FICHE D INFORMATION TECHNIQUE. Crédits d enlèvement et suivi d intégrité UF-H2O

Documents pareils
BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie

Registres de fermentation lente. Critères d inspection

MATÉRIAUX ET RESSOURCES (MR)

Votre installation septique l essentiel à savoir!

Annonces internes SONATRACH RECHERCHE POUR SON ACTIVITE COMMERCIALISATION :

La Télégestion au service de la performance des infrastructures d eau

Rapport d'évaluation CCMC R IGLOO Wall Insulation

Le Rectorat de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale,

Western Climate Initiative, inc. Budget révisé pour l année civile 2015 et dépenses prévues en mai 2015

Recommandation M96-04 du Bureau (le 25 avril 1996)

PAROISSE DE SAINT-MALACHIE. Mme Odette Lapointe M. Michel Boileau M. Richard Jacques M. Raymond Aubé

VILLE DE BEAUPRÉ LE 2 MAI 2005

RÈGLEMENT INSTITUANT UN PROGRAMME DE CRÉDIT DE TAXES FAVORISANT LA CONSTRUCTION D IMMEUBLES LOCATIFS DE 50 LOGEMENTS ET PLUS

RÈGLEMENT # RELATIF AUX BRANCHEMENTS À L'ÉGOUT ET À L AQUEDUC

Séance extraordinaire des membres du conseil de la municipalité de Sainte-Monique tenue en la salle de l hôtel de ville, lundi le 9 mars 2015 à 19H00.

Multichronomètre SA10 Présentation générale

Était également présente Angèle Germain, directrice générale/secrétaire-trésorière.

STEAMY MINI. Nous vous félicitons pour l acquisition de l appareil «STEAMY - MINI», un appareil de grande qualité.

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

5. Matériaux en contact avec l eau

TP Détection d intrusion Sommaire

Equipements pour la recherche de fuites et le diagnostic de réseau d eau

LA FERME À MATURIN INC. ÉNONCÉ

Ventilation : Mesure et réglage des débits

ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNÉES PROVENANT DU MONITORING DES PONTS PAR LA TECHNOLOGIE OSMOS

SÉANCE ORDINAIRE DU CONSEIL DU 20 MAI 2014 À 19 H 30

PRODUIT. nouveau. uniboard.com. Sans formaldéhyde ajouté / ULEF - Particule brut Sans formaldéhyde ajouté / ULEF - Mélamine thermofusionnée (TFL)

Présenté par Stéphane Hurens

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos.

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives

Une entreprise plus saine

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Janvier 2015

PROGRAMME DE CRÉDIT DE TAXES FONCIÈRES AGRICOLES GUIDE DE L EXPLOITANT AGRICOLE ET DU PROPRIÉTAIRE NON EXPLOITANT

50, RUE SAINTE-CATHERINE O, BUREAU 300, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2X 1V4 Ι Ι X230

RÈGLEMENT 569. Et résolu à l unanimité des conseillers présents que le règlement suivant soit adopté :

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

Renforcement de la surveillance des installations hydrauliques EDF HYDRAULIQUE Astrid HOTELLIER (EDF-DTG)

Mesure. Multimètre écologique J2. Réf : Français p 1. Version : 0110

COMPRESSEURS DENTAIRES

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINT-ANSELME COMTÉ DE BELLECHASSE

Certificat d'examen de type n du 19 septembre 2002

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

Règlement sur la qualité de l eau potable

L entretien hivernal des routes : concilier protection de l environnement et sécurité routière

6150, 6166 Route 112, Ascot Corner, Qc., J0B 1A0

PROFIL DE COMPÉTENCES

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINT-CYRILLE-DE-WENDOVER. Règlement sur les système d'alarme

POLITIQUE DE BIOSÉCURITÉ

Présentation de l entreprise. Des entreprises d ici. Une offre de services sur mesure. .com

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD VENELLES N SIRET : Code APE : 3600 Z

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

RÈGLEMENT NUMÉRO Règlement concernant les systèmes d alarme

Avertisseur de monoxyde de carbone

ÉVALUATION DES RISQUES SANITAIRES D ORIGINE HYDRIQUE À L AIDE DE MODÈLES D ÉVALUATION QUANTITATIVE DU RISQUE

Conditions Générales d Intervention du CSTB pour la délivrance d une HOMOLOGATION COUVERTURE

OBJECTIF DU GUIDE 1-L ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITES D ASSURANCE

Monsieur Yves Chassé, directeur général secrétaire-trésorier.

La solution à vos mesures de pression

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

QU EST-CE QUE LA CHLORATION?

RÈGLEMENT NUMÉRO:

L érosion côtière et le Ministère de la sécurité publique

MANUEL D INSTRUCTIONS K-STAR ÉLECTRIQUE Chauffe-piscine/spa électrique

Tiré à part de la rubrique L ENTREPRISE DU MOIS. de la revue L EAU, L INDUSTRIE, LES NUISANCES

MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DES-MONTS

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Système de détection d intrusions périmétrique par câble enterré INTREPID TM

QUÉBEC PUBLIE UN NOUVEAU PROJET DE RÈGLEMENT SUR DES MESURES D ALLÉGEMENT DE LA CAPITALISATION DES RÉGIMES DE RETRAITE

Ville de Beauceville

AVERTISSEMENT. Cette codification intègre les modifications apportées au règlement VS-R

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE BOLTON-OUEST AUX CONTRIBUABLES DE LA SUSDITE MUNICIPALITÉ AVIS PUBLIC

Le régulateur RC 6170 RC 6170 FORMATION. Formation RC

Tenantslife. Alexandre-Olynthe CECCHINI [FRANCE :ELECTRICITE EN COPROPRIETE]

La responsabilité des administrateurs et dirigeants en matière d environnement: Nouvelle loi, nouveaux soucis

ASSURANCES AUTO - HABITATION - ENTREPRISE - VÉHICULES RÉCRÉATIFS

Code de sécurité et bonnes pratiques en plomberie

Projet de loi n o 4. Présentation. Présenté par M. Laurent Lessard Ministre des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire

22 janvier 2011 CONTRIBUTION POTENTIELLE AU PROGRAMME LEED-CI, V 1.0 CHAISES ARTOPEX

L indemnisation pour dommages matériels DÉLIT DE FUITE

Le 15 décembre 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA SUIVEZ RETRAITESAI SUR. Numéro 14-22

Chauffe-eau électrique résidentiel

Décision de radiodiffusion CRTC

Programme de formation continue en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie de l Appareil Moteur

Révision de la numérotation des règlements

SYNERGYTEK. Logiciel de gestion de la production sur mesure

Manuel du programme d amélioration de la salubrité des aliments

Membranes et revêtements blancs réfléchissants

1 À noter Demande de prêt REER But du produit Le produit en bref Les principaux avantages... 6

Améliorer la Performance des Fournisseurs

Logiciel pavages drainants mode d emploi

Projet de loi n o 100 (2010, chapitre 20)

ClickShare. Manuel de sécurité

CODIFICATION CONSOLIDATION. Current to August 30, À jour au 30 août Last amended on December 12, 2013

Caisse de retraite du Régime de retraite du personnel des CPE et des garderies privées conventionnées du Québec

Toitures et charpentes

PROVINCE DE QUÉBEC CANTON D'ORFORD COMTÉ D'ORFORD SÉANCE ORDINAIRE DU 11 JANVIER 2010

Transcription:

FICHE D INFORMATION TECHNIQUE Crédits d enlèvement et suivi d intégrité UF-H2O Domaine d application : Eau potable Niveau de la fiche : En validation à l échelle réelle Date d édition : 2016/11/09 Date d expiration : 2019/11/09 Fiche d information technique : FTEP-H2O-EQFM-01EV

MANDAT DU BNQ Depuis le 1 er janvier 2014, la coordination des activités des comités CTTEU et CTTEP sur les technologies de traitement de l eau (CTTEP : eau potable; CTTEU : eaux usées) est assumée par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Le BNQ est ainsi mandaté par le gouvernement du Québec pour être l administrateur des procédures suivantes : Procédure de validation de la performance des technologies de traitement de l eau potable révision septembre 2014 (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/potable/guide/cttep_procedureanalyseeaupotable.pdf) Ces procédures de validation sont la propriété du gouvernement du Québec et demeurent sous sa responsabilité. Le BNQ supervise l administration de ces procédures et assume la coordination des activités des comités s y rattachant. Les procédures du BNQ qui décrivent la marche à suivre pour la validation de la performance en vue de la diffusion par le gouvernement du Québec d une fiche d information technique d une technologie se trouvent dans le document suivant : BNQ 9922-200 Technologies de traitement de l eau potable et des eaux usées Validation de la performance Procédure administrative (voir site du BNQ : Validation des technologies de traitement de l eau BNQ). Document d information publié par : Ministère du Développement durable, de l'environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC); Ministère des Affaires municipales et de l Occupation du territoire (MAMOT). UF-H2O DATE DE RÉVISION OBJET VERSION DE LA PROCÉDURE 2016-11-09 1 re édition Septembre 2014 2 sur 6

1. DONNÉES GÉNÉRALES Nom de la technologie Système d ultrafiltration UF-H2O. Cadre juridique régissant l installation de la technologie L installation d équipements de traitement en eau potable doit faire l objet d une autorisation préalable du ministre du Développement durable, de l Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en vertu de l article 32 de la Loi sur la qualité de l environnement (LQE) et du Règlement sur l application de l article 32 de la LQE. Nom et coordonnées du distributeur H2O INNOVATION INC. 330, rue Saint-Vallier Est, bureau 340 Québec (Québec) G1K 9C5 Téléphone : 418 688-0170 Télécopieur : 418 688-9259 Personne-ressource : M. Simon Barbeau, ingénieur de procédé Courriel : Simon.Barbeau@h2oinnovation.com 2. DESCRIPTION DU PROTOCOLE ET DE LA TECHNOLOGIE Description du protocole Les techniques utilisées pour établir le niveau d enlèvement des pathogènes ainsi que pour contrôler et suivre l intégrité des membranes lors du traitement de l eau par filtration membranaire sont actuellement en développement à l échelle internationale. Dans ce projet, H2O Innovation a sélectionné et expérimenté les tests suivants sur les unités HFS-2020 de Toray : l application d une pression positive, la séparation de particules précalibrées, la séparation de virus MS2 ainsi que le suivi par compte de particules supérieures ou égales à 2 μm. Les tests ont été effectués à Upland en Californie en 2007 pour le compte du California Department of Health Services. Le test de pression a permis de déterminer l intégrité initiale des modules membranaires et pourra servir de test pour le suivi d intégrité. La séparation des particules calibrées et des organismes a permis de déterminer les crédits d enlèvement, tandis que le compte de particules a permis de faire le lien entre l enlèvement des particules ou des organismes et le test d intégrité des équipements en fonction. Description de la technologie Le système d ultrafiltration est décrit dans la fiche d évaluation technique portant sur le système UF- H2O sans coagulation. Le suivi d intégrité décrit dans cette fiche-ci doit être mis en place avec tout système d ultrafiltration UF-H2O sans coagulation pour que les crédits d enlèvement reconnus soient accordés. NOTE : Il incombe au concepteur de vérifier que toutes les autres dispositions du Règlement sur la qualité de l eau potable sont respectées. 3 sur 6

3. RÉSULTATS Tests d intégrité des membranes par pression Essais réalisés à Upland, Californie (2007), sur un module HFS-2020 Perte de pression (P 0-P) État de l intégrité du module membranaire [kpa] 2 min 4 min 6 min 8 min 10 min Module intègre 1 1 1 1 1 1 fibre coupée 0,92 0,86 0,80 0,74 0,70 3 fibres coupées 0,78 0,60 0,45 0,35 0,26 Critère proposé par H2O Innovation pour la perte de pression maximale : - 0,83 kpa/min ou de 4,2 kpa par 5 minutes de test pour les membranes intègres. Tests de séparation de particules et d organismes Essais réalisés à Upland, Californie (2007), sur un module HFS-2020 Eau brute Perméat Log d enlèvement Système intègre MS2 (UFC/ml) Particules 0,5 µm (particules/ml) 0,12 à 1,3 x 10 6 69 à 1800 1,47 à 4,28 0,07 à 9,8 x 10 7 < 1 à 400 5,3 à 7,4 4. CRÉDITS D ENLÈVEMENT RECONNUS PAR LE COMITÉ La capacité du système UF-H2O d enlever les parasites et virus dépend non seulement de ce qui est utilisé pour le démontrer (particules ou organismes vivants), mais aussi de la concentration dans l eau brute de ces particules ou organismes et de la méthode de suivi de l intégrité retenue. Les crédits d enlèvement accordés au système UF-H2O refléteront donc cette réalité et prendront aussi en compte les besoins réels des installations de traitement d eau de surface au Québec ainsi que la volonté de mettre en place une approche de traitement par barrières multiples. Pour établir les crédits d enlèvement, le Comité s est appuyé sur les résultats des différents essais effectués sur le système UF-H2O pour lesquels des particules calibrées ont été utilisées. Pour les protozoaires, les crédits d enlèvement reconnus et retenus par le Comité sont fonction des performances atteintes, de la performance de la méthode de suivi de l intégrité par test de décroissance de pression et de la volonté du Comité de limiter les crédits d enlèvement accordés à une seule étape de traitement. Pour les virus, les crédits d enlèvement reconnus et retenus par le Comité sont fonction des performances atteintes, de la porosité absolue des membranes ainsi que des crédits accordés pour les traitements conventionnels équivalents. Les crédits d enlèvement reconnus par le Comité pour la technologie UF-H2O se listent comme suit : 4 sur 6

Crédits d enlèvement accordés (log) avec tests quotidiens de décroissance de pression et suivi en continu de la turbidité Suivi d intégrité Cryptosporidium Giardia Virus UF-H2O sans coagulation 4 4 0 Pour obtenir ces crédits d enlèvement, la procédure générale pour le contrôle et le suivi d intégrité des membranes doit être mise en place (voir section suivante). Note : Les crédits d enlèvement reconnus par le Comité peuvent faire l objet d une révision suivant l obtention d autres résultats. 5. PROCÉDURE GÉNÉRALE POUR LE CONTRÔLE ET LE SUIVI D INTÉGRITÉ La procédure de contrôle et de suivi d intégrité du système se décrit comme suit : ÉTAPE 1 : TESTS POUR LES NOUVEAUX MODULES Chacun des modules livrés à une installation de production d eau potable (installation initiale ou remplacement subséquent) doit avoir passé avec succès un test d intégrité par perte de pression d air (voir description du test à l étape 2) à l usine de fabrication de H2O Innovation. Une fois le système construit à l usine de production d eau potable, ou lors du remplacement d un module défectueux ou usé, un test par perte de pression d air sera effectué sur chacun des modules installés (voir description du test à l étape 2). ÉTAPE 2 : SUIVI D INTÉGRITÉ PAR LE TEST DE DÉCROISSANCE DE PRESSION QUOTIDIEN La procédure à suivre pour réaliser un test d intégrité par perte de pression d air est la suivante : 1. Arrêter les unités membranaires à tester. 2. Avant de faire un test d intégrité, s assurer que les modules ont été complètement drainés et que toute l eau pouvant s y trouver a été évacuée. La présence d eau pourrait fausser les résultats. 3. Mettre les unités membranaires sous une pression d air minimale de 140 kpa. 4. Attendre que le système se stabilise : vérifier s il y a des fuites d air ou des pertes de pression et vérifier qu il n y a pas de débit dans le filtrat. 5. Après la stabilisation du système, commencer à mesurer la perte de pression d air pendant 10 minutes. La perte de vide acceptable est de 0,83 kpa/min ou moins. ÉTAPE 3 : RÉACTION EN CAS D ÉCHEC AU TEST D INTÉGRITÉ PAR DÉCROISSANCE DE PRESSION La procédure à suivre en cas d échec du test d intégrité par pression d air d un module est la suivante: 1. Vérifier si le train et les modules sont étanches et, s il y a un problème d étanchéité, resserrer les raccords. Refaire un test d intégrité et remettre le train en service si le test est réussi. 5 sur 6

2. Si le test échoue de nouveau, isoler le train. Le ou les trains restants peuvent reprendre leur fonctionnement normal. Vérifier chaque module jusqu à ce que le module problématique soit trouvé. 3. Réparer le module problématique et refaire le test d intégrité sur le train. Si le test d intégrité est réussi, remettre le train en service. On peut obtenir les instructions pour la réparation des fibres auprès du fabricant. 4. Si le test échoue encore, continuer de chercher la source du problème. ÉTAPE COMPLÉMENTAIRE : SUIVI D INTÉGRITÉ PAR LA TURBIDITÉ Comme l exige la réglementation, un turbidimètre doit être installé au perméat de chaque train membranaire. Pour respecter la réglementation et les performances attendues du système UF-H2O, la turbidité doit être : - < 0,2 UTN 100 % du temps; - < 0,1 UTN 95 % du temps. Un excès de turbidité au-delà de 0,2 UTN pour une période de 15 minutes consécutives doit déclencher une alarme et isoler le train afin qu un test de décroissance de pression puisse être effectué. Pour un système membranaire où un suivi par échantillonnage quotidien est réalisé (article 22.1 du Règlement sur la qualité de l eau potable), le système d alarme n est pas requis et la turbidité doit être inférieure à 0,3 UTN 100 % du temps et inférieure à 0,2 UTN 95 % du temps. NOTE : Le niveau de développement peut faire l objet d une révision suivant l obtention d autres résultats. 6 sur 6