Les langues vivantes étrangères et régionales dans les textes officiels

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Les langues vivantes étrangères et régionales dans les textes officiels Les langues vivantes à l école : état des lieux La place des langues vivantes à l école La discipline «langue vivante étrangère et régionale» a acquis un statut à part entière à l école primaire depuis son inscription dans les programmes de février 2002 1. Les programmes envisagent un éventail de huit langues vivantes étrangères (allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, italien, portugais et russe) et déclinent pour chacune d elle les comportements, les compétences et les connaissances à acquérir 2. Les langues dites «régionales», langues aussi appelées langues historiques de France basque, breton, catalan, corse, créole, gallo, occitan-langue d oc, langues régionales d Alsace, langues régionales des pays mosellans, tahitien, langues mélanésiennes (drehu, nengone, païci, aïje) sont aussi présentes dans les programmes de l école primaire 3. «L article L. 312-10 du code de l éducation a réaffirmé la possibilité de dispenser un enseignement des langues et cultures régionales tout au long de la scolarité dans les régions où celles-ci sont en usage. L éducation nationale se doit de faire vivre ce patrimoine culturel, de veiller au développement des langues régionales et de contribuer à leur transmission. Oublier cette responsabilité ne serait pas un signe de modernité. Ce serait au contraire une perte de substance de l héritage culturel national.» L apprentissage des langues vivantes fait partie des apprentissages fondamentaux. Comme pour les autres disciplines, leur apprentissage a pour objectif de développer les grandes compétences de maîtrise du langage (écouter, parler, lire et écrire). Les contenus linguistiques et culturels sont spécifiques à chaque langue mais les démarches d apprentissage et d enseignement sont communes à l ensemble des langues. L apprentissage d une langue vivante étrangère est le deuxième pilier du socle commun de connaissances et de comprétences 4. 1 BO HS N 1, 14 février 2002 2 BO HS N 8, 30 août 2007 3 Circulaire n 2001-166 du 05 septembre 2001: «Développement de l enseignement des langues et cultures régionales à l école, au collège et au lycée», Encart au BO n 33 du 13 septembre 2001. * BO HS N 9 du 27 septembre 2007 : «Programmes de l'enseignement des langues régionales pour l école primaire». 4 Loi n 2005-380 du 23 avril d orientation et de programme pour l avenir de l école, article 9 : «La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l acquisition d un socle commun constitué d un ensemble de connaissances et de compétences qu il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société. Ce socle comprend : la maîtrise de la langue française ; la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ; la pratique d au moins une langue vivante étrangère ; la maîtrise des techniques usuelles de l information et de la communication.» Les langues régionales ne sont pas explicitement citées dans le socle commun mais l ensemble du dispositif (les programmes de l école primaire, la circulaire de 2001 portant sur le «Développement de l enseignement des langues et cultures régionales à l école, au collège et au lycée» reste valable. La circulaire du recteur de l académie de Montpellier le rappelle. De plus, des conventions Etat-régions (rectorats-collectivités territoriales) portant sur le développement de l enseignement des langues et cultures régionales (occitan et catalan pour l académie de Montpellier ) vont progressivement compléter le dispositif, assurant ainsi leur transmission. Enfin, le 18 décembre 2006, la France a ratifié la «Convention 1

La contribution des langues étrangères et régionales aux programmes de l école Elles permettent de répondre aux défis auxquels l école fait face en ce début de XXI e siècle : «Les défis que notre enseignement affronte sont de plus en plus complexes. Ils contraignent à élargir sans cesse l horizon des objectifs tout en s assurant, de manière chaque fois plus vigilante, qu aucun élève n est laissé à l écart. C est le cas de l apprentissage des langues vivantes qui doit permettre à la France de satisfaire à des exigences partagées par la plupart de ses partenaires dans le monde.» 5 Elles encouragent une attitude positive à l égard des langues et cultures autres en contribuant à «faire découvrir aux élèves l altérité et la diversité linguistique et culturelle». Elles contribuent au renforcement de la maîtrise du langage en amorçant un début de réflexion sur le fonctionnement de la langue : «L observation comparée de quelques phénomènes simples dans des langues différentes (dont la langue française) crée chez les élèves une distance qui leur permet d être plus sensibles aux réalités grammaticales et renforce la maîtrise du langage.» L enseignement des langues régionales répond plus particulièrement aux objectifs suivants : préservation et transmission d un élément de la richesse du patrimoine national ; contribution à la reconnaissance de la diversité culturelle au sein de la communauté nationale ; ouverture aux communautés linguistiques proches par le développement des relations créées par ces voisinages. Cette perspective, déjà présente dans certaines zones géographiques transfrontalières, s inscrit également dans la volonté de faire de cet enseignement un élément de la construction de l identité européenne à laquelle le système éducatif a pour mission de préparer les élèves ; construction par les élèves de compétences de communication dans la langue régionale étudiée, tant en compréhension qu en production, à l oral et à l écrit ; structuration d acquisitions sur la langue. acquisitions culturelles liées au patrimoine dans lequel s inscrit la langue (histoire, géographie, littérature, arts, etc.). L organisation des enseignements La loi d orientation du 23 avril 2005 a fixé les nouvelles orientations en matière d organisation de l enseignement des langues vivantes à l école : Jusqu en 2007, la priorité est donnée à la généralisation de l enseignement d une langue vivante étrangère au cycle 3 (CE2, CM1, CM2). A la rentrée scolaire 2008, l enseignement d une langue vivante s étend aux classes de CE1 et aux classes de CP dès que possible 6. Le temps dévolu à l apprentissage d une langue vivante est d une heure trente hebdomadaire 7. Les contenus Les contenus linguistiques et culturels sont répertoriés et font l objet d une présentation en quatre parties : Présentation des capacités, formulation et connaissances par rapport au niveau A1 du Cadre européen commun de référence pour les langues ; Phonologie ; Contenus culturels et domaines lexicaux ; Syntaxe et morphosyntaxe. sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles» (Loi n 2006-792 du 5 juillet 2006) ainsi que la «Convention sur la sauvegarde du patrimoine immatériel de l humanité» (Loi n 2006-791 du 5 juillet 2006). Ces deux textes internationaux ont maintenant valeur de loi dans notre pays. 5 BO HS N 1, 14 février 2002, p. 13 6 BO N 15 du 10 avril 2008 : «L enseignement des langues vivantes à l école primaire doit continuer à s étendre au CE1 et commencer lorsque c est possible, dès le CP». 7 BO N 18 du 5 mai 2005 (préparation de la rentrée scolaire 2005) 2

Quel impact pour les candidats au concours? Il est important de noter que les compétences en langue étant désormais évaluées à l aune des 6 niveaux du cadre européen commun de référence pour les langues, les candidats au concours devront prendre la mesure des attentes de l institution dans ce domaine en prenant connaissance de la grille d auto-évaluation des compétences en langue (voir annexe 4) et en approfondissant leur compréhension du niveau (niveau B2) que l on attend d eux : «Au niveau B2, un candidat peut comprendre le contenu essentiel des sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d aisance tel qu une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l un ni pour l autre. Il peut s exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. Il peut aussi lire des articles sur des questions contemporaines et des textes littéraires contemporains en prose.» (Décret n 2005-1011 du 22 août 2005 relatif à l organisation de l enseignement des langues vivantes étrangères dans l enseignement scolaire, à la réglementation applicable à certains diplômes nationaux et à la commission académique sur l enseignement des langues vivantes étrangères). L épreuve de langue vivante étrangère au CRPE : état des lieux Quoi de neuf? Depuis la session 2006, de nouvelles modalités ont été introduites en raison de l obligation pour tous les candidats de passer l épreuve de langue étrangère, jusqu alors optionnelle. Ce que le candidat doit savoir Outre cette figure imposée, la possibilité d une épreuve facultative de langue (régionale ou étrangère) est offerte aux candidats. Nous ne pouvons que recommander aux candidats de s inscrire à cette épreuve facultative qui non seulement a pour but de valoriser les compétences en langue de chacun mais constitue aussi une occasion supplémentaire de créditer le total des points obtenus. Caractéristiques de l épreuve orale de langue vivante étrangère (obligatoire ou facultative) et langue régionale (facultative) elle ne comporte pas de programme elle s appuie sur un court document écrit (une vingtaine de lignes) qui peut être un article sur des questions contemporaines ou un texte actuel en prose ; pour la langue régionale, il peut s agir aussi d un document sonore elle se situe au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues elle exige du candidat des capacités de compréhension écrite et orale, des capacités d expression orale et des compétences de communication elle se déroule en deux temps : 1. une préparation de 30 minutes 2. un face à face avec le jury de 20 minutes Le texte de l arrêté du 10 mai 2005 fixant ces nouvelles modalités est consultable sur le site Légifrance 8 ainsi que sur le site du Ministère de l éducation nationale, de l enseignement supérieur et de la recherche, au BO n 21 du 26 mai 2005 9. «L épreuve s appuie sur un texte d une vingtaine de lignes dans la langue choisie par le candidat. L épreuve débute par une présentation orale dans la langue des grandes lignes du texte, d une durée de 5 minutes. Le candidat doit ensuite lire à haute voix quelques lignes du texte choisies par le jury. Cette lecture est suivie d un entretien dans la langue avec le jury, qui permet au candidat de faire la preuve de sa compétence d interaction orale. L ensemble de l épreuve se situe au niveau B2 du cadre 8 http://www.legifrance.gouv.fr/waspad/untextedejorf?numjo=menpo500879a 9 http://www.education.gouv.fr/bo/2005/21/menpo500879a.htm 3

européen commun de référence, correspondant à un utilisateur dit indépendant. Les candidats doivent indiquer au moment de leur inscription la langue étrangère choisie parmi les six langues suivantes : allemand, anglais, arabe, espagnol, italien, portugais.» 10 Durée de l épreuve : 20 minutes incluant les 5 minutes de la présentation orale Préparation : 30 minutes Coefficient 1. La note de commentaire du 16 mai 2005 11 relative à l épreuve orale du concours apporte d importantes précisions concernant : la nature du support utilisé ; les qualités attendues du candidat ; les critères d évaluation. «L épreuve se fonde sur un texte situé au niveau B2 du cadre européen commun de référence (article sur des questions contemporaines, texte actuel en prose). Elle doit permettre de vérifier chez le candidat : l aptitude à comprendre un texte et en dégager les grandes lignes ; l aptitude à communiquer avec un degré de spontanéité et d aisance suffisant ; l aptitude à s exprimer de façon claire et détaillée sur une gamme de sujets variés et à développer une argumentation sans chercher ses mots de manière évidente. Le texte sur lequel s appuie l épreuve ne doit pas avoir de connotation trop littéraire ni faire appel à des notions techniques. L entretien peut aussi porter sur la vie de la classe. L évaluation prend particulièrement en compte la fluidité de l expression et la qualité, notamment phonologique, de la langue.» Eléments de cadrage Le texte «une vingtaine de lignes (soit autour de 2000 signes), doit présenter une richesse suffisante. Il peut s agir d un extrait de roman, de nouvelle, d article de journal, éventuellement de textes documentaires pour la jeunesse, etc et présenter un récit, un dialogue, une documentation, une argumentation sur une question donnée. La source est évidemment précisée sur le sujet, de même que la date du texte.» Le déroulement Le candidat doit présenter les grandes lignes du texte en cinq minutes environ, en explicitant le type de texte, la situation, les informations, les questions et les arguments. Il présente, le cas échéant, les alternatives d interprétation. L indication du passage à lire à haute voix est donnée au candidat à la fin de la présentation orale Si la présentation orale du texte par le candidat est inférieure aux cinq minutes prévues, le temps non utilisé sera employé par la commission d interrogation pour approfondir la phase d entretien suivante, dans la limite de la durée maximale de l épreuve (20 minutes). L entretien Il prend appui, dans un premier temps, sur la présentation orale. Il peut, par exemple, être demandé au candidat d expliciter tel ou tel aspect de sa présentation, de justifier ce qu il a retenu comme élément essentiel du texte, sans pour autant qu il lui soit demandé de procéder à un commentaire de texte. Il s élargit ensuite au thème abordé par le texte et éventuellement à la vie de la classe, le candidat pouvant, par exemple, être amené à s exprimer sur la présentation en classe d un fait culturel qui serait évoqué dans le texte. L évaluation L entretien vise à évaluer : 10 Nous soulignons 11 http://www.education.gouv.fr/bo/2005/21/menpo50/031xxxx.htm 4

la compréhension précise d un texte écrit, la capacité à dialoguer dans la langue concernée, c est-à-dire à saisir les questions du jury et à y répondre, à développer une argumentation en s exprimant clairement, avec aisance, dans une langue fluide et de qualité. L épreuve facultative Les candidats peuvent demander à subir une épreuve orale facultative portant, soit : sur une langue à extension régionale délimitée dont la liste est arrêtée par chaque recteur parmi les langues suivantes : basque, breton, catalan, corse, créole, langues régionales d Alsace et des pays mosellans, occitan-langue d oc ; sur l une des langues vivantes étrangères suivantes : allemand, anglais, arabe, espagnol, italien et portugais. Les candidats doivent choisir au moment de leur inscription la langue à extension régionale délimitée ou la langue vivante étrangère dans laquelle ils désirent subir l épreuve facultative. 1. Lorsque l épreuve porte sur une langue à extension régionale délimitée, elle consiste en un entretien en langue régionale avec le jury à partir d un document sonore ou écrit authentique en langue régionale relatif à la culture ou à la langue concernée. 2. Lorsque l épreuve porte sur une langue vivante étrangère, elle est constituée par l épreuve orale d admission de langue vivante étrangère du concours. Dans ce cas, les candidats doivent s inscrire dans une langue différente de celle choisie à l épreuve d admission de langue vivante étrangère. Durée de l épreuve : 20 minutes (incluant, pour la langue vivante étrangère, les 5 minutes de présentation orale) ; préparation : 30 minutes ; coefficient 1. Seuls les points obtenus au dessus de 10 sont pris en compte pour l admission des candidats à l issue des épreuves. 5