22 JUILLET 2008. Hôtel Indépendance Dakar



Documents pareils
RAPPORT ANNUEL Exercice 2006

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle

CAPITALISATION ET PARTAGE DES BONNES PRATIQUES DES ACTEURS NON ETATIQUES

LE SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE EN SANTÉ DU SÉNÉGAL

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

1 Informations générales

OBJECTIFS. Objectif général

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

DISCLAIMER: As Member States provide national legislations, hyperlinks and explanatory notes (if any), UNESCO does not guarantee their accuracy, nor

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

PREMIERE CONFERENCE DES HAUTS RESPONSABLES CHARGES DE L ETAT CIVIL DES ETATS MEMBRES DE L OCI

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

EVALUATION FINALE SEN/024. Programme d Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme de l Enseignement technique et Formation professionnelle

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L

1.2 AD Missions a pour vocation de prendre en charge la gestion du contrat de travail et des contrats commerciaux qu aura prospectés l Adhérent.

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM

ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE (A.U.B.E.F C.I)

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Décision du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA

Décret n du 20 mai 2008

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

TERMES DE REFERENCE POUR LE COORDONNATEUR DE LA PLATEFORME DE DIALOGUE DU SECTEUR DES TRANSPORTS

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B.

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

ACCOUNTING CONSULTING MANAGEMENT Cabinet d Expertise Comptable et Fiscale Audit Conseils en Management et Finance Formations Recrutements

REGLEMENT INTERIEUR DE L'ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations»

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

STRATÉGIE POUR LA MODERNISATION DE L INFRASTRUCTURE DU SYSTÈME DE PAIEMENT EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE

(Cotonou, le 18 Juillet 2013)

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

TERMES DE REFERENCE DE LA MISSION COOPAMI 2014 AU TOGO

ASSOCIATION «HABITER ENFIN!» Loi de 1901 STATUTS

L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport

L Assurance agricole au Sénégal

BULLETIN D ADHESION SLA SL00 SMART LIGHITING ALLIANCE. Association Loi , place Antigone, Parc de la BAOU SANARY / MER

Rapport de l étude sur le projet e-gouvernement. Azalaï Hôtel de la Plage Xwlacodji

Annexe - document CA 118/9. Termes de référence. Audit fonctionnel et organisationnel de l OTIF

Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA

Cadre Stratégique Commun

Réunion bilan (2012) de l antenne Courbevoie 27 janvier 2013

Protocole d Accord de Coopération. Entre. Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)

GUIDE DU CO- PROPRIéTAIRE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

PROJET STATUTS DE L ASSOCIATION NOGENT DEMOCRATIE mouvement indépendant

MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

Argumentaire du Développement de la Couverture Universelle en Santé au Niger

Projet de Renforcement des Capacités de Bonne Gouvernance (PRECABG)

INDIVIDUAL CONSULTANT PROCUREMENT NOTICE

Comment organiser et animer. Jeudi 1 er Juin 2006

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le MH/JC/LC A V I S. sur

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

EUROPAID/119860/C/SV/multi. Identification et formulation du projet d'appui à la politique de santé à financer sur les ressources du PIN 10 ème FED

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT


Statuts de l Association Suisse des Tambours et Fifres

REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL MAE-ONG

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, JUILLET 2010

Résumé des débats Adoption du Procès Verbal de l Assemblée Générale du 17 novembre 2009 le Procès Verbal est adopté à l unanimité

Plan de travail du Bureau de l audit et de la surveillance du FIDA pour 2011

Comores. Modalités de gestion et d administration des sociétés à capitaux publics

COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE LA QUATRIEME REUNION DU COMITE DIRECTEUR REGIONAL DU PROGRAMME PREDAS

La Participation, un cadre de référence(s) Support de formation Pays et Quartiers d Aquitaine Mars 2011

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

MUTUELLE DES PERSONNELS DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE (MUFOPRA)

PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2012 MISSION «ECONOMIE» COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS PRETS ET AVANCES A DES PARTICULIERS OU A DES ORGANISMES PRIVES

Transcription:

PROCES VERBAL DE L ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE 22 JUILLET 2008 Hôtel Indépendance Dakar Page 1

Ouverte par Monsieur Papa Nalla FALL Président de la Plateforme des Acteurs non Etatiques, l Assemblée Générale s est tenue le mardi 22 juillet 2008 à l hôtel Indépendance sous la présidence effective de Monsieur Racine KANE, Ministre Délégué à la Réforme de l Etat et de l Assistance Technique (DREAT) et Coordonnateur du Programme National de Bonne Gouvernance. Le Président, dans son allocution, a salué la présence de Mr Kane, qui marque ainsi la reconnaissance dans l esprit et dans la lettre des dispositions de l Accord de Cotonou à l égard des acteurs non étatiques à travers la Plate forme. Au nom des présidents des antennes, des membres du Bureau Exécutif et de tous les acteurs non étatiques, le Président a remercié aussi la Commission Européenne qui, avec l Etat ont permis l existence de la Plate forme. Remerciement également aux deux unités de gestion des projets mises en place, qui ont accompagné et continuent d accompagner la Plate forme. Monsieur Racine KANE a remercié la Plate forme de lui donner l occasion de se ressourcer avec Cotonou Lomé. Le Délégué a rappelé que le principe de la participation des ANE a été arrêté à Dakar en 1998 à l occasion d une première réunion de régulation en direction de l Accord de Cotonou. Il a ainsi rappelé que c est au cours de cette réunion houleuse, que vers 5 heures du matin, est né l Article sur les A.N.E., partie de cette fameuse négociation. Le processus avait été bloqué à Bruxelles pendant 24 heures à cause du refus des Etats d Afrique de l Est qui ne voulaient pas de ces dispositions sur les acteurs non étatiques dans l Accord ACP/UE. Il a conclu en ajoutant que c est aujourd hui à ces dirigeants de faire évoluer la Plate forme des ANE et reconnu la prouesse d avoir réussi à rassembler toutes les régions dans cette assemblée. Il a reconnu que la plate forme aura besoin de l appui de l Etat. Ainsi, tout en souhaitant de très bonnes assises, Mr Kane a assuré aux membres que l Etat serait toujours à leurs côtés, avec la DREAT et les partenaires du Sénégal comme l Union européenne, qui est à la base de cette réflexion. Après avoir libéré la délégation de la DREAT, l assemblée à ouvert ses travaux avec la : Vérification du quorum (54 présents sur 75) ; Présentation du Rapport Moral du président; Présentation du calendrier de travail pour libérer le représentant de l Ordonnateur National, Mr Ibrahima DEME (PSONFED/ DDI). Monsieur Ibrahima DEME/PSONFED DDI a félicité au nom Ministre de l Economie et des Finances, Ordonnateur National, et de la DDI, le Président de la tenue de ces assises tout en étant rassuré avec la présentation du Rapport moral sur l état d avancement de la plateforme. Ce qui n était pas évident de rassembler des acteurs aussi divers. Mais la plateforme est un processus de consultation d un dialogue démocratique, d un espace de partage d expérience. Monsieur DEME a aussi apprécié la partie qui met en exergue les réalisations des membres de Kédougou à Saint Louis comme acteurs travailleurs tout en insistant auprès de la Plateforme sur la valorisation des activités de ses membres dans les coins les plus reculés du Sénégal. Il a aussi souligné d autres défis pour la Plateforme tel que l enclenchement du dialogue ANE/ETAT au niveau national comme local afin de consolider et d apporter des réponses pour renforcer ce dialogue surtout au niveau décentralisé. Page 2

Des remerciements ont été également formulés à l égard de la DCE et particulièrement Mme Amparo Gonzalez Diez qui n occupe pas seulement une position de bailleur qui approuve ou rejette mais qui contribue activement en apportant tous les conseils nécessaires à la bonne marche du programme. Dans son allocution, Madame Amparo Gonzalez Diez a affirmé adhérer aux propos de Monsieur DEME en précisant que la Plateforme est un interlocuteur privilégié mais que cela ne s arrête pas seulement au dialogue, il y a également beaucoup d activités importantes à mener. Des remerciements ont été formulés à l adresse de Madame Dieng, secrétaire permanente, pour le travail abattu en un an qui a permis d engager toutes les ressources en moins d un an. C est en effet la première fois que l Union Européenne accorde des fonds directement aux ANE du Sud a ajouté Mme Diez. Elle a rappelé que c est en fonction de la bonne exécution des projets octroyés et des résultats obtenus, que les décisions seront prises en ce qui concerne l appui aux ANE dans le 10 ème FED. Elle a enfin salué l exercice de diagnostic institutionnel et organisationnel entrepris par la plateforme qui permettra d affiner les appuis dans le 10 ème FED. La première partie de l assemblée générale a ensuite été consacrée aux présentations des résultats des deux UGP chargées de l exécution du PAPNBG, à savoir l UGP Eco/Justice et l UGP/ANE: Monsieur TALL Coordonnateur de l UGP/Economie/Justice sur les volets Justice, Cadastre, et Cour des Comptes ; Monsieur Moussa BA Coordonnateur de l UGP/ANE sur les résultats des projets et activités en direction des acteurs non étatiques. La deuxième partie a été consacrée à : La présentation des nouveaux membres et des Présidents des antennes régionales La présentation du Rapport d activités par le Secrétaire général La présentation du Rapport Financier par le trésorier. Après présentation des différentes allocutions, le Président donné la parole aux antennes régionales et aux membres pour l approbation des rapports par l assemblée générale. Mme Coura NDIAYE trésorière de Thiès a félicité le bureau exécutif des ANE tout en soulignant que c est un apprentissage pour elle car c est pour la première fois qu elle participe à une Assemblée Générale en tant que antenne régionale. Des questions ont été posées à savoir en tant que trésorière sur le fonctionnement national et régional des ANE ; est ce qu il y aura une décentralisation pour les Groupes Thématiques, concernant le fonctionnement en général et enfin la gestion des cotisations au niveau régional, ces dernières font elles parties des sources de financement pour les activités. Monsieur Alioune Badara Tall/Féragie/Pêche et Secrétaire Général de l antenne de Saint Louis s associe aux félicitations des présentateurs de rapports et propose de permettre aux membres de pouvoir s acquitter de leurs droits d adhésion en plus des cotisations afin d augmenter les ressources au niveau régional ; Félicitations adressées au bureau exécutif par le Président de l antenne de Matam Monsieur Ousmane BA/CSA qui définit l objectif de l Assemblée Générale comme une présentation de bilan positif des activités menées pendant une année dans le respect des dates échues, avec Page 3

une mention spéciale pour la SP pour sa disponibilité et le flux important d informations transmises. Certaines suggestions ont été émise suivies de questions telles que : 1. faire parvenir le Rapport d Activité aux antennes régionales avant la tenue des rencontres prévues afin de pouvoir faire des propositions ; 2. Pour les groupes thématiques, transmettre aux antennes les rapports de ceux qui ont eu à produire des travaux, et vu l importance des GT, évaluer ceux qui n ont pas travaillé et confier la conduite des travaux à d autres animateurs même s ils ne sont pas membres du CD, la seule condition étant la performance ; 3. sachant que les textes au niveau des instances du CD ne permettent pas aux antennes d y participer, peut on avoir le feed back et transmettre aux antennes les rapports des CD ; 4. vu le taux d absentéisme aux réunions du CD relevé par le président dans son rapport moral, qu a t il été prévu pour y remédier? 5. En ce qui concerne l appui institutionnel pour les antennes, il nous faudrait des informations pour la gestion au niveau régional. De même pour le Président d antenne de Louga en la personne de Monsieur Moctar SOW, des félicitations ont été adressées aux rapporteurs et au Secrétariat Exécutif pour les toutes informations transmises qui est un indicateur de transparence. Il s associe à Matam en ce qui concerne la participation des antennes au CD qui leur permettrait d être beaucoup plus au fait de la vie de la plate forme, mais que la révision des textes s impose avant de pouvoir y arriver. Il a ajouté qu au niveau des antennes, il y a énormément de choses à faire qui pourront être réalisées en étant ensemble, pour le développement local et propose dans son discours aux autres antennes de travailler avec les moyens du bord tout en collaborant davantage entre elles. Pour le Président SOW, les cotisations de beaucoup d organisations dépendent de l ouverture d un compte et il insiste avec l aide du Bureau pour que les organisations nationales membres de la Plateforme participent aux activités des antennes régionales. Des félicitations à l égard de la région de Kolda qui a obtenu le plus de projets financés par l Union Européenne tout en espérant un suivi de la part du Bureau National pour leur permettre eux membres d obtenir de meilleurs résultats dans la gestion de ces projets ; de l Institut Panos qui a organisé des séminaires dans la région permettant aux personnes ressources locales de les animer ; du Bureau permettant la tenue des 10 Assemblées Générales en un temps record. Pour le Trésorier Monsieur Oumar MBALLO/CSA, le fait d outiller la plateforme nationale est une très bonne chose mais il faudra les appuyer en créant des représentations sous forme de Secrétariat permanent local. Enfin, pour la prise en charge des régions, il faudra revoir le système dans tous les domaines vue les distances par rapport à Dakar, l adhésion des antennes régionales au CD pour une meilleure prise en charge des préoccupations locales au niveau national. Pour Kaolack, le vice président de l antenne, Mr Ndéné Nour/Association Villageoise des Agro Pasteurs s associe aux membres des antennes pour féliciter le Bureau dans l ensemble des tâches menées par la Plateforme dans la mise en place de cette structure. Il transmet les salutations des membres de l antenne et approuve les différents rapports. Le représentant de la région de Kaolack demande d appuyer les antennes régionales pour un dialogue fécond avec les Autorités Locales. Page 4

Fatick par la voix de son Secrétaire Général, Mayacine Gueye/Chambre des Métiers, félicite le Bureau Exécutif pour le respect du plan d action et approuve les différents rapports. La diffusion des informations au niveau des antennes régionales est largement approuvée par l antenne de Diourbel en la personne de Monsieur Falilou KANE/Forum Civil, Vice président. Il revient sur les Groupes thématiques estimant qu au niveau de la base il faudrait que les antennes s y retrouvent davantage. Pour l appui aux antennes également, le temps commence à être long, de même que pour l ouverture des comptes sans lesquels on ne peut pas recouvrer les cotisations. Mr Mor Diakhaté/Alphadev, a demandé à savoir comment faire pour la mise en place de l antenne régionale de Dakar? Madame Habibatou NDIAYE, Présidente de la FAFS et membre du Comité directeur, a remercié le Président, le Comité Directeur, le Bureau Exécutif et le Secrétariat Permanent ainsi que les membres de la FAFS qui ont intégré les antennes régionales avec deux présidences à leur actif (St Louis et Diourbel). Elle reconnaît la charge d un travail énorme abattu sous la coordination de la Plateforme et revenant sur la présentation de l UGP/ANE insistant sur le fait qu au de là des séminaires, le rôle de la PF/ANE devrait être de pouvoir encadrer les porteurs de projet dans la gestion par un suivi rapproché, afin d assurer des bons résultats, pour obtenir des fonds complémentaires et maximiser les chances des ANE dans le 10 ème FED. Pour la FAFS, les cotisations et les profits de ceux qui adhèrent sont membres de consortium donc, il faudrait définir les profils au niveau national et régional. Il faut établir une déontologie de respect des structures faîtières et au niveau régional les membres des faîtières ne doivent pas adhérer. Même pour adhérer au niveau régional, il faudrait définir une clé de répartition entre les deux niveaux. Mr Aboubacry Mbodj, vice président de la RADDHO et membre du CD s associe aux félicitations pour la qualité des rapports et les approuve. Reconnaît également qu en ce qui concerne les groupes thématiques on ne sent pas leur présence au niveau régional et même au niveau national. Au vu des présentations de l UGP/Eco justice il a conseillé de créer un lien pour alimenter les groupes thématiques. Il faut également penser à proposer d autres groupes thématiques. Dans le cadre de la décentralisation des activités des groupes thématiques, veiller à la synergie au niveau national. Des suggestions en faveurs des cotisations ont été faites sur le profil des organisations afin de voir si tous les types d organisations devront cotiser le même montant. Elles devraient faire l objet de versement au niveau national et une ristourne de 40% pour les antennes. Aussi, lorsqu une organisation adhère, ses démembrements sont membres d office. L IADDEP, membre du CD, par la voix de Monsieur Seydina Issa NDIAYE, après félicitations au Bureau Exécutif, relève que le fait qu il n existe qu un seul partenaire mérite réflexion. Il est temps de trouver d autres moyens d augmenter les recettes, connaître le pourcentage des réalisations, de citer des exemples concrets réalisés par les acteurs comme le groupe thématique Bonne Gouvernance piloté par le Forum civil. La proposition d installer deux commissariats aux comptes par Monsieur Maguette FALL Membre du CONAC pour le CD afin de décliner un quitus aux rapports du trésorier. Page 5

Monsieur Thiendella FALL/ANHMS, Responsable du GT Culture a informé que ce groupe est entrain de mettre en place des activités qui allaient commencer le lundi 28. Il attend des antennes régionales à être plus actives et qu elles diffusent les informations concernant les ANE qui évoluent dans le secteur culturel. Sachant que les groupes thématiques ne peuvent pas évoluer sans leur présence. Par contre des questions concernant les articulations entre CD et les antennes, qu est il envisagé pour sauvegarder ces relations si elles existent? Il faut renforcer la communication entre les deux niveaux. En conclusion, le Président a fait la synthèse des différentes questions posées par les membres intervenant et des réponses ont été amenées par lui même, par le Trésorier et par le Secrétaire Général. Ainsi les conclusions et recommandations suivantes ont été arrêtées : La nécessité d arrêter des clés de répartition en ce qui concerne les cotisations, la nécessité d attendre la possibilité de créer un commissariat aux comptes au cours des Assemblées générales, la nécessité de définir des procédures pour plus de traçabilité pour le compte des antennes, la nécessité de définir le profil des membres dans les statuts en ce qui concerne les niveaux de cotisations et de représentation et enfin que le flux d informations vienne également des antennes régionales pour permettre au Siège de porter leurs préoccupations; L implication des antennes dans le CD national et régional est la requête de tous : une commission devra se pencher sur les statuts pour voir l articulation Antennes Comité Directeur En attendant, la Plate forme tente au maximum d impliquer les antennes en les invitant aux différentes activités lorsque les moyens le lui permettent (séminaire national d information, restitution de l étude sur la cartographie, formation des formateurs en leadership), la relecture des termes de référence des groupes thématiques devra être réalisée pour permettre à l ensemble de ces groupes et les antennes régionales de participer et d envoyer aussi leurs contributions ; Quant à l antenne de Dakar, elle est prévue dans l agenda de la Plateforme. Plus rien n étant à l ordre du jour, le Président a levé la séance à 14 heures. Fait à Dakar le 22 Juillet 2008 Le Secrétaire de séance Maïmouna Dieng Secrétaire permanente Le Président de séance Papa Nalla Fall Président Page 6

ANNEXE 1 : PN Fall : Rapport moral du Président Papa Nalla Fall RAPPORT MORAL DU PRESIDENT DE LA PLATEFORME DES ACTEURS NON ETATIQUES A L OCCASION DE L ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE HÖTEL INDEPENDANCE Dakar le 22 juillet 2008 Page 7

Monsieur le Ministre d Etat, Ministre de l Economie et des Finances, Ordonnateur National du FED Monsieur le Ministre Délégué à la Réforme de l Etat et de l Assistance Technique Excellence Monsieur le Délégué de la Commission de l Union Européenne à Dakar Mesdames, messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et des Partenaires au Développement Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Chefs de Service de l Administration centrale Mesdames messieurs Honorables Députés et Sénateurs Mesdames, Messieurs les Maires et Présidents des Associations des Collectivités locales Mesdames messieurs les Présidents des Organisations patronales Mesdames messieurs les secrétaires généraux des centrales syndicales Mesdames, messieurs les Présidentes et présidentes des organisations de la Société Civile Messieurs les Coordonnateurs des Unités de Gestion et d Appui au Programme de Bonne Gouvernance Mesdames, Messieurs les Chargés de Programmes Mesdames messieurs les délégués des antennes régionales Mesdames, Messieurs, Chers Invités Mesdames messieurs chers invités, chers participants et participantes, L Assemblée générale ordinaire qui nous réunit ce 22 juillet 2008 fait partie des évènements majeurs qui rythment la vie de notre Plateforme, mise en place, il y a de cela quatre ans le 31 juillet 2004, selon les dispositions de l Accord de Cotonou liant les 27 pays de l Union Européenne aux 77 pays ACP qui ont signé cet accord en juin 2000. Rappelons que cet accord a été signé pour une durée de vingt ans. Rappelons également que la Plateforme des Acteurs non Etatiques est le fruit de la volonté de deux de nos partenaires stratégiques, le gouvernement du Sénégal à travers le ministre de l Economie et des Finances, Ordonnateur national Fed et la Délégation de la Commission de l Union européenne qui ont appliqué dans l esprit et la lettre les dispositions de cet accord. C est pourquoi, dès l entame de mon rapport moral, en votre nom, je voudrai leur exprimer solennellement notre sincère gratitude pour avoir permis de faire de notre organisation une référence dans le paysage des ACP, ce qui nous vaut une attention particulière de la part d organisations publiques et privées d Afrique et du monde. A quelques jours près nous fêterons le quatrième anniversaire de notre naissance, à la suite d une gestation de huit ans car les premières discussions pour sa mise en place ont débuté dès la signature de l Accord de Cotonou. Comme un éléphant, à quatre ans, notre organisation pèse lourd et continuera de peser dans les années à venir si nous poursuivons le chemin que nous avons emprunté à savoir celui du renforcement de la qualité du dialogue tripartite entre le Gouvernement, les Partenaires au Développement à l exemple de l Union Européenne et les acteurs non étatiques représentés par notre Plateforme. Le présent rapport moral que je m en vais présenter à votre approbation s articule comme suit : quelques leçons tirées des douze mois d activités du point de vue des résultats comme celui du processus de mise en œuvre quelques propositions pour permettre au «bébé éléphant» d avoir une longue vie pour atteindre la taille qui est attendu de tout éléphant. Page 8

I. LES LEÇONS TIREES Il me faut en effet décliner les leçons tirées d un an d exercice et de quatre ans d existence ; la période n est pas longue mais elle est riche d enseignements qui nous ont permis d identifier nos forces et nos insuffisances analysées de façon interne ou à la suite du diagnostic institutionnel que nous avons commandité. Le «bébé éléphant» commence à grandir. Le médecin qui l examiné a décelé les forces que voici : (i) un ancrage social et géographique avec l adhésion de 336 organisations de toutes les catégories d acteurs non étatiques avec une implantation dans les 13 régions du Sénégal ; (ii) une aura qui va bien au delà des frontières du Sénégal ; (iii) l engagement militant des membres et la bonne mobilisation des représentants des organisations membres ; (iv) sa reconnaissance légale et sa connaissance des principales autorités nationales et régionales ; (v) la crédibilité et le dynamisme de ses leaders. A ces forces identifiées, je voudrais ajouter la capacité d utilisation judicieuse des ressources mises à disposition : en effet, l ensemble des activités réalisées, l a été, pendant plus de quatre ans sur les ressources propres des membres, et depuis le 1 er octobre 2007, avec environ 55 millions, sur la première subvention obtenue de l ordre de 158 millions pour deux ans. Et enfin, l amorce de la construction au niveau local d un dialogue entre les ANE eux mêmes, les ANE et les Autorités et les Collectivités locales. Pour ce qui est des faiblesses, le diagnostic a révélé : (i) une absence de vision et de mission partagées ; (ii) l absence d initiatives de la part des membres ; (iii) l absence de politique de communication ; (iv) le manque de suivi des activités et d implication dans le processus de décision de la plupart des dirigeants des associations membres ; (v) une forte dépendance financière du fait de l existence d un seul partenaire au développement ; (vi) la faible production des groupes thématiques ; (vii) l absentéisme de certains membres du comité directeur. Les faiblesses identifiées sont inhérentes au processus de recherche action que constitue la plateforme elle même, servant de centre de concertation entre acteurs d intérêts apparemment contradictoires, et au caractère novateur de cette expérience. Les attentes des membres tout aussi bien que des partenaires ne sont pas à la mesure des moyens dont dispose la plate forme. Parmi les forces les plus remarquables, permettez moi de souligner la diversité des familles qui composent notre Plateforme ; cette diversité est force qui repose sur les compétences techniques pointues des membres dans des domaines les plus variés aux plans de la recherche, des études, des actions, des appuis et conseils aux politiques, aux partenaires au développement et aux populations. Page 9

Je voudrais citer quelques réalisations à titre illustratif sans retirer quoique ce soit à la valeur ajoutée des autres ANE membres ou non de notre organisation qui abattent sur le terrain un remarquable travail de terrain pour lequel ils méritent toute ma considération et mon admiration en plus de la considération des populations pour lesquelles ils travaillent. Dans les régions de Tambacounda et de Kédougou deux de nos membres se sont illustrés dans les travaux d accompagnement des partenaires au développement comme le PNUD, le BIT et la grande multinationale ArcelorMittal ; il s agit du GADEC et l ONG la Lumière qui ont exercé un travail de lobby auprès de ces partenaires pour les amener à intégrer les préoccupations des populations à la base ; ce faisant ces organisations ont apporté leur savoir faire pour une plus large diffusion de la Convention 182 de BIT contre les pires formes de travail des enfants et la préservation de l environnement physique autour des mines d or et de fer des deux régions ; D autres membres comme le CNCR et la FAFS participent de façon très active aux travaux des groupes de grappes de la SCA et du DSRP si elles ne sont pas à la tête desdits groupes de travail ; Beaucoup de centrales syndicales et des organisations patronales sont actives dans les comités de réflexion et de négociation avec l Etat pour la lutte contre la dégradation du pouvoir d achat des travailleurs et partant des populations ; elles siègent toutes dans le Comité National de Dialogue Social et de ce fait contribuent à la stabilité sociale du pays. Le Forum Civil a développé sa capacité de recherches et d études dans plusieurs domaines relatifs à l émergence d une bonne gouvernance au Sénégal ; ses recherches dans le domaine de la gestion transparente des structures hospitalières, des ressources naturelles halieutiques, des ressources naturelles minières, des ressources naturelles forestières et du foncier constituent des documents de référence permettant de lutter de manière efficace dans le domaine de la corruption en vue de l émergence d une gestion transparente de ces ressources qui sont des «biens publics». le CONGAD a organisé une rencontre internationale sur l efficacité de l Aide publique au Développement en droite ligne de la Conférence de Paris avec sa déclaration sur le même sujet ; dans le domaine de l analyse des dynamiques économiques, le CONGAD a apporté une collaboration appréciée dans la détermination des impacts de l installation de la plateforme de Diamniadio particulièrement dans le département de Rufisque à la hauteur de Bargny et Sendou. L Institut Panos s est illustré dans les études et les publications relatives aux technologies de l information et de la communication et à l utilisation de celles ci dans la lutte contre la pauvreté et l émergence de la démocratie et de la bonne gouvernance. Certaines des nouvelles adhésions apportent à cette richesse d autres dimensions ; l ONDH qui développe un programme remarquable pour la promotion des droits humains avec la mise en place d observatoires des groupes vulnérables et des ANE ; que dire du travail de l Amicale des Femmes de la Zone A qui regroupe en son sein des femmes de religion différentes et organise de rencontres sur le dialogue islamo chrétien. Page 10

Ces quelques exemples parmi des milliers tout aussi illustratifs montrent que, depuis fort longtemps, les Acteurs non Etatiques ont œuvré auprès des Autorités Etatiques et des Partenaires au Développement en vue de maintenir «l espérance» des populations notamment dans les périodes difficiles. Elles ont construit des filets de sécurité et canalisé des ressources dans les coins les plus reculés du pays, prouvant ainsi leur capacité de participation et leur utilité. C est pourquoi la participation de tous ces acteurs aussi divers qu experts dans leurs domaines, ne saurait être mise de côté aujourd hui, dans l élaboration des politiques et programmes, consensuels, répondant aux besoins des populations et donc gage de paix et de développement. Se plaçant dans le prolongement de l idée d une coopération européenne efficace avec l Afrique et particulièrement le Sénégal depuis 1960, la Commission de l Union Européenne a engagé un processus à travers des conventions et des accords de partenariat, qui ont conduit à la signature de l Accord de Cotonou en 2000. Cet accord introduit une innovation de taille dans la stratégie de coopération, à savoir le principe de la participation des ANE. En acceptant, entre autres, de financer le programme d activités de la Plateforme et ceux des acteurs non étatiques y compris l étude de la cartographie, vous avez voulu nous apporter votre concours dans la consolidation des capacités de la Plateforme, centre de concertation et de dialogue entre les acteurs et instrument de participation desdits acteurs à l effort de développement du pays. La reconnaissance de la plate forme comme l interlocuteur privilégié de l état et de l UE, en tout ce qui concerne la coopération UE/SEN doit être réaffirmée et se traduire par un appui constant et renforcé pour nous permettre de rendre les services attendus, que ce soit vis à vis de nos membres comme vis à vis de nos partenaires. II. LES AXES DE CONSTRUCTION DU FUTUR DE NOTRE ORGANISATION A la suite du diagnostic du médecin, la prescription qui devrait nous permettre d envisager le futur avec confiance pourrait s articuler autour d un processus de planification stratégique pour mieux préciser notre vision, nos missions, nos programmes, notre stratégie d intervention et notre structure d exécution pour mieux jouer notre rôle de 3 ème acteur du dialogue tripartite. Ce faisant, il s agira de : Concevoir une stratégie de partenariat cohérente et pertinente, efficace et réaliste dans son application en s assurant de l engagement renouvelé de nos partenaires traditionnels et d autres à nouer; Définir une stratégie de diversification et de multiplication des sources de financement pour s assurer plus d autonomie politique et organisationnelle ; Approfondir et systématiser les critères d adhésion des membres en insistant sur la qualité, la représentativité et la légitimité des organisations ; Mettre au point un manuel de procédures de gestion administrative, financière et comptable ; Parachever la mise en place des Antennes régionales en clarifiant les critères d adhésion, les articulations avec le niveau national et le degré d autonomie de ces Antennes ; Définir une politique de communication interne et externe pertinente et cohérente avec sa mission qui peut inclure des visites régulières des organisations membres, l organisation de journées d informations sur leurs activités et des campagnes régulières d animations de la vie associative et la redynamisation des groupes thématiques ; III. CONCLUSION Page 11

Nous acteurs non étatiques, il est de notre responsabilité d apporter la preuve que la confiance investie par le Gouvernement du Sénégal et la Commission Européenne n est pas usurpée. Il est attendu que nous fassions preuve de bonne gouvernance politique et de bonne gestion des ressources qui nous allouées ; c est à ce prix que nous mériterons la place qui nous est accordée dans le cadre de l Accord de Cotonou et dans les perspectives de la préparation du 10 FED. C est à ce prix aussi que nous deviendrons pour le Gouvernement du Sénégal, la Délégation de l Union Européenne, les organisations régionales et les autres partenaires au développement à caractère bilatéral et multilatéral la porte d entrée et le guichet efficace de dialogue avec les ANE. Aussi est il important de poursuivre notre restructuration et le renforcement de notre participation à travers des travaux de qualité au sein des groupes thématiques mis en place pour formuler des propositions à qui de droit. Pour cela, nous continuerons à œuvrer pour la consommation des ressources qui nous ont été allouées dans le 9 FED selon les procédures de bonne gouvernance et souhaiterions convaincre nos partenaires pour une allocation de ressources plus conséquente dans le cadre du 10 FED. Notre expertise et nos capacités sont à la disposition d autres partenaires soucieux de participer au renforcement des capacités des ANE. Il est de notre volonté, après le diagnostic institutionnel et la conception de notre Plan stratégique d élargir nos domaines d intervention et nos champs d application. L existence d une cartographie dynamique au sein de la plate forme aidera à la concrétisation de cette volonté. Page 12

ANNEXE 2 : RAPPORT D ACTIVITES DE MONSIEUR MAMADOU FAYE SECRETAIRE GENERAL RAPPORT D ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL DE LA PLATEFORME DES ACTEURS NON ETATIQUES A L OCCASION DE L ASSEMBLEE GENERALE HOTEL INDEPENDANCE Dakar le 22 juillet 2008 Page 13

I LES ACTIVITES CONDUITES DE JUILLET 2007 A JUILLET 2008 Au plan national comme international, les activités menées ont concerné (i) l installation de notre secrétariat exécutif, des antennes régionales, des groupes thématiques de travail et du système de gestion ; (ii) des activités de recherches et d études sur la cartographie des acteurs non étatiques au Sénégal et sur le diagnostic institutionnel de notre structure ; (iii) des activités de renforcement de capacité interne et en direction des membres ; (iv) des activités d information, de sensibilisation et de lobby et (v) des activités de représentation et de réseautage aux échelles nationale et internationale. 1.1 Installation du secrétariat exécutif de la Plateforme : Du point de vue de la structuration organisationnelle, cette année a vu l achèvement de la mise en place du secrétariat permanent, à savoir le recrutement du personnel, l acquisition d équipements et la dotation d un Siège pour la plate forme. La Secrétaire permanente, qui avait été nommée lors de l assemblée générale de la plate forme en Juin 2007 a pris fonction à compter du 1er octobre 2007, suite à l'élaboration de ses termes de référence ; la Secrétaire permanente a été chargée de conduire le processus de recrutement de l assistant administratif et financier, du chauffeur et de la femme de ménage, en concertation avec le Bureau exécutif et selon les procédures de transparence requises par nos partenaires au développement. Je voudrais en votre nom exprimer ici à notre secrétaire exécutive et son staff technique toute notre gratitude et reconnaissance pour leur engagement, leurs compétences et les efforts qu ils déploient tous les jours pour faire de la Plateforme une organisation de référence ; il est réconfortant de voir que la plateforme est devenu un point de passage pour les acteurs non étatiques sénégalais membres ou non de cette plateforme et des visiteurs qui nous viennent de l extérieur sans compter les experts et consultants qui viennent nous offrir leurs services. L installation de ce secrétariat technique a accentué la visibilité de notre organisation. 1.2 Mise en place des instances régionales La mise en place des instances régionales de la plate forme a été réalisée par les membres du bureau exécutif pour veiller au respect de l orthodoxie de nos textes du 18 février au 24 mai 2008. Les organisations ont été rassemblées au niveau des dix régions du Sénégal, à savoir, Kolda, Tambacounda, Matam, Saint Louis, Louga, Thiès, Fatick, Kaolack, Diourbel et Ziguinchor. La participation des acteurs au processus de développement à l échelle locale est un élément essentiel pour garantir la crédibilité de la Plate forme, et son rôle d interlocuteur de l Etat et des partenaires au développement, dans le cadre de l élaboration des politiques ; et plus particulièrement de la prise en compte des besoins et priorités des citoyens à la base à la veille de l identification et de l instruction des projets du Programme Indicatif National /10 ème FED. Page 14

Assemblée générale de Assemblée générale de l antenne l antenne de Kaolack de Diourbel avec le Gouverneur L installation des antennes régionales a permis d enregistrer un nombre conséquent d adhésions à l échelle régionale pour englober quelques 356 membres ayant participé aux assemblées générales constitutives desdites antennes régionales. Cet élargissement à la base pose à notre organisation trois types de questions auxquelles des réponses sont attendues : (i) la nature des relations à bâtir pour permettre aux antennes régionales de remplir les missions qui sont les leurs avec efficacité et régularité et (ii) le degré d autonomie d action sans créer des conditions d éclatement et d émiettement de notre organisation et (iii) la collecte et l utilisation des cotisations à cette échelle. La Plate forme entrant dans une phase d institutionnalisation et d opérationnalisation, il est important de régulariser la situation de tous les membres conformément à ses statuts et règlement intérieur. Le règlement des cotisations permet d évaluer le degré d engagement des membres vis àvis de la mission de la Plate forme, mais également de contribuer au fonctionnement de ses organes. Vous n êtes pas sans savoir que le règlement intérieur de la Plateforme stipule que les cotisations doivent être versées au plus tard le 30 mars de chaque année ; malgré les différentes relances, les membres à jour de leurs cotisations se trouve être limité, au regard des potentialités. Au 19 juillet 2008, la Plateforme a collecté, la somme de un million quatre cent quarante cinq mille francs CFA (1.445.000) soit 55% de nos objectifs annuels. 1.3 La mise en place des groupes thématiques de travail Comme l exigent nos textes constitutifs, la Plateforme a mis en place six groupes thématiques qui recoupent les domaines d intervention de la Stratégie de coopération du 9 ème FED : à savoir la bonne gouvernance (avec des sous thèmes comme démocratie et droit de l Homme, décentralisation, lutte contre la corruption ), le transport et l assainissement, l appui budgétaire/ santé, l appui budgétaire/éducation, commerce et accords de partenariat économique et culture. Les groupes thématiques constituent notre force de réflexion et de propositions dans le cadre de notre participation à la conception, à la mise en œuvre, au suivi évaluation des politiques de développement. Il est hautement attendu de ces groupes de produire des contributions de qualité dans la construction des politiques sectorielles et de recommander si nécessaire des études complémentaires. C est dans cet esprit qu à la tête de chaque groupe thématique a été nommé un animateur membre issu du Comité Directeur. Mission a été donnée aux têtes de file des groupes de Page 15

rédiger un cahier de charges de chaque groupe (contenu groupe de discussion, budget nécessaire), d impliquer des personnes ressources des régions et de faire participer les antennes régionales. Pour cela, il est à noter, qu en plus de l enveloppe de 20 millions allouée aux groupes thématiques dans le cadre de notre Plan d actions, une bonne part des dépenses occasionnées par les activités des groupes thématiques sera prise en charge dans le cadre du Devis Programme n 2 duquel des fonds additionnels de l ordre de 55 millions de Francs CFA ont été dégagés. Pour les groupes thématiques qui ont déjà entamé le travail et produit leurs contributions, je voudrais exprimer mes félicitations du fait que ces contributions ont été bien appréciées particulièrement celle relative à la sécurité alimentaire. Nous exhortons ceux des groupes qui ont produit des déclarations comme le groupe thématique éducation de veiller à la mise en œuvre de cette déclaration et sa traduction en politique et programmes auxquels nous sommes disposés à apporter notre concours. Nous encourageons les autres groupes à mettre à profit les mois à venir pour sortir des documents pouvant nous permettre de poursuivre notre démarche de proposition à nos partenaires dans le cadre de la formulation des programmes du 10 FED. 1.4 Le système de gestion N oublions pas que notre Plateforme est partie intégrante du Programme d Appui à la Politique Nationale de Bonne Gouvernance (PAPNBG) et que pour cela nous devons faire preuve de bonne gouvernance nous mêmes avant de l exiger des autres. Pour cette raison, dans l attente de la réalisation d un manuel de procédures prévu dans le Devis Programme n 2 de l Unité de Gestion de Projet/ANE, nous avons mis en place un certain nombre d outils nécessaires à une gestion transparente des Cent Soixante millions (160 000 000) de francs CFA mis à notre disposition comme budget de fonctionnement : (i) fiches expression des besoins pour les fournitures courantes ; (ii) bons de commande après réception et accord sur les pro formas ; (iii) bons de réception et fiche récapitulative des chèques selon les procédures mises en place ;(iv) fiche de dépenses (autorisation des menues dépenses / caisse) ; (v) rapports de sélection (choix des fournisseurs, comité composé des membres du bureau exécutif) ; (vi) fiches d adhésion des membres et carnet de reçus des cotisations. C est l occasion d attirer l attention des membres ou non bénéficiaires des ressources que l application de procédures de gestion transparente constitue un des critères de performance sur lesquels la Plateforme et ses membres seront jugés à la fin de chacun des 51 projets qui ont fait l objet de financement dans le cadre des deux appels à propositions qui ont mobilisé quelques 4,3 milliards de francs CFA. 1.5 La conduite d études de la cartographie des ANE et le diagnostic institutionnel Cette activité avait été retenue dans la convention de financement et confiée à un bureau d études européen, ECO 3, sur la base d un contrat cadre et réalisée en concertation avec la Plateforme. Celleci a contribué à la définition des termes de référence et veillé à ce que les attentes de ses membres soient effectivement prises en compte. L étude conduite a fait l objet de restitution le 05 juin 2008. L intérêt pour la Plateforme de participer à l étude de la cartographie des acteurs non étatiques réside dans le fait de disposer d une base de données qui permet de mieux évaluer la contribution des ANE à la vie publique, à l effort de développement et de lutte contre la pauvreté, de mieux connaître leurs domaines d intervention, leur spécificité, leur localisation au Sénégal, leur mode de Page 16

gouvernance et leurs capacités de mobilisation, d information et de sensibilisation et de participation aux politiques publiques de développement. Aussi, le vœu le plus ardent est de loger la base de données issue de cette étude au sein de la Plateforme en vue de lui permettre de jouer le rôle de coordination et de mise à jour de cette base de données. 1.6 Le diagnostic des capacités institutionnelles et organisationnelles de la Plateforme. A la suite de quatre années de fonctionnement, il s est avéré nécessaire de procéder à un diagnostic des capacités organisationnelles de la Plateforme. L exercice est audacieux pour une jeune organisation de procéder à une introspection dont l objectif est de mesurer les capacités et d identifier les besoins de celle ci pour lui permettre, d une part, de jouer son rôle d information, d appui conseil, de représentation en direction des acteurs non étatiques du Sénégal et de participation de l autre dans le cadre de la préparation des politiques et programmes à inscrire dans le 10 ème FED. L étude diagnostic a été réalisée par un Consultant externe recruté à cet effet qui a produit un rapport introductif qui a fait l objet de restitution le 18 juillet 2008 au cours d un atelier avec la participation de l ensemble du Comité directeur de la Plateforme, les Représentants du Ministère de l Economie et des Finances, Ordonnateur National du FED, de la Délégation à la Réforme de l Etat et de l Assistance Technique et de la Délégation de la Commission européenne au Sénégal. Un projet de rapport final sera disponible d ici le 31 juillet avec des éléments devant permettre de démarrer une réflexion stratégique interne à la Plateforme. 1.7 Les activités d information, de sensibilisation, de lobby et des actions de visibilité de Plateforme Une des missions et pas des moindres de notre organisation consiste en la collection et la diffusion des informations sur les politiques publiques en direction de nos membres et plus particulièrement des antennes régionales ; celles ci n ont pas souvent l opportunité d accéder à de telles informations. Aussi, le Secrétariat permanent a collecté, synthétisé et diffusé l information sur les politiques publiques aux membres, au niveau national comme au niveau des antennes régionales utilisant les moyens les plus modernes de communication et de transmission de données. Par ailleurs, d autres actions de communication et de visibilité en direction du grand public ont été également réalisées en partenariat avec des organisations membres comme le SYNPICS et l Institut PANOS. C est ainsi que les évènements suivants ont été organisés : Une conférence de presse à l occasion de la signature du Plan d Actions de la Plate forme avec l ON et la DCE le 26 mars 2008 Des communiqués de presse sur les activités phares du projet ; Des débats radio télévisés sur les sujets développés par les groupes thématiques ; Page 17

Mr Ibrahima Deme Représentant de l Ordonnateur National/MEF, Mr Papa Nalla Fall, Président de la plate forme et Mr Gilles Hervio, Chef de Délégation de la CE à Dakar, à l occasion du Point de presse dans les locaux de la Plateforme 1.9 Les activités de représentation et de réseautage en Afrique et dans le monde Notre organisation, du fait de sa spécificité et de son envergure, a été invitée dans des rencontres internationales en Afrique et dans le monde. Ces invitations proviennent d organisations publiques régionales et des plateformes de même nature. L année dernière la Plateforme a reçu une mission de la Commission de l UEMOA en charge de l élaboration du Programme indicatif régional (PIR) dans le cadre du 10 FED ; à cette occasion, il avait été évoqué la nécessité de mettre en place, à l échelon régional, un cadre de concertation des différentes plates formes d acteurs non étatiques de l Afrique de l Ouest et notre organisation s était proposée d approfondir la réflexion en vue de la constitution d un comité économique et social ouest africain qui serait représentatif des différentes familles d ANE en même temps que l émanation des plates formes nationales ouest africaines. A cet effet, un groupe ad hoc de travail a été mis en place. C est dans la poursuite de cette activité qu il est prévu dans le Devis Programme 2 de l UGP/ANE, deux missions au niveau de la CEDEAO et de l UEMOA, pour des échanges avec les différentes plateformes ou réseaux de la société civile, du secteur privé et des centrales syndicales. Il sera mis à profit l existence de réseaux des membres dont le leadership est assuré par quelques uns de nos adhérents comme le Réseau des Plates formes nationales des ONG d Afrique de l Ouest et du Centre dont le siège est au CONGAD. Dans la même logique, la Plateforme a été invitée par le Gouvernement du Sénégal à faire partie d une délégation au 7ème Forum Africain sur la Gouvernance à Ouagadougou du 24 au 26 octobre 2007 ; de même, elle a participé à la 1 ère réunion du Comité de Pilotage du Programme Indicatif Régional 9 ème Fed de l Afrique de l Ouest du 18 au 20 février 2008 à Ouagadougou et enfin à Bamako à l occasion de la rencontre de la DG commerce de l UE sur les APE en juin 2008. Page 18

Au Sénégal, la Plate forme a travaillé avec la coopération espagnole et à ce titre rencontré la Coordinatrice générale le 19 septembre 2007. Des axes de partenariat ont pu être évoqués, la plateforme se proposant de servir de relais à la coopération espagnole, que ce soit au niveau national comme au niveau local par le biais de ses antennes pour identifier des stratégies de coopération en collaboration avec les acteurs locaux ; dans le même ordre d idées, le 8 octobre 2007, la Plate forme a été invitée à un atelier organisé par la coopération espagnole. Cet atelier a démarré par la présentation du DSRP II, suivie d'une présentation par le CONGAD de la participation de la Société civile à l'élaboration du DSRP. Ce qui a permis à la coopération et aux ONG s espagnoles de mieux se familiariser avec la Plateforme. 1.10 Les activités de renforcement des capacités Pour le renforcement des capacités de ses membres, notre organisation, en relation avec ses partenaires comme l UGP/ANE, a participé à (i) cinq fora de trois jours regroupant chaque fois une centaine de participants, avec une forte implication des antennes régionales ; l objectif des foras était d identifier les besoins des membres, notamment ceux susceptibles d être satisfaits par la formation, à retenir dans le Devis Programme 2 de l UGP ; (ii) des missions d information formation sur le PNBG pour pallier à la faible information sur l état de la mise en œuvre de ce programme en particulier les autres composantes : justice et économique) ; (iii) l organisation d un séminaire d information sur les accords de coopération UE/SENEGAL le 28 mars 2008 a été organisé à l intention des membres de la Plate forme au CICES ; l objectif du séminaire d information était de renforcer les capacités d'analyse et de contribution des ANE à l'élaboration et au suivi des politiques publiques et de la coopération avec l'ue. Les résultats de la journée ont été globalement satisfaisants et à la hauteur des attentes. En effet, 92 participants ont répondu à l appel venant des onze (11) régions du Sénégal. Les participants ANE ont bénéficié de beaucoup d informations sur les stratégies de coopération de l UE à travers le 9éme et le 10éme FED très utiles dans le cadre de leurs activités de développement et pour le renforcement de leurs capacités d analyse et de dialogue avec les partenaires au développement. C est le lieu de rendre un hommage mérité aux représentants du Ministère de l Economie et des Finances (DDI et DCEF) du Programme de Soutien à l Ordonnateur National, de la Délégation à la Réforme de l Etat et de l Assistance Technique (DREAT) ainsi que celle de la Délégation de la Commission de l UE qui nous ont toujours accompagné et continuent de le faire en supportant les initiatives que nous prenons pour mieux apporter notre contribution dans la construction du dialogue tripartite Etat, Partenaires au Développement et Acteurs non Etatiques. Page 19

1.11. Participation aux réunions de suivi du 9 eme FED Sur invitation du Ministre de l Economie et des Finances, la Plate forme a participé à la Revue annuelle conjointe 2006 de la coopération Sénégal/UE, organisée le 6 février 2008 au Novotel ; cette revue était présidée par le Ministre d Etat, Ministre de l Economie et des Finances, en présence du Chef de Délégation de la CE et de l ensemble des ministères techniques et des services administratifs concernés par la coopération de l Union Européenne au Sénégal. Ce fut l occasion de demander et d obtenir la promesse de l implication des membres de la Plateforme dans les réunions sectorielles de suivi périodique des programmes du 9 ème FED, afin d assurer un meilleur suivi des ANE de l exécution des projets et programmes. 1.12. Participation au processus d élaboration du 10 eme FED Dans le cadre de l instruction des projets pour le PIN 10 ème FED, le ministère de l Economie et des Finances a demandé à la plate forme de bien vouloir soumettre des idées de projets en ce qui concerne le 1 er Secteur de concentration : «Commerce et Intégration régionale». Un certain nombre de propositions ont pu être transmises en attendant leurs prises en charge dans la formulation du Programme indicatif national et du support à la SCA prévu en Octobre 2008. Page 20