ADRESSE : Boulevard Joseph COLLOMP 83300 DRAGUIGNAN CONTACTS : Téléphone : 04.94.60.50.96 04.94.60.50.95 Fax : 04.94.60.55.78 Adresse électronique : sandrine.roumegue@ch-draguignan.fr
SOMMAIRE Présentation L équipe pluridisciplinaire Le fonctionnement Plan de la structure Annexe La charte des droits et des libertés de la personne accueillie
Le CAMSP (Centre d Action Médico-Sociale Précoce) appartient au secteur médico-social. Il intervient auprès des enfants de 0 à 6 ans présentant ou susceptibles de présenter des retards psychomoteurs, des troubles sensoriels, neuro-moteurs ou intellectuels, avec ou sans difficultés relationnelles associées. Le CAMSP exerce des actions de dépistage des déficits ou handicaps, de prévention de leur aggravation et de rééducation en cure ambulatoire. L ensemble de ces actions cherche à favoriser l insertion du jeune enfant dans son milieu familial et social, et soutenir son développement harmonieux.
MODE DE FONCTIONNEMENT Lors des premières consultations, les familles sont reçues par le Pédiatre (Médecin Directeur Technique), puis, sur sa demande par différents thérapeutes pour une phase de Bilans. Toute décision de suivi ou d orientation est envisagée en concertation avec les parents. Selon les besoins, le suivi se fait avec les différents intervenants, en séances individuelles ou en groupe d enfants, à raison d une ou plusieurs rencontres par semaine. Les parents sont associés à cette prise en charge et peuvent être reçus régulièrement. Un travail de liaison avec les autres services de la petite enfance est réalisé : PMI, crèches, haltes garderies, écoles maternelles, Nous avons un lien avec les structures où sont accueillis les enfants suivis au CAMSP afin de travailler en collaboration avec ces services et favoriser ainsi un accueil plus harmonieux des enfants. Il peut s agir de réunions ou de prise en charge au sein de la structure. Lorsqu un diagnostic est posé pour un enfant, il est strictement réservé à la connaissance de la famille et des médecins, il n est en aucun cas partagé avec une équipe extérieure au CAMSP. Est constituée de : L Equipe pluridisciplinaire Pédiatre Responsable du service Pédiatre référent PMI Généticienne Assistante Sociale Kinésithérapeute Monitrice Educatrice Orthophonistes Psychologues Psychomotriciennes Accueil Administratif Secrétaire Médicale ASH Docteur Christian PETIT Docteur Martine EYCHENNE Docteur Fabienne GIUGLIANO Mme Stéphanie PESCE Mme Virginie BONINI Mme Nancy QUINTO- VERDELHAN Mme Agnès CHARPENTIER Mme Dominique Prieto Mme Katy BRAQUET Mme Jordane BRUYERE Mme Nathalie LANSELLE Mme Patricia GIACOPELLI Mme Claudine LAGYL Mme Sandrine ROUMEGUE Mme Marie-Josée FERAUD Le CAMSP est un service qui dépend du Centre Hospitalier de la Dracénie Directeur : Mr ROUSSEAU Directeur Adjoint : Mr CELLI Médecin référent du pôle Femme-Mère-Enfant Docteur AMAR Cadre du pôle Femme-Mère-Enfant Mme TIMOTEI
le mode d adm admission Vous avez été orienté au CAMSP par un médecin, un professionnel de santé ou une structure d accueil de la petite enfance. Lors du premier contact avec le secrétariat du CAMSP il vous est proposé un rendez-vous avec le médecin pédiatre de la structure. Lors de cette première prise de contact, certaines données administratives (Nom, prénom, date de naissance de l enfant, numéros de téléphone, motif et personne à l origine de la consultation au CAMSP) sont indispensables. A la première consultation vous devrez vous présenter au secrétariat avec les documents suivants : - l attestation vitale papier ou attestation de CMU de la caisse dont vous relevez - le carnet de santé de l enfant et les documents médicaux en votre possession le concernant - un courrier de la personne qui vous a orienté au CAMSP Vous serez ensuite accueilli par le Pédiatre auquel vous vous présenterez avec votre enfant. A l issue de cette première consultation avec le pédiatre,soit vous serez orienté sur libéral ou autres structures de soins, soit certains bilans seront demandés. Le secrétariat du CAMSP,vous fixera les rendez-vous ultérieurs avec les divers intervenants sur demande du médecin. A la suite de cette phase de bilans (qui peut prendre quelques semaines), l équipe se réunit pour débattre de la nécessité ou non, et de la possibilité ou non d un suivi au CAMSP. Vous aurez ensuite un nouveau rendez-vous pour qu il vous soit fait part des observations des thérapeutes avec le pédiatre, qui, en collaboration avec l équipe, proposera l admission de l enfant au CAMSP ou une orientation vers d autres professionnels. La prise en charge L accueil des enfants en séances, s effectue dans un premier temps en fonction des besoins, de l âge et de la fatigabilité. Les prises en charge peuvent être individuelles ou de groupe, (avec ou sans la présence des parents à la demande des thérapeutes ou fonction des groupes) et durent entre 30 et 60 minutes. Pour chaque enfant, l équipe du CAMSP se concerte pour établir un projet thérapeutique individuel répondant à ses besoins. Le projet de prise en charge est réétudié en milieu d année afin de l adapter à l évolution de l enfant, les modifications nécessaires sont alors apportées. Le projet thérapeutique est présenté par l équipe à la famille au cours d une réunion spécifique. Le suivi commencera après cette réunion au cours de laquelle sera remis un document écrit («Projet individuel de prise en charge» en trois exemplaires, un à nous restituer après l avoir complété et signé, un à conserver et le dernier pour l école ou la crèche de votre enfant. Il est important en cours de prise en charge de signaler au secrétariat les changements de coordonnées (numéros de téléphone, changement d adresse, de caisse ) si besoin est. Chaque année nous créons et constituons de nouveaux groupes thérapeutiques, en fonction des capacités des enfants et des difficultés qu ils rencontrent. Le livret d accueil étant principalement destiné au public accueilli, (un tout jeune public chez nous), nous vous proposons un support d images afin de rendre plus accessible la compréhension des activités proposées lors des séances thérapeutiques (individuelles ou de groupe), des consultations avec les différents intervenants.
GROUPE CREATIONS GROUPE MAKATON GROUPE MOTEUR GROUPE MUSIQUE / GROUPE DANSE
GROUPE PISCINE KINESITHERAPIE ORTHOPHONIE LES CONSULTATIONS PEDIATRIQUES
GROUPE AUTOUR DU GOUT ET DE L ALIMENTATION ATELIER EDUCATIF BALNEOTHERAPIE PSYCHOTHERAPIE
PSYCHOMOTRICITE LA GRANDE LESSIVE Afin de respecter et de favoriser le bon fonctionnement des séances, il est indispensable d informer le secrétariat (04 94 60 50 95) des absences de votre enfant. Vous pouvez aussi laisser un message sur le répondeur (04 94 60 50 96), consulté plusieurs fois par jour. Face à la demande croissante des prises en charge nous ne pouvons répondre à l intégralité des besoins, aussi en raison de ce manque de places, en cas d absences répétées, non justifiées et non excusées, le CAMSP pourra mettre fin à la prise en charge. Nous vous remercions de votre compréhension et comptons sur votre entière collaboration. Toujours dans le respect du bon fonctionnement du service, il est demandé aux personnes accompagnant les enfants, d éteindre leur portable en salle d attente. En effet, le bruit et le manque de discrétion occasionnent des perturbations tant dans la salle d attente que dans les salles de soins accueillant un jeune public vulnérable aux stimulations sonores. Laissons le CAMSP être un lieu de soins, le plus accueillant possible pour tous.
CHARTE DES DROITS ET LIBERTES DE LA PERSONNE ACCUEILLIE (arrêté du 8 septembre 2003 relatif à la charte des droits et libertés de la personne accueillie mentionnée à l article L.311-4 du code de l action sociale et des familles) ARTICLE 1 ER PRINCIPE DE NON-DISCRIMINATION Dans le respect des conditions particulières de prise en charge et d accompagnement, prévues par la loi, nul ne peut faire l objet d une discrimination à raison de son origine, notamment ethnique ou sociale, de son apparence physique, de ses caractéristiques génétiques, de son orientation sexuelle, de son handicap, de son âge, de ses opinions et convictions, notamment politiques ou religieuses, lors d une prise en charge ou d un accompagnement, social ou médico-social. ARTICLE 2 DROIT A UNE PRISE EN CHARGE OU A UN ACCOMPAGNEMENT ADAPTE La personne doit se voir proposer une prise en charge ou un accompagnement, individualisé et le plus adapté possible à ses besoins, dans la continuité des interventions. ARTICLE 3 DROIT A L INFORMATION La personne bénéficiaire de prestations ou de services a droit à une information claire, compréhensible et adaptée sur la prise en charge et l accompagnement demandés ou dont elle bénéficie ainsi que sur ses droits et sur l organisation et le fonctionnement de l établissement, du service ou de la forme de prise en charge ou d accompagnement. La personne doit également être informée sur les associations d usagers oeuvrant dans le même domaine. La personne a accès aux informations la concernant dans les conditions prévues par la loi ou la réglementation. La communication de ces informations ou documents par les personnes habilitées à les communiquer en vertu de la loi s effectue avec un accompagnement adapté de nature psychologique, médicale, thérapeutique ou socio-éducative. ARTICLE 4 PRINCIPE DU LIBRE CHOIX, DU CONSENTEMENT ECLAIRE ET DE LA PARTICIPATION DE LA PERSONNE Dans le respect des dispositions légales, des décisions de justice ou des mesures de protection judiciaire ainsi que des décisions d orientation : 1) La personne dispose du libre choix entre les prestations adaptées qui lui sont offertes soit dans le cadre d un service à son domicile, soit dans le cadre de son admission dans un établissement ou service, soit dans le cadre de tout mode d accompagnement ou de prise en charge ; 2) Le consentement éclairé de la personne doit être recherché en l informant, par tous les moyens adaptés à sa situation, des conditions et conséquences de la prise en charge et de l accompagnement et en veillant à sa compréhension. 3) Le droit à la participation directe, ou avec l aide de son représentant légal, à la conception et à la mise en œuvre du projet d accueil et d accompagnement qui la concerne lui est garanti. Lorsque l expression par la personne d un choix ou d un consentement éclairé n est pas possible en raison de son jeune âge, ce choix ou ce consentement est exercé par la famille ou le représentant légal auprès de l établissement, du service ou dans le cadre des autres formes de prise en charge et d accompagnement. Ce choix ou ce consentement est également effectué par le représentant légal lorsque l état de la personne ne lui permet pas de l exercer directement. Pour ce qui concerne les prestations de soins délivrées par les établissements ou services médico-sociaux, la personne bénéficie des conditions d expression et de représentation qui figurent au code de la santé publique. La personne peut être accompagnée de la personne de son choix lors des démarches nécessitées par la prise en charge ou l accompagnement. ARTICLE 5 DROIT A LA RENONCIATION La personne peut à tout moment renoncer par écrit aux prestations dont elle bénéficie ou en demander le changement dans les conditions de capacités, d écoute et d expression ainsi que de communication prévues par la présente charte, dans le respect des décisions de justice ou mesures de protection judiciaire, des décisions d orientation et des procédures de révision existantes en ces domaines. ARTICLE 6 DROIT AU RESPECT DES LIENS FAMILIAUX La prise en charge ou l accompagnement doit favoriser le maintien des liens familiaux et tendre à éviter la séparation des familles ou des fratries prises en charge, dans le respect des souhaits de la personne, de la nature de la prestation dont elle bénéficie et des décisions de justice. En particulier, les établissements et les services assurant l accueil et la prise en charge ou l accompagnement des mineurs, des jeunes majeurs ou des personnes et familles en difficultés ou en situation de détresse prennent, en relation avec les autorités publiques compétentes et les autres intervenants, toute mesure utile à cette fin. Dans le respect du projet d accueil et d accompagnement individualisé et du souhait de la personne, la participation de la famille aux activités de la vie quotidienne est favorisée. ARTICLE 7 DROIT A LA PROTECTION Il est garanti à la personne comme à ses représentants légaux et à sa famille, par l ensemble des personnels ou personnes réalisant une prise en charge ou un accompagnement, le respect de la confidentialité des informations la concernant dans le cadre des lois existantes. Il lui est également garanti le droit à la protection, le droit à la sécurité, y compris sanitaire et alimentaire, le droit à la santé et aux soins, le droit à un suivi médical adapté. ARTICLE 8 DROIT A L AUTONOMIE Dans les limites définies dans le cadre de la réalisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous réserve des décisions de justice, des obligations contractuelles ou liées à la prestation dont elle bénéficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcée, il est garanti à la personne la possibilité de circuler librement. A cet égard, les relations avec la société, les visites dans l institution, à l extérieur de celle-ci, sont favorisées. Dans les mêmes limites et sous les mêmes réserves, la personne résidente peut, pendant la durée de son séjour, conserver des biens, effets et objets personnels et, lorsqu elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses revenus. ARTICLE 9 PRINCIPE DE PREVENTION ET DE SOUTIEN Les conséquences affectives et sociales qui peuvent résulter de la prise en charge ou de l accompagnement doivent être prises en considération. Il doit en être tenu compte dans les objectifs individuels de prise en charge et d accompagnement. Le rôle des familles, des représentants légaux ou des proches qui entourent de leurs soins la personne accueillie doit être facilité avec son accord par l institution, dans le respect du projet d accueil et d accompagnement individualisé et des décisions de justice. Les moments de fin de vie doivent faire l objet de soins, d assistance et de soutien adaptés dans le respect des pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions tant de la personne que de ses proches ou représentants. ARTICLE 10 DROIT A L EXERCICE DES DROITS CIVIQUES ATTRIBUES A LA PERSONNE ACCUEILLIE L exercice effectif de la totalité des droits civiques attribués aux personnes accueillies et des libertés individuelles est facilité par l institution, qui prend à cet effet toutes mesures utiles dans le respect, si nécessaire, des décisions de justice. ARTICLE 11 DROIT A LA PRATIQUE RELIGIEUSE Les conditions de la pratique religieuse, y compris la visite de représentants des différentes confessions, doivent être facilitées, sans que celles-ci puissent faire obstacle aux missions des établissements ou services. Les personnels et les bénéficiaires s obligent à un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit à la pratique religieuse s exerce dans le respect de la liberté d autrui et sous réserve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal des établissements et services. ARTICLE 12 RESPECT DE LA DIGNITE DE LA PERSONNE ET DE SON INTIMITE Le respect de la dignité et de l intégrité de la personne est garanti. Hors la nécessité exclusive et objective de la réalisation de la prise en charge ou de l accompagnement, le droit à l intimité doit être préservé.
PLAN du CAMSP CAMSP ANNEXE
ANNEXE Qu est ce qu un CAMSP? Article L. 343-1 LES CENTRES D'ACTION MEDICO-SOCIALE PRECOCE Les règles relatives aux centres d'action médico-sociale précoce sont fixées par les dispositions des articles L. 2132-4 et L. 2112-8 du code de la santé publique ci-après reproduites : «Art. L. 2132-4. - Les personnes titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ou celles à qui un enfant a été confié sont informées, dans le respect des règles déontologiques, lorsqu'un handicap a été suspecté, décelé ou signalé chez ce dernier, notamment au cours des examens médicaux prévus à l'article L. 2132-2 du code de la santé publique, de la nature du handicap et de la possibilité pour l'enfant d'être accueilli dans des centres spécialisés, notamment, dans des centres d'action médico-sociale précoce, en vue de prévenir ou de réduire l'aggravation de ce handicap. Dans les centres d'action médico-sociale précoce, la prise en charge s'effectue sous forme de cure ambulatoire comportant l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire. Elle comporte une action de conseil et de soutien de la famille ou des personnes auxquelles l'enfant a été confié. Elle est assurée, s'il y a lieu, en liaison avec les institutions d'éducation préscolaires et les établissements et services mentionnés à l'article L. 2324-1. Le financement de ces centres est assuré dans les conditions définies à l'article L. 2112-8 du code de la santé publique.» «Art. L. 2112-8. - Le financement des centres d'action médico-sociale précoce mentionnés à l'article L. 2132-4 est assuré par une dotation globale annuelle à la charge des régimes d'assurance maladie pour 80 % de son montant et du département pour le solde. Quelques créations de nos jeunes «artistes» LE CAMSP DE DRAGUIGNAN VOUS ACCUEILLE TOUS LES JOURS DU LUNDI AU VENDREDI DE 08H30 A 16H30