RAPPORT D ACTIVITÉ 2013



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RAPPORT D ACTIVITÉ 2013 La Cité de Refuge / Centre Espoir Centre d Hébergement et de Réinsertion Sociale Le Palais du Peuple Centre d Hébergement et de Réinsertion Sociale Centre d Accueil d Urgence «Cantagrel» Rapport d activité 2013 - Page 1

CITE DE REFUGE CENTRE ESPOIR PALAIS DU PEULE CAU CANTAGREL Directeur... Directeur adjoint... Gestionnaire... Monsieur Laurent DESMARESCAUX Monsieur Jean Yves RAMPANT Madame Catherine OBERLECHNER CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR Adresse 12, rue Cantagrel 75013 Paris Tél. 01 53 61 82 00 (standard) Fax 01 53 61 82 06 (Service administratif) Fax 01 53 61 82 29 (Service socio éducatif) Siège social Fondation de l Armée du Salut 60, rue des Frères Flavien 75976 PARIS CEDEX 20 E mail crce@armeedusalut.fr Accessibilité RER C Arrêt Bibliothèque Nationale de France Métro ligne 14 Arrêt Bibliothèque Nationale de France Chef du service Educatif... Chef du service Ateliers... Chef du service Hôtellerie... Chef du service Logistique... Responsable Q.S.E... Madame Fatiha AKTOUCHE Monsieur Laurent POISSON Madame Kheira AHMOUDA Monsieur Nacer TADJINE Madame Cécile CORDEIRO PALAIS DU PEUPLE Adresse 29, rue des Cordelières 75013 Paris Tél. 01 43 37 93 61 (accueil) Fax général 01 43 37 19 30 Siège social Fondation de l Armée du Salut 60, rue des Frères Flavien 75976 PARIS CEDEX 20 E mail pdp@armeedusalut.fr Accessibilité Métro ligne 6 (arrêt Glacière) Métro ligne 7 (arrêt Les Gobelins) Responsable Q.S.E... Madame Cécile CORDEIRO CAU CANTAGREL Adresse 12, rue Cantagrel 75013 Paris Tél. 01 53 61 90 76/77 (Accueil) Tél. 01 53 61 90 65/75 (Service social) Fax général 01 53 61 90 69 Siège social Fondation de l Armée du Salut 60, rue des Frères Flavien 75976 PARIS CEDEX 20 E mail crce@armeedusalut.fr Accessibilité RER C Arrêt Bibliothèque Nationale de France Métro ligne 14 Arrêt Bibliothèque Nationale de France Chef de service... Monsieur Massar DIOP Rapport d activité 2012 - Page 2

SOMMAIRE INTRODUCTION 9 I. CADRES D ACTION DE L ETABLISSEMENT 11 I.1 CADRAGE LEGISLATIF 11 I.1.1 Le Cadrage national 11 I.1.2 Le cadrage régional 14 I.2 LE CADRAGE DE LA FADS 15 I.2.1 Historique 15 I.2.2 Synthèse des Orientations Stratégiques 16 I.2.2.1 Fondation de l Armée du Salut 16 I.2.2.2 Secteur exclusion 16 II. PRESTATIONS DELIVREES ET ORGANISATION DES SERVICES 19 II.1 LA CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR 19 II.1.1 LE SERVICE SOCIO EDUCATIF 21 II.1.1.1 Préparation à l accueil d un nouveau public 21 II.1.1.2 Les groupes de réflexion et d action 21 II.1.1.2.1. Ecrits et procédures 21 II.1.1.2.2. Contacts et listes de structures 21 II.1.1.2.3. Contacts futurs partenaires 21 II.1.1.3 La formation 22 II.1.1.4 L équipe éducative 22 II.1.1.5 Mission du référent social 22 II.1.1.6 Les réunions de travail des référents sociaux 23 II.1.1.7 Répartition de l équipe éducative dans l accompagnement des résidents 23 II.1.1.8 L accueil des stagiaires en 2013 25 II.1.1.9 Objectifs, bilans et suivis des résidents en 2013 26 II.1.1.9.1. La santé des résidents 27 II.1.1.9.2. Les démarches administratives 28 II.1.1.9.3. Les sorties par rapport à l emploi (61 résidents) 29 II.1.1.9.4. Les sorties par rapport au logement / Hébergement (61 résidents) 29 II.1.1.10 Les objectifs de service 2014 30 II.1.1.11 Les admissions 31 II.1.1.11.1. Bilan de l année pour les entretiens de pré admission en 2013 31 II.1.1.11.2. Bilan des admissions en 2013 31 II.1.1.11.3. L organisation et procédure d accueil au CHRS 32 II.1.1.12 L activité en 2013 32 II.1.1.12.1. La population accueillie Typologie 32 II.1.1.12.2. Répartition par nationalité des nouveaux résidants 33 II.1.1.12.3. Répartition par situation familiale 33 II.1.1.12.4. Répartition par tranches d âge 33 II.1.1.12.5. Répartition par rapport aux situations administratives 33 II.1.1.12.6. Répartition selon les revenus financiers 34 II.1.1.12.7. Journées réalisées 34 II.1.1.12.8. Les sorties en 2013 (fin de prise en charge) 35 II.1.1.13 Conclusion 37 II.1.2 LE SERVICE SACAS (Service d Animation Culturelle, artistique et sportive) 38 II.1.2.1 Présentation 38 II.1.2.2 Atelier port, bien être, Culture, séjours 38 II.1.2.2.1. Rôle de l animateur 38 II.1.2.2.2. L atelier sport et bien être 38 II.1.2.2.3. Projet 2013 40 Rapport d activité 2012 - Page 3

II.1.2.3 Atelier de créativité plastique et musicale 47 II.1.2.3.1. Activités de l année 2013 47 II.1.2.3.2. Autres animations 49 II.1.2.3.3. Sorties 50 II.1.2.3.4. Participation à l élaboration et la mise en place du projet PEMAPI (Projet Emploi Multi Activités Pour l Insertion) 50 II.1.2.3.5. Propositions pour l année 2014 51 II.1.3 SERVICE PSYCHOLOGIQUE 52 II.1.4 SERVICE LOGISTIQUE 54 II.1.4.1 La composition du service 54 II.1.4.1.1. Le moniteur de nuit 54 II.1.4.1.2. Les veilleurs de nuit 54 II.1.4.1.3. Le chef de service 55 II.1.4.1.4. Les agents d accueil de jour 55 II.1.4.1.5. Les magasiniers 55 II.1.4.1.6. Le coursier 55 II.1.4.2 Quelques produits livrés ou consommés dans l année 55 II.1.5 LE SERVICE EMPLOI 56 II.1.5.1 Introduction 56 II.1.5.2 Le fonctionnement 56 II.1.5.3 Bilan quantitatif et qualitatif 57 II.1.5.4 Les ateliers techniques 57 II.1.5.4.1. Résultats des ateliers mis en place 58 II.1.5.5 Les partenariats 58 II.1.5.5.1. L HANDICAFE proposé par L ADAPT 59 II.1.5.6 Mise en relation employeur 60 II.1.5.7 Le lien privilégié avec l association intermédiaire "Travail et Partage" 60 II.1.5.8 Exposé d une situation dans le cadre de l accompagnement à l Espace Emploi 60 II.1.5.9 Bilan des objectifs 2013 61 II.1.5.10 Le PEMAPI : Une démarche professionnelle et humaine au sein d un CHRS 62 II.1.5.10.1. Les ateliers de redynamisation 63 II.1.5.10.2. Objectifs généraux des ateliers atteints 65 II.1.5.10.3. Les ateliers de TRE 66 II.1.5.10.4. Les outils d évaluation 67 II.1.5.10.5. Des résultats 69 II.1.5.11 Le poste d agent d accueil et d accompagnement 69 II.1.5.12 Objectifs 2014 70 II.1.5.13 Conclusion 70 II.1.6 LE SERVICE LOGEMENT 72 II.1.6.1 L Environnement 72 II.1.6.1.1. En interne 72 II.1.6.1.2. En externe 72 II.1.6.2 Les données chiffrées 74 II.1.6.2.1. Les dossiers instruits par le service 74 II.1.6.3 Les relogements 75 II.1.6.3.1. Exemple d accompagnement dans le logement 77 II.1.7 LE SERVICE HOTELLERIE 80 II.1.7.1 Présentation du Service 80 II.1.7.2 Activités 82 II.1.7.2.1. Gestion des chambres 82 II.1.7.2.2. Cafétéria 83 II.1.7.2.3. Self 83 II.1.7.2.4. Hygiène et sécurité 84 II.1.7.3 Communication 84 II.1.7.4 Mouvements de personnel 84 II.1.7.5 Impact des travaux de mise en conformité 85 II.1.7.6 Conclusion 85 II.1.8 LES ATELIERS TECHNIQUES 86 II.1.8.1 L organisation des ateliers 86 II.1.8.1.1. Les ateliers occupationnels 86 II.1.8.1.2. Les ateliers d actions éducatives et techniques 86 Rapport d activité 2013 - Page 4

II.1.8.2 Les stagiaires 86 II.1.8.3 Faits marquants en 2013 87 II.1.8.4 La mission des Moniteurs d ateliers 87 II.1.8.4.1. Le rôle des moniteurs 87 II.1.8.5 L entretien des bâtiments 88 II.1.8.5.1. La réhabilitation 2012 / 2015 88 II.1.8.6 Les réunions 89 II.1.8.7 La place des résidants au sein des ateliers 89 II.1.8.7.1. Moyens 90 II.1.8.8 Les travaux réalisés en 2013 92 II.1.9 LINGERIE BUANDERIE 93 II.1.9.1 Fonctionnement 93 II.1.9.2 Le rôle des moniteurs 93 II.1.9.3 L atelier occupationnel 93 II.1.9.4 L atelier éducatif et technique (voir les ateliers techniques) 93 II.1.9.5 Fait marquant de l année 94 II.2 LE PALAIS DU PEUPLE 97 II.2.1 SERVICE ACCUEIL ET LOGISTIQUE 99 II.2.1.1 Restauration 99 II.2.1.2 Hygiène et sécurité des biens et des personnes 101 II.2.1.2.1. Hygiène et Santé 101 II.2.1.2.2. L entretien des locaux 102 II.2.1.2.3. La logistique 102 II.2.1.3 Sécurité 102 II.2.1.4 Environnement 103 II.2.1.5 Maintenance des bâtiments et des équipements 103 II.2.1.6 Les diagnostics préventifs et curatifs 104 II.2.1.7 Travaux et achats 105 II.2.1.8 L accueil au Palais du peuple 107 II.2.1.9 Les stagiaires 107 II.2.1.10 Information Coordination Echanges 107 II.2.1.10.1. Temps d'échanges 107 II.2.1.10.2. Temps festifs et participatifs 108 II.2.1.10.3. Audit externe et évaluation interne 108 II.2.1.10.4. Projet d'établissement et projet de service accueil et logistique 108 II.2.1.11 Partenariat interne et externe 108 II.2.1.11.1. Partenariat interne 108 II.2.1.11.2. Partenariat externe 108 II.2.1.12 Formation et amélioration des conditions de travail 111 II.2.1.12.1. Les Formations 111 II.2.1.13 Bilan 2013 et objectifs 2014 112 II.2.1.14 Les travaux de la Cité refuge Centre espoir 112 II.2.2 SERVICE EDUCATIF 114 II.2.2.1 Les admissions en 2013 et le partenariat avec le SIAO 114 II.2.2.2 La participation financière 114 II.2.2.3 Personnes accueillies en 2013 115 II.2.2.3.1. Situation administrative 115 II.2.2.3.2. Répartition en fonction de l âge 116 II.2.2.3.3. Situation professionnelle 116 II.2.2.3.4. Situation financière 116 II.2.2.3.5. Hébergement à l entrée 117 II.2.2.4 Personnes présentes au 31 décembre 2013 117 II.2.2.4.1. Situation administrative 117 II.2.2.4.2. Evolution de l âge 118 II.2.2.4.3. Situation financière 118 II.2.2.4.4. Situation professionnelle 118 II.2.2.4.5. Situation en fonction de l orientation 119 II.2.2.5 Personnes sorties en 2013 119 II.2.2.5.1. Sortie administrative 119 II.2.2.5.2. Répartition en fonction de l âge 119 II.2.2.5.3. Répartition en fonction de la situation professionnelle 120 II.2.2.6 L appartement des pères et des familles 121 Rapport d activité 2013 - Page 5

II.2.2.7 Objectifs du service Educatif pour 2014 122 II.2.3 L ESPACE EMPLOI 123 II.2.3.1 Le Fonctionnement 123 II.2.3.2 Bilan chiffré 124 II.2.3.2.1. Répartition des résidants par âges 124 II.2.3.2.2. Répartition des résidants par niveau de formation 124 II.2.3.2.3. Situation professionnelle des résidants 125 II.2.3.3 Situation globale des résidants hébergés au Palais du Peuple en 2013, vis à vis de l emploi126 II.2.3.4 Le travail en partenariat 126 II.2.3.4.1. Rencontres avec les partenaires 126 II.2.3.4.2. L étude sur la situation des personnes de plus de 45 ans 127 II.2.3.4.3. Partenaires réguliers : 127 II.2.3.5 L Espace Emploi du Palais du Peuple travaille toujours en collaboration étroite avec le Service Emploi du Centre Espoir 128 II.2.3.6 Le projet PEMAPI 128 II.2.3.7 Les ateliers techniques et éducatifs du Centre Espoir 128 II.2.3.8 L Atelier plonge au Palais du Peuple 129 II.2.3.9 Les bénévoles intervenants à l Espace Emploi 129 II.2.3.9.1. PLANNING DES BENEVOLES 130 II.2.4 L ESPACE SOCIO CULTUREL 131 II.2.4.1 L espace créativité 131 II.2.4.2 Le bar 131 II.2.4.3 Les sorties culturelles avec culture du cœur 132 II.2.4.4 Les sorties d été 132 II.2.4.5 Séjour à la montagne 133 II.2.4.6 Atelier musique 133 II.2.4.7 Sortie au salon de l agriculture 133 II.2.4.8 Le CVS 133 II.2.4.9 Le jardin 133 II.2.4.10 L atelier cuisine 134 II.2.5 LE SERVICE PSYCHOLOGIQUE 135 II.2.5.1 Présentation 135 II.2.5.2 Problématiques et pathologies concernées 135 II.2.5.3 Les différentes modalités de prise en charge 135 II.2.5.4 Les nouvelles pathologies 136 II.2.5.5 Conclusion 136 II.3 CAU CANTAGREL 137 II.3.1.1 Faits marquants 139 II.3.1.1.1. Observations 139 II.3.1.2 Présentation de la structure 139 II.3.1.2.1. Mission 139 II.3.1.2.2. Les moyens humains 140 II.3.1.3 L accompagnement social 141 II.3.1.3.1. Les demandes d orientation 141 II.3.1.4 Activité du centre d accueil d urgence CANTAGREL du 01/01/2013 au 31/12/2013 141 II.3.1.4.1. Nombre de personnes présentent en 2013 142 II.3.1.4.2. Répartition par rapport à la provenance des résidents 142 II.3.1.4.3. Orientations 143 II.3.1.4.4. Répartition par rapport aux ressources des résidents 143 II.3.1.4.5. Perspectives 2012 2013 et objectifs 2013 143 II.3.1.5 Conclusion 144 III. LE TRAVAIL EN RESEAU ET LES MOYENS HUMAINS 145 III.1 III.2 III.3 III.4 Effectifs par grandes catégories (en ETP) (Cité de refuge centre espoir) 145 Organigramme Cité de refuge 146 organigramme palais du peuple 147 organigramme cau cautagrel 148 Rapport d activité 2013 - Page 6

III.5 III.6 III.7 III.8 III.9 L absentéisme de janvier à décembre 2013 149 La formation professionnelle continue 149 Congés individuels de formation 149 La représentation du personnel 149 Information sur la durée et l organisation du temps de travail 149 IV. LES RESULTATS FINANCIERS 150 V. LES RECENTES EVOLUTIONS AU SEIN DE LA STRUCTURE 161 V.1 Bilan des objectifs et projection pour l avenir 161 Rapport d activité 2013 - Page 7

INTRODUCTION Comment ne pas démarrer ce rapport en insistant sur quelques chiffres. En premier lieu, je pense notamment au pourcentage de rentrée en logement autonome sur la Cité de refuge. Avec 67%, nous ne pouvons que nous en réjouir et féliciter l ensemble des salariés qui ont contribué à cette réussite. Si l on accepte que ce résultat a été obtenu dans des conditions difficiles, les travaux, des difficultés de fonctionnement interne, une situation économique peu favorable. Autant de feins à une prise en charge sereine des résidents. Il me semble d autant plus important de saluer le mérite d un tel taux de retour en logement autonome, au regard du public que nous accueillons. Il convient également, en préambule, que nous revenions sur l avancée des travaux. En effet, ceux-ci, après une année de quasi arrêt (en 2012), ont repris durant l année dernière leur plein régime. Nous commençons à voir la fin de la première phase. Nous allons, dans quelques mois, déménager afin de vider la partie Cité de refuge et occuper le seul bâtiment Centre espoir, nouvellement refait. Durant tout le temps de cette deuxième phase, où se feront les travaux sur la Cité de refuge, nous accueillerons 58 personnes sur l ex CAU Cantagrel, devenu CHS Chevaleret, et 50 personnes sur le CHRS. Un autre point est venu perturber notre mission durant l année 2013, ce sont les dysfonctionnements engendrés par une gestion inappropriée de la chef de service Educatif du Palais du peuple. Avec un management basé sur le clivage, le favoritisme, la manipulation l établissement ne pouvait qu être mis à mal. De ce fait, les résultats en termes d insertion sur cet établissement ne sont pas aussi favorables qu à la Cité. L arrivée d un nouveau chef de service en 2014 devrait permettre de remonter ces chiffres. Laurent DESMARESCAUX Directeur Rapport d activité 2012 - Page 9

I. CADRES D ACTION DE L ETABLISSEMENT I.1 CADRAGE LEGISLATIF I.1.1 LE CADRAGE NATIONAL Il s agit des grandes lois du secteur exclusion qui guident notre action et dont découlent nos missions. La loi nº88-1088 du 29 juillet 1998 et loi nº2088-1249 du 1 er décembre 2008 généralisent le revenu de solidarité active et réformant les politiques d insertion Cette loi modifie la définition des personnes pouvant êtres admises à l aide sociale. Bénéficiant, sur leur demande, de l aide sociale dans des centres d hébergement et de réinsertion sociale (CRS) publics ou privés, les personnes et les familles qui connaissent de graves difficultés, notamment économiques, familiales, de logement, de santé ou d insertion. Les centres doivent assurer quatre missions essentielles auprès de ces publics : l accueil et l orientation, notamment en urgence l Hébergement ou le logement individuel ou collectif le soutien ou l accompagnement social l adaptation à la vie active et l insertion sociale et professionnelle En ce qui concerne le RSA, l article premier de la loi précise que : «le RSA a pour objet d assurer à ses bénéficiaires les moyens convenables d existence ; afin de lutter contre la pauvreté, encourager l exercice ou le retour à une activité professionnelle et aider l insertion professionnelle de ses bénéficiaires (...)» Le RSA remplace ainsi le Revenu Minimum d Insertion et les différents mécanismes d intéressement à la reprise d activité. La loi nº200262 du 2 janvier 2002 rénovant l action sociale et médico-sociale se décline sur quatre grands axes : l affirmation et la promotion du droit des usagers la diversification des services et leur assise juridique (y compris ceux qui en étaient dépourvus comme les lieux de vie) la définition de procédures d évaluation l indication à formaliser les procédures de concertation et de partenariat La loi renforce le droit des personnes et prévoit la mise en œuvre d un certain nombre d instruments pour leur concrétisation (livret d accueil, contrat de séjour, règlement de fonctionnement, charte de l usager, conseil de vie sociale...). Rapport d activité 2012 - Page 11

Le décret nº2004-287 du 25.2.2004 relatif au conseil de vie sociale et la circulaire DGAS du 24.3.2004 relative au livret d accueil en précisent les contours. Le Plan PARSA (Plan d action renforcé du dispositif d hébergement et de logement des personnes sans abri), 8 janvier 2007, énonce le principe de continuité de prise en charge des sansabri. «Toute personne accueillie dans un centre d hébergement d urgence devra se voir proposer, en fonction de sa situation, une solution pérenne, adaptée et accompagnée si nécessaire (...)». Le PARSA s inscrit dans la continuité des dispositions de la loi de cohésion sociale, En effet il prévoit : La transformation de places d hébergement d urgence en places en CHRS et en places d hébergement de stabilisation La création de places en maisons-relais et en résidence hôtelière à vocation sociale (programme LOGIRELAIS) Une priorisation des publics sortants de CHRS dans l attribution de logements du parc social publics et dans le parc privé conventionné prioritairement aux publics sortant de CHRS. La loi DALO : Droit Au Logement Opposable L objectif principal de la loi nº2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, est de garantir le droit à un logement à toute personne qui, résidant en France de façon stable et régulière, n est pas en mesure d accéder à un logement décent ou de s y maintenir. La loi institue : 1. Un recours à l amiable et en contentieux afin de faire valoir le droit garanti par l Etat, à un logement décent et indépendant 2. Le principe de la continuité de la prise en charge des sans-abri. «Toute personne accueillie dans une structure d hébergement d urgence doit pouvoir y demeurer, dès lors qu elle le souhaite, jusqu à ce qu une orientation lui soit proposée». La circulaire du 19 mars 2007 met en œuvre ce principe de continuité dans la prise en charge des sansabri avec la suppression de la durée maximale de séjour, l élaboration systématique d un diagnostic et le principe de non-remise à la rue. La loi Molle (Mobilisation pour le logement dite loi Boutin du 25 mars 2009 La loi Molle instaure des changements dans différents domaines : Son article 2 créé trois catégories d activités, prévues à l article L.365-1 du code de construction et de l habitat A savoir : la maîtrise d ouvrage (1), l ingénierie sociale (2), l intermédiation locative et gestion locative sociale (3). Pour exercer une de ces trois activités, il faut formuler une demande d agréments Rapport d activité 2013 - Page 12

Obligation de création de CCAPEX (commissions de coordination des actions de prévention des expulsions locatives L obligation pour les organismes HLM de contacter des conventions d utilité sociale L instauration des Plans Départementaux d Accueil, d Hébergement et d Insertion La stratégie nationale de refondation du 10 novembre 2009 : 20 mesures pour refonder le dispositif de prise en charge des personnes sans abris et mal-logées Les objectifs de la stratégie : Fluidifier le dispositif Assurer une meilleure coordination territoriale entre les acteurs Réaffirmer le rôle de l Etat Améliorer la lisibilité et la transparence avec des conventionnements Etat-associations autour de véritables CPOM (contrats pluriannuels d objectifs et de moyens) Stratégie articulée autour de deux principes directeurs : La mise en place d un service public et d hébergement et de l accès au logement la poursuite du «logement d abord». Pour cela, différents outils ont été imaginés : Pour l amélioration de l organisation et de la programmation territoriale incluant la structuration d un maillage territoriale par les équipes mobiles : des PDAHI (Plans Départementaux d Accueil d Hébergement d Insertion) La mise en place de SIAO (services intégrés de l accueil et de l orientation) dans chaque département La mise en place d un référent personnel pour chaque personne garant de la continuité de son parcours L harmonisation des prestations et des coûts (référentiel prestations / coûts) La circulaire NºDGCS/USH/2010/252 SIAO du 7 juillet 2010 Le SIAO a été imaginé comme une plateforme unique sensée favoriser la transition de l urgence vers l insertion et garantir la «nécessaire fluidité vers le logement». Le SIAO assure ainsi la coordination des acteurs locaux de l hébergement et du logement en instaurant «un dialogue permanent». La circulaire de juillet 2010 présente les outils qui accompagnent la mise en place des SIAO : la convention Etat/SIAO qui précise les moyens financiers alloués à la légitimité des actives, l outil informatique, la grille unique d évaluation de la demande d hébergement ou de logement. La circulaire NºDGAS/LCE 1A/2009/351 du 9 décembre 2009 relative à la planification territoriale de l offre d accueil, d hébergement et d insertion (PDAHI) des personnes sans domicile, en liaison avec les politiques d accès au logement Rapport d activité 2013 - Page 13

Les PDAHI mettent en place une programmation pluriannuelle et territorialisée de l offre, ils sont des outils stratégiques pour renouveler la prise en charge des personnes sans abris et/ou mal-logées. Les PDAHI sont intégrés dans les PDALPD (plans départementaux d action pour le logement des personnes défavorisées. La durée des plans est fixée à 5 ans maximum, sont couverts : les différentes composantes du dispositif de veille, les services d accompagnement social, les logements temporaires, les capacités des accueils de jour, les CADA. Ils sont sensés se structurer autour de trois grands axes : le logement d abord, l organisation de l offre en fonction des besoins des «personnes démunies» et l amélioration de l orientation et de la continuité du parcours résidentiel I.1.2 LE CADRAGE REGIONAL PALAIS DU PEUPLE / 100 LITS CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR / 215 LITS CAU CANTAGREL / 58 LITS Rapport d activité 2013 - Page 14

I.2 LE CADRAGE DE LA FADS I.2.1 HISTORIQUE C est dans l Angleterre industrielle de la fin du XIXème siècle et sous l impulsion d un pasteur, William Booth, que les fondements de l «Armée du Salut» ont été posés. Celui-ci fonde en 1865, la «Mission chrétienne». Portée par une éthique chrétienne, face à la pauvreté matérielle du monde ouvrier de cette époque, sa vocation est de répondre à ses besoins physiques, sociaux et spirituels. Son slogan est «Soupe, Savon, Salut». En 1878, «l Armée du Salut se substitue à la «Mission chrétienne». Cette «Armée» essaime dans l Empire britannique, puis à travers le monde. Aujourd hui présente dans 115 pays sur les cinq continents, elle accomplit une œuvre d intérêt général dans les domaines de la santé, de l enseignement, du social et intervient à toutes les étapes de la vie. L Armée du Salut a pour vocation de restaurer la personne dans son corps, son humanité, ses droits fondamentaux et sa spiritualité. Implantée en France depuis 1881, l Armée du Salut a développé une culture sociale et médico-sociale. Elle est reconnue d utilité publique depuis 1931. Elle engage des partenariats avec les pouvoirs publics et avec les acteurs du champ social et médico-social : l Union Nationale Interfédérale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS), la Fédération Nationale des Associations d Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS), le Syndicat général des Œuvres Privées sanitaires et sociales (SOP), la Fédération française des Banques Alimentaires. En 1994, l Armée du Salut adopte de nouveaux statuts en constituant La Congrégation de l Armée du Salut, composée des officiers de l Armée du Salut, reconnue par l Etat, et membre de la Fédération Protestante de France. A la suite du Décret du 11 avril 2000, La Fondation de l Armée du Salut se substitue à l AOFBAS Association des Œuvres Françaises de Bienfaisance de l Armée du Salut qui assurait jusqu alors la gestion des établissements à caractère social et médico-social. Par cette démarche, la Fondation de l Armée du Salut affirme sa volonté d ouverture à la société civile, aux différents environnements politiques, culturels, sociaux et humains. Elle est fondée sur l engagement de ses membres à apporter aide, secours et attention aux personnes les plus en difficulté. Elle développe des réponses matérielles, morales et spirituelles en direction des personnes qui, momentanément ou durablement, ont besoin d accueil, d écoute, de retrouver leur dignité et de trouver ou de reprendre leur place dans la société. La Fondation de l Armée du Salut qui gère 50 établissements sociaux et médicaux-sociaux, compte 2000 salariés et 2500 bénévoles réguliers est certifiée depuis le 24 mai 2004 (Bureau Veritas). Elle poursuit une action multi spécialiste fondée autour de trois missions : «Secourir, Accompagner, Reconstruire» Rapport d activité 2012 - Page 15

I.2.2 SYNTHESE DES ORIENTATIONS STRATEGIQUES I.2.2.1 Fondation de l Armée du Salut Présence sur le territoire Amélioration du cadre de vie Partage des pratiques professionnelles Démarche participative et citoyenne Renforcer notre maîtrise des coûts Fonction politique et militante Synergies Fondation-Congrégation Politique RH Communication et ressources I.2.2.2 Secteur exclusion Prioriser le développement de la Fondation dans les régions où elle est déjà implantée, en accentuant la polyvalence de ses actions sur ses territoires Moderniser et d adapter le patrimoine immobilier existant pour améliorer la qualité d accueil Développer les analyses et les réflexions sur des thématiques transversales relatives aux différents publics accueillis afin d adapter et enrichir les pratiques professionnelles Développer la participation des personnes accueillies. La mise en œuvre de la méthodologie et de la pédagogie d accompagnement favorisant le droit fondamental d accès à la citoyenneté doit s accentuer Engager une réflexion envers les personnes judiciarisées en vue de développer des actions Mise en synergie de l action sociale de la Congrégation et de la Fondation afin de favoriser l unité de l Armée du Salut en France, dans ses différentes composantes Anticiper et accompagner l adaptation de l offre aux besoins des publics en situation de risque d exclusion ou d exclusion en mettant en œuvre des actions expérimentales (lieux de rupture, solidarités intergénérationnelles, mixité des publics, prise en compte de l environnement affectif et social de la personne accueillie) Mettre en œuvre l accompagnement spirituel pour les personnes accueillies Participer aux politiques publiques Développer des moyens pour l élaboration de diagnostics des besoins des publics accueillis Accentuer la co-construction de positions politiques par la mise en place de groupes de travail internes à la Fondation, en faisant appel, si besoin, à des experts extérieurs Veiller à une responsabilisation accrue des directeurs d établissements Renforcer les services fonctionnels et poursuivre leur professionnalisation, notamment en matière de ressources humaines, d immobilier, de conformité et de qualité, de gestion comptable et financière Rapport d activité 2013 - Page 16

Mutualiser les moyens humains et matériels Poursuivre la professionnalisation et la formation des salariés et en priorité pour ceux qui ont une faible qualification Amplifier la participation de l ensemble des salariés à la mise en œuvre de la politique générale de la Fondation Renforcer l articulation de la communication de la Fondation et de la Congrégation Rapport d activité 2013 - Page 17

II. PRESTATIONS DELIVREES ET ORGANISATION DES SERVICES II.1 LA CITE DE REFUGE / CENTRE ESPOIR Rapport d activité 2013 - Page 19

II.1.1 LE SERVICE SOCIO-EDUCATIF II.1.1.1 Préparation à l accueil d un nouveau public Déjà abordées l an passé, et menées dans la continuité, la réflexion et la préparation à l accueil d un nouveau public se sont accentuées et affinées au cours de l année 2013. En simple rappel, il est dans notre volonté de proposer un hébergement et un accompagnement social à un public composé de femmes seules avec enfants, de couples, et enfin de familles. Les travaux ont été pensés, en partie, pour ce projet. A la fin de la première phase, en milieu d année, nous aurons la possibilité d accueillir 4 familles. C est pourquoi nous avons mis en place une succession de réunions, de rencontres, de visites et de formations. II.1.1.2 Les groupes de réflexion et d action Trois groupes se sont constitués, composés chacun de salariés représentant la plupart des corps de métiers présents dans notre structure (agents d accueil, travailleurs sociaux, accueil hôtellerie, agents administratifs, agents techniques ) Le but de la constitution de ces groupes est de préparer au mieux l arrivée de ce nouveau public, en réfléchissant et organisant des rencontres autour de l accompagnement auprès des enfants et des familles. II.1.1.2.1. Ecrits et procédures Le premier groupe travaille depuis plusieurs mois sur l actualisation et la création de documents nécessaires au bon fonctionnement de l accueil (règlement intérieur, contrat de séjour, livret d accueil, procédures) II.1.1.2.2. Contacts et listes de structures Une rencontre a été organisée par ce groupe, au centre de l Armée du salut de Thiais. Comme cette structure accueille des femmes avec enfants (dès l âge de trois ans), il nous semblait intéressant de faire rencontrer les professionnels des deux centres, afin d échanger sur les pratiques professionnelles dans le cadre de l accueil de ce public. D autres rencontres sont programmées pour le premier trimestre 2014. II.1.1.2.3. Contacts futurs partenaires Ce groupe a travaillé à l élaboration d un listing de futurs partenaires incontournables, dans notre travail d accompagnement social, pour les familles. Ex. : les écoles du quartier, les centres aérés, la PMI, le CCAS, les centres sociaux (CAF), les conseils et associations de quartier, le point d accès aux droits (PAD), les bibliothèques, les bourses de vêtements, etc. Des premiers contacts téléphoniques ont été réalisés. Un programme de rencontres sera réalisé début 2014. Rapport d activité 2013 - Page 21