Pièce 6 NOTICE RELATIVE A LA CONFORMITE



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Transcription:

Pièce 6 NOTICE RELATIVE A LA CONFORMITE DE L INSTALLATION PROJETEE AVEC LES PRESCRIPTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES RELATIVES A L HYGIENE ET LA SECURITE DU PERSONNEL

Notice Hygiène et sécurité - Page 2

SOMMAIRE 1. CONTEXTE REGLEMENTAIRE... 4 1.1 GENERALITES... 4 1.2 APPLICATION DANS LE CADRE DE LA CARRIERE DES CONDAMINES... 4 2. PERSONNEL DE L EXPLOITATION ET HORAIRES DE FONCTIONNEMENT... 6 2.1 PERSONNEL EMPLOYE SUR LE SITE... 6 2.2 ENTREPRISES EXTERIEURES... 6 2.3 TRAVAIL ISOLE... 6 2.4 HORAIRES DE FONCTIONNEMENT... 6 3. RISQUES PRESENTES PAR L EXPLOITATION POUR LA SECURITE DU PERSONNEL ET SA SANTE ET MESURES ADOPTEES... 7 4. POLITIQUE ET ACTIONS DE PREVENTION EN MATIERE DE SECURITE, D HYGIENE ET DE SANTE DU PERSONNEL... 8 4.1 POLITIQUE GENERALE DE L ENTREPRISE... 8 4.2 ACTIONS DE PREVENTION... 8 4.3 ÉVALUATION ET CONTROLE DES MESURES DE PREVENTION... 10 4.4 MISE A DISPOSITION DES REGISTRES ET PLANS... 10 5. MESURES POUR L HYGIENE ET LA SANTE DU PERSONNEL... 10 5.1 MESURES D HYGIENE... 10 5.2 MESURES CONTRE LES RISQUES LIES AUX POUSSIERES... 11 5.3 MESURES CONTRE LES RISQUES LIES AU BRUIT... 11 5.4 LES VIBRATIONS MECANIQUES... 12 6. DISPOSITIFS DE SECOURS... 13 Notice Hygiène et sécurité Page 3

1. CONTEXTE REGLEMENTAIRE 1.1 GENERALITES L article L.231-1-1 du Code du travail exclut les mines et carrières du champ d application des dispositions générales applicables au personnel en matière d hygiène et de sécurité. Les mesures à prendre dans l intérêt de l hygiène et de la sécurité du personnel travaillant sur une carrière à ciel ouvert et, le cas échéant, dans les installations de surface afférentes sont établies à partir d une réglementation spécifique. Celle-ci trouve son origine dans le Code minier et plus précisément les articles 84 et 85 complétés par l article 107 et son décret d application n 99-116 du 12 février 1999 relatif à l exercice de la police des carrières (champ d application et exercice de la police des carrières et dispositions relatives à la sécurité et à la santé du personnel). Le RGIE comporte plusieurs titres correspondant aux dossiers de prescription. L exploitant doit établir avant le début des travaux, puis régulièrement tenir à jour, un Document de Sécurité et de Santé. Ce document comporte une analyse des risques auxquels le personnel est susceptible d être exposé, tant sur le plan de la sécurité que de la santé. Il fixe les mesures destinées soit à supprimer, soit à atténuer les risques en diminuant la probabilité d occurrence ou en limitant les effets d un accident. Des dossiers de prescriptions, mis en place sous la seule responsabilité de l exploitant et des consignes de sécurité (soumis à approbation de la DREAL), complètent le document de sécurité et de santé. Ces documents sont destinés à communiquer au personnel de l exploitation, de façon pratique et opérationnelle, les règles de conduite et les moyens de protection et d intervention mises en place pour chacun des points visés par le RGIE. 1.2 APPLICATION DANS LE CADRE DE LA CARRIERE DES CONDAMINES Pour tous travaux, l ensemble du personnel se référera au Document Unique d évaluation des risques (ainsi qu aux dossiers de prescriptions et consignes spécifiques qui le complètent). Ce document porte sur : - la détermination et l évaluation des risques auxquels le personnel est susceptible d être exposé, - les mesures prises pour assurer la sécurité et la santé du personnel. Notice Hygiène et sécurité - Page 4

La liste ci-après indique les dossiers de prescriptions que la société COLAS Midi- Méditerranée mettra en œuvre dans le cadre de son exploitation. Ces dossiers de prescriptions, établis conformément au RGIE, sont communiqués et commentés au personnel concerné de par leur fonction. Ils sont réactualisés dès que nécessaire. - Véhicules sur pistes - Bruit - Empoussiérage - Equipements de protection individuelle - Equipements de travail L attention du personnel est tout particulièrement attirée sur la tenue de travail et l obligation du port des protections individuelles telles que chaussures de sécurité, casques, protections auditives... Notice Hygiène et sécurité Page 5

2. PERSONNEL DE L EXPLOITATION ET HORAIRES DE FONCTIONNEMENT 2.1 PERSONNEL EMPLOYE SUR LE SITE Au maximum deux personnes seront employées sur le site : soit à la conduite de la pelle ou du bull lors des phases de découverte du gisement, soit à la conduite de la pelle ou du chargeur dans le cadre des travaux d extraction et de chargement des camions de livraison. Une organisation par le biais d un travailleur isolé n est pas exclue. 2.2 ENTREPRISES EXTERIEURES Dans le cas d interventions de salariés d entreprises extérieures, ceux-ci seront informés des consignes et dossiers de prescriptions applicables sur le site. Un plan de prévention (ou permis de travail) sera rédigé avec les entreprises conformément au titre Entreprises Extérieures du R.G.I.E. (D. 96073) et à l arrêté du 14 mars 1996 relatif à la liste des travaux dangereux dans les industries extractives. 2.3 TRAVAIL ISOLE Afin de permettre de garantir la sécurité de l employé travaillant seul, une procédure de travailleur isolé sera mise en place. Pour ce faire, le salarié disposera d un téléphone portable et d un DATI (Dispositif d Alarme pour Travailleur Isolé). 2.4 HORAIRES DE FONCTIONNEMENT Les horaires classiques de fonctionnement s entendent dans la plage horaire diurne (7h 22h). En règle générale, ils s étendront de 7h-12h à 13h-18h. Notice Hygiène et sécurité - Page 6

3. RISQUES PRESENTES PAR L EXPLOITATION POUR LA SECURITE DU PERSONNEL ET SA SANTE ET MESURES ADOPTEES Les risques présentés par l exploitation pour la santé et la sécurité du personnel proviennent : - des engins et véhicules en mouvement sur le site ; - de la présence d une fosse d extraction. Notice Hygiène et sécurité Page 7

4. POLITIQUE ET ACTIONS DE PREVENTION EN MATIERE DE SECURITE, D HYGIENE ET DE SANTE DU PERSONNEL 4.1 POLITIQUE GENERALE DE L ENTREPRISE Conformément aux articles 11 à 17 du décret n 95.694 du 3 mai 1995, la société COLAS Midi-Méditerranée doit respecter les obligations réglementaires en matière de sécurité, d hygiène et de santé du personnel. Elle a en charge la formation et la sensibilisation du personnel aux problèmes d hygiène et de sécurité. 4.2 ACTIONS DE PREVENTION 4.2.1 Moyens techniques de sécurité Les dispositifs de secours sont mis en place conformément au chapitre VII du titre «règles générales» du décret n 95-694, qui fixe les règles : Liées aux moyens d alarme et de communication, d organisation des secours et du sauvetage, et les caractéristiques des équipements et matériels de premier secours. Les divers moyens de prévention et de secours (moyens d information des salariés, trousses pharmaceutiques, extincteurs, équipements de protection individuelle ) sont mis à la disposition du personnel, conformément à la réglementation en vigueur. Le personnel dispose des équipements de protection (casques, protections auditives, etc.). Ces protections sont strictement personnelles. Elles sont remplacées autant que de besoin. L attention du personnel est attirée sur la tenue de travail et l obligation du port de ces protections individuelles lorsque le poste le nécessite. La société organisera, pour chaque employé, un classeur regroupant les documents le concernant (autorisation conduites, CACES, CPT ). Par ailleurs, une signalisation de santé et de sécurité, sous forme de panneaux, est installée sur l exploitation conformément à l arrêté ministériel du 24 juillet 1995. Les consignes à suivre en cas d accident, de manipulation de charge lourde, d incendie ou en présence d un électrocuté sont précisées au personnel. Si le personnel est amené à travailler en isolé, un moyen de communication (téléphone portable, C.B.) serait mis en place et une procédure d appel régulier établie. Les différents textes en vigueur font des membres de l encadrement les premiers formateurs de l exploitation. Ils ont en charge la formation et la sensibilisation de l ensemble du personnel aux problèmes d hygiène et de sécurité. Notice Hygiène et sécurité - Page 8

Ils interviennent dans les circonstances suivantes : au moment de l embauche et de la mise au travail effective, dans le mois suivant l affectation pour certaines formations, à la demande du médecin après un arrêt de plus de 21 jours, dans le cas d une modification de postes, de techniques ou de création de poste, en cas d accident grave ou à caractère répétitif. Des formations spécifiques sont programmées en fonction des postes occupés par les différentes personnes par exemple : - CACES (tous les 10 ans) ; - habilitation électrique (tous les 3 ans) ; - gestes et postures (tous les ans) ; - formation extincteur (tous les ans) ; - soudure. 4.2.2 Cas spécifique des entreprises extérieures ou personnel intérimaire Le décret du 24 janvier 1996 établissant le titre «Entreprises extérieures» impose, parmi d autres mesures, la mise en place des éléments suivants : déclaration à la DREAL de toutes les entreprises extérieures amenées à intervenir sur le site, établissement d un plan de prévention afin de prévenir des risques (arrêté du 14/03/1996), communication des consignes de sécurité et des dossiers de prescriptions au chef des entreprises ; ce dernier les porte à la connaissance de son personnel, l exploitant assure la coordination des mesures de prévention qu il prend, à l initiative de l exploitant et sous son autorité, inspection commune des lieux de travail, des installations qui s y trouvent et des matériels éventuellement mis à la disposition de la ou des entreprises extérieures, avant le début des travaux. Pour ce qui concerne les personnels amenés à travailler sous couvert d un contrat intérimaire, l entreprise a pour obligation, conformément à la loi du 12 juillet 1990 : d établir une liste de postes de travail présentant des risques particuliers pour la santé ou la sécurité des salariés sous contrat précaire, de prévoir une formation renforcée à la sécurité pour les salariés affectés à ces postes. Notice Hygiène et sécurité Page 9

4.3 ÉVALUATION ET CONTROLE DES MESURES DE PREVENTION Conformément à l arrêté du 31 décembre 2001 sur les recours à un organisme extérieur agréé pour le développement de la prévention en matière de sécurité et de santé en carrière, l exploitation est affiliée à PREVENCEM. La médecine de travail pourra être amenée à participer à des actions de prévention et d hygiène (bruit, poussières ). Toutefois, le rôle de contrôle est assuré conjointement par la DREAL et la CRAM. 4.4 MISE A DISPOSITION DES REGISTRES ET PLANS Les registres et plans seront tenus à disposition de l administration et du personnel au niveau du bungalow sur le site ou dans une agence COLAS Midi-Méditerranée située à Carcassonne. 5. MESURES POUR L HYGIENE ET LA SANTE DU PERSONNEL 5.1 MESURES D HYGIENE Pour l exploitation visée par la présente demande, le pétitionnaire se conforme aux prescriptions légales et réglementaires relatives à l hygiène et imposées par la réglementation particulière à l exploitation de carrière. Le personnel dispose de locaux avec réfectoire, sanitaires, douches, vestiaires. Le Directeur d exploitation est responsable du bon état et de l entretien des locaux. Le personnel disposera de bonbonnes d eau minérale pour l eau de boisson et la consommation de boissons alcoolisées sera interdite sur le site. Il est Interdit au personnel : de laisser entrer ou séjourner sur le chantier toute personne en état d ivresse ; de fumer à proximité des engins. De plus, le personnel est soumis aux contrôles médicaux légaux de la médecine du Travail. Notice Hygiène et sécurité - Page 10

5.2 MESURES CONTRE LES RISQUES LIES AUX POUSSIERES Dossier de prescription «Empoussiérage» : Les poussières constituent un risque pour la santé des travailleurs. Elles peuvent provoquer des maladies telles que la silicose (pneumoconiose). Le décret n 94-784 du 2 septembre 1994 ainsi que l arrêté du 9 novembre 1994 imposent depuis leur entrée en vigueur le 8 septembre 1995, des mesures de protection du personnel contre le risque dû à l inhalation de poussières dans les carrières. La circulaire du 2 septembre 1994 (empoussiérage) impose, pour les installations et les dépendances légales des mines et carrières et au regard de l exposition aux poussières alvéolaires siliceuses, des mesures concernant : - l empoussiérage (définition de zones géographiques, détermination de l empoussiérage de référence et de l empoussiérage réel, prélèvement et analyse des poussières, classement des zones géographiques, réduction de l empoussiérage), - le personnel (compatibilité entre empoussiérage et aptitude d affectation, fiche individuelle, antécédents d exposition, mise en place de dossiers de prescriptions), - des contrôles et vérifications. L exploitant est soumis à des dispositions visant à déterminer annuellement des objectifs de réduction d empoussiérage général du site d'exploitation. Afin de prévenir toute atteinte respiratoire, il met à disposition de son personnel des équipements de protection des voies respiratoires (masques à poussières). Les teneurs en oxygène et en substances dangereuses (CO 2, CO, NO, NO 2, H 2 S et SO 2 ) doivent être inférieures aux valeurs limites présentées dans l arrêté du 8 juin 1990. Le taux de quartz présent dans le gisement sera vérifié conformément à la réglementation. 5.3 MESURES CONTRE LES RISQUES LIES AU BRUIT En matière de prévention de risque d exposition au bruit, l exploitant est tenu de mettre en place des mesures de protection collectives obligatoires et d évaluer les risques présents sur sa carrière (Décret n 2006-892 du 19 juillet 2006, articles R. 231-125 à R. 231-135). Ainsi, il lui incombe de : - choisir les procédés et les équipements de travail appropriés émettant le moins de bruit possible ; - informer et former le personnel à l utilisation des équipements leur permettant de réduire au minimum leur exposition au bruit ; - réduire l émission, la propagation et la réflexion des bruits aériens. L exploitant doit également évaluer et, si nécessaire, mesurer les niveaux de bruit auxquels le personnel est exposé. Sur la base de ces informations, il détermine si les valeurs limites d exposition et les valeurs d exposition déclenchant de prévention sont dépassées. Cette évaluation doit être intégrée au sein d un document unique sur les risques, à réactualiser chaque année. Notice Hygiène et sécurité Page 11

Si le niveau d exposition quotidien ((L EX, 8h) dépasse 87 db(a) ou que le niveau de pression acoustique de crête (L p,c,peak ) dépasse 140 db(c), l exploitant doit prendre des dispositions immédiates pour réduire les niveaux de bruit à la source. Concrètement, lorsque les valeurs d exposition dépassent un niveau d exposition quotidienne de 80 db(a) ou un niveau de pression acoustique de crête de 135 db(c) (valeur d exposition inférieure), les actions de prévention doivent être déclenchées : protections auditives mises à disposition des travailleurs, information et formation, examen audiométrique accordé à la demande du personnel ou du médecin du travail. Ces mesures sont renforcées lorsque le niveau d exposition quotidienne dépasse 85 db(a) ou un niveau de pression acoustique de crête de 137 db(c) (valeur d exposition supérieure) ; il devient alors impératif de mettre en œuvre des mesures technique visant à réduire l exposition, de veiller à ce que les protecteurs auditifs soient effectivement employés et de mettre en place une surveillance médicale renforcée. Un contrôle des niveaux sonores auxquels sont soumis le personnel sera effectué lors du démarrage des travaux. L effet sur le personnel sera toutefois réduit puisque les deux seuls employés sur place seront dans les cabines des engins et pourront (sous réserve de la climatisation l été) fermer les portes et fenêtres de manière à s isoler au maximum. 5.4 LES VIBRATIONS MECANIQUES Les vibrations mécaniques transmises aux mains et aux bras, peuvent entrainer des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs notamment de : troubles vasculaires ; lésions ostéo-articulaires ; troubles neurologiques ; troubles musculaires. Les vibrations mécaniques transmises à l ensemble du corps, peuvent entrainer des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs notamment de : lombalgie ; microtraumatismes de la colonne vertébrale. Le décret n 2009-781 du 23 juin 2009 a introduit un titre «vibrations» au sein du RGIE en appliquant les prescriptions relatives au Code du travail et en adaptant la terminologie aux spécificités du domaine des mines et carrières. Ces dispositions, qui sont entrées en vigueur le 25 décembre 2009, imposent notamment : - d évaluer les risques, par mesurage si nécessaire, de l exposition des travailleurs, - d agir sur le poste de travail pour limiter l exposition du travailleur, - de définir les niveaux d exposition qui conduisent, soit à mettre en application immédiate des mesures de prévention, soit à établir un programme d actions de réduction des risques, - de comparer les valeurs d exposition aux valeurs seuils, la valeur d exposition journalière déclenchant l action de prévention (VA) étant limitée à 0,5 m/s 2 et la valeur limite d exposition (VLE) étant fixée à 1,15 m/s 2, - d organiser la surveillance de la santé des travailleurs. Le médecin du travail devra Notice Hygiène et sécurité - Page 12

exercer une surveillance médicale renforcée des travailleurs dont l exposition est supérieure à la valeur d exposition journalière déclenchant l action de prévention (VA), - de rédiger des prescriptions adaptées destinées à former et informer le personnel. Les actions correctives pourront porter sur l entretien des pistes, l entretien des engins, réglage ou modification des sièges, Le Document de Santé et Sécurité fera apparaître l analyse des risques dus aux vibrations, l évaluation de l exposition des postes de travail et les mesures de prévention (moyens techniques ou organisationnels) visant à supprimer ou réduire ces risques. Ces dernières sont reprises dans le dossier de prescriptions qui présente les aspects opérationnels destinés à l information du personnel. 6. DISPOSITIFS DE SECOURS La liste des numéros de téléphone suivants permet de déclencher les secours externes. POMPIERS 18 ou 112 POMPIERS Trèbes : 04 68 78 86 43 POLICE SECOURS 17 GENDARMERIE Trèbes : 04 68 78 72 25 SAMU 15 ou 112 MEDECINE DU TRAVAIL Carcassonne : 04 68 11 93 33 DREAL 04 68 10 23 41 Une trousse de premiers secours se trouvera en permanence dans la pelle. Les sauveteurs secouristes du travail (SST) seront recyclés chaque année. La liste du personnel Sauveteur sera affichée au niveau du bungalow implanté sur le. Le numéro de téléphone de la mairie de Trèbes est rappelé ci-dessous pour mémoire : Tel: 04.68 78 60 89. Notice Hygiène et sécurité Page 13

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