ABORDER LA TRANSFORMATION STRUCTURELLE EN AFRIQUE DANS LE NOUVEAU PAYSAGE MONDIAL PROJET D ORDRE DU JOUR

Documents pareils
Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude:

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs

Gestionnaires. Parcoursd apprentissage

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde

Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter

Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

COOPERATION DECENTRALISEE. CESR 5 octobre 2007

son offre Executive Education

COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines

APPEL A COMMUNICATIONS

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

Stratégie Tier 2 : Quels avantages pour votre entreprise?

Agir pour le développement économique et l innovation en Provence-Alpes-Côte d Azur

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

La coopération universitaire Union Européenne Maghreb dans le cadre des programmes d éducation Tempus et Erasmus Mundus

DOSSIER DE PRESSE. Le 9 avril 2015 à 18h au château de Cadarache. Cyclium inaugure son antenne PACA à Cadarache

Conseil économique et social

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE

Conseil d administration de l Entité des Nations Unies pour l égalité des sexes et l autonomisation des femmes

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales

L Union des Femmes Investisseurs Arabes est une entité dépendant de la Ligue Arabe.

LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS DANS LES CONTRATS DE VILLE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

Epargne : définitions, formes et finalités.

Le développement des capacités pour la promotion de l égalité entre les sexes, dans l optique de l efficacité de l aide

Guide pour l intégration de la dimension d égalité entre les femmes et les hommes

Le financement de l apprentissage informel

Le système d information hospitalier. exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne

FP2020 Estimations pour les Indicateurs de base CAMEROUN

Catalogue de formations

Un plan d'investissement pour l'europe

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

«LE Capital-Investissement : accelerateur de croissance de l economie tunisienne»

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Les mesures en faveur de

Dossier de candidature : "L'innovation technologique en Afrique du 21 ème siècle"

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières

La PME Marocaine. Levier de développement économique et d innovation. Saad Hamoumi Président de la commission PME

Réunion préparatoire du groupe d experts de la troisième Conférence des ministres africains chargés de l enregistrement des faits d état civil

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

OBJECTIFS. Objectif général

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

NOUVELLES APPROCHES DU FINANCEMENT DES PME ET DE L ENTREPRENEURIAT : ÉLARGIR LA GAMME DES INSTRUMENTS. Résumé du rapport final

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE

Créateur d opportunités

CENTRES D APPUI À LA TECHNOLOGIE ET À L INNOVATION (CATI) GUIDE DE MISE EN ŒUVRE

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

La gestion des performances en Europe. Panel d expériences européennes et possibles synergies

Les activités du Ministère

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

Appel à projet. Bourse Charles Foix édition Silver Valley - tous droits réservés

Planification financière

Évaluation et recommandations

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

Résumé du projet (french) Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader

D ITIL à D ISO 20000, une démarche complémentaire

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

Questionnaire à transmettre aux employés de la commune. Communication interne. I ) Relations interservices.

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

Création de Fonds Communs de Placement à Risque

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014.

Guide de travail pour l auto-évaluation:

Mise en œuvre du «Small Business Act» pour l Europe dans le bassin méditerranéen au Moyen-Orient et en Afrique du Nord 2014

POLITIQUE DE COHÉSION

Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

CFC 450 PROGRAMME DES CADRES DIRIGEANTS SYLLABUS

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise

Programme financé par l Union Européenne EuropeAid/127025/C/SER/MA)

CONSEIL SIMULATION SPÉCIALE DU CONSEIL

LES ENTREPRISES PROSPÈRES SE TRANSFORMENT GRÂCE À DES SOLUTIONS SAP FLEXIBLES

PUBLICATIONS Salto Youth EuroMed

Banque Africaine de Développement

ECE/AC.21/SC/2014/3 EUDCE /1.6/SC12/3. Conseil économique et social

Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 1. En Pays Portes de Gascogne l Europe est partenaire de vos projets LEADER +

Casablanca, Avril 2015

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

4 e SONDAGE SUR LA RESPONSABILITÉ MUTUELLE NATIONALE EN PRÉPARATION DU FORUM POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT 2016

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

MOBILISATION DES RESSOURCES ET COORDINATION

Bureau du Projet de l ONU sur la Gouvernance (UNPOG)

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

Accélérateur de votre RÉUSSITE

Conseillère/ - lers en relations publiques avec diplôme fédéral DF

Fonds Igrane, un levier d investissement pour la Région Souss Massa Drâa

Transcription:

ABORDER LA TRANSFORMATION STRUCTURELLE EN AFRIQUE DANS LE NOUVEAU PAYSAGE MONDIAL PROJET D ORDRE DU JOUR 22 et 23 octobre 2015 Addis-Abeba (Éthiopie) Lieu: Commission économique pour l Afrique (CEA) Personnes à contacter: Larisa Drustinac, Assistante à la Division du dialogue politique du Centre de développement de l OCDE (larisa.drustinac@oecd.org) Isabelle Gebretensaye, Division de l intégration régionale et du commerce de la CEA (Igebretensaye@uneca.org )

À PROPOS DE LA RÉUNION de l OCDE La réunion de haut niveau organisée par la CEA et le Centre de développement de l OCDE sur le thème «Aborder la transformation structurelle en Afrique dans le nouveau paysage mondial» s inscrit dans le cadre de l Initiative de l OCDE pour un dialogue politique sur les chaînes mondiales de valeur, la transformation de la production et le développement. La réunion illustre la coopération de plus en plus étroite entre la CEA et le Centre de développement de l OCDE, au sein du Comité consultatif de l initiative, en vue de la mise en œuvre de mesures concrètes en faveur du partage de connaissances dans le domaine des politiques de développement, dans l objectif de mieux faire comprendre les difficultés stratégiques liées à la transformation de la production et au développement. Objectifs de la réunion - Examiner les tendances récentes concernant la réorganisation de la production au niveau mondial en vue de définir des mesures de politique générale propres à favoriser la transformation structurelle en Afrique et dans d autres régions en développement par la mise en commun des connaissances. - Faire prendre conscience de la nécessité de trouver, au-delà des politiques de planification de la transformation, des moyens d appliquer des politiques industrielles efficaces et propices à un développement inclusif et durable. - Promouvoir le dialogue et le partage de connaissances entre l Afrique, les autres régions en développement et l OCDE sur les défis structurels et les politiques industrielles et trouver des moyens pratiques de renforcer les partenariats et la coopération. - Convenir des étapes suivantes pour accroître la participation des pays africains à l Initiative de l OCDE pour un dialogue politique sur les chaînes de valeur mondiales, la transformation de la production et le développement en vue de promouvoir le partage de connaissances avec d autres économies émergentes et l OCDE. PREMIER JOUR: JEUDI 22 OCTOBRE 2015 9h30 Accueil des participants 10 heures 10h30 SÉANCE D OUVERTURE M. Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint et Économiste en chef de la CEA

M. Mario Pezzini, Directeur du Centre de développement de l OCDE 10h30 12h30 PREMIÈRE SÉANCE: ÉLABORATION DE SCÉNARIOS Fabriquer pour favoriser la transformation structurelle: Pourquoi? Quoi? Comment? La structure de production importe beaucoup pour le développement. Après des décennies au cours desquelles le développement passait pour être un processus spontané susceptible de se réaliser automatiquement si on laissait libre cours aux forces du marché, l industrialisation et l économie réelle sont de nouveau à l ordre du jour en tant que déterminants essentiels des progrès en matière de développement. Ce qu un pays produit et commercialise détermine non seulement sa croissance économique, mais aussi la capacité de ses systèmes économiques de générer et de redistribuer des rentes, ainsi que ses résultats globaux de développement. Ce retour de la dimension «économie réelle» dans le débat sur le développement est également constaté dans les discussions sur le programme de développement pour l après-2015. Dans un contexte mondial où les économies avancées recherchent les moyens de reconquérir et de maintenir leurs capacités de fabrication, il devient essentiel de comprendre la place et le rôle de la fabrication dans les pays émergents et en développement. Cette séance permettra d examiner la situation de l Afrique et des autres régions en développement en ce qui concerne les capacités de fabrication, de s interroger sur les perspectives de développement et sur la mesure dans laquelle les politiques publiques pourraient façonner les modes de transformation de la production. Questions clefs - Dans un contexte de «renaissance de la fabrication», où l Afrique et les autres régions en développement se situent-elles pour ce qui est des capacités de fabrication? - Qui mène des activités de fabrication en Afrique et dans les autres régions en développement? Comment décrire le processus de fabrication dans les deux régions? - Les systèmes de production en Afrique et dans les autres régions en développement sont-ils prêts à coopérer entre eux pour soutenir la concurrence avec des systèmes de production à la pointe de la technologie? - Comment les politiques peuvent-elles renforcer la productivité, l inclusivité et la viabilité du secteur manufacturier dans les deux régions? - Quels enseignements a-t-on tirés du point de vue de la gestion de la politique industrielle? 2

Un orateur présentant une vue d ensemble de la question=> M. Akbar Noman, Chercheur principal, Initiative for Policy Dialogue de l Université de Columbia de New York (États-Unis)* Un orateur présentant le point de vue du secteur privé Un orateur de l Afrique => Pr. Raphael Kaplinsky, Université du Cap (à confirmer) M. Alfred Tau, Directeur en chef au Ministère du commerce et de l industrie de l Afrique du Sud Modérateur: (à préciser) Documents de référence CEA (à paraître), Revue des politiques industrielles en Afrique, Commission économique pour l Afrique. 12h30 14h30 Déjeuner CEA (2013a), Rapport économique sur l Afrique: Tirer le plus grand profit des produits de base africains: l industrialisation au service de la croissance, de l emploi et de la transformation économique, Commission économique pour l Afrique. 14h30 18 heures DEUXIÈME SÉANCE: STRATÉGIES DE TRANSFORMATION DE LA PRODUCTION Les participants à cette séance aborderont la dimension de l économie politique des stratégies de transformation de la production, en mettant l accent sur deux aspects: d une part, le processus lié aux stratégies et le lien entre les politiques industrielles et les politiques macroéconomiques (Groupe 1) et, d autre part, le rôle des différents acteurs du système de production et d innovation dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de transformation (Groupe 2). 14h30 16 heures Groupe 1 Regard sur l économie politique des stratégies et le cadre macroéconomique pour la transformation structurelle L histoire a montré que le développement et la transformation structurelle ne se produisent pas de façon spontanée, mais qu ils sont le résultat de stratégies à long terme, de politiques et de partenariats efficaces avec divers acteurs des 3

systèmes mondiaux, régionaux et locaux de production et d innovation. Les politiques de transformation industrielle ne fonctionnent pas dans le vide, mais elles sont intégrées dans des stratégies plus générales de développement national. Leurs résultats dépendent souvent de mesures qui, tout en étant extérieures au domaine des politiques industrielles proprement dites, influencent considérablement la performance des systèmes industriels et d innovation. Ces politiques comprennent des démarches macroéconomiques, des interventions sur les taux de change et de mesures en matière de commerce et d investissement. Pour être efficaces, les stratégies de production devraient s inscrire dans un cadre macroéconomique favorable à la transformation de la production. La présente séance portera sur l examen des expériences passées et en cours de l Afrique et d autres régions en développement dans ce domaine, en vue d en dégager des enseignements pouvant servir à améliorer l impact des politiques industrielles. Questions clefs - Comment concevoir et mettre en œuvre des politiques pour la transformation de la production dans un environnement mondial en mutation? Quelles capacités institutionnelles faut-il à cet effet? - Comment harmoniser les politiques macroéconomiques avec les politiques de transformation structurelle? - Quelles sont quelques-unes des leçons tirées de l Afrique et des autres régions en développement? Un orateur de l Afrique Pr. Machiko Nissanke, École des études orientales et africaines, Université de Londres (à confirmer) M. Maoto Molefane, Directeur des politiques de développement industriel et régional et de la planification, Département du commerce et de l industrie de l Afrique du Sud M me Annalisa Primi, Économiste principale, Centre de développement de l OCDE Modérateur: M. Adam El-Hiraika, Directeur de la Division des politiques macroéconomiques de la CEA 4

Documents de référence CEA (2015), Cadre macroéconomique pour la transformation structurelle des économies africaines, Commission économique pour l Afrique CEA (2015b), Rapport économique sur l Afrique 2015: L industrialisation par le commerce, Commission économique pour l Afrique. Primi, A. (2015), Production Transformation Policy Reviews (PTPRs): A Policy Assessment and Guidance Tool to Improve the Effectiveness of Production Transformation Strategies, Centre de développement de l OCDE 16 heures 16h30 Pause 16h30 18 heures Groupe 2 Regards sur le rôle des acteurs et des agents des systèmes de production et d innovation dans la définition et la mise en œuvre des stratégies: le rôle des sociétés multinationales, des PME et des jeunes entreprises L efficacité des stratégies de transformation repose principalement sur la capacité de rallier à celles-ci les systèmes de production et d innovation. Cela suppose, en plus de priorités et d objectifs bien définis, l existence de canaux de communication et de coordination qui fonctionnement, aussi bien que des mécanismes efficaces de partenariat et de dialogue capables de prendre en compte le rôle et l impact différenciés des divers agents des systèmes de production, notamment les multinationales, les PME et les jeunes entreprises. Les stratégies de transformation impliquent une remise en cause du statu quo et une redéfinition des rôles et des marges d action des agents du système de production. Il est, pour cette raison, essentiel d amener les acteurs du système de production à jouer un rôle actif dans la définition de la stratégie et sa mise en œuvre. L expérience a montré que, à cet égard, les collectivités locales ainsi que les institutions intermédiaires, les associations de l industrie, les chambres de commerce et les organismes de promotion des investissements dynamiques peuvent jouer un rôle déterminant. Questions clefs - Comment susciter l adhésion des multinationales et des PME aux stratégies de transformation? Quelles mesures incitatives et quelles institutions mettre en place pour y parvenir? 5

- Comment activer l apprentissage dans l économie nationale en créant des partenariats avec les multinationales? - Quel est le rôle des multinationales des économies émergentes dans la promotion d un changement porteur de transformation? - Comment faire en sorte que les stratégies de transformation produisent des résultats profitant à tous, en travaillant avec les micro, petites et moyennes entreprises? - Comment tenir compte des voix favorables au changement et faire du soutien aux jeunes entreprises un élément clef des stratégies de transformation? Un orateur d Afrique M. Alioune Gueye, PDG du groupe Afrique Challenges, Casablanca (Maroc) Un orateur d Afrique Modérateur: à préciser Documents de référence: CEA (2014a), Rapport économique sur l Afrique 2014: Politique industrielle dynamique en Afrique: institutions innovantes, processus efficaces et mécanismes flexibles, Commission économique pour l Afrique OCDE (2013), Start-up Latin America: Promoting Innovation in the Region, Études du Centre de développement, Éditions OCDE DEUXIÈME JOUR: VENDREDI 23 OCTOBRE 2015 9 heures 12h30 TROISIÈME SÉANCE: DIFFICULTÉS DE MISE EN ŒUVRE Il sera question au cours de cette séance des difficultés liées à la mise en œuvre des stratégies de transformation. L accent sera mis à cet égard sur deux questions: la mobilisation d un financement à long terme pour le développement (Groupe 1) et le rôle des nouveaux partenariats Sud-Sud pour le développement dans le cadre des objectifs de développement durable et celui du programme de développement pour l après-2015. 6

9 heures 10h30 Groupe 1: Mobilisation d un financement à long terme pour le développement L une des grandes difficultés de mise en œuvre est la mobilisation de financement à long terme pour le développement de la production. Les stratégies de transformation sont, par nature, à long terme, et pour qu elles soient efficaces, il faudrait que les pays mettent en place des mécanismes pour garantir l investissement sur une base pluriannuelle. La présente séance est consacrée à l examen des problèmes liés au financement à long terme des stratégies de transformation en Afrique et dans les autres régions en développement et le rôle des acteurs financiers, anciens et nouveaux, dans la mobilisation des fonds en faveur de ces stratégies dans les différentes régions. Questions clefs - Manque-t-on, en Afrique et dans les autres régions en développement, de financements à long terme pour les stratégies de transformation? - Comment mobiliser des financements à long terme pour le développement? Qui s en occupe en Afrique et dans les autres régions en développement? - Quel est le rôle des banques nationales, régionales et internationales de développement? - Y at-il de nouveaux acteurs faisant office de pourvoyeurs de financements à long terme pour la transformation de la production en Afrique et dans les autres régions en développement? Qui sont-ils? Comment fonctionnent-ils? Un orateur d Afrique Banque africaine de développement Expert potentiel: M me Stephany Griffith-Jones, Directrice des marchés financiers, Initiative for Policy Dialogue à l Université de Columbia, New York (États-Unis) Modérateur: à préciser Documents de référence Hamdok, A. (2015), Financements novateurs et transformation économique en Afrique, Commission économique pour l Afrique 7

10h30 11 heures Pause CEA (2014b), Le capital-investissement et son rôle potentiel dans la croissance économique en Afrique: démystifier cette catégorie d actifs pour les décideurs», Commission économique pour l Afrique 11 heures 12h30 Groupe 2: Nouvelles formes de coopération pour le développement de la production dans le contexte de l après-2015 L évolution du contexte économique mondial donne lieu à de nouvelles formes de partenariat pour le développement, dont la coopération Sud-Sud. Celles-ci comprennent des partenariats potentiels pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable liés à la transformation de la production et le développement durable. Elles concernent aussi des initiatives plus locales que prennent les pays en s engageant dans de nouvelles formes de coopération pour le développement et le partage des connaissances. À cela s ajoutent de plus en plus l appui financier et le transfert de technologie et de connaissances. Nombre de ces expériences font intervenir de nouveaux acteurs ou de nouveaux partenariats, et il convient de mieux en comprendre le fonctionnement et de savoir comment en accroître l efficacité. Questions clefs - Comment unir les efforts pour créer des synergies entre les formes traditionnelles de la coopération pour le développement et les nouvelles formes de coopération qui se font jour? - Dans quelle mesure les partenariats Sud-Sud pourraient-ils contribuer au suivi et à la mise en œuvre des objectifs de développement durable? Que nous apprend l efficacité de la coopération Sud-Sud en matière de transfert de connaissances et de technologie? - Existe-t-il dans la coopération entre l Afrique et les autres régions en développement des domaines inexploités où le renforcement du dialogue politique et le partage des connaissances pourraient améliorer la qualité et l impact des stratégies de transformation actuellement mises en œuvre? Un orateur de l Entreprise brésilienne de recherche agricole (EMBRAPA), qui parlera de l expérience de l entreprise en Afrique M. Mohammed Ould Mohammedi, ancien Directeur général de l Industrie, Algérie (francophone) 8

Un orateur du Département britannique du développement international (DIFID) Un orateur de l Agence française de développement (AFD) Un orateur (qui parlera des orientations prioritaires de la CEA dans le domaine de la transformation de la production) Modérateur: M. Frans Lammersen, Analyste principal des politiques, Direction de la coopération pour le développement de l OCDE Documents de référence Hamdok, A. (2015), Financements novateurs et transformation économique en Afrique, Commission économique pour l Afrique CEA (2013), Coopération Afrique-BRICS: Incidences pour la croissance, l emploi et la transformation structurelle en Afrique, Commission économique pour l Afrique 12h30 14h30 Déjeuner 14h30 16 heures QUATRIÈME SÉANCE: RENFORCEMENT DES CAPACITÉS RELATIVES À L AMÉLIORATION DES DONNÉES FACTUELLES À L APPUI DES STRATÉGIES DE TRANSFORMATION DE LA PRODUCTION Des données améliorées sont une condition nécessaire à la mise en œuvre des stratégies de transformation, de même qu elles constituent un sous-produit de ces stratégies. Réduire, en matière de données, le fossé qui sépare les pays en développement et les économies plus avancées est une étape importante dans l amélioration de la qualité du processus d élaboration des politiques. Dans un monde de plus en plus interconnecté, les pays se doivent non seulement d accroître la comparabilité des données, mais aussi de développer les capacités nationales et régionales d analyse de ces données et de disposer de mécanismes permettant une bonne circulation de l information entre ceux qui analysent les données et ceux qui prennent les décisions. Les participants à la présente séance aborderont des questions relatives aux mesures. Ils examineront aussi de nouvelles données et méthodes permettant d améliorer la capacité de comprendre et d établir des données factuelles servant à élaborer des politiques favorisant la transformation et la progression de la production au sein des chaînes de valeur mondiales. Sera notamment 9

présentée et examinée, la base de données Échange en Valeur Ajoutée (ÉVA) de l OCDE et de l OMC. ÉVA fournit actuellement des informations sur 62 économies réparties en 34 secteurs. La présente séance sera également ouverte aux représentants des services nationaux de statistique des pays africains, qui pourront ainsi participer à un débat concret sur les moyens d améliorer les données relatives aux stratégies de transformation de la production. Questions clefs - Que nous apprennent les données sur les échanges en valeur ajoutée à propos des récents changements concernant le développement industriel et la participation des pays aux chaînes de valeur mondiales? - Quels types de capacités / institutions / incitations faut-il pour améliorer la capacité des gouvernements à élaborer des politiques fondées sur des données factuelles? - De quelles données disposent l Afrique et les autres régions en développement pour contrôler l exécution des stratégies de transformation de la production dans les pays de la région? - Quelles sont les principales lacunes dont souffrent aujourd hui les pays en développement en matière de données? - Comment combler ces lacunes? CEA: M. Xiaoning Gong, Centre africain pour la statistique de la CEA => Aperçu des données pour l analyse structurelle du commerce et de la compétitivité Modérateur: M. Nadim Ahmad, Chef de la Division des statistiques du commerce et de la compétitivité de la Direction des statistiques de l OCDE Documents de référence: À préciser 16heures 16h30 CONCLUSIONS M. Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint et Économiste en chef de la CEA M. Mario Pezzini, Directeur du Centre de développement de l OCDE 10

16h30 18 heures SÉANCE À HUIS CLOS: METTRE EN ŒUVRE UN PLAN D ACTION POUR DE MEILLEURES DONNÉES ET DE MEILLEURES POLITIQUES Séance à huis clos entre la CEA, l OCDE et les organismes d aide Un document d information succinct sera établi et distribué à l avance aux participants, qui pourront profiter de la réunion pour prendre des décisions et planifier des actions. 11