Introduction aux signaux discrets aléatoires TP N II



Documents pareils
Expérience 3 Formats de signalisation binaire

Transmission d informations sur le réseau électrique

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

Les deux points les plus proches

CORRECTION EXERCICES ALGORITHME 1

TABLE DES MATIÈRES 1. DÉMARRER ISIS 2 2. SAISIE D UN SCHÉMA 3 & ' " ( ) '*+ ", ##) # " -. /0 " 1 2 " 3. SIMULATION 7 " - 4.


1 Démarrer L écran Isis La boite à outils Mode principal Mode gadget Mode graphique...

Mini_guide_Isis.pdf le 23/09/2001 Page 1/14

BTS Groupement A. Mathématiques Session Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

GUIDE DE PRISE EN MAIN ISIS PROTEUS V7

LES GENERATEURS DE NOMBRES ALEATOIRES

MATLAB : COMMANDES DE BASE. Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */.

Projet audio. Analyse des Signaux ELE2700

4 Distributions particulières de probabilités

Quantification Scalaire et Prédictive

Correction TD algorithmique

TP: Représentation des signaux binaires. 1 Simulation d un message binaire - Codage en ligne

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LABO 5 ET 6 TRAITEMENT DE SIGNAL SOUS SIMULINK

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Simulation : application au système bonus-malus en responsabilité civile automobile

Mini_guide_Isis_v6.doc le 10/02/2005 Page 1/15

Systèmes de communications numériques 2

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Simulation de variables aléatoires

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

Structures algébriques

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE

Echantillonnage Non uniforme

Dérivées et intégrales non entières

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2

I. Introduction aux fonctions : les fonctions standards

TP SIN Traitement d image

Traitement du signal avec Scilab : transmission numérique en bande de base

Python - introduction à la programmation et calcul scientifique

Dan Istrate. Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier

Traitement du signal avec Scilab : la transformée de Fourier discrète

ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL. Département de Génie Électrique. La technologie de TEXAS INSTRUMENTS DSP pour le cours Analyse des Signaux ELE2700

Introduction à l approche bootstrap

Représentation d un entier en base b

Représentation géométrique d un nombre complexe

de calibration Master 2: Calibration de modèles: présentation et simulation d

LABO PROJET : IMPLEMENTATION D UN MODEM ADSL SOUS MATLAB

Objets Combinatoires élementaires

Transmission des signaux numériques

Probabilités et Statistiques. Feuille 2 : variables aléatoires discrètes

L exclusion mutuelle distribuée

L ALGORITHMIQUE. Algorithme

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test

Processus aléatoires avec application en finance

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles)

Chapitre I La fonction transmission

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année UE «Introduction à la biostatistique»

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Chapitre 2. Matrices

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Cours 7 : Utilisation de modules sous python

ERGONOMIE GESTION DES DONNEES CLIENT. Gestion données client Vue 360 (Obligatoire) Données récupérées. Données calculées

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

Aide - mémoire gnuplot 4.0

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

TP : Gestion d une image au format PGM

FIMA, 7 juillet 2005

Chapitre. Chapitre 12. Fonctions de plusieurs variables. 1. Fonctions à valeurs réelles. 1.1 Définition. 1.2 Calcul de dérivées partielles

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Simulation Matlab/Simulink d une machine à induction triphasée. Constitution d un référentiel

Propagation sur réseau statique et dynamique

données en connaissance et en actions?

Projet de traitement d'image - SI 381 reconstitution 3D d'intérieur à partir de photographies

Calcul élémentaire des probabilités

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

SUJET ZÉRO Epreuve d'informatique et modélisation de systèmes physiques

SSNV143 - Traction biaxiale avec la loi de comportement BETON_DOUBLE_DP

Initiation à la programmation en Python

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux.

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006

Reaper : utilisations avancées

Complexité. Licence Informatique - Semestre 2 - Algorithmique et Programmation

- Instrumentation numérique -

Transcription:

TP - Traitement u Signal 1 Introuction aux signaux iscrets aléatoires TP II I-otions théoriques intervenant ans le TP I.1 Variables aléatoires Variables aléatoire (VA) réelles (notions supposées connues) Pour une VA : loi, moyenne et variance. Pour eux VA : loi bi-imensionnelle, inépenance, coefficient e corrélation. I. Suites aléatoires réelles (signaux aléatoires iscrets SAD). Généralités Définition : [ n], n Z est une suite aléatoire si toutes les [n] sont es VA (sur un même espace probabilisé). Suivant le contexte, ces variables aléatoires peuvent être consiérées comme à valeurs ans R (corps es réels) ou ans C (corps es complexes). Dans ce TP les VA représentant les amplitues es signaux temporels (temps iscret) seront à valeurs réelles. Tout symbole e conjugaison complexe portant sur ces VA les laissera onc inchangées. Etue à l'orre 1 : comportement statistique es [n] prises iniviuellement (loi, moyenne et variance). Etue à l'orre : comportement statistique es couples ( [n], [m] ) où n et m sont arbitraires (loi, coefficient e corrélation). Les suites à eux inices entiers îtes respectivement fonction e covariance iscrète non centrée et fonction e covariance iscrète centrée sont en particulier introuites : C * * [ n, m] E( [ n] [ m]), C [ n, m] E( C[ n] C[ m]), ( n, m) Z C Suites aléatoires stationnaires au sens large Définition : la suite [ n], n Z, est stationnaire au Sens Large (SSL) si : n E( [] n [] n ) ) < n E( m constante n p E( [] n [ n p]) C [ n, m] fonction e p seul La suite ( ) est appelée fonction 'autocorrélation iscrète. On émontre qu'elle est paire si les [n] sont réelles et que ( 0) (ce qui permet e contrôler es résultats). L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal La suite es coefficients e corrélation : pour eux instants n et n-p et pour une suite SSL, le coefficient e corrélation entre les VA [n] et [ n p] ne épen que e p et est égal à : ρ ( p) m [] m 0 Consiérations énergétiques : E [ ( n) ] s'interprète comme la puissance statistique moyenne (PS()) e à l'instant n. Cette quantité ne épen pas e n si est SSL. Elle est alors égale à [0 ]. On introuit la ensité spectrale e puissance (DSP), notée γ, pour SSL, comme étant la TFS (Transformée e Fourier au sens es suites) e. On a onc : γ + 0.5 πipf πipf e, p] ( f ) e p 0.5 [ f, p Z γ, 0] ( f ) et si s'exprime en volts alors ( 0 ) s'exprime en volts au carré et 0.5 [ γ f 0.5 γ s'exprime en volts au carré par hertz. On montre que γ (qui est bien sûr périoique e périoe 1) est toujours réelle, positive et paire pour une suite réelle. Intuitivement, à une suite 'allure "régulière" sans variations brusques, corresponra une fonction γ à "support concentré" autour e l'origine. C est le théorème e Wiener-Kintchine présenté en cours qui justifie e prenre comme éfinition e la DSP la TFS e la fonction e corrélation iscrète. Bruit blanc iscret : on appelle bruit blanc iscret tout SAD SSL corresponant à une suite e VA écorrélées eux à eux : p 0 ρ 0. La fonction e corrélation un bruit blanc est onc complètement spécifiée par une moyenne commune à tous les échantillons et par une variance également commune à tous les échantillons. Filtrage linéaire iscret 'une suite aléatoire. H : filtre linéaire Y [ n], n Z étant une suite aléatoire, Y[ n] ( H * )[ n], n Z (convolution entre et H) est aussi une suite aléatoire. On montre alors que : Si est SSL: Y est SSL, m m H 0 ; H TFS H Y ( ) ( ) ( COR( H,H )* ) Y γ Y ( f ) Hˆ ( f ) γ ( f ) Tableau I L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal 3 I.3 Comment mesurer les caractéristiques statistiques un SAD à partir une réalisation? Problème posé On ispose 'une réalisation ω [ 0], ω [1],..., ω [ 1] e la restriction u signal aléatoire iscret [n] aux instants n0,..n-1, ω marquant l'influence u "hasar" et étant généralement gran. Les graneurs statistiques que l on ésire mesurer sont supposées ici invariantes relativement à un écalage temporel arbitraire (autrement it ces quantités sont supposées stationnaires). Certaines quantités Θ statistiquement invariantes relativement à un écalage temporel (comme par exemple Θ m ou encore Θ pour une certaine valeur e p) et qui ont une signification théorique a priori (moyenne, ensité e probabilité, fonction autocorrélation,... ) ne sont cepenant pas connues numériquement par l expérimentateur qui ésire alors les mesurer à partir une réalisation à sa isposition. Cette mesure corresponra à une réalisation Θ ( ω) une VA Θ construite sous la forme une fonction h ( [0],..., [ 1]) es échantillons observés. Sera ainsi introuite une erreur e mesure Θ Θ qui s'interprétera elle aussi comme une variable aléatoire. Une caractérisation statistique courante e cette erreur est : ε Θ ~ E ( Θ Θ ) ~ ~ ( E[ ( Θ Θ) ]) + VAR( Θ) ~ B + VAR Θ Θ BΘ est appelé le biais e la mesure, est appelée erreur quaratique moyenne. ε Θ ~ ( ) oins le biais et l erreur quaratique moyenne seront élevés et meilleure sera la mesure. oyennes expérimentales Une méthoe générale pour obtenir es mesures est 'utiliser les moyennes expérimentales associées aux moyennes statistiques recherchées comme par exemple : Tableau II Graneur mesurée oyenne statistique oyenne expérimentale Θ m 1 E [ [ n ] ~ 1 Θ [] n Θ [ ] 1 VAR ( ) E [ n] ~ 1 ( ) m Θ E[ [ n] [ n p ] ~ Θ Θ c n 0 1 p n 0 1 n p n [ n] [ n p] Θ ρ ( p) m ( ) m A votre avis? 0 L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal 4 II. anipulation On consière le système suivant : B[n] H [n] B est une suite e VA écorrélées eux à eux e même loi gaussienne (m B, σ B). H est une filtre linéaire et homogène e réponse impulsionnelle : n TZ b H : b a U[ n] H a < 1 1 az ( z), z > a, 1 Le but e ce TP est e : simuler sous matlab B et, appliquer les formules (moyennes temporelles sur une réalisation) onnées ans le tableau II pour mesurer les moyennes et fonctions 'autocorrélation (théoriques) pour B et, obtenir une mesure es DSP pour B et, comparer ces mesures aux quantités théoriques corresponantes (celles u tableau I). Préparation 1- On se reportera à l'annexe 1 pour étuier comment simuler es VA e loi gaussienne. - Expliquer pourquoi l'opération e filtrage peut se réaliser avec l'algorithme : (n) a(n-1 ) + bb(n), n positif ou nul, avec [-1] conition initiale imposée. 3- Appliquer la éfinition e la moyenne et e la fonction 'autocorrélation et utiliser les formules u tableau I pour calculer : VAR?, γ ( f )? B?, γ B ( f )? Donner l'allure graphique e ces résultats. 4- Le biais est-il non nul pour les mesures e la colonne e roite u tableau II? 5- On choisit e prenre a 0,9 et b. Calculer m B et σ B pour avoir m 1 et ( [ n] ). 6- Ecrire, en utilisant le tableau II, es procéures matlab qui, à partir 'un tableau contenant une réalisation e échantillons e la suite [n] supposée SSL, fournissent une mesure (une estimée sous forme e moyenne expérimentale) e sa moyenne et une mesure e son autocorrélation pour p allant e zéro à p, p <. L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal 5 7- Ecrire une procéure qui, à partir 'un tableau pour p allant e zéro à p, calcule une mesure ~ ( k / ), k 0... γ 1 e la ensité spectrale e puissance γ ( f ), pour f k /, k 0... 1 (ca pour valeurs e fréquence réparties entre 0 et 1) éfinie par : par : ( T )( k), k 0,... 1 ~ γ ( k / ) FFT et où la suite T[p], p allant e zéro à -1, est éfinie T 0 si p T F [ p] F T + 1 p 1 p si si 0 p p 1 p p F[p], p allant e zéro à p, est une fenêtre e ponération éfinie par : πp πp F 0.4 + 0.5 Cos + 0.08 ; 0 p p Cos p p ~ γ correspon à une tableau inexé e 0 à -1 (1 à en matlab). étant le nombre e points utilisé par la FFT evra onc être une puissance e. Remarque : intuitivement l introuction e ~ γ pour mesurer la DSP e se justifie en consiérant que cela revient à calculer la TFS une estimation e la fonction e corrélation iscrète. ise en oeuvre en matlab On utilisera comme base e travail les valeurs e a, b, m B et VAR( B ) introuites plus haut. Ces valeurs pourront cepenant être changées à loisir pour examiner es variantes ( m B 0,... ). 1- Simuler et visualiser la réponse u filtre H, avec une conition initiale [-1] 0, aux entrées E[n] δ 0 [n] et E[n] U[n]. - Générer plusieurs réalisations e B et e et les visualiser pour 51. 3- Pour plusieurs couples e réalisations e (B, ) et pour ifférentes valeurs e (18,56, 104, ), calculer les réalisations es moyennes et autocorrélations expérimentales, B, et BB e et e B pour p allant e zéro à p 30. On observera la variabilité es résultats obtenus en fonction e la réalisation, e, et par rapport aux quantités théoriques corresponantes. Pour cela, on pourra évaluer, au moyen e moyennes expérimentales sur 0 réalisations, les valeurs e BΘ et ε Θ pour Θ et Θ. 4- Représenter un histogramme es amplitues pour les signaux 'entrée et e sortie. Interpréter la istribution es amplitues en sortie u filtre. 5- Représenter à l'écran, pour p 0, 8, 15, l'ensemble es points e cooronnées L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal 6 (x B[n],y B[n-p]) pour n p, p+1,..., -1. Recommencer avec à la place e B et interpréter en consiérant les valeurs e ρ [ p ], p 0, 8, 15. 6- Proposer et appliquer un principe e mesure e la suite es coefficients e corrélation pour B et. 7- Pour la fenêtre e ponération spécifiée plus haut, calculer les mesures es ensités spectrales e B et pour plusieurs réalisations. Comparer avec les valeurs théoriques γ B et γ que l'on obtienra en prenant les TFS e B et. 8- Proposer et appliquer un principe e mesure e la suite es coefficients 'intercorrélation entre l'entrée et la sortie u filtre. L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal 7 Annexe 1 : Génération e nombres aléatoires On consière ici le principe e la génération 'une suite (n) e V.A inépenantes e même loi P. On utilise la primitive ran e matlab qui retourne un nombre aléatoire e loi uniforme entre zéro et un. Des tirages successifs sont consiérés inépenants. Loi uniforme : 1 si a u b P ( u) b a 0 sinon ; on fait a + (b-a) * ran. Loi exponentielle e paramètre a : P ( u) a exp ( au) si 0 sinon 0 u ; on fait ( ran ) Log. a Loi normale centrée et e variance unité : u On veut obtenir P ( ) u exp π 1 inépenants) e ran pour générer eux tirages inépenants e : Θ π.ran,u ran. Pour cela, on utilise eux tirages successifs (onc U et Θ sont eux V.A inépenantes, 1 Log Log ( U ) Cos( Θ) ( U ) Sin( Θ) On montre alors que 1 et sont eux V.A inépenantes e même loi normale centrées et e variance unité. Pour générer V.A e ce type on peut onc se contenter e répéter ces opérations fois. L.T.S.I. Université e Rennes I

TP - Traitement u Signal 8 Annexe : Corresponances entre les noms e variables ans les programmes à écrire et les paramètres théoriques. Pour es raisons 'homogénéité entre les binômes, il est préférable utiliser les ientificateurs suivants : Théorique Bruit B B p BB Ientificateur utilisé nbp B oyb oy nbpac BB BΘ Biais ε Θ B ρ γ ~ Eqm ac acb cc B, γ B DspB, DspeB, γ Dsp, Dspe γ ~ B, B IcB, B L.T.S.I. Université e Rennes I