UNIVERSITE DE YAOUNDE I



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Transcription:

UNIVERSITE DE YAOUNDE I Avant-Projet Journée Universitaire de la Professionnalisation et de la Création d Entreprises 09-10 janvier 2008

DESCRIPTION DU PROJET 1. INTRODUCTION La globalisation en cours des économies crée un univers ouvert où la place de chaque nation et son rôle sont essentiellement tributaires du potentiel scientifique et technologique dont il dispose. Or, l Université est le creuset où s acquièrent, se consolident et se développent les connaissances scientifiques et techniques. Le contexte actuel se caractérise par la montée des forces du marché et l émergence d un marché mondial pour le capital humain de haut niveau dont les objectifs visent à : - promouvoir l auto emploi comme une solution idoine de réduction du chômage sur toutes ses formes par la création de cellules productives (entreprises) ; - lutter contre la pauvreté en milieu universitaire, - outiller le jeune diplômé à la création des richesses Face aux mutations actuelles du monde des suites de la globalisation, l'université doit garantir sa modernisation et relever le défi de la professionnalisation. La question récurrente pour quel objectif et pour quoi forme-t-on est donc plus que jamais d'actualité notamment en ce qui concerne nos Universités d Etat. Depuis la création de l Université camerounaise au début des années 1960 et nonobstant la reforme universitaire de 1993 qui a abouti à la création de six universités d Etat, des interrogations et des inquiétudes apparaissent et persistent quant à sa capacité à soutenir des ambitions du pays dans un contexte fortement concurrentiel. Car les facteurs tels que (i) l insuffisante quantitative et qualitative de l offre de formation professionnalisante; (ii) une faible diversification de cette offre et (iii) le manque d interaction entre l Université et le monde socioprofessionnel trouvent à peine ou très difficilement de réponses dans notre environnement universitaire. En effet, si l'on exclue les 3 grandes Ecoles de l'université de Yaoundé l (ENSP, ENS, FMSB), force est de constater qu'en dehors d'une très faible proportion, nos étudiants formés dans les deux grandes Facultés (moins de 5%) ne trouvent pas d'emplois dans nos entreprises. Cette situation peut durer jusqu à 3 à 5 ans après la formation, quelque soit le niveau (Licence, Maîtrise). La plupart d'entre eux pour survivre est obligé; i) d'exercer de petits métiers souvent sans rapport avec leur formation (chauffeur taxi, moto taxi, manœuvres sur les chantiers) ; ii) de se mettre à leur propre compte pour des activités commerciales de vente à la sauvette (friperie, parfumerie, etc.) A l'inverse, de nombreuses entreprises que nous avons visitées se plaignent de ne pas facilement trouver à recruter des personnels correspondant à leurs besoins. Elles reprochent donc à l'université de rester loin des préoccupations industrielles pratiques. Nous pensons que des solutions à cet état de choses existent et que l'université doit devenir un instrument efficace d amélioration des performances économiques de notre pays. 2

Pour cela, notre projet vise deux objectifs: 1) Montrer aux entreprises et aux ordres professionnels que notre Institution est ouverte à leur contribution pour leur apporter la t ressource humaine appropriée pour leur épanouissement. Il s'agit de leur démontrer notre disponibilité à prendre en compte, les améliorations nécessaires pour combler les lacunes constatées dans les filières qui les intéressent. 2) Mettre en place à l'université une infrastructure de création d'entreprises et d'auto emploi afin d'aider ceux de nos étudiants qui le désirent à créer des entreprises, elles mêmes créatrices des richesses et d'emploi. 2. Problématique Au vue de l évolution des effectifs depuis l année universitaire 2000-2001, le taux d insertion des diplômés aux emplois publics et privés atteint difficilement les 25 %. Tandis que 5% seulement arrivent à se créer une entreprise individuelle. Après cumul, nous estimons actuellement à près de 60% le taux de diplômés du supérieur en situation de chômage. Tableau 1. Evolution des effectifs Etablissements 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 FALSH 7 859 9 441 9 079 9 571 9 801 12 086 12 995 FS 7 396 8 706 7 922 9 316 9 813 11 492 11 906 ENS 2 700 2 488 2 243 2 421 2 932 3 039 2 542 ENSAB 1 267 1 662 1 601 1 699 1 696 1 660 1 697 ENSP 419 410 364 496 487 495 500 FMSB 476 762 783 796 794 957 1020 Total 20 117 23 469 21 992 24 299 25 523 29 729 30 660 A l Université de Yaoundé I, les diplômes obtenus dans les Facultés des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH) et des Sciences (FS) ne conduisent pas directement les titulaires à des emplois. Les programmes de formation étant purement académiques et orientés vers l enseignement et la recherche. Cette dernière, demande non seulement des moyens financiers énormes pour ceux des étudiants qui s y lancent notamment ceux des filières scientifiques quoique très partiellement aidé par l Etat, mais aussi une sélection rigoureuse pousse à l abandon un grand nombre, qui par moment ont dépassé l âge limite d accès à la fonction publique (32 ans). Le marché de l emploi s étant sérieusement rétréci, l auto emploi et la création d entreprises se présentent aujourd hui comme une solution alternative au problème du chômage qui se pose de plus en plus avec acuité. Le développement réel de notre pays peut être fortement stimulé par les universités hautement développées lesquelles impulsent une dynamique de création de richesse - donc la dynamique entrepreneuriale. Depuis mars 2006, l Université de Yaoundé I, à travers la Commission de la Planification Universitaire et du développement, mène des réflexions sur 3

l amélioration de la qualité de formation et l orientation de son développement. Le présent projet se veut donc d être une réponse concrète des résolutions de la planification universitaire en ouvrant une brèche sur la professionnalisation de quelques unes des filières de nos facultés. 3. CADRE LOGIQUE A- Objectif global Le projet se donne comme objectif global de : (i) susciter une dynamique entrepreneuriale chez les étudiants de l université de Yaoundé I afin de lutter contre le chômage. C est une manière d outiller le jeune diplômé à la création de la richesse gage de développement durable et de lutter efficacement contre la pauvreté ; (ii) créer des modules facultatifs d amélioration nécessaires de certaines filières afin de les rendre conformes aux besoins des entreprises. B- objectifs spécifiques : - créer un cadre permanent de concertation avec les principaux partenaires de développement des entreprises tels : le Ministère des Petites et Moyennes, le Ministère en charge du Commerce, le GICAM, Le Fonds National de l Emploie et certains ordres Professionnels pour donner le contenu aux objectifs ; - Mettre en place une pépinière d entreprises à l Université de Yaoundé I. - Mettre en place un cycle régulier de séminaire d aide à la création des Entreprises ; - Mettre en place et évaluer plus ou moins fréquemment les modules facultatifs complémentaires pour répondre à certains besoins spécifiques des Entreprises qui le désirent. C- Mise en route du projet JUPE La mise en place de la pépinière consiste à élaborer des critères de sélection de 50 à 60 jeunes étudiants volontaires et porteur d une idée de projet de création d entreprise qui seront placées sous le suivi des partenaires désignés et d une commission interne. Au cours de cette première édition il s agira d établir un chronogramme de mise en œuvre de cette activité et rechercher les financements nécessaires pour l année 2008. Une ébauche du programme se présente comme suit : i. Publication d un appel à candidature avec les critères de sélection bien établis lors de la première édition ; ii. Contact- Entretien et concertation avec les partenaires ; iii. Examen des projets déposés ; iv. Dépouillement, analyse et classification des candidats obtenus ; v. Publication des listes des candidats sélectionnés ; vi. Séminaire d imprégnation pour les candidats retenus ; vii. répartition des micros crédits ; 4

Tout cela suppose l ouverture sur notre budget 2008 d une ligne de micro crédits d aide à la création d entreprises à hauteur 1 000 000 francs CFA * 50 étudiants. 4. Activités à mener Elaborer et mettre en route un plan de médiatisation ; Contacter les partenaires de premier ordre par courrier de Madame le Recteur en leur tenant la description du projet ; Préparer la rencontre par des réunions préparatoires avec les doyens concernés et les chefs de départements des établissements. Saisir deux ou trois conférenciers dans les ordres professionnels pour délivrer des conférences ; Elaborer des critères de sélection ou de recrutement des étudiants à accompagner dans la création des entreprises ; Mettre en pace des indicateurs d évaluation Trouver des partenaires de financements et d insertion. 5. Partenaires identifiés et/ou à contacter N Structures Partenaires Personnalité Partenaire Contact et par 1 Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l Economie Sociale et de l Artisanat Monsieur le Ministre NGOA ETOUNDI Tel : 77 63 31 61 sec : 22 23 23 88 sec SP 22 22 69 15 2 Ministère de l Emploi et de la Monsieur TATANGANG Henry Tel : Formation Professionnelle 3 Ministère de l Economie, de la Monsieur le Ministre Tel :sec/cab22 23 36 37 Planification et de l Aménagement du Sec/cab.del22 23 64 04 Territoire 4 Ministère du Tourisme Monsieur le Ministre Tel :sec/cab 22 23 2936 SP 22 23 30 47 5 Ministère du Commerce Monsieur le Ministre Tel :sec/cab22 23 20 62 6 Groupement Inter Patronal du Cameroun «GICAM» Dla Monsieur SIAKA André Monsieur COURTES JP 7 Fonds National de l Emploi «FNE» Monsieur le Directeur Général et Monsieur le DG d Agence Ydé Tel : 22 20 07 50 22 20 07 51 22 20 07 52 99 93 25 26 Tel : 33 43 63 08 22 23 00 62 BP 10079 Ydé 8 Centre de Création d Entreprise Monsieur le Directeur Général du Tel : 22 23 52 26 CCEG Centre BP 5638 9 Centre Création d Entreprises Monsieur le Directeur Général du Centre Tel : 22 20 34 35 BP 572 Ydé 10 Projet COMETES Professeur GIRAUD Tel : 99 73 16 07 11 CONSULAT Général de France- Dla Monsieur le Consul Tel : 96 63 00 37 96 63 00 37 33 43 31 06 33 42 53 70 Fax : 33 43 31 05 12 Association des Etudiants de la DCOU/ FALSH/ FSC FALSH et de la FS 13 Ordre National des Notaires Tel : 5

14 Ordre National des Inspecteurs des Impôts Tel : 6