminale sera réalisée en encastrée pour alimenter chaque local. Nature et montage des canalisations enterrées Les canalisations enterrées seront en tube Pré-isolé par mousse polyuréthane enveloppés d une coque polyéthylène. Marque BRUGG TUBES ou équivalent (garanti 10 ans), posés sur lit de sable épaisseur 10 cm. Nature et montage des canalisations intérieures Les canalisations seront en cuivre pour les diamètres inférieurs ou égaux à 40/42. Leurs caractéristiques et le mode de mise en œuvre seront conformément au DTU 60.5, en conformité avec la norme NFA 61.120. L utilisation de tube de cuivre recuit sera exclue. Les soudures seront réalisées par brasure capillaire. Les canalisations seront en acier pour les diamètres supérieurs à 40/49 et leurs caractéristiques conforme aux normes ci-après : - NF 49.111 (avril 1972) Tubes sans soudures filetables au-delà du diamètre 50/60 - NF 40.110 (avril 1972) Tubes soudés filetables jusqu au diamètre 50/60 inclus Elles seront traitées par deux couches de peinture antirouille. Le présent lot devra la peinture de finition de toutes les canalisations apparentes. L installation de lyres avec points fixes ou compensateurs de dilatations sera prévue si nécessaire. Les supports seront prévus en quantités suffisantes et espacés de manière à éviter toute flèche et faiblesse des réseaux suspendus.