FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET

Documents pareils
la Stratégie nationale d extension de la couverture maladie du Mali Comment le Rwanda a informé Health Economics and Policy Association (AfHEA)

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 10 JUILLET 2013

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

AVIS D APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEMBRES DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE BENINOISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS (ABSSA)

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 07 Novembre 2012

Le système de protection sociale en santé en RDC

BOURSE DE L EMPLOIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

Contrat d application pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT

PAC. ce qui change. vraiment

PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA (AMO) PHASE II FINANCEMENT C2D

Conditions Générales pour l achat de biens et services

L Assurance agricole au Sénégal

Références technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011

LISTE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE NON ADMINISTRATIF CONSIDERES COMME ENTREPRISES PUBLIQUES. (Décret n du 2 octobre 2006)

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

GROUPE CASINO. L INTEGRATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE CHOIX DES PRODUITS. Claudine QUENTEL et Philippe IMBERT

Restauration collective. quelques aspects réglementaires

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE : LE PREMIER SECTEUR ECONOMIQUE FRANCAIS

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier

2 eme REUNION PREPARATOIRE REGION AFRIQUE DE LA CONFERENCE MONDIALE DES TELECOMMUNICATIONS (CMDT 10)

NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD REPUBLIQUE DU MALI. Ministère des Mines DIRECTION NATIONALE DE LA GEOLOGIE ET DES MINES

Programme d Appui au Financement adapté à l agriculture familiale (AgriFinance-Burkina)

Conférence technique internationale de la FAO

La mutuelle de santé, une alternative crédible de couverture du secteur informel?

Budget participatif des lycées. Règlement d intervention

Appel à manifestation d intérêt

PARTIE 5 : STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DES PRODUITS INNOVANTS PLAN D ACTION POUR LA FILIERE

Préfectures couvertes. Kankan 12 CRD. Mandiana 8 CRD. Kérouané 5 CRD

NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

Présentation du projet

Les 11 èmes Journées de la Recherche Avicole et Palmipèdes à Foie Gras les 25 et 26 mars 2015, à Tours CONSIGNES AUX AUTEURS Soumission du résumé

La veille commerciale à la portée des acteurs des chaînes de valeurs agricoles pour accéder aux informations du marché

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015

L Indice Environnemental

PRESENTATION DES PROGRAMMES

Page 02 Page 05 Page 08 Page 11 Page 13 Page 15 Page 17 Page 20 Page 28 Page 32 Page 34 Page 36 Page 37

De vraies perspectives d avenir Des dispositifs d accompagnement et de financements De multiples complémentarités

Questionnaire pour visiteurs (Par personne, chef de famille, chef de groupe)

Etat des lieux et perspectives

RECOMMANDATION. Note de présentation

PROGRAMME BOURSES D'ETUDES ET DE STAGES «HORS PROJET»

SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO

République Démocratique du Congo

POLITIQUE IMMOBILIERE DE LA REGION CHAMPAGNE-ARDENNE PLAN PATRIMOINE ENERGIE ACCESSIBILITE PPEA

FORMATIONS OUVRANT DROIT AU VERSEMENT DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE Année Universitaire

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Insurance of agricultural Risks. Jeudi 30 Janvier 2014

1. Les comptes de dépôt et d épargne

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

FORMATION HYGIENE. (D après méthode HACCP) EN INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

Post-alphabétisation des jeunes agriculteurs / éleveurs (JA/JE) déscolarisés

Cahier des charges pour l appel d offres. février 2015 SOMMAIRE

Accompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé

VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations PREPARE ET PROPOSE PAR :

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN)

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

La société de coopérative de fabrication de. chicouangue. A besoin de vous. présentation de la coopérative

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 06 MARS 2013

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par :

PACTE VERT. Une banque au cœur de Maroc Vert


Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE Téléphone : Télécopie : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

LE MALI L HÔPITAL GABRIEL TOURE L HÔPITAL DU POINT G INTRODUCTION 2 INTRODUCTION 1 DISPENSATION DES ARV DANS LES HÔPITAUX DU POINT G ET GABRIEL TOURE

Programme national «très haut débit»

HAUT COMITE DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE GUIDE D APPLICATION DU CODE AFEP-MEDEF DE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE DES SOCIETES COTEES DE JUIN 2013

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

PLAN STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA

Transcription:

MINISTERE DELEGUE CHARGE DE L ELEVAGE DE LA PECHE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple Un But Une Foi DIRECTION NATIONALE DES PRODUCTIONS ET DES INDUSTRIES ANIMALES (DNPIA) PROJET D APPUI AU DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE AVICOLE AU MALI PHASE II (ADEFA) BP E 1529 Te (223) 20 24 11 47 Fa (223) 20 24 09 60 BAMAKO FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET JANVIER 2014 1 P a g e

FICHE D IDENTIFICATION DE PROJET Titre du Projet : PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L AVICULTURE AU MALI PHASE II Initiateur du Projet : MINISTERE DELEGUE CHARGE DE L ELEVAGE DE LA PECHE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE Durée du Projet 5 ans TUTELLE : DIRECTION NATIONALE DES PRODUCTIONS ET DES INDUSTRIES ANIMALES Secteur/ Sous Secteur) Filière à Appuyer : Développement Agricole Elevage Développement de la filière avicole au Mali Institution(s) Bénéficiaire(s) Ministère Délégué Chargé de l Elevage, de la Pêche et de la sécurité Alimentaire Les producteurs et leurs organisations Localisation : Régions de : Kayes : Bafoulabé, Kayes, Diéma, Nioro, Yélimané, Kéniéba,Kita ; Koulikoro : Nara, Dioïla, Kangaba, Banamba, Kolokani, Kati et Koulikoro ; Sikasso : Bougouni, Koutiala,Yanfolila, Kadiolo ; 2 P a g e

Ségou : Niono,Barouéli,San,Tominian,Bla,Macina ; Mopti : Bandiagara, Douentza, Koro, Bankass ; Tombouctou :Diré, Goundam et Tombouctou ; Gao : Gao et Ansongo ; Type(s) d Intervention (Cocher tous applicables) : X Type d Actions X Type d Intervention Adoption de nouveau systèmes Amélioration de l environnement de la d eploitation innovateurs production Amélioration de petites eploitations Aménagement de poulailler semi moderne, avicoles d infrastructures d abattage et de commercialisation Cadres de Concertation élaboration de Plan d Affaires Projets Agro Industriels Infrastructures et équipements avicoles Renforcement de Capacités des Organisations de Producteurs (Citez-les à droite) Renforcement de la Capacité des Services Techniques Impliqués, des aviculteurs, des marchands de volaille, des provendiers etc Appui en équipements et produits vétérinaires Voyages d études (sous régions et ailleurs) Provision d Intrants Aliments, matériel généique, produits vétérinaires Recherches/actions Collaboration avec les institutions de recherche dans le cadre de l amélioration des races locales Appui à l amélioration de l aliment Formation des aviculteurs et des provendiers volaille Amélioration de l habitat Appui à surtout chez les jeunes et les femmes l habitat en matière d Aviculture villageoise Promotion du genre Appui au micro crédits pour soutenir la filière avicole Domaines d Intervention Principau : X Domaines d Intervention (Cochez tous qui s appliquent) : X Production Avicole Transformation Stockage des produits alimentaires et avicoles X Transport de la volaille X Commercialisation de la volaille Couverture / Surface : Types de Couverture Préconisé(s) : X Local X Régional X National Transfrontalier 3 P a g e

Résumé du Projet 1. Résumé de la problématique ou les contraintes à surmonter : L aviculture est une activité économique de grande importance au Mali. Selon les sources, on dénombre 35 millions de volailles, constitués à 80% de poulets, 18% de pintades, le reste se répartissant entre canards, dindons, pigeons et autres. Le nombre moyen de volaille par habitant est d environ trois (3). On distingue une aviculture villageoise qui occupe 90% des effectifs et qui est parfaitement compétitive dans la sous région, avec les sous types d aviculture traditionnelle et d aviculture villageoise améliorée. La première procure 39% de la production de chair blanche malgré des pertes élevées de l ordre de 50%. La seconde, qui a un caractère économique plus affirmé produit environ 60% de la consommation de chair blanche ; une aviculture moderne de type commercial, moins compétitive que l aviculture villageoise, qui approvisionne surtout les centres urbains en œufs (et subsidiairement en chair) et en poussins d un jour. Il a été dénombré 326 eploitations totalisant 1 400 000 sujets. Plus de 35% de ces eploitations ont un effectif de moins de 500 têtes, tandis que les eploitations de plus de 10 000 sujets ne représentent que 2.4% de l ensemble. Mais l aviculture malienne est confrontée à nombre de contraintes dont les maladies aviaires et l accès au crédit bancaire. Mais il est espéré que la création récente d un Ministère chargé des questions d élevage pourra résoudre une bonne partie des contraintes identifiées dans le corps du tete. La filière avicole est animée par plusieurs types d acteurs, à savoir les aviculteurs rurau, les aviculteurs modernes, les producteurs de poussins d un jour, les marchands de volailles, les provendiers, les commerçants céréaliers, les centres de conditionnement, etc. La production d œufs qui était de 83.4 millions d unités en 2001 a brutalement chuté à 23.3 millions en 2002. Mais la reprise a été amorcée dès 2003 pour atteindre 68.3 millions en 2005. A cette date, la production de chair était de 191 tonnes. De même, la production d aliment volaille a connu une croissance soutenue, passant de 10 tonnes en 2001 à 42 tonnes en 2005. La commercialisation tend à se moderniser avec l apport de la première phase du PDAM (construction et équipement de marchés à volailles, de centres d abattage et de chambre froides). Mais la situation sanitaire demeure préoccupante, et elle le sera tant que la production locale de vaccins aviaires ne sera pas un e réalité au Mali. A la situation d origine vient s ajouter la menace de la grippe aviaire ou IAHP. Bien que le Mali ait été jusqu à ce jour épargné par la pandémie, le Gouvernement a certainement été bien inspiré d élaborer un Plan de Contingence pour la Prévention et la Lutte contre la grippe aviaire. Dans le cadre de la recherche, l IER s active autant qu il peut pour résoudre certains problèmes pratiques de l aviculture, surtout en matière d alimentation, d habitat et de santé. C est compte tenu de tout cela que la stratégie de développement de l aviculture sera basée sur un plan d action comportant, entre autres, la consolidation des acquis du PDAM, l accroissement des performances de la filière 4 P a g e

avicole, l essor de la commercialisation et l industrialisation par la réalisation de nouvelles infrastructures et la facilitation de l accès des acteurs au crédit bancaire. C est ainsi seulement que l aviculture au Mali pourra etérioriser son potentiel économique et contribuer à réduire la pauvreté, essentiellement chez les couches les plus défavorisées de la population et en milieu rural, sans compter qu il s agit là d un bon levier de développement économique et social. C est aussi cela qui rend indispensable la conception et la mise en œuvre d une deuième phase du PDAM. 2. Objectif(s) du Projet : La phase II du projet qui s inscrit dans la logique de la poursuite de la valorisation des potentialités de la filière avicole au Mali vise à : développer la production avicole au Mali pour contribuer à l autosuffisance et la sécurité alimentaires, surtout en matière de viande blanche ; satisfaire la demande croissante de produits avicoles ; augmenter la productivité de l aviculture malienne ; augmenter le revenu des populations rurales de la zone d intervention du projet, notamment des couches vulnérables ; améliorer le niveau de vie des aviculteurs. 2.1. Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques du PDAM II sont comme suit : produire plus d œufs et de chair de poulet tant en quantité qu en qualité ; mettre plus de produits sur le marché à des pri abordables au consommateur moyen, sans restriction de zone ou de temps ; améliorer les techniques de production, l habitat, l alimentation, la lutte contre les maladies aviaires ; dynamiser les organisations d acteurs de la filière avicole ; insérer l aviculture dans une économie de marché ; faciliter l accès des acteurs de la filière au crédit bancaire (banques et SFD). 3. Méthodologie La phase II du PDAM s appuiera sur la mise en œuvre de l approche participative, sur l appui conseil pour l intensification de la santé et des productions avicoles, et sur la concertation et le développement de conventions locales impliquant tous les acteurs de la filière avicole. Cette implication des acteurs devra assurer l appropriation des actions du projet par ceu-là et garantir la pérennisation desdites actions et de leurs résultats. Par acteurs il faut comprendre aussi bien les professionnels de la filière que les services techniques, les prestataires de services que les collectivités territoriales et leurs organes de direction. Cette implication se fera à travers divers mécanismes de concertation de la base au sommet. Les structures à mettre en place à cette fin seront clairement définies et mises dans les conditions pour remplir leur rôle. 4. Les Moyens du, projet Le projet bénéficiera des acquis du PDAM en équipement, matériel et Bureau. Pour ce qui concerne le personnel, les agents de l état seront utilisés au niveau des structures de l état. Les moyens seront donnés pour le renforcement des capacités et le renforcement des infrastructures eistantes. 5 P a g e

Cependant, les moyens logistiques datant de la phase It très vétustes doivent être renouvelésnotamment les véhicules et les motos des agents d encadrement, 5. Les Activités du Projet 1. Construction de nouveau marchés à volaille et aires de vente de poulaillers et dans les zones non couvertes par la phase et modernisation de poulailler dans le cadre de l aviculture traditionnelle ;; 2. Equipement des poulaillers modèles et des marchés pour la promotion de l aviculture ; 3. Amélioration Génétique grâce à l introduction des coqs améliorateurs «Wassachè» ; 4. Formation et sensibilisation des acteurs de la filière ; 6. Etudes d accompagnement ; 7. Production et conditionnement de vaccins aviaires 8.Suivi- Evaluation du projet ; 9. les études complémentaires 10. l Audit du projet ; 6. Résumé de la Couverture Préconisée : La couverture pourra être totale et prioritaire dans toutes les Régions du Sud Mali où l aviculture villageoise est une activité quotidienne qui occupe les couches vulnérables (femmes, jeunes, fonctionnaires retraités, etc.) toute l année. Le calendrier d etension sera défini ultérieurement suite à une étude commanditée à cet effet et qui tiendra compte d un certain nombre de paramètres, à savoir : l environnement social et économique de l aviculture dans la zone candidate ; la disponibilité ou la facilité d acquisition d aliment volaille ; l accessibilité de la zone ; l engagement des autorités locales et régionales pour des actions d aviculture ; le niveau de consommation de produits avicoles ou la facilité d échange avec d autres produits de consommation courante ; l esprit d entreprise de promoteurs éventuels ; 7 Résultats Attendus Les infrastructures de commercialisation de la phase I sont réhabilitées et de nouvelles sont construites dans toutes les régions et notamment dans les régions de Kayes, Mopti et Tombouctou-Gao ; L habitat de la volaille est amélioré ; Les performances des souches aviaires sont améliorées ; Les mesures d hygiène sont appliquées au niveau des marchés et des aires de vente ; La santé aviaire et l alimentation de la volaille sont améliorées ; La demande croissante des produits avicole est assurée ; Les acteurs sont suffisamment formés Les capacités des acteurs sont renforcées ; Les structures d encadrement technique sont appuyées Les organisations professionnelles sont sensibilisées et formées en techniques de production,de commercialisation et de gestion ; Les prestataires sont sélectionnés ; 6 P a g e

8.Description des Bénéficiaires : Les principau groupes cibles de la seconde phase du Projet sont, d une manière générale : les aviculteurs urbains, péri urbains et rurau et leurs organisations ; provendiers et leurs organisations ; producteurs de poussins d un jour ; les transformateurs des produits avicoles, (découpe, farine d œufs, mayonnaise, conserves, etc.) ; les vétérinaires (mandataires, vaccinateurs villageois, dépôts et pharmacies vétérinaires) ; les producteurs et conditionneurs de vaccins ; les marchands de volailles et leurs organisations ; les consommateurs ; les collectivités territoriales ; les prestataires de services autres que les vétérinaires (bureau d études, entreprises, chercheurs, etc.). Chacune de ces cibles bénéficie des apports du projet et a un rôle déterminant à jouer dans sa réussite. C est pourquoi les actions en leur direction devront être définies avec précision et bien programmées dans le temps et dans l espace. Il est une catégorie de cible qui n est pas mentionnée ici, car il s agit d une cible indirecte, constituée des producteurs de céréales ou de sous-produits agro-industriels et de déchets de poissons entrant dans la production de l aliment volaille. En effet, dans les zone Sud de production agricole (et même Nord avec la production de sorgho irrigué), le PDAM peut encourager la production céréalière sur contrat en mettant les agriculteurs et les provendiers en contact d affaires. Des organisations comme la FIFAM, l ANAM, et l ATAVI, tout en étant groupes cibles, serviront d interface entre le PDAM et leurs membres. 9.Budget prévisionnel du Projet SOURCES MONTANTS % EU FCFA Gouvernement du Mali 2 234 255,00 1465 575 210 9,90% Bénéficiaires et 516 812,52 339 006 791 2,29% Collectivités Partenaires Financiers 19 817 232,84 12 999 207 999 87,81% TOTAL 22 569 232,37 14 803 790 000 100% Dans cette répartition, l apport du GRM comprendra la mise à disposition des bâtiments où sera logé le projet,y compris l eau, l électricité,le téléphone ainsi que les frais de fonctionnement du projet.les bénéficiaires et les collectivités seront essentiellement concernés par l apport des terrains à bâtir,le travail physique lorsque requis et parfois les paiements en numéraires. 7 P a g e

8 P a g e

No. 1 2 3 4 5 6 7 Activités Construction de poulaillers et de marchés Equipement Amélioration Génétique Formation Etudes Evaluation Audit Chronogramme des Activités Principales du Projet Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 X 9 P a g e

10 P a g e