VISION PATRIMOINE. Une autre vision du patrimoine, avec la Gestion Privée Caisse d Epargne



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Transcription:

01 VISION PATRIMOINE Une autre vision du patrimoine, avec la Gestion Privée Caisse d Epargne RÉUSSIR Rudy Ricciotti, architecte libre-penseur COMPRENDRE Soutenir la croissance des entreprises : trois nouvelles opportunités de placement INVESTIR Cinéma : «Investir dans Chaocorp, c est partager une aventure de production» MUCEM 2013 R. Ricciotti et R. Carta, architectes - Photo Lisa Ricciotti

- ÉDITO - Une autre vision du patrimoine DIDIER ORENS, DIRECTEUR DE LA GESTION PRIVÉE DES CAISSES D EPARGNE Qu entendons-nous par "patrimoine"? Le Petit Robert le définit ainsi : «biens de famille, biens que l on a hérités de ses ascendants. Ensemble des biens corporels et incorporels d une personne ou d un groupe de personnes à une date donnée.» C est bien la notion d héritage que l on retrouve ici, trait d union entre un patrimoine privé, qu une banque a pour vocation de faire fructifier pour le compte de ses clients, et un patrimoine collectif, à savoir par exemple les patrimoines culturel, historique, scientifique, sociétal Un patrimoine, des patrimoines À la Caisse d Epargne, ces deux dimensions nous sont chères : au-delà de notre rôle premier de banquier au quotidien, nous avons à cœur de soutenir le développement des régions et des économies locales. En nous investissant aux côtés des acteurs qui œuvrent chaque jour pour valoriser les patrimoines de nos territoires de France, sous toutes leurs formes, nous affirmons notre volonté d être plus que jamais une banque coopérative, une banque pour qui l humain est et restera toujours le premier moteur de développement. Photo Jean Chiscano Le tout nouveau magazine que vous avez entre les mains, Vision Patrimoine, paraîtra deux fois par an et entend valoriser à la fois le patrimoine privé et le patrimoine collectif. Compréhension et ouverture Ainsi, au-delà d articles de compréhension et d aide à la décision patrimoniale, Vision Patrimoine s ouvre sur des sujets hors du domaine bancaire. Au travers des rubriques Réussir, Transmettre, Agir et Investir, vous découvrirez des portraits de personnalités inspirantes, des objets cultes à transmettre de génération en génération, mais aussi des applications concrètes de l action de la Caisse d Epargne sur le terrain, qu il s agisse de mécénat ou de réalisations que vos placements contribuent à financer, et qui bénéficient directement aux entreprises françaises (FIP et FCPI, PEA-PME par exemple ). Car s il est une conviction que la Gestion Privée Caisse d Epargne entend réaffirmer en 2014, c est bien d être réactif sur les stratégies d investissement, tout en étant attentif à leurs retombées sur les territoires qui nous sont chers. Je vous souhaite de passer un agréable moment de lecture en feuilletant ce magazine, autant que nous avons pris de plaisir à le concevoir pour vous. - SOMMAIRE - - COMPRENDRE - P. 4-5 SOUTENIR LA CROISSANCE DES ENTREPRISES : TROIS NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE PLACEMENT - INVESTIR - P. 6-7 CINÉMA : «INVESTIR DANS CHAOCORP, C EST PARTAGER UNE AVENTURE DE PRODUCTION» RÉDUIRE SON ISF ET PROFITER DU DYNAMISME DE L INDUSTRIE DU CINÉMA - RÉUSSIR - P. 8-9 RUDY RICCIOTTI, ARCHITECTE LIBRE-PENSEUR - TRANSMETTRE - P. 10-11 LE MEISTERSTÜCK, UN "CHEF-D ŒUVRE" INTEMPOREL - AGIR - P. 12 COLINE MATTEL : «JE ME DEVAIS D HONORER CE RENDEZ-VOUS» VISION PATRIMOINE, REVUE GRATUITE NON CONTRACTUELLE, ÉDITÉE PAR Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 155 742 320. SIÈGE SOCIAL : 50, avenue Pierre-Mendès-France - 75201 Paris Cedex 13. RCS Paris N 493 455 042. BPCE intermédiaire d assurance inscrit à l ORIAS sous le n 08 045 100. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : François Pérol DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Thierry Martinez DIRECTEUR DES PUBLICATIONS CAISSE D'EPARGNE : Cédric Mignon CONSEIL ÉDITORIAL, CRÉATION ET MISE EN PAGE : Ogilvy COMITÉ DE RÉDACTION : Audrey Adnot, Maryse Beauparlant, Blandine Bernier, Christèle Bordigoni, Guillaume Cade, Corine Caraux, Christine Chiozza-Vauterin, Sébastien Coiffard, Adrien Coulombeau, Vincent Dubuisson, Juliette Eymery, David Flipo, Racha Kazara, Victor Loiseau, Nicolas Marchot, Didier Orens, Nathalie Prevost-Reboul, Alexis Thomasson PHOTOS : Jean Chiscano (page 2), Anto Hinh-Tai (pages 6-11), Antagain (page 4), nikamata (page 7), Lisa Ricciotti (page 8), Carlotta Manaigo (page 9), Montblanc France (page 10), Christophe Pallot - Agence Zoom (page 12). Dépot légal avril 2014. Imprimerie Dridé

- SAVOIR - LES GRANDS INDICATEURS ÉCONOMIQUES DE 2013 CROISSANCE DE L ÉCONOMIE FRANÇAISE Produit Intérieur Brut, en milliards d euros, et variations trimestrielles en % 454,8 454 453,6 453,4 452 451,3 451 450 +0,57 % -0,05 % -0,05 % +0,3 % 1 er janvier 2013 31 mars 30 juin 30 septembre 31 décembre Source : INSEE, 1 er mars 2014 BOURSE : ÉVOLUTION DES INDICES ACTIONS Base 100 début janvier 2013 120 DOW JONES +26,5 % MSCI MONDE +24,1 % CAC 40 +18 % EURO STOXX 50 +17,9 % 110 100 90 MSCI PAYS EMERGENTS -5 % 80 Janvier 2013 Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept. Octobre Nov. Déc. Source : Vega Investment Managers, 1 er mars 2014 IMMOBILIER : ÉVOLUTION DE L INDICE DU PRIX DU M² DANS L'ANCIEN Base 100 au 1 er janvier 2013 100 99 98 1 er janvier 2013 31 mars PARIS (Appartements) -1,5% Soit 8 140 / m 2 PROVINCE -1,3% -1,7% ILE-DE-FRANCE (hors PARIS) 30 juin 30 septembre 31 décembre Sources : Chambre des Notaires de Paris, INSEE, 1 er mars 2014 2-3 - VISION PATRIMOINE - N 01 - AVRIL 2014 -

- COMPRENDRE - Soutenir la croissance des entreprises : trois nouvelles opportunités de placement LA LOI DE FINANCES 2014 ET LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 ONT INTRODUIT, DEPUIS LE 1 ER JANVIER 2014, TROIS NOUVEAUX PRODUITS D ÉPARGNE ORIENTÉS VERS LE FINANCEMENT DE L ÉCONOMIE RÉELLE : LE PEA-PME ET DEUX NOUVEAUTÉS EN MATIÈRE D ASSURANCE VIE : LES PROJETS "EURO-CROISSANCE" ET "VIE-GÉNÉRATION". DÉCRYPTAGE. Photo Antagain 59 % des Français considèrent l'investissement boursier comme une source de capitaux nécessaire aux entreprises 1. Les nouveaux produits créés par la loi de finances 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013 répondent à ce besoin en incitant les épargnants à s intéresser au financement des entreprises. Trois produits pour financer l économie réelle PEA-PME : un nouveau PEA ouvert depuis le 1 er janvier 2014 Tout comme le Plan d Épargne en Actions (PEA), le PEA-PME est destiné à encourager l investissement en actions. Il bénéficie pour ce faire des mêmes avantages fiscaux et des mêmes règles de fonctionnement. Grâce à ce nouveau PEA entièrement dédié aux PME et aux Entreprises à Taille Intermédiaire 2, l épargnant peut placer jusqu à 75 000 euros en titres vifs ou en parts d OPCVM constitués à 75 % au moins de titres éligibles. «La véritable innovation, estime Vincent Dubuisson, expert patrimonial à la Direction Gestion Privée Caisse d Epargne Normandie, réside dans la possibilité d investir dans des valeurs dites moyennes. Pour ces entreprises, l apport de fonds d investisseurs particuliers était jusqu ici essentiellement local et limité par le manque de notoriété. Il sera facilité par le dispositif, et notamment par l existence des fonds que ne manqueront pas de créer les professionnels.» Projet Euro-croissance : une prise de risque sécurisée Le projet "Euro-croissance" offrirait une garantie totale de capital (hors droits d entrée), mais seulement à l échéance du contrat et la perspective de rendements potentiels supérieurs aux contrats constitués à 100 % de supports en euros. «Disposant d un horizon de placement plus long, les assureurs pourront se donner de meilleures chances de performance en optant pour une gestion plus dynamique faisant davantage appel à des actifs risqués», indique Vincent Dubuisson. Les OPCVM comporteraient ainsi plus d actions, surtout en début de vie des contrats. Projet Vie-génération : pour faire face à une imposition alourdie Le contrat d assurance vie "Vie-génération" inciterait les assureurs à sélectionner des OPCVM investissant dans les secteurs jugés particulièrement utiles au développement de l économie française : les PME et ETI, le logement intermédiaire et social, et l'économie sociale et solidaire. Il conditionnerait l obtention d un nouvel avantage fiscal, un abattement de 20 % sur l assiette des capitaux décès soumis à taxation, avant application de l abattement de 152 500 euros, à l allocation d un tiers au moins du contrat dans ces actifs. Le produit s adresserait aux patrimoines les plus importants, parallèlement impactés par le relèvement de 25 % à 31,25 %

du taux applicable à la tranche supérieure du contrat transmis, et à l abaissement du seuil d application du taux majoré (à 700 000 euros au lieu de 902 838 euros 3 ). Les transferts vers les contrats Euro-croissance et Vie-génération 4 seront favorisés par le maintien de l antériorité fiscale pour les capitaux venant d autres contrats d assurance vie 5. L univers d investissement des PME-ETI : une classe d actifs à redécouvrir Les avantages fiscaux du PEA-PME Si ces trois produits présentent un intérêt pour les petites entreprises, qui pourront y trouver un apport de fonds, ils constituent aussi des voies de diversification pour les épargnants et leur ouvrent les portes de compartiments de marchés peu accessibles par ailleurs. «L épargnant peut aussi en attendre un rendement supérieur», précise Vincent Dubuisson. En effet, l indice CAC Mid&Small 6 a progressé de 26,68 % en 2013 tandis que le CAC 40 se contentait de 17,99 %. «Mais il doit savoir que ces valeurs présentent une volatilité plus élevée et une liquidité moindre.» Construits et gérés par des professionnels, les OPCVM atténuent ces inconvénients et diluent le risque par leur diversification. Ainsi, selon Vincent Dubuisson, «la démocratisation de l'investissement en valeurs non cotées se fera, dans le cas du PEA-PME, au travers des OPCVM ou des fonds d investissement alternatifs plutôt que de l'investissement en direct.» 1 Enquête réalisée par OpinionWay pour le salon Actionaria, octobre 2013. 2 ETI : entreprises ayant moins de 5 000 salariés, un chiffre d affaires de moins de 1,5 milliard d euros ou un total de bilan inférieur à 2 milliards d euros. En attente du décret d application qui devrait préciser les conditions d appréciation des critères d éligibilité de ces entreprises au PEA-PME. 3 Au-delà de l abattement de 152 500 euros par bénéficiaire. 4 La transformation doit donner lieu à la conversion d'au moins 10 % des engagements en euros ou devises et si, dans les 6 mois qui précèdent cette conversion vers un fonds Euro-croissance, un transfert a eu lieu en faveur de droits exprimés en unités de compte ou donnant lieu à la constitution d'une provision de diversification, seuls les engagements en euros ou devises restants peuvent faire l'objet de la conversion. 5 La transformation doit avoir lieu avant le 1 er janvier 2016. 6 Indice de petites et moyennes entreprises cotées à Paris (263 valeurs au 27/02/2014). L article 53 de la loi de finances 2014 confère au PEA-PME les mêmes règles de fonctionnement et les mêmes avantages fiscaux* qu au PEA "classique". - Avant deux ans : impôt de plus-values de 22,5 % + prélèvements sociaux de 15,5 % + clôture automatique du PEA ; - Entre deux et cinq ans : impôt de plusvalues de 19 % + prélèvements sociaux de 15,5 % + clôture automatique du PEA ; - Entre cinq et huit ans : exonération de l'impôt de plus-values mais prélèvements sociaux de 15,5 % + clôture automatique du PEA ; - Plus de huit ans : exonération de l'impôt de plus-values mais prélèvements sociaux de 15,5 % + possibilité de retraits partiels qui n'engendrent pas la clôture du PEA. Une sortie sous forme de rente viagère exonérée d'imposition et soumise aux prélèvements sociaux de 15,5 % est aussi possible. Entre le PEA classique et le PEA PME, l épargnant dispose ainsi de deux supports d investissement lui permettant d investir jusqu à 225 000 euros sur les marchés actions avec une fiscalité spécifique. Rédaction achevée au 01/03/2014, sous réserve d évolutions de l actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires en vigueur. Pour accéder à ces informations plus régulièrement et en intégralité, rendez-vous sur gestionprivee.caisse-epargne.fr Pour vous abonner à la e-newsletter Gestion Privée Caisse d Epargne, connectez-vous sur votre espace sécurisé en ligne (www.caisse-epargne.fr) et renseignez votre adresse mail dans la rubrique «vos coordonnées». Vous pouvez ouvrir un PEA-PME dans votre Caisse d Epargne. Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec un chargé d affaires Gestion Privée. *Selon les dispositions fiscales, juridiques et réglementaires en vigueur au 14/02/2014. 4-5 - VISION PATRIMOINE - N 01 - AVRIL 2014 -

- INVESTIR - Cinéma : «Investir dans Chaocorp, c est partager une aventure de production» 192,79 MILLIONS C'EST LE NOMBRE D ENTRÉES AU CINÉMA EN 2013*. POUR CONTRIBUER AU FINANCEMENT DE CE SECTEUR DYNAMIQUE, IL EST POSSIBLE, EN DEHORS DES SOFICA (SOCIÉTÉS POUR LE FINANCEMENT DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUELLE), D INVESTIR DIRECTEMENT AU CAPITAL DE SOCIÉTÉS DE PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUES. FOCUS SUR LE FONCTIONNEMENT ET LA STRATÉGIE D INVESTISSEMENT DE CHAOCORP, SOCIÉTÉ ISF CINÉMA PARTENAIRE DE LA CAISSE D'EPARGNE (LIRE CI-CONTRE). À l origine de Chaocorp, Dominique Boutonnat, Arnaud Bertrand et Hubert Caillard peuvent se prévaloir d une expertise de longue date dans le financement du cinéma. Ils ont par exemple coproduit ces dernières années Intouchables, Polisse, ou encore L arnacœur, trois films pour lesquels le succès a été au rendez-vous. Photo Anto Hinh-Tai Chaque année, les trois produteurs associés créent une nouvelle structure de production (lire ci-contre) avec laquelle ils investissent dans des projets de films. Quels sont les critères pour affecter les fonds qui leur sont confiés? «Il s agit de croiser les paramètres artistiques (scénario, casting, réalisateur) avec une évaluation de la rentabilité du film fondée sur des perspectives de recettes», précise Dominique Boutonnat. Un investissement à plusieurs niveaux Par ailleurs, Chaocorp sélectionne des projets présentés par des partenaires du secteur. Quand il s agit de coproduire une œuvre, la société signe aux côtés de maisons de production renommées, et seulement si celles-ci ont conclu un accord avec un distributeur, garantissant la sortie en salle. «Ainsi, nous assurons par ce biais que tous les projets auxquels nous participons voient le jour et sont exploités», explique Dominique Boutonnat. Une grande partie des films sont effectivement distribués en France et dans le monde entier par des grands noms comme Pathé, Studio Canal, Orange ou Wild Bunch. Autre cas de figure : la société peut co-acquérir les droits de commercialisation à la télévision, en vidéo ou VOD de «Un lien particulier avec l inves tissement.» films ayant déjà eu une belle trajectoire dans les salles françaises. «Par nature, le succès des films comporte une part d'aléas», rappelle Arnaud Bertrand. C est pourquoi Chaocorp privilégie une logique de diversification. La société investit ainsi dans un minimum de six films, et jusqu à dix parfois. «Tous les projets auxquels nous participons sont exploités.» Pour les amateurs du septième art, «au-delà de l investissement et de la défiscalisation liée (lire ci-contre), investir dans Chaocorp, c est partager une aventure de production», insiste Hubert Caillard. Chacun des 100-150 actionnaires de Chaocorp reçoit en effet une à deux fois par an une lettre d information à propos des films qu il contribue à produire. Dans ce document figurent des informations sur la genèse des œuvres, leurs résultats en nombre d entrées, les prix reçus dans les différents festivals de cinéma à travers le monde En outre, cette lettre d information propose des gros plans sur les différents métiers et enjeux du secteur qui détaillent en quoi consiste le métier de distributeur ou de producteur par exemple. De surcroît, les investisseurs reçoivent le DVD d un des films produits par Chaocorp, le plus souvent un succès récent du cinéma français. Ils sont également invités à des avant-premières organisées par Chaocorp spécialement pour eux. «Nous créons ainsi un lien particulier entre le souscripteur et cet investissement pas comme les autres», conclut Dominique Boutonnat. *Source : CNC - Centre national du cinéma et de l'image animée estimations de l année 2013 janvier 2014.

Réduire son ISF et profiter du dynamisme de l industrie du cinéma La loi TEPA du 21 août 2007 vous permet de réduire le montant de votre ISF, dans la limite annuelle de 45 000 euros, de 50 % du montant des versements effectués (hors frais de placement) au titre de la souscription directe et indirecte au capital de PME. La Caisse d Epargne vous propose de bénéficier de ce dispositif tout en encourageant l'industrie du cinéma en investissant dans une société ISF Cinéma. Lorsque vous investissez dans des actions de ces sociétés de gestion et de production cinématographique, celles-ci investissent, au travers d'une structure de production, dans le développement de films (lire ci-contre). Investir dans le cinéma par le biais de ce dispositif est avant tout une réelle opportunité pour les assujettis d'optimiser leur imposition sur la fortune en 2014. Au bout de cinq ans et demi, vous pourrez céder vos titres à un tiers sans remise en cause de la réduction fiscale obtenue lors de la souscription. Le tiers est en général un opérateur du secteur (distributeur, coproducteur ou filiale de cinéma) et propose d acquérir l ensemble des actions de la société afin de disposer des droits sur les films détenus par cette dernière*. *Conformément à la réglementation, l'investissement dans une société ISF Cinéma présente un risque de perte en capital. Aucun mécanisme de sortie du capital n'est organisé. Photo nikamata 6-7 - VISION PATRIMOINE - N 01 - AVRIL 2014 -

MUCEM 2013 R. Ricciotti et R. Carta, architectes - Photo Lisa Ricciotti

- RÉUSSIR - Rudy Ricciotti, architecte libre-penseur IL DÉCLINE LE TITRE D ARCHITECTE STAR. RUDY RICCIOTTI S ILLUSTRE POURTANT CES DERNIÈRES ANNÉES PAR DES RÉALISATIONS TRÈS REMARQUÉES, COMME LE MUSÉE DES CIVILISATIONS DE L EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE À MARSEILLE (MUCEM). LES MOTS SÛRS ET L AUDACE COMMUNICATIVE DE CET ARCHITECTE HORS PAIR FONT DE LUI UN PIONNIER DANS L UTILISATION DU BÉTON FIBRÉ ET UN ACTEUR ENGAGÉ D UNE PENSÉE POLITIQUE SUR SON MÉTIER. PORTRAIT. Ses constructions font beaucoup parler d elles, presque autant que la personnalité de leur auteur. À 60 ans révolus, la silhouette imposante et les cheveux en bataille, Rudy Ricciotti ne se départit jamais d une verve quasi lyrique. Dans son ouvrage publié en 2013, L Architecture est un sport de combat*, il s emporte contre ce qu il qualifie de «minimalisme» en architecture : «un courant dominant qui rend suspecte la beauté, le récit, la figure.» Excédé par la lenteur et le poids de l administration lorsqu il œuvrait pour le Louvre, il qualifie celui-ci de «grand laboratoire du dysfonctionnement de l État.» Iconoclaste et pourfendeur d idées reçues, il s en prend enfin aux normes dans la construction, et aux partisans de l application de cette «terreur verte» qu il estime «aveugles aux réels enjeux de l écologie.» Créateur d emplois territorialisés et non délocalisables De son enfance en Camargue, il a gardé un attachement aux choses simples, à la nature, à la pêche et à la Provence. Né à Alger d un père italien, il se définit lui-même comme Méditerranéen. Pour le Musée des Civilisations de l Europe et de la Méditerranée à Marseille (MUCEM), il explique être allé chercher l inspiration «au fond de la mer.» Établi aujourd hui à Bandol, il défend son ancrage local : «je réinvente le monde d où je suis. Je bouge le moins possible», déclarait-il à l AFP. Sauf, naturellement, pour concevoir ses réalisations à l étranger : la Passerelle de la Paix à Séoul, la Philharmonie de Potsdam ou encore le Palais des Festivals de Venise. Sa matière de prédilection, le béton, ne pouvant être produite que localement, ses projets sont créateurs d emplois «territorialisés et non délocalisables.» Des chantiers où se créent, selon lui, une véritable synergie, un point de rencontres entre les métiers, entre les savoirs. L engagement et les combats ne tiennent pas chez Rudy Ricciotti de la posture. Son architecture, pour laquelle il pousse toujours plus loin l expérimentation, est radicale, organique et créative, à l image de ses façades, parcourues de nervures, d alvéoles et de formes structurées dans le béton. Un style reconnu par ses pairs, qui lui permet de «Je réinvente le monde d'où je suis.» réaliser de plus en plus de projets innovants en recherche et développement. À l honneur en 2013, il inaugure le monumental MUCEM, le stade Jean Bouin à Paris, tandis qu une exposition lui est consacrée à la Cité de l architecture et du patrimoine du Palais de Chaillot. L année précédente, il dévoilait l aile des Arts de l Islam du musée du Louvre à Paris, l année d avant le musée Cocteau à Menton. En 2006 enfin, il reçoit le Grand Prix National de l Architecture pour l ensemble de son œuvre et termine le Centre Chorégraphique National d Aix-en-Provence. Chacune de ces réalisations constitue une prouesse technique que Rudy Ricciotti ne manque pas d attribuer aux équipes d ingénieurs dont il s entoure. Lui-même ingénieur de formation, et diplômé de l école d architecture de Marseille, il transmet sa passion à tous les spécialistes du béton et communique avec la même fougue le détail des études pour réaliser la spectaculaire passerelle en béton enjambant désormais Marseille. En mettant toujours plus l accent sur la recherche et le développement en matériaux innovants, Rudy Ricciotti repousse les frontières du possible en architecture. Photo Carlotta Manaigo * L Architecture est un sport de combat - De Rudy Ricciotti, entretien avec David D Equainville - Editions Textuel - 2013 8-9 - VISION PATRIMOINE - N 01 - AVRIL 2014 -

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- TRANSMETTRE - Le Meisterstück, un "chef-d œuvre" intemporel FRUIT D UNE LONGUE TRADITION ET D UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE, LE MEISTERSTÜCK, L INSTRUMENT D ÉCRITURE LE PLUS EMBLÉMATIQUE DE LA MARQUE MONTBLANC, FÊTE CETTE ANNÉE SES 90 ANS. L OCCASION DE REVENIR SUR LES RAISONS D UN SUCCÈS QUI, AU-DELÀ DU SEUL PLAISIR D ÉCRIRE, CONFÈRENT À CET OBJET TOUTES LES QUALITÉS D UN OUTIL DE TRANSMISSION. Il y a près d un siècle, une jeune marque allemande d instruments d écriture lançait une ligne haut de gamme baptisée Meisterstück, littéralement "Pièce de Maître" en français. Reconnaissable au premier coup d œil, le Meistertück 149 est, aujourd hui, toujours fabriqué à la main, selon le même procédé, dans les ateliers Montblanc d Hambourg. Emblème de la marque, l étoile blanche, symbolisant les pentes du fameux massif montagneux, surplombe son corps en résine noire. Autre référence, le nombre 4 810, soit la hauteur du Montblanc en mètres, orne quant à lui la plume du stylo. D autres collections ont, depuis, vu le jour : le "Meisterstück Solitaire", exclusivement constitué de métaux précieux (or, argent, vermeil), ou le "Meisterstück Solitaire Royal", serti de 4 810 diamants en 1994. Un objet de collection, Les plus grands amateurs y font graver leurs initiales, leurs noms, ou une phrase qui fait sens à leurs yeux, et choisissent même jusqu à la taille de la plume ou les matières qui le composent : laque, céramique, bois, platine, carbone. Ces commandes spéciales sont prises en charge à Hambourg, siège historique de la marque, par une équipe de designers et de maîtres artisans qui veillent à ce que les principales qualités du stylo soient respectées : son équilibre, son aspect et son confort. «Certains collec tionneurs ont même leur numéro fétiche au sein de chaque série.» Avec autant de raffinement, ce stylo est appelé à jouer un rôle-clé jusque dans les cercles de pouvoir. «Parapher un contrat ou un traité international avec un Meisterstück participe au cérémonial», explique Michel Adé, directeur général de Montblanc France. Ainsi en 1963, lorsque le président américain John Kennedy sort de sa poche un Meisterstück 149 et le tend à son homologue allemand Konrad Adenauer pour signer un document, la scène est immortalisée par les caméras de télévision et les photographes du monde entier. Au cinéma également, le Meisterstück connaît son heure de gloire quand le personnage de James Bond, interprété par Roger Moore, en brandit une version en or massif pour venir à bout de son adversaire dans L homme au pistolet d or (1974). vendu parmi les bijoux de famille. Pour le plus grand plaisir des collectionneurs, Montblanc propose, depuis plus de 20 ans, des éditions limitées et numérotées d autres modèles, «certains ayant même leur numéro fétiche au sein de chaque série», glisse Michel Adé. Des formes et des codes rendent alors hommage à de célèbres mécènes, écrivains ou musiciens. Citons le Paul Klee, en or et saphirs multicolores, édité à 79 exemplaires ou le Gengis Khan en or et bois d olivier, édité à 88 exemplaires. Et enfin le Agatha Christie dont l agrafe en or imite un serpent, édité, lui, à 4 810 exemplaires. Aussi fiables qu élégants, les stylos Montblanc traversent les époques, de génération en génération, de poche en poche. Ils s offrent en cadeau aux jeunes mariés, aux nouveaux médecins ou avocats, aux anniversaires ou encore dans les affaires pour marquer sa considération. «On les retrouve aux enchères et sur Internet vendus parmi les bijoux de famille», enchérit le directeur général de Montblanc. C est d ailleurs au titre "d icône intemporelle du design" que le Meisterstück 149 fait désormais partie de la collection permanente du MOMA, le Musée d art moderne de New York. Photo Anto Hinh-Tai 10-11 - VISION PATRIMOINE - N 01 - AVRIL 2014 -

- AGIR - Coline Mattel : «Je me devais d honorer ce rendez-vous» MEMBRE DU TEAM CAISSE D'EPARGNE (LIRE ENCADRÉ), LA JEUNE SAUTEUSE À SKI COLINE MATTEL, 18 ANS, A PORTÉ HAUT LES COULEURS DE LA FRANCE EN DÉCROCHANT LA MÉDAILLE DE BRONZE AUX JEUX OLYMPIQUES DE SOCHI EN FÉVRIER DERNIER, POUR LA PREMIÈRE APPARITION DE CETTE DISCIPLINE CHEZ LES FEMMES. RENCONTRE AVEC UNE JEUNE FEMME PASSIONNÉE. Dans quel état d esprit vous êtes-vous présentée aux Jeux Olympiques de Sochi? À l approche de la compétition, j y pensais tous les jours. Je m entraîne tous les ans pour être la meilleure possible et il ne fallait pas négliger les plages de récupération. Je n avais donc pas d ingrédient secret en cette année olympique. Pourtant, il y avait évidemment un autre état d esprit, sans comparaison avec les années précédentes. Je me suis sentie plus impliquée à l entraînement, plus déterminée aussi. En visant le podium aux Jeux, j avais la pression, mais la "bonne" pression. On peut parler d un "coup de boost salutaire". Comment êtes-vous parvenue à vous hisser à ce niveau si jeune? J ai commencé le saut à sept ans, au Ski Club des Contamines. Commencer très tôt m a permis de ne pas être aussi "consciente", d oser davantage. Aujourd hui, il m arrive d avoir peur mais surpasser cette appréhension me pousse encore plus. En équipe de France, je m entraîne depuis six ans avec Léa Lemare (17 ans) et Julia Clair (19 ans). Nous sommes complémentaires et nous avons chacune beaucoup à nous apporter. S entraîner au sein d une équipe en pleine progression m a beaucoup stimulée. En sachant depuis 2011 que nous serions la première génération de filles à participer aux JO en saut à ski depuis la création des Jeux Olympiques d hiver, ma motivation pour m améliorer était encore plus grande. Je me devais d honorer ce rendez-vous. Dans quelle mesure l accompagnement de la Caisse d Epargne vous a-t-il aidée pour ces Jeux? Je bénéficie depuis 2010 d un partenariat financier pour faciliter et améliorer ma préparation : avance sur les frais de déplacement, forfait de téléphone, primes... Ce que j apprécie réellement avec ce partenariat, c est que le versement de la prime n est pas conditionné par mes résultats. Qu ils soient bons ou non, celle-ci me revient, c est un véritable "plus". En tant que sportive de haut niveau, je ne pouvais pas me permettre de travailler à côté de mes études. Cela me libère du temps pour m entraîner et envisager la compétition sereinement. Au moment de préparer les grands rendez-vous internationaux, tout ce qui peut me soulager de la pression est le bienvenu! Le Team Caisse d Epargne : cinq disciplines, six athlètes et beaucoup de talent Pour compléter son partenariat historique avec la Fédération Française de Ski, la Caisse d Epargne a décidé de mettre en place un team d athlètes représentant l ensemble des disciplines de la fédération. Six jeunes champions ont ainsi bénéficié d un accompagnement pendant quatre ans, jusqu aux Jeux Olympiques de Sochi. Dynamiques, motivés et aux personnalités très différentes, ils brillent sur la scène internationale et représentent l avenir de leurs disciplines. Retrouvez les coulisses de leur préparation à travers une série documentaire sur www.espritglisse.com