CORPS ETRANGERS DES VOIES AERODIGESTIVES SUPERIEURES

Documents pareils
Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Cancers de l hypopharynx

DIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN (DPO) DE ZENKER À PROPOS DE QUATRE CAS J. MOALLA, L. BAHLOUL, B. HAMMAMI, I. CHARFEDDINE, A.

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

o Non o Non o Oui o Non

La toux chronique de l adulte, démarche diagnostique

Docteur, j ai pris froid!

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Item 308 : Dysphagie

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

quelques points essentiels

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

Accidents des anticoagulants

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

SEMIOLOGIE RESPIRATOIRE

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Les Infections Associées aux Soins

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Information au patient

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

Collection Soins infirmiers

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN

L ANGINE. A Epidémiologie :

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Tuberculose bovine. Situation actuelle

recommandations pour les médecins de famille

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Les cancers des voies aérodigestives supérieures

Mieux informé sur la maladie de reflux

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

Questionnaire Médical

Les maladies valvulaires

Carte de soins et d urgence

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu.

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

«La gestion de la santé et la sécurité au travail dans la filière artisanale en Haïti»

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

Vaccinations pour les professionnels : actualités

admission aux urgences

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

La fibrose pulmonaire idiopathique

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél:

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

ICI VOUS ÊTES QUELQU'UN CENTRE HOSPITALIER DE CORNOUAILLE "VOTRE IDENTITÉ C EST VOTRE SÉCURITÉ"

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Les Arbres décisionnels

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

PACK SANTE TOUS PAYS 3 NIVEAUX DE GARANTIES AU CHOIX

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

Transcription:

CHU HABIB BOURGUIBA Ministère de l éducation Service ORL et Chirurgie faculté de médecine Cervico-Faciale SFAX ENSEIGNEMENT DU CERTIFICATD ORL 5 ème année médecine CORPS ETRANGERS DES VOIES AERODIGESTIVES SUPERIEURES

CORPS ETRANGERS DES VOIES AERODIGESTIVES SUPERIEURES INTRODUCTION FACTEURS FAVORISANT DIFFERENTES LOCALISATIONS NATURE CORPS ETRANGERS FOSSES NASALES CORPS ETRANGERS OROPHARYNX CORPS ETRANGERS PHARYNGO- OESOPHAGIENS CORPS ETRANGERS LARYNGO- TRACHEO- BRONCHIQUES 2

CORPS ETRANGERS DES VOIES AERODIGESTIVES SUPERIEURES Objectifs éducationnels 1 Citer les différentes localisations possibles des corps étrangers des voies aérodigestives supérieurs 2- Connaître les éléments d orientation anamnestiques et cliniques vers un corps étranger des fosses nasales. 3- Connaître les éléments d orientation anamnestiques et cliniques vers un corps étranger pharyngo-œsophagien. 4- Conduite à tenir devant un corps étranger pharyngo-œsophagien. 5- Epidémiologie et cliniques des corps étrangers laryng-tracheobronchique 6- Conduite à tenir devant un corps étranger laryngo-trachéo-bronchique 7- Savoir prévenir et donner un conseil contre d un corps étranger des voies aérodigestives supérieures. 3

CORPS ETRANGERS DES VOIES AERODIGESTIVES SUPERIEURES I- INTRODUCTION - Définition : tout corps solide venu de l extérieur et introduit dans un orifice naturel des VADS - Fréquents : Enfant +++ - Accidents domestiques ++ Diagnostic parfois difficile Pronostic Vital Urgence +++ II- DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES II-1-Age - Enfant ++ : 50 63% âgés < 5 ans avec un pic de fréquence < 3 ans - Adulte II-2- Sexe : garçon > fille II-3- Facteurs favorisants - Chez l enfant : mauvaise surveillance, carence affective - Chez l adulte * manque d attention * troubles neurologiques * états d ivresse * mauvaise denture * mauvaises habitudes II-4- Différentes localisations des CE - Fosses nasales - Oropharynx - Hypopharynx, œsophage - Larynx, trachée, bronches 4

III- CE DES FOSSES NASALES * Nature : chiffon, papier, perles, poichiche * Clinique : obstruction nasale unilatérale * Rhinorrhée purulente unilatérale traînante fétide * CAT : - Examen des fosses nasales avec un bon éclairage - Aspiration des fosses nasales - Extraction à la pince ou au crochet sous contrôle de la vue sans traumatiser la muqueuse nasale IV- CE OROPHARYNX * Nature : épines de poisson ++ * Localisation : amygdale, base de langue * Clinique Douleur latéralisée Sensation de CE * CAT - Examen de gorge au miroir de clar avec 2 abaisses-langue - Palpation de l amygdale + BDL - Examen au miroir laryngé ( BDL) - Extraction à la pince 5

V- CE PHARYNGO-OESOPHAGIENS * Nature : Métallique - Pièces de monnaie : fréquentes chez l enfant - Epingle, aiguille - Autres pièces métalliques Organique - Animale : morceaux de viande avec ou sans os Fréquents chez les sujets âgés - Végétale Autres : CE inertes * localisation - hypopharynx - œsophage : bouche de l œsophage ++, 1/3 moyen, 1/3 inférieur * Signes fonctionnels Au début : Douleur rétrosternale, sensation d engouement avec vomissements spontanés ou provoqués. Phase l état Dysphagie voir aphagie, vomissement et hypersialorrhée ; Parfois signes respiratoires : toux dyspnée ( enfant) Comp majeure : perforation de l œsophage ++ Clinique : triade de Hautant : - Douleur brutale - Emphysème sous cutané - Fièvre Puis tableaux de médiastinite Rx STD : élargissement espace rétropharyngo-oesophagien Présence de bulle d air prévertébrale ( syndrome de minigéode) TDM ++ * Diagnostic - Clinique ++ Souvent évident : interrogatoire des parents ++ - Radiologie 6

+ Radio du cou face et profil : CE radio opaque +Transit pharyngo-esophagien : image d arrêt dessinant parfois les contours du CE - Endoscopie : apporte la certitude diagnostique *CAT - Endoscopie : constitue à la fois un geste diagnostique et thérapeutique : - Fibroscopie souple ( CE hypopharynx ) - Endoscopie au tube rigide sous anesthésie générale : Hypopharyngoscopie Oesophagoscopie extraction aux micro pinces - Parfois, élimination spontanée du CE - Rarement : recours à la cervicotomie ( TRT chirurgical) VI- CE LARYNGO- TRACHEO-BRONCHIQUES L inhalation de corps étranger demeure assez fréquent et reste responsable d accidents mortels dans certains cas. Le diagnostic est parfois évident devant une symptomatologie typique (syndrome de pénétration complet) ou parfois plus difficile mais devant systématiquement amener à évoquer le diagnostic et à réaliser une endoscopie (environ 40 et 50% des endoscopies ne retrouvent pas de corps étranger mais ont donc permis de l éliminer ) L endoscopie au tube rigide est indiquée en urgence devant la présence de signes de gravité clinique et radiologique. A- Terrain - Enfant de 5 mois (âge de la préhension manuelle) à 4 ans dans 90% des cas) - Surtout les garçons - CE : alimentaires dans 90% dont 50% des cas concernent l inhalation de cacahuète. B- Examen clinique 7

1- Interrogatoire des parents * contexte de survenue : repas, jeu * symptomatologie : type, durée * antécédents : asthme, bronchites autres * Syndrome de pénétration +++ - Cas typique : accès de suffocation brutal et spasmodique avec cyanose, quintes de toux expulsives, parfois tirage cornage survenant chez un enfant en bonne santé et spontanément résolutif - Durée de l épisode : très variable de quelques secondes à quelques minutes (voire plusieurs heures) 2-Examen physique - Prise des constantes et notamment de la température - Recherche immédiate de signes de gravité clinique - Examen ORL : parfois nasofibroscopie mais risque de spasme laryngé!!! - Auscultation pulmonaire systématique - Un trouble auscultatoire de tout un poumon est un signe de gravité - Différents cas : *Les cas de formes suraiguës avec détresse respiratoire aigue sont plus rares mais très urgentes : il existe des signes de gravité dont une bradypnée inspiratoire, un battement des ailes du nez, un tirage important sous-jacent à l obstacle. Une telle symptomatologie oriente plutôt vers une origine haute de l obstacle imposant en urgence une liberté des voies aériennes avant toute investigation. *Les formes plus discrètes et aigue sont d une urgence plus relative avec absence de signes de gravité. Il existe un syndrome de pénétration typique ou modéré C- Imagerie : Radiographie du larynx et du thorax * Doit être réalisée uniquement si l état clinique de l enfant le permet (Absence de signes de gravité) * De face et de profil, effectuée en inspiration et en expiration * Résultats radiologiques Le plus souvent normale ; - visualisation du corps étranger radio-opaque : environ 10% des cas - 2 signes indirects sont fondamentaux L emphysème localisé obstructif 8

L atélectasie : d un lobe, voire d un champ pulmonaire entier opacié avec rétraction parenchymateuse - Rechercher des signes de gravité radiologiques : - atélectasie de tout un lobe pulmonaire - pneumothorax - pneumomédiastion L examen physique et la radiologie sont finalement le plus souvent normaux, l anamnèse seule avec le contexte avec ou non le syndrome de pénétration ( le plus souvent discret ) doit suffire à suspecter un corps étranger des voies aériennes et à réaliser une endoscopie D- Conduite à tenir et traitement 1- Au domicile Cas particulier de la manœuvre de Heimlich : doit être réalisée en urgence UNIQUEMENT si une personne assiste au syndrome de pénétration avec asphyxie aigue. Dans les autres cas, elle doit être évitée car elle risque plutôt d aggraver la symptomatologie. Manœuvre de Heimlich : - mobilisation du volume d air pulmonaire total résiduel permettant d expulser le corps étranger ; - se placer derrière le patient et le ceinturer par ses bras en appliquant le poing au niveau de l épigastre puis effectuer une pression rapide avec l autre main. Le corps étranger ainsi expulsé dans la bouche est récupéré par les doigts ; - chez le nourrisson, la manœuvre peut être effectuée de face ou assis sur le médecin qui exerce une hyper pression sur l abdomen, - geste non anodin, les complications existent : fracture de côte (s) avec risque d hémopneumothorax, d hématome voire de rupture de rate, de foie - Ne pas suspendre l enfant par les pieds!!! 9

2-A l hôpital La première chose à faire est d évaluer le degré de gravité Signes de gravité clinique engageant le pronostic vital : - détresse respiratoire (corps étranger sous-glottique ++) - corps étranger trachéal ou laryngé - suspicion de corps étranger mobile - pneumomédiastin, pneumothorax - trouble ventilatoire de tout un poumon La présence d un ou plusieurs de ces signes impose l endoscopie en urgence au bloc opératoire, sans réaliser aucun examen complémentaire Le trachéotomie en urgence est uniquement effectuée pour les corps étrangers laryngés impactès (le plus souvent glotoo-sous glottiques) Si l état clinoco-radilogique de l enfant le permet des clichés radiologiques peuvent être effectués. L endoscopie est réalisée en «semi-urgence ( différée de quelques heures) avec une surveillance rapprochée dans l intervalle. 3- Endoscopie laryngo-raachéale Endoscopie au tube rigide sous anesthésie générale diagnostique et thérapeutique : * elle est indiquée soit en extrême urgence (même si l enfant n est pas à jeun..) soit en urgence «différée» * sous anesthésie générale * Coordination entre l ORL et l anesthésiste ++ * Endoscopie au tube rigide : laryngoscopie puis introduction du trachéobronchoscope (taille adapté à l âge et au poids de l enfant - confirme le diagnostic : repérage du corps étranger - permet l extraction du corps étranger : - toute exérèse de corps étranger se termine par un contrôle complet de l arbre trachéo-bronchique Surveillance étroite de l enfant par l anesthésiste jusqu à son réveil complet 4- Prévention : éducation de l enfant et des parents +++ 10