Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga



Documents pareils
Madagascar. Rapport national de suivi sur la mise en œuvre du Cadre d'action de Hyogo ( ) - intermédiaire

Aperçus de l Outil d'auto-évaluation de la résilience face aux catastrophes à l usage des gouvernements locaux

Cent huitième session. Rome, octobre 2011 FINANCEMENT DES ÉVALUATIONS - MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DU CONSEIL

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES*

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

DOCUMENT OFFICIEUX DES COPRÉSIDENTS. Chapitre Paragraphes Page. Comprendre les risques de catastrophe

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta

Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Janvier 2014

Déclaration de Jakarta sur la Promotion de la Santé au XXIème Siècle

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS)

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. Complété par l arrêté n du 13 juin 2012, B.O n 6084 du 20/09/2012

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

FACTSHEET HAITI DEUX ANS APRES

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Cadre logique du Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE

Développement rural Document d orientation

resultats EVALUATION PLANIFICATION FAMILIALE Plan stratégique national à vision multisectorielle Elaborée en Octobre 2014 Les 6 Sous-Objectifs

Mise en œuvre du Cadre d'action de Hyogo en Europe

GUIDE DE SUIVI ET D ÉVALUATION

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

TERMES DE REFERENCE POUR LE COORDONNATEUR DE LA PLATEFORME DE DIALOGUE DU SECTEUR DES TRANSPORTS

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

TABLEAU DE BORD DES REFORMES PAR PRIORITE

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Un GSI plénier est prévu en juin 2001 au cours duquel devra être présenté un document élaboré à partir des travaux du groupe de travail.

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable

GUIDE INTERMINISTERIEL SUR LES SYSTEMES D'INFORMATION ET APPLICATIONS SENSIBLES

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Appel à Manifestation d'intérêt

F Distribution: GÉNÉRALE QUESTIONS DE POLITIQUE GÉNÉRALE. Point 5 de l'ordre du jour

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

PROTOCOLE D ACCORD. Pour la création du CODETIC

SCHEMA POUR LE RAPPORT FINAL DU (CO-)FINANCEMENT

Rapport de la première visite pays

POLITIQUE RELATIVE À L EMPLOI ET À LA QUALITÉ DE LA LANGUE FRANÇAISE

Le système de protection sociale en santé en RDC

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Déplacement en corse de. Olivier buquen. délégué interministériel à l intelligence économique

PROTOCOLE D'ACCORD DE COOPERATION

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Association CARRE GEO & ENVIRONNEMENT

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

Les résultats Clefs du Sommet

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique

Dahir n du 22 safar 1430 (18 février 2009) portant promulgation de la loi n portant création de l'agence pour le développement agricole.

Université du Québec à Trois-Rivières Politique de gestion des documents actifs, semi-actifs et inactifs de l'u.q.t.r.

Quadro Paese Stream TUNISIA

Art. 2. Les vérificateurs environnementaux, tels que définis à l article 2, point 20) du règlement (CE), relèvent du régime suivant :

Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES

Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

EUROPAID/119860/C/SV/multi. Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED

Routes bien entretenues Financement assuré

Les Fiches de projet et leur canevas

Second communiqué 1 Conférence mondiale 2015 sur la réduction des risques de catastrophe (3 e édition)

CONFÉRENCE EUROPÉENNE DES MINISTRES DES TRANSPORTS EUROPEAN CONFERENCE OF MINISTERS OF TRANSPORT

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Qu est-ce qu un document?

Expert principal 1: Chef d'équipe, coordonnateur de projet (expert senior)

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients

Budget de l'etat Gestion 2015 Présentation Détaillée des Dépenses

Bureau du surintendant des institutions financières. Audit interne des Services intégrés : Services de la sécurité et de l administration

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

curité des TI : Comment accroître votre niveau de curité

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

Annexe sur la maîtrise de la qualité

A. Compétences et attributions. 1. Une institution nationale est investie de compétences de protection et de promotion des droits de l'homme.

Convention européenne sur la promotion d'un service volontaire transnational à long terme pour les jeunes

Guide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009

Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

Le développement des capacités pour la promotion de l égalité entre les sexes, dans l optique de l efficacité de l aide

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC

COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL BEAUCE-APPALACHES POLITIQUE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

ROYAUME DU MAROC DIRECTION DU BUDGET

Cadre d action de Hyogo pour : Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes

Transcription:

Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique Titre : Col. Directeur de la Prévention et de la Gestion des Catastrophes Adresse e-mail : niserve@yahoo.com Téléphone : +257 236225 +257 911913 Fax : Autres contacts/commentaires : Période couverte par le rapport : 2007-2009 Dernière mise à jour le : 20 August 2008 Date d'impression : 09 Dec 2008 Reporting langue : Français Mise à jour du Moniteur CAH publiée par PreventionWeb http://www.preventionweb.net/english/countries/africa/bdi/ Page 1

Page 2

Objectifs stratégiques 1 Domaine 1 Domaine 1: Intégrer la réduction des risques de catastrophe dans les politiques et plans relatifs au développment durable Déclaration d'objectif stratégique: Plaidoyer auprès des autorités pour la prise en compte du RRC dans le CSLP. Domaine 2 Domaine 2: Développer et renforcer les institutions, mécanismes et capacités pour accroître la résilience face aux aléas Déclaration d'objectif stratégique: Mise en place des structures décentralisées de RRC. Renforcer les connaissances des responsables de RRC à tous les niveaux Promouvoir la pirse de conscience des élus locaux et des populations Domaine 3 Domaine 3: Envisager systématiquement la réduction des risques dans l'exécution des programmes de préparation aux urgences, de réponse et de relèvement Déclaration d'objectif stratégique: -Formuler, actualiser, et rendre fonctionnel les plans de contingence sectoriels Priorité d'action 1 Veiller à ce que la réduction des risques de catastrophe soit une priorité nationale et locale et à ce qu il existe, pour mener à bien les activités correspondantes, un cadre institutionnel solide Indicateur 1 Une politique nationale et un cadre d'action légale de réduction du risque existent avec des responsabilités décentralisées et des capacités à différents niveaux 3: Engagement institutionnel acquis, mais avec des réalisations encore limitées et incomplètes Etat d'avancement satisfaisant : -Plateforme nationale mise en place -Stratégie nationale formulée -Existence d'une loi sur la prévention des risques et gestion des catastrophes -Structures décentralisées en voie de mise en place -Ressources humaines qualifiées et financières insuffisantes -Contexte socio-politique actuel non favorable Page 3

-La RRC n'est pas prise en compte dans la planification nationale du développement Indicateur 2 Des ressources adéquates sont allouées pour instaurer des politiques et des plans de réduction du risque à tous les niveaux administratifs 4: Des réalisations importantes, mais avec des limitations avérées dans certains aspects fondamentaux, tels que les ressources financières et/ou les capacités opérationnelles - Existence du cadre straégique de lutte contre la pauvrété -Programme et Politique Nationaux de sécurité alimentaire -programme national de lutte contre le V I H/ SIDA -Plan National d' Adaptation aux changements climatiques -Existence des plans de contingences multi sectoriels -Manque de synergie à travers les interventions -Ressources financières insuffisantes -Coordination insuffisante des interventions Indicateur 3 La participation des communautés et la décentralisation sont assurées à travers la délégation d'autorité et de ressources au niveau local 2: Quelques progrès, mais sans engagement systématique au niveau politique et/ou institutionnel -Autoritées provinciales sensibilisées -projet d' ordonance de création des plateformes nationales soumis pour approbation -Mise en place prochaine des comités provinciaux de gestion des catastrophes -Faiblesse du budget -Secteur d'intervention nouveau au niveau du pays Indicateur 4 Une plateforme multi -sectorielle pour la réduction du risque fonctionne 4: Des réalisations importantes, mais avec des limitations avérées dans certains aspects fondamentaux, tels que les ressources financières et/ou les capacités opérationnelles -La plateforme nationale a été mise en place le 16 octobre 2007 et la nomination de ses membres a été effective le 19 juin 2007. -La plateforme nationale est fonctionnelle depuis le 29 mai 2008 -La PFN a organisé un atelier pour l'élaboration du réglèment d'ordre Intérieur, du plan d'action pour Page 4

2008, et du projet d'ordonnance de création des plateformes provinciales. -Connaissances limitées des membres de la PFN en matière de prévention et gestion des risques et catastrophes -Manque de ressources financières et matérielles Priorité d'action 2 Mettre en évidence, évaluer et surveiller les risques de catastrophe et renforcer les systèmes d'alerte précoce Indicateur 1 L'évaluation des risques au niveau national et local basée sur les données concernant les aléas naturels et l'information sur la vulnérabilité est disponible et inclut les facteurs de risque sous jacents dans les secteurs clés. 2: Quelques progrès, mais sans engagement systématique au niveau politique et/ou institutionnel Des informations éparses existent mais ne sont pas centralisées et ne sont pas pris en compte dans la coordination des interventions Manque de politique claire de gestion de l'information liée aux aléas naturels et à la vulnérabilité Indicateur 2 Des systèmes sont en place pour évaluer, archiver et disséminer les informations nécessaires sur les aléas et les vulnérabilités 3: Engagement institutionnel acquis, mais avec des réalisations encore limitées et incomplètes L' Institut Géographique du Burundi (IGEBU) existe et fonctionne depuis un certain temps Les équipements de l'igebu sont vétustes et on est obligé de passer par Naïrobi pour avoir les données réelles Indicateur 3 Des systèmes d'alerte précoce sont en place pour la plupart des aléas naturels et transmis aux communautés. 3: Engagement institutionnel acquis, mais avec des réalisations encore limitées et incomplètes Page 5

Les systèmes d'alerte existent dans certains secteurs clé et sont plus ou moins fonctionnels. Les canaux de communication de sont pas accessibles à tous les niveaux. Le Gouvernement doit recourir aux moyens des donateurs pour faire fonctionner les systèmes d'alerte précoce existants. Indicateur 4 L'évaluation des risques au niveau national et local prend en compte les risques trans-nationaux dans le but d'établir une coopération régionale sur la réduction du risque 1: Progrès mineurs, avec peu de signes d'avancées en matière de plans ou politiques Des initiatives sont en cours pour établir une coopération régionale sur la RRC à travers le Centre d'excellence régionale (Golden Spear). Les exigences liées à la mise en place effective de cette coopération : contributions financières des Etats membres. Priorité d'action 3 Utiliser les connaissances, les innovations et l'éducation pour instaurer une culture de la sécurité et de la résilience à tous les niveaux Indicateur 1 Des informations relatives aux aléas sont disponibles et accessibles à tous les niveaux, pour tous les acteurs ( à travers des réseaux, et le développement de systèmes d'échanges d'information ) 2: Quelques progrès, mais sans engagement systématique au niveau politique et/ou institutionnel Des travaux de recherche sont effectués par des instituts spécialisés (Université du Burundi),Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) et L'Institut Géographique du Burundi (IGEBU). Les réseaux d' échange d' information n' existent pas. Indicateur 2 Les programmes scolaires, le matériel d'éducation ainsi que les formations incluent la réduction du risque ainsi que les concepts et pratiques de reconstruction 1: Progrès mineurs, avec peu de signes d'avancées en matière de plans ou politiques Page 6

Des contacts sont en cours entre le Ministère de l' Education Nationale et l' UNICEF pour le financement d' un projet d' éducation aux risques de catastrophes Le Gouvernement ne s' est pas encore approprié de cette initiative. Indicateur 3 Des méthodes de recherche et des instruments pour évaluer les risques multiples ainsi que des analyses de coût sont en place, et renforcés 1: Progrès mineurs, avec peu de signes d'avancées en matière de plans ou politiques Ni Les méthodes de recherche, ni les instruments pour évaluer les risques ne sont pas encore mis en place. Besoins des ressources humaines qualifiées ainsi que les instruments nécessaires. Indicateur 4 Des campagnes d'information au niveau national existent pour créer une culture de prévention avec une diffusion dans les communautés urbaines et rurales 3: Engagement institutionnel acquis, mais avec des réalisations encore limitées et incomplètes Des campagnes de sensibilisation et d'information sont organisées à travers des ateliers et descentes sur terrain par les responsables de la Protection Civile en collaboration avec le PNUD et les membres de la PFN. Les structures à la base ne sont pas encore mises en place (communes et collines) Priorité d'action 4 Réduire les facteurs de risque sous-jacent Indicateur 1 La réduction des risques de catastrophe est un objectif intégral pour les politiques et plans d'environnement incluant la planification et la gestion des ressources naturelles et l'adaptation aux changements climatiques 4: Des réalisations importantes, mais avec des limitations avérées dans certains aspects fondamentaux, tels que les ressources financières et/ou les capacités opérationnelles Page 7

Des politiques et plans nationaux de gestion de l'environnement et d'adaptation aux changements climatiques existent et prennent en compte la RRC. Manque de synergie et de concertation à travers les interventions. Indicateur 2 Des politiques et des plans sociaux de développement sont en place pour réduire la vulnérabilité des populations à risque 4: Des réalisations importantes, mais avec des limitations avérées dans certains aspects fondamentaux, tels que les ressources financières et/ou les capacités opérationnelles Les politiques et plans sociaux ci-après sont en cours de mise en oeuvre et visent à réduire la vulnérabilité des populations à risques : -Politique de reboisement -Politique nationale d'aménagement du territoire Les ressources financières sont insuffisantes. Indicateur 3 Des politiques et des plans sectoriels, d'économie et de production sont en place pour réduire la vulnérabilité des populations à risque 4: Des réalisations importantes, mais avec des limitations avérées dans certains aspects fondamentaux, tels que les ressources financières et/ou les capacités opérationnelles Des programmes et projets existent au niveau du Gouvernement et des Bailleurs (BM, FAO, UE, PAM) et visent à réduire la vulnérabilité des populations à risque notamment dans le domaine de l'agriculture, d'adduction d'eau potable, et de santé. Allocation budgétaire insuffisante par rapport aux besoins des populations vulnérables. Contexte politique encore instable. Indicateur 4 La planification et la gestion des établissements humains intègrent des éléments de réduction du risque, y compris l'intégration des normes de construction 2: Quelques progrès, mais sans engagement systématique au niveau politique et/ou institutionnel Page 8

La planification et la gestion des établissements humains n'a pas intégré la réduction du risque dans le passé. Actuellement, des initiatives tenant compte de la RRC commencent à voir le jour avec le soutien de quelques bailleurs. Le contexte sociio-politique instable. Indicateur 5 La réduction des risques de catastrophe est intégrée dans les processus de reconstruction et de réhabilitation 1: Progrès mineurs, avec peu de signes d'avancées en matière de plans ou politiques La RRC n'est pas encore prise en compte dans les processus de reconstruction et de réhabilitation car toutes les interventions sont de nature "urgences" et non "développement. Exigences des bailleurs de fonds et manque de ressources propres. Indicateur 6 Des procédures sont en place pour évaluer l impact de la réduction de risque dans les principaux projets de développement notamment les infrastructures 1: Progrès mineurs, avec peu de signes d'avancées en matière de plans ou politiques L' implatation de tout projet de développement est obligatoirement soumis à une étude d' impact environnemental.il en est de même des infrastructures routières et des exploitations minières. La vulgarisation de cette politique qui se heurte aux habitudes du passé ( problème de changement de mentalité) Priorité d'action 5 Renforcer la préparation des populations aux catastrophes afin de pouvoir intervenir plus efficacement à tous les niveaux lorsqu'elles se produisent Indicateur 1 De solides politiques, des mécanismes et des capacités institutionnelles pour la gestion du risque ont été mis en place dans une perspective de réduction du risque 4: Des réalisations importantes, mais avec des limitations avérées dans certains aspects fondamentaux, tels que les ressources financières et/ou les capacités opérationnelles Page 9

Les politiques et mécanismes de RRC ci-après existent déjà : -Politique Nationale de la RRC -Stratégie Nationale -Commission inter-ministérielle -Plateforme nationale opérationnelle La mise en oeuvre de ces politiques est encore timide à certains niveau du fait que le concept de RRC est plus ou moins nouveau au Burundi. Indicateur 2 Des plans d'urgence et de préparation aux catastrophes sont en place à tous les niveaux administratifs et des exercices de simulation ont lieu pour tester et développer les programmes de réponse aux catastrophes 3: Engagement institutionnel acquis, mais avec des réalisations encore limitées et incomplètes Des plans de contingence existent dans certains domaines clé comme la sécurité alimentaire, la santé, l'agriculture et l'élevage et sont régulièrement actualisés. Le concept de la RRC n'est pas encore vulgarisé à tous les niveaux de l'administration Indicateur 3 Des réserves financières et des plans d'urgence sont en place pour assurer une réponse effective et la reconstruction quand cela est nécessaire 1: Progrès mineurs, avec peu de signes d'avancées en matière de plans ou politiques Des progrès restent à réaliser. Manque de budget Indicateur 4 Des procédures pour l'échange d'informations durant les aléas sont en place pour effectuer des analyses post-catastrophes 2: Quelques progrès, mais sans engagement systématique au niveau politique et/ou institutionnel La stratégie nationale prévoit des procédures d'échange d'information durant les aléas aussi bien avant qu'après les aléas. Page 10

Cette stratégie n'est pas encore mise en oeuvre dans toute ses composantes. Facteurs de progrès a) Approche qui intègre une perspective multi-aléas de la réduction du risque et de développement Niveau de confiance: Confiance partielle ou existante.totale reconnaissance du problème, de la stratégie/ du cadre d'action à développer pour répondre au problème, peu d'application dans les politiques et les pratiques, manque d'adhésion des acteurs Est-ce que des rapports, études et atlas existent sur les aléas multiples dans le pays ou la sous-région?: Yes Si oui, sont-ils mis en application dans les politiques de planification du développement?: No Description (Veuillez fournir les indications suivantes: Où? Comment? Qui?): Pas encore. b) La prise en compte de la question du " genre et de la réduction du risque est adoptée et institutionnalisée Niveau de confiance: Confiance partielle ou existante.totale reconnaissance du problème, de la stratégie/ du cadre d'action à développer pour répondre au problème, peu d'application dans les politiques et les pratiques, manque d'adhésion des acteurs Description (Veuillez fournir les indications suivantes: Où? Comment? Qui?): Les intentions ont été formulées mais ne sont pas encore matérialisées. c) Les capacités pour la réduction du risque sont identifiées et renforcées Niveau de confiance: Confiance partielle ou existante.totale reconnaissance du problème, de la stratégie/ du cadre d'action à développer pour répondre au problème, peu d'application dans les politiques et les pratiques, manque d'adhésion des acteurs Description (Veuillez fournir les indications suivantes: Où? Comment? Qui?): Les structures de gestion existent mais nécessitent d'être renforcées. d)des approches de sécurité humaine et d'équité sociale sont intégrées dans la réduction du risque et les activités de reconstruction Niveau de confiance: Confiance partielle ou existante.totale reconnaissance du problème, de la stratégie/ du cadre d'action à développer pour répondre au problème, peu d'application dans les politiques et les pratiques, manque d'adhésion des acteurs Page 11

Description (Veuillez fournir les indications suivantes: Où? Comment? Qui?): La sécurité humaine et l'équité sont quelques uns des principes de base qui guident les interventions de reconstruction en cours dans le pays. e)des engagements et des partenariats avec des acteurs non gouvernementaux, la société civile, le secteur privé ont été encouragés à tous les niveaux Niveau de confiance: Confiance partielle ou existante.totale reconnaissance du problème, de la stratégie/ du cadre d'action à développer pour répondre au problème, peu d'application dans les politiques et les pratiques, manque d'adhésion des acteurs Description (Veuillez fournir les indications suivantes: Où? Comment? Qui?): Des cadres de coopérations et de partenariat ont été mis en place entre le Gouvernement et divers intervenants tant nationaux qu'internationaux. Facteurs contextuels de progrès Niveau de confiance: Confiance partielle ou existante.totale reconnaissance du problème, de la stratégie/ du cadre d'action à développer pour répondre au problème, peu d'application dans les politiques et les pratiques, manque d'adhésion des acteurs Description (Veuillez fournir les indications suivantes: Où? Comment? Qui?): -Prise de conscience du risque au niveau de quelques ministères -Collaboration effective avec la Direction de la Recherche Scientifique de l'université du Burundi Perspective future Domaine 1 Domaine 1: Intégrer la réduction des risques de catastrophe dans les politiques et plans relatifs au développment durable Défis globaux: Assurer la prise en compte de la RRC dans la planification du développement dans tous les secteurs. Déclarations sur les perspectives futures: Plaidoyer auprès du Gouvernement du Burundi pour l'intégration de la RRC au niveau de la CSLP Domaine 2 Domaine 2: Développer et renforcer les institutions, mécanismes et capacités pour accroître la résilience face aux aléas Défis globaux: Assurer la fonctionnalité des structures de la RRC à tous les niveaux. Déclarations sur les perspectives futures: Plaidoyer pour l'allocation des ressources nécessaires. Page 12

Domaine 3 Domaine 3: Envisager systématiquement la réduction des risques dans l'exécution des programmes de préparation aux urgences, de réponse et de relèvement Défis globaux: Assurer la prise en compte de la RRC dans tous les plans de contingence Déclarations sur les perspectives futures: Assurer la fonctionnalité de ces plans et l'allocation budgétaire nécessaire. Page 13