Laboratoire PRIS : clinique et société Scelles Régine Professeur des universités «Aidant»

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Transcription:

«Aidant» D où vient la légitimité du pouvoir exercé par le tuteur Respecter la liberté de la personne handicapée, la protéger sans l aliéner Qui est, qui devient le tuteur familial pour la personne handicapée

Frères/soeurs et tutelle Professionnels Frères/soeurs ont souffert dans l enfance, ont le droit de vivre leur vie. Il ne faut pas mélanger les sentiments et l argent Les parents ne doivent pas imposer cela à leurs enfants Le fait de choisir un des enfants, met le trouble dans la fratrie Le frère devient un parent/bis dommage

Parents Preuve de l existence d une bonne famille Sécurité pour l avenir

Frères et sœurs Une raison de vivre en étant utile à quelqu un Poursuivre l œuvre des parents : Loyauté filiale Loyauté fraternelle Prendre une place valorisée dans la famille et dans la fratrie Faire mieux que les parents

Personne handicapée J aimerais que ma sœur cesse de se sentir obligée de s occuper de moi Je suis triste car aucun de mes frères et sœurs ne s occupent plus de moi Mon frère est un vrai dictateur pour moi, il prend sa revanche. Dans l enfance, je dominais la famille, maintenant il me domine.

Mission du tuteur Protéger mais de quoi?? Jusqu où lui laisser prendre des risques Qui décide ce qui est bon pour elle

«Je veux, je choisis,.un enjeu pour la personne déficiente intellectuelle.» Réalité de la dépendance et autonomie psychique Être et rester dépendant de l autre mais faire reconnaître son droit à choisir, à penser, à avoir une position active, «valable» dans les décisions prises et plus généralement dans le quotidien de la vie dans toutes ses dimensions

Se représenter ce que l autre vit Processus d interprétation : soutien à la vie psychique aliénation ou à la négation de toute vie psychique Je ne sais rien de lui/je sais tout de lui

Imaginer et devenir Accompagner la PH dans les deuils à faire sans trop de culpabilité pour elle et pour soi Ne pas entraver la possibilité de la personne handicapée à prendre des risques Ne pas entraver la possibilité de la personne handicapée à trouver des objets d amour et d investissement «non familiaux» et «non institutionnels»

Ce que je sens, seul moi le sait. L inaliénable intimité du sujet La question de l intimité Se laisser aller à sentir ses propres émotions pour interpréter celles perçues chez l autre

Ce que la personne handicapée souhaite, rêve, seule, elle peut le dire Différencier l effet des difficultés «pour soi», «sur soi» ; celui sur les «autres» et sur la personne handicapée Parler de ce qui «se voit» «se sait» «se vit» de la pathologie dès l enfance avec la personne handicapée est le meilleur moyen pour que la déficience entrave le moins possible son devenir.