BURKINA FASO UNITÉ - PROGRÈS JUSTICE ------ TERMES DE REFERENCE. Etude sur les Impacts Socio-Economiques du Secteur Minier au Burkina Faso



Documents pareils
concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent.

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso

Orientations stratégiques en matière de développement minier

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets

(ZONE DE L AFRIQUE DE L OUEST) Siège : COTONOU (BENIN) Boite Postale : 1483 Abomey Calavi

AGENDA HEBDOMADAIRE DU -=-=-=-=-=-=-=-=-

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE

Rencontres Gouvernement Secteur Privé 2013 Actualité Juridique

Examen des dix (10) années de mise en œuvre des décisions et engagements du SMSI-05.

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

Accès des populations rurales au capital en Agroland

ETUDE DE SUIVI DES OBLIGATIONS LEGALES DES ENTREPRISES : CAS DU CONTENU LOCAL DE LA CONVENTION MINIERE DE SAMIRA HILL

IS CONSULT 09 BP 408 Ouagadougou 09 Burkina Faso Secteur 14 - Rue Porte 101 Courriel: isconsult@hotmail.fr Tél: (226) /

Monitoring des AEP et maîtrise d ouvrage communale en milieu rural : quelles leçons pour une mise en œuvre efficace?

Le FMI et son rôle en Afrique

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

I OBJECTIF PROFESSIONNEL DU CQPM

L Assurance agricole au Sénégal

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

QUATRIÈME TRIMESTRE 2003 PUBLICATION IMMÉDIATE SEMAFO PRÉSENTE SES RÉSULTATS FINANCIERS POUR L ANNÉE SE TERMINANT LE 31 DÉCEMBRE 2003

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA

CM2B Ste Marthe NOMBRES CROISES

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger

GABON. Caractéristiques géographiques et humaines. Économie (2010) Indicateurs de développement. Accords internationaux

INTRODUCTION A LA B.I AVEC PENTAHO BUSINESS ANALYTICS Formation animée par

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES

PROJET CANTINE ET PROMOTION DE L HYGIENE EN MILIEU SCOLAIRE A TANGASSOGO ET GAH RAPPORT DE MISE EN OEUVRE

REPUBLIQUE D'HAITI CONVENTION MINIERE TYPE. EN VERTU DU PERMIS D EXPLOITATION N o

APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE

PROGRAMME SYSMIN, 8 ème FED, Appui au secteur minier du Gabon «Financement et structuration du programme» Présenté par

Les Politiques macro-économiques

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014

OTRT : Office Tchadien de Régulation des Télécommunications. Contrat de Bureau d enregistrement

LE MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE COMMUNIQUE

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

Burkina Faso. Une approche intégrée d extension de la protection sociale et de promotion de l emploi productif

Prospective financière Saint-Etienne Métropole Dossier de presse Conseil de Communauté Jeudi 24 juin 2010

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONTRAT D ASSURANCE PROSPECTION PREMIERS PAS (A3P)

W. Zacharia TIEMTORE, Docteur en Sciences de l éducation Courriel: zacharia.tiemtore@uhb.fr. Rennes, 5 et 6 juin

Appels à Investissement:

Mémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

comparante par Maître MILLIARD, avocat au barreau de NOUMÉA,

ASSEMBLÉE NATIONALE AMENDEMENT

Programme de stabilité Quel impact sur l investissement local?

La gestion d un aéroport international : la coordination d un réseau d un millier d entreprises

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

Au service de l exportateur marocain par Mme Bennani Bouchra et M. Kortbi Karim

ACCOUNTING CONSULTING MANAGEMENT Cabinet d Expertise Comptable et Fiscale Audit Conseils en Management et Finance Formations Recrutements

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission

RAPPORT SOMMAIRE DE L ÉTUDE SUR LE MARCHÉ DU PROPANE. Prépare pour. l Association canadienne du gaz propane. Préparé par. Purvin & Gertz Inc.

Le rôle de la société civile

STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE ET PLAN D ACTIONS

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

CONSEIL DES MINISTRES

ACCORD SUR LES RELATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES ENTRE LE GOUVERNEMENT DU CANADA ET LE GOUVERNEMENT DE L'ESPAGNE

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

Une forte demande d autonomie et d indépendance

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les

La Prévoyance en France «La prévoyance ne doit pas stériliser l'avenir ; elle doit préparer ses voies» Tristan Bernard

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

FINANCEMENT DE LA STRATEGIE LIEE AU VIH: L EXEMPLE DU REGIME OBLIGATOIRE D ASSURANCE MALADIE AU GABON. Par la Direction Générale de la CNAMGS


Ce projet de loi fixe un plafond pour le budget de la Défense et un plancher pour le budget de l Aide internationale.

Règlement de la Consultation

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce

DECRET DE CREATION DE AGENCE NATIONALE DE L ENVIRONNEMENT (ANDE)

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

GESTION DES TITRES PUBLICS EN ZONE UEMOA

«OUTIL DE GESTION DE LA RELATION CLIENT - CRM» CONVENTION DE PRESTATIONS

CONTRAT DE NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES LOCAUX DE L IFREMER

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET

LOI N /AN BURKINA FASO IV E REPUBLIQUE PORTANT REGLEMENTATION DE LA PROFESSION DE COMMERÇANT AU BURKINA FASO

L Épargne des chinois

Comprendre les produits structurés

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

Redressement et stabilisation du cadre. Reformes structurelles de l économie Reformes des finances publiques Bonne gouvernance

RISK INDEX 2014 SUISSE

Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation

Le marketing de l assainissement en pratique! Paris 16/06/2015

PROTOCOLE D ACCORD ENTRE. MERLOT--The Multimedia Educational Repository for Learning and Online Teaching

Transcription:

BURKINA FASO UNITÉ - PROGRÈS JUSTICE ------ TERMES DE REFERENCE Etude sur les Impacts Socio-Economiques du Secteur Minier au Burkina Faso

juillet 2013 I- CONTEXTE Le secteur minier burkinabè connait aujourd hui un essor sans précédent. En effet, le dynamisme du secteur induit par la remontée des cours de l or et un code minier particulièrement attractif a conduit à l entrée en production entre 2007 et 2013 de sept (07) mines (mine de Taparko en 2007, mines de Youga, Mana et Kalsaka en 2008, mines de Inata et Essakane en 2010) et Bissa Zandkom en janvier 2013) et une mine de zinc (Perkoa). De même on dénombre une dizaine de projets avancés pour l exploration d or. Les études de prospection et d exploration de ressources minières telles que le cuivre, le manganèse, le zinc ou le clinker et autres substances métalliques ou non sont envisagées pour une diversification du portefeuille. Par ailleurs, le gouvernement affiche sa volonté de voir s intensifier l exploitation des substances de carrières conformément à la réglementation, le respect de l environnement, au bénéfice des exploitants et de la nation entière. Entre 2007 et 2012, le n ombre de permis de recherche est passé de 210 à 665, le nombre de permis d exploitation semi mécanisée de l or est passé de 4 à 23. On enregistre de nos jours 191 autorisations d exploitation artisanale d or, 51 autorisations d exploitation de substances de carrières. La production industrielle et semi-mécanisée d or est passée de 755 kg en 2007 à 30,168 tonnes en 2012. La production artisanale d or déclarée est restée assez constante mais faible (environ 500 kg /an) du fait de la fraude. Malgré des signes de ralentissement de la production aurifère en 2012 et 2013, elle devrait reprendre à moyen terme. Les deux principales mines (ESSAKANE et SEMAFO) ayant accru la durée de vie de leur mine. La production de manganèse était de 57 355 tonnes en 2010 puis de 49 715 tonnes en 2011. Cette production s est arrêtée en 2012. L exploitation des substances de carrières contribue également à l économie nationale même si cette contribution est difficilement quantifiable pour le moment. Les emplis permanents créés par les sociétés d exploitation industrielle de substances de carrières sont estimés à environ un millier. Les recettes attendues des différentes taxes relatives à l attribution des autorisations d exploitation de carrières pour l année 2012, sont de l ordre de cinq cent quatre-vingt-deux millions sept cent trente quatre mille neuf cent quatre-vingt onze (582 734 991) francs CFA.

La part du secteur secondaire dans le PIB est passée de 20% en 2008 à 25,2% en 2010 dû à l industrie minière. En effet, le poids des industries extractives est passé de 1% en 2008 à 9,4% en 2010, puis à 11,5% en 2011. La part de l or dans les exportations totales du pays est passée de 5,4% en 2007 à 62,9% en 2010 puis à 71 % en 2012. A partir de 2009, le secteur secondaire dominé par le secteur minier est devenu la plus importante source de croissance au Burkina Faso et l or, en particulier, est devenu la première source de devises, reléguant le coton au second rang. Les recettes générées par le secteur minier ont connu une forte augmentation, passant de 8,9 milliards FCFA en 2008 à 189,565 milliards FCFA en 2012, ce qui permet de ménager un espace budgétaire pour financer la lutte contre la pauvreté. L amélioration du recouvrement des recettes a largement compensé le manque à percevoir dû aux exonérations d impôts. Au 31 décembre 2011, les mines avaient créé 5 715 emplois directs dont 3 795 emplois pour les nationaux, 2 126 emplois locaux et des milliers d autres emplois temporaires et indirects. La contribution des femmes dans les mines est variable d une société à une autre. La question genre mériterait plus d attention dans nos statistiques. II- JUSTIFICATION Compte tenu de la durée de vie estimée des principales mines du Burkina Faso (8 ans) et de la tendance actuelle du cours mondial de l or, le secteur minier devrait continuer à peser dans l économie durant la décennie à venir. Pour en faire le véritable moteur d un développement durable conformément aux objectifs de la SCADD, il convient de bien appréhender les enjeux socioéconomiques sur le plan local et national, dans le but d optimiser les impacts positifs et d atténuer les impacts négatifs. La difficulté d un tel exercice réside dans la diversité du profil du secteur minier. Si les impacts de la mine industrielle sont relativement connus, il n en est pas de même des impacts socio-économiques liés aux activités de prospection, de recherche, de développement, d exploitation artisanale, d exploitation semi-mécanisés et d extraction des substances de carrière. De même, un ensemble d effets dérivés reste peu connu : effets d entrainement des mines (développement d activités, sous-traitance, disparition d activités), conséquences démographiques et sociologiques, etc.

III- OBJECTIFS DE L ETUDE Objectif global Evaluer les impacts nets du secteur minier (mines et carrières) du Burkina sur le plan économique, social et de dégager les conditions d émergence de pôle de croissance sous l impulsion de l exploitation minière et les perspectives pour faire de ce secteur le véritable moteur d un développement économique durable. Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques de l étude sont de : - Evaluer la contribution l activité minière au budget de l Etat (recettes fiscales, exportations, etc.) ; - Evaluer les retombées du secteur minier sur les fournisseurs nationaux des biens et services ; - Identifier la contribution du secteur minier au développement local notamment dans la mise en œuvre des plans locaux de développement des communes minières ; - Faire le point des emplois nationaux (locaux et autres dans le pays) créés par le secteur minier et leur typologie ; - Analyser l évolution dans l accès aux services sociaux de base dans les zones minières : éducation, santé, eau, assainissement, routes et énergies ; - Identifier et analyser la dynamique des activités, le mode de consommation et leurs conséquences sur les prix des denrées dans les zones d implantation des sites miniers ; - Mettre en évidence la dynamique des changements sociaux (mode de vie, etc.) dans les zones d activité minière ; - Identifier et analyser les conséquences de l activité minière sur la démographie dans les localités d implantation ; - Identifier et analyser les difficultés d installation de l activité minière en liaison avec la dynamique spatiale des localités d implantation ; - Identifier les opportunités de développement dans une dynamique de pôles de croissance miniers au Burkina Faso. IV- MODALITES D EXECUTION ET DUREE DE L ETUDE Pour atteindre ces objectifs, une approche multidisciplinaire sera nécessaire ; elle mettra en œuvre à la fois des outils et instruments qualitatifs et quantitatifs

de collecte et de traitement de données. Les collectes se feront aussi bien sur la base documentaire que sur la base de travaux de terrain. V- MODALITES DE RESTITUTION DES RESULTATS Les résultats clé attendus sont : - Un rapport de démarrage de l étude qui décrit la méthodologie détaillée ainsi que le plan détaillé du rapport ; - Un rapport provisoire au plus tard un mois avant la fin de la durée prévisionnelle de l étude ; - Présentation des rapports provisoires au cours des ateliers techniques avec les membres du comité de suivi de l étude ; - L organisation d un atelier de restitution de l étude regroupant une quarantaine de personnes provenant du cadre sectoriel de dialogue Mines (PTF, MME MEF, CMB, MJFPE, MICA, MATS, MPFG, MDHPC, PNUD, ITIE, AMBF, société civile etc.). - le rapport final en version électronique et cinq (05) exemplaires en version papier ; - Le comité technique de suivi de l étude (CTSE) reste disponible en tout temps pour apporter son concours aux consultants commis à cette étude. VI- PROFIL DU CONSULTANT L étude sera menée par une équipe deux consultants spécialistes, de niveau BAC+5 et ayant une expérience avérée dans leur domaine respectif. Il s agit : (i) (ii) D un (e) (01) Socio-Economiste Senior spécialisé (e) dans les questions de développement. Celui-ci sera chargé en plus de ses tâches en tant que consultant, de la coordination du travail au sein de l équipe de consultants ; D un (e) (01) Ingénieur minier ayant des connaissances approfondies du secteur minier du Burkina Faso. Etant donné que l étude requiert une interaction entre les consultants, la division du travail dans l équipe est de la responsabilité des consultants.

SUIVI DE L ETUDE L étude sera suivie par un comité technique présidé par le Ministère des Mines et de l Energie et composé notamment du MME, du MEF, de la CMB, du MJFPE, du MICA, du MPFG, du MATS, de l ITIE, du MESS, du MRI et du PNUD. DUREE DE L EUDE Le contrat de consultation entre le PNUD et les consultants sera d une durée de trois (3) mois pour le consultant Economiste et de deux (2) mois pour l Ingénieur minier. Cependant la durée de l étude pourrait être étalée sur quatre (4) mois. VII- FINANCEMENT Le financement de l étude sera assuré par le PNUD.