Les Comptes Nationaux de 2013

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Transcription:

REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Patrie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ---------- Les Comptes Nationaux de 2013 Environnement économique international 1 Situation économique nationale en 2013 2 Offre boostée par les services suivis du secteur secondaire 2 Consolidation de la demande 3 Reprise des exportations 4 Perspectives 2014 4 Annexes 5 Juillet 2014

En 2013, l économie nationale gagne un point de croissance par rapport à 2012 : le taux de croissance s établit à 5,6% contre 4,6% en 2012. Cette performance encourageante reste néanmoins en deçà de l objectif d un taux de croissance moyen annuel de 6,1% visé dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l Emploi (DSCE), sur la période 2013-2015. Cette croissance est principalement tirée par la demande intérieure, résultant d une forte hausse des dépenses de consommation finale. Du côté de l offre, le secteur tertiaire continue de tirer la croissance. Celle-ci atteint 6,3% en 2013 contre 5,4% un an plutôt. Le secteur secondaire poursuit sa consolidation avec un taux de 5,7% en 2013. Le secteur primaire continue de se redresser en affichant une hausse de 3,7%, soit un point de plus par rapport à 2012. Environnement économique international léger ralentissement de la croissance mondiale En 2013, l activité économique mondiale poursuit le ralentissement observé depuis 2011 : 3,0% après 3,2% en 2012. Ce ralentissement est la résultante de l intensification de la consolidation budgétaire dans les pays avancés, principalement aux Etats- Unis, et des turbulences monétaires dans certaines économies émergentes. Dans les économies avancées, la croissance est restée modeste (+1,3% après +1,4%). La reprise économique s est poursuivie aux Etats-Unis, mais à un rythme inférieur à celui de 2012 (+1,9% après 2,8%). Par contre, la Zone Euro affiche une croissance négative en 2013 (-0,4%) mais supérieur à celle de 2012 (-0,6%), avec des signes encourageant de reprise observé en fin d année 2013. Graphique 1 : Taux de croissance dans les régions du monde (%) Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, avril 2014 Les économies émergentes ont accusé un ralentissement de l activité économique en 2013 (+4,7% après +5,7% en 2012), confirmant ainsi les signes d essoufflement observés en 2012. Après une période de solides résultats économiques, la croissance économique dans la zone CEMAC a ralenti en 2013 pour se situer à 2,6% après 5,2% en 2012. Cette baisse s explique par la diminution de la production de pétrole dans certains pays de la région. Graphique 2 : Evolution du prix du pétrole brut et de l indice des matières premières importées (Moody s) Source : CNUCED (cours pétrole)& INSEE (Indice Moody s) Les marchés des matières premières ont connu un retournement à la baisse en 2013. Le prix du baril de pétrole s est stabilisé autour de 110 dollars (109$/baril en 2013 après 112$/baril en 2012). Les prix des autres matières premières (produits agricoles et métaux) ont poursuivi leur tendance à la baisse amorcée en 2011. Dans l ensemble, l indice Moody s des matières premières affiche un recul de 4,3% en 2013 après un recul de 7,6% en 2012. De même, à l exception du cacao qui a connu une hausse de prix de +2,7% en 2013, les cours des principales matières premières exportées par le Cameroun sont en baisse :banane fraîche (-5,9%), caoutchouc (-16,7%), coton (-7,2%), pétrole brut (- 2,8%) et le café robusta (-9,2%). 1

Situation économique nationale en 2013 Hausse considérable de la croissance La tendance haussière observée depuis l année 2010 se poursuit en 2013 avec un taux de croissance de 5,6% contre 4,6% l année d avant. Ce gain de 1 point de croissance ne permet cependant pas de se situer au niveau des objectifs de croissance consignés dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l Emploi (DSCE), qui sont en moyenne de 6,1% sur la période 2013-2014. La croissance hors pétrole se situe à 5,4% en 2013 contre 4,6% en 2012. Offre boostée par les services De façon globale, les contributions à la croissance de tous les secteurs se sont améliorées en 2013. La croissance économique observée a été soutenue par le secteur tertiaire, qui contribue à hauteur 2,8. Les secteurs secondaires et primaires ont contribué respectivement de 1,3 point et 0,8 point. Graphique : Contribution des secteurs d activité à la croissance du PIB réel Hausse de la croissance dans le secteur primaire La croissance du secteur primaire est de 3,7% en 2013 contre 2,7% en 2012. Cette bonne tenue du secteur primaire est à mettre à l actif de la branche «agriculture d exportation»qui évolue de 6,9%, la branche «élevage et chasse» (+4,8%) et l agriculture des produits vivriers (+3,9%). Toutefois, la contribution de ce secteur à la croissance est principalement imputable à la branche «agriculture des produits vivriers»qui contribue de 2,7 points à la croissance du secteur. L activité économique dans la branche «agriculture des produits viviers» a une tendance haussière grâce aux actions d encadrement des agriculteurs et à l intensification des projets et programmes de semences améliorées en faveur des cultures de forte consommation telles que le manioc, le maïs et la banane plantain. Un autre facteur non négligeable est la stabilité des conditions climatiques. Dans la branche agriculture d exportation, on note une bonne tenue du cacao et de la banane fraiche, en dépit du relâchement du café et de l hévéa attribuable au vieillissement des plantations. La branche «élevage et chasse» a bénéficié des programmes de développement des filières. Consolidation de la croissance dans le secteur secondaire En 2013, le secteur secondaire consolide le dynamisme observé l année d avant avec un taux de croissance de 5,7% contre 4,9% en 2012. La contribution de ce secteur à la croissance se situe à 1,3 contre 1,2 en 2012 et 0,4 en 2011. L évolution du secteur secondaire est portée par la branche «Bâtiments et Travaux Publics» (BTP) qui enregistre une croissance de 12,9% en 2013 contre 6,7% en 2012. Les industries extractives, quant à elles, enregistrent une hausse de 8,7% attribuable presque totalement à l extraction d hydrocarbures qui a cru de 8,5%. La branche «électricité, gaz et eau» marque également une avancée considérable avec un taux de croissance de 8,7% contre -0,1% l année précédente. Ce bond est à mettre en liaison avec la mise en service de la centrale à gaz de Kribi et la relance du programme thermique d urgence, qui ont permis de relever l offre d énergie de plus de 20%. La conduite des travaux au sein de la CAMWATER a aussi permis d améliorer l offre en eau. Le secteur tertiaire continue de porter la croissance en 2013 Le secteur tertiaire reste le principal moteur de la croissance nationale. En effet, il enregistre une croissance de 6,3% en 2013 contre 5,4% en 2012 2

et sa contribution à la croissance du PIB est de 2,8 points. Cette hausse remarquable est le corollaire du dynamisme observé dans les branches de «Commerce, restauration et hôtels»et de «transport, entrepôt et communication». Ces deux branches contribuent respectivement à hauteur de 2,8 et 2,1 points à la croissance du secteur. De manière générale, toutes les branches de ce secteur ont connu des hausses à des degrés divers. C est le cas de la branche «banques et organismes financiers» (+13,3%), qui bénéficie de la hausse des crédits à l économie et des opérations de change ;de la branche «commerce, restaurants et hôtels» (5,7%) ainsi que la branche «transports, entrepôts et communication» (7,9%), où l activité de télécommunication (7,4%) poursuit son embellie, grâce à la multiplication des campagnes promotionnelles et à l expansion des services à forte valeur ajoutée. Les services non marchands des administrations publiques accusent un ralentissement avec une croissance de 5,0% en 2013 contre 6,1% en 2012. regain des importations La croissance des importations en volume se situe à 18,3% en 2013 après le recul observé 2012. Les importations des biens enregistrent une hausse de 2,2% après une faible croissance de 0,6% en 2012. Ce regain de la croissance des importations des biens est imputable à la hausse des importations des produits à base des céréales, des produits chimiques et des biens d équipement et d appareils audio. Le déflateur des importations est de nouveau en repli (-0,7%) après une hausse de 6,9% en 2012. Consolidation de la demande Du point de vue de la demande, l amélioration de la croissance observée est principalement tirée par les dépenses de consommation finale. Elles croissent de 5,6% par rapport à l année précédente et contribuent de 4,9 points à la croissance du PIB en 2013. Graphique 4 : Contribution des emplois du PIB à la croissance réelle (en points) consolidation de la hausse des dépenses de consommation finale privées Les dépenses de consommation finale privées ont augmenté en volume de 5,5% en 2013 après 5,4% en 2012. Elles contribuent de 4,1 points à la croissance du PIB, en légère amélioration de 0,1 point par rapport à 2012. Cette évolution favorable des dépenses de consommation finale privées est expliquée par la demande accrue en produits alimentaires de base et boissons, en services de transport, de télécommunications ainsi que de restauration. hausse constante des dépenses de consommation finale publiques Les dépenses de consommation finale publiques poursuivent leur progression (6,5% après 5,5%) et leur contribution à la croissance du PIB s améliore légèrement (0,7% après 0,6%). forte progression de l investissement privé Après l atonie observée en 2012, l investissement privé enregistre une forte progression de 5,6% en 2013. Sa contribution à la croissance du PIB s améliore par rapport à l année précédente (1,1 point après 0,4 point), mais reste faible comparée à celle des dépenses de consommation finale. la sous-consommation du BIP plombe l investissement public L investissement public enregistre un ralentissement en 2013 (+2,5% après 5,7% en 3

2012). Ce ralentissement s explique principalement par la sous-consommation du Budget d Investissement Publique observée en 2013. Sa contribution à la croissance du PIB chute ainsi de 0,2 point en 2012 à 0,1 point en 2013. Reprise des exportations reprise des exportations des biens Après la contraction observée en 2012 (-1,3%), la croissance des exportations a atteint 26,1% en 2013. Les exportations des biens augmentent de 4,4% grâce à la bonne tenue des principaux produits. En effet, à l exception des produits de la sylviculture et de l exploitation forestière (-2,9%), les principaux produits d exportation sont en hausse en 2013. Les exportations du pétrole brut augmentent de 2,4% grâce à la hausse de la production nationale. Les exportations des produits de l agriculture industrielle d exportation augmentent de 1,8% en relation avec la bonne tenue du cacao, du coton et de la banane. Cependant, les exportations à prix courant affichent un repli de 5,2%, expliqué par la baisse des prix à l exportation. Par ailleurs, après la dépréciation observée en 2012 de 7,1%, le Franc CFA s est apprécié de 3,21% en moyenne annuelle par rapport au dollar US, en passant de 510 FCFA en 2012 à 494 FCFA en 2013. Perspectives 2014 L année 2013 s est achevée au niveau mondial avec des signes encourageant de reprise dans les pays avancés, notamment en zone Euro. Le scénario de référence du FMI, fondé sur une reprise plus rapide aux Etats-Unis et à un ralentissement de la croissance dans les pays émergents, prévoit un taux de croissance mondiale de +3,6% en 2014, en hausse de 0,6 point par rapport à 2013 La performance de l économie nationale en 2014 dépendra, entre autres, des relations commerciales et financières avec les pays avancés. Cette performance sera aussi influencée par des facteurs positifs tels que le regain de la production pétrolière, la mise en service des nouvelles cimenteries, la poursuite des travaux de la phase 2 du port en eau profonde de Kribi, de construction des barrages de Lom Pangar et de Memvelé e. Les principaux facteurs de risque qui pourraient peser sur cette performance sont le climat d instabilité politique et sociale en République centrafricaine et la grave menace d insécurité dans les régions septentrionales du pays entretenue par la nébuleuse secte Boko Haram. Au regard de toutes ces perspectives, le taux de croissance pourrait se situer entre 5,5% et 6,0%. 4

Annexes Tableau 1: PIB courant, optique production (en milliards de FCFA) 1. Production 16 871,6 17 828,4 19 417,5 20 599,9 22 046,2 2. Consommation intermédiaire 6 687,0 6 992,8 7 845,0 8 115,4 8 548,6 3. Valeur Ajoutée (1-2) 10 184,6 10 835,6 11 572,5 12 484,5 13 497,6 4. Impôts sur les produits 855,6 864,1 973,2 1 030,2 1 109,9 PIB (3+4) 11 040,3 11 699,7 12 545,7 13 514,7 14 607,5 PIB pétrolier 789,1 757,1 940,6 1 074,5 1 060,4 PIB non pétrolier 10 251,2 10 942,6 11 605,1 12 440,2 13 547,1 Tableau 2: PIB constant, optique production (en milliards de FCFA) 1. Production 14 574,4 15 114,6 15 766,7 16 462,6 17 234,6 2. Consommation intermédiaire 6 418,6 6 672,0 6 993,0 7 279,4 7 555,1 3. Valeur Ajoutée (1-2) 8 155,8 8 442,6 8 773,7 9 183,2 9 679,5 4. Impôts sur les produits 711,0 714,0 762,1 790,2 848,6 PIB 8 866,8 9 156,7 9 535,8 9 973,4 10 528,1 PIB pétrolier 1 025,1 1 143,8 1 209,4 1 277,1 1 366,2 PIB non pétrolier 7 841,7 8 012,9 8 326,4 8 696,3 9 161,8 Tableau 3: PIB courant, optique production (évolutions en %) 1. Production 3,4 5,7 8,9 6,1 7,0 2. Consommation intermédiaire 0,0 4,6 12,2 3,4 5,3 3. Valeur Ajoutée (1-2) 5,7 6,4 6,8 7,9 8,1 4. Impôts sur les produits 5,5 1,0 12,6 5,9 7,7 PIB (3+4) 5,7 6,0 7,2 7,7 8,1 PIB pétrolier -13,3-4,1 24,2 14,2-1,3 PIB non pétrolier 7,5 6,7 6,1 7,2 8,9 Tableau 4: PIB constant, optique production (évolutions des volumes en %) 1. Production 1,3 3,7 4,3 4,4 4,7 2. Consommation intermédiaire 0,8 3,9 4,8 4,1 3,8 3. Valeur Ajoutée (1-2) 1,7 3,5 3,9 4,7 5,4 4. Impôts sur les produits 4,9 0,4 6,7 3,7 7,4 PIB 1,9 3,3 4,1 4,6 5,6 PIB pétrolier 5,2 11,6 5,7 5,6 7,0 PIB non pétrolier 1,5 2,2 3,9 4,4 5,4 5

Tableau 5 : Ventilation du PIB par secteurs d activités (en milliards de FCFA) Secteur primaire 2 391,2 2 534,9 2 727,8 2 894,1 3 088,9 Agriculture des produits vivriers 1 570,2 1 643,5 1 817,9 1 953,7 2 102,0 Agriculture industrielle et d'exportation 158,5 187,5 177,6 165,1 178,7 Elevage, chasse 315,9 329,1 346,2 373,4 398,4 Sylviculture et exploitation forestière 216,1 235,7 244,9 253,3 254,9 Pêche 130,5 139,1 141,2 148,7 155,0 Secteur secondaire 3 044,9 3 241,7 3 422,8 3 775,1 4 031,8 Industries extractives 807,1 777,5 960,8 1 099,5 1 090,2 dont extraction d'hydrocarbures 789,1 757,1 940,6 1 074,5 1 060,4 Industries Agro-alimentaires 632,7 730,7 787,2 811,2 845,7 Autres Industries manufacturières 1 020,2 1 025,8 891,8 1 034,1 1 096,4 Electricité, gaz et eau 99,8 110,1 120,2 120,6 135,0 BTP 485,1 597,5 662,8 709,7 864,6 Secteur tertiaire 3 775,6 4 045,8 4 338,0 4 635,2 5 091,5 Commerce, restaurants et hôtels 2 058,9 2 107,2 2 254,8 2 438,7 2 690,6 Transports, entrepôts, communications 659,1 757,7 818,7 862,6 964,5 Banques et organismes financiers 92,4 101,0 123,4 130,9 151,6 Autres services marchands 1 025,1 1 143,8 1 209,4 1 277,1 1 366,2 SIFIM -59,8-64,0-68,2-74,1-81,4 TOTAL VA MARCHANDE 9 211,7 9 822,3 10 488,6 11 304,4 12 212,2 BNM [1] des APU 845,2 878,6 943,6 1 033,0 1 131,0 BNM des ISBL 39,2 41,4 43,1 45,2 47,4 BNM des services domestiques 88,5 93,3 97,1 101,9 107,0 TOTAL VA NON MARCHANDE 972,9 1 013,3 1 083,8 1 180,2 1 285,4 TOTAL DES VALEURS AJOUTEES 10 184,6 10 835,6 11 572,5 12 484,5 13 497,6 Impôts et taxes nets des Subventions 855,6 864,1 973,2 1 030,2 1 109,9 PIB 11 040,3 11 699,7 12 545,7 13 514,7 14 607,5 Tableau 6 : Ventilation du PIB par secteurs d activités (évolutions des volumes en %) Secteur primaire 2,9 6,0 3,1 2,7 3,7 Agriculture des produits vivriers 5,0 3,7 3,8 3,8 3,9 Agriculture industrielle et d'exportation 4,2 7,8-1,6-3,7 6,9 Elevage, chasse 0,1 2,7 4,1 2,6 4,8 Sylviculture et exploitation forestière -10,6 32,8 2,1-0,2-1,8 Pêche 1,3 3,4 1,9 1,8 2,8 Secteur secondaire -2,5 0,5 1,6 4,9 5,7 Industries extractives -13,1-11,9-6,7 3,7 8,7 dont extraction d'hydrocarbures -13,6-12,6-7,3 3,5 8,5 Industries Agro-alimentaires -1,2 5,7 4,2 5,4 3,7 Autres Industries manufacturières -0,9 1,1 1,2 4,9 3,6 Electricité, gaz et eau -0,6 3,9 3,6-0,1 8,7 BTP 12,5 9,1 9,6 6,7 12,9 Secteur tertiaire 3,5 4,0 5,8 5,4 6,3 Commerce, restaurants et hôtels -0,1 1,9 4,9 5,4 5,7 Transports, entrepôts, communications 7,5 5,3 8,2 8,1 7,9 Banques et organismes financiers 3,8 6,0 8,4 6,7 13,3 Autres services marchands 7,4 7,5 4,7 2,3 5,0 SIFIM -6,0 4,3 3,7 6,7 7,9 TOTAL VA MARCHANDE 1,5 3,5 3,9 4,5 5,5 BNM [1] des APU 3,5 3,7 4,6 6,1 5,0 BNM des ISBL 4,3 5,3 3,3 4,0 5,2 BNM des services domestiques 4,3 5,3 3,3 4,0 5,2 TOTAL VA NON MARCHANDE 3,6 3,9 4,4 5,8 5,0 TOTAL DES VALEURS AJOUTEES 1,7 3,5 3,9 4,7 5,4 Impôts et taxes nets des Subventions 4,9 0,4 6,7 3,7 7,4 PIB 1,9 3,3 4,1 4,6 5,6 6

Tableau 7: Contribution des secteurs d'activités à la croissance du PIB réel (en pourcentage) Secteur primaire 0,6 1,3 0,7 0,6 0,8 Agriculture des produits vivriers 0,7 0,5 0,6 0,6 0,6 Agriculture industrielle et d'exportation 0,1 0,1 0,0-0,1 0,1 Elevage, chasse 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 Sylviculture et exploitation forestière -0,2 0,5 0,0 0,0 0,0 Pêche 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Secteur secondaire -0,6 0,1 0,4 1,2 1,3 Industries extractives -0,8-0,6-0,3 0,1 0,3 dont extraction d'hydrocarbures -0,8-0,6-0,3 0,1 0,3 Industries Agro-alimentaires -0,1 0,3 0,2 0,3 0,2 Autres Industries manufacturières -0,1 0,1 0,1 0,5 0,4 Electricité, gaz et eau 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 BTP 0,3 0,2 0,3 0,2 0,4 Secteur tertiaire 1,3 1,5 2,1 2,0 2,4 Commerce, restaurants et hôtels 0,0 0,3 0,9 1,0 1,1 Transports, entrepôts, communications 0,6 0,5 0,8 0,8 0,8 Banques et organismes financiers 0,0 0,1 0,1 0,1 0,2 Autres services marchands 0,5 0,6 0,4 0,2 0,4 SIFIM 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 TOTAL VA MARCHANDE 1,2 2,9 3,2 3,7 4,5 BNM [1] des APU 0,3 0,3 0,4 0,5 0,4 BNM des ISBL 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 BNM des services domestiques 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 TOTAL VA NON MARCHANDE 0,3 0,4 0,4 0,5 0,5 TOTAL DES VALEURS AJOUTEES 1,6 3,2 3,6 4,3 5,0 Impôts et taxes nets des Subventions 0,4 0,0 0,5 0,3 0,6 PIB 1,9 3,3 4,1 4,6 5,6 Tableau 8: Le PIB et ses emplois (en milliards de FCFA) 2009 2010 2011 2012 2013 1. Dépense de Consommation Finale 9 547,0 10 134,7 10 976,4 11 951,7 12 963,8 dont privée 8 303,7 8 776,3 9 519,1 10 403,6 11 273,2 publique 1 243,3 1 358,4 1 457,2 1 548,2 1 690,6 2. FBCF 1 964,9 2 219,9 2 582,6 2 600,1 2 834,1 dont privée 1 718,6 1 957,6 2 284,7 2 283,6 2 498,0 publique 246,3 262,3 298,0 316,4 336,1 3. Variation des stocks 79,5 8,0 1,0 18,7 15,1 4. INVESTISSEMENT (2+3) 2 044,4 2 227,9 2 583,6 2 618,8 2 849,2 5. Exportations nettes -551,1-662,9-1 014,3-1 055,8-1 205,4 6. Exportations 1 770,5 2 029,6 2 306,8 2 540,1 3 017,5 Exportations des biens 1 535,6 1 789,6 2 028,5 2 271,7 2 152,8 Exportations des services 234,9 240,0 278,3 268,4 864,7 7. Importations 2 321,6 2 692,5 3 321,1 3 595,9 4 222,9 Importations des biens 1 971,0 2 332,3 2 929,2 3 180,8 3 071,9 Importations des services 350,6 360,2 392,0 415,1 1 151,1 PIB (1+4+5) 11 040,3 11 699,7 12 545,7 13 514,7 14 607,5 7

Tableau 9: Le PIB et ses emplois (évolutions des volumes en %) 2009 2010 2011 2012 2013 1. Dépense de Consommation Finale 3,3 5,0 5,3 5,4 5,6 dont privée 3,1 4,5 5,3 5,4 5,5 publique 4,6 8,4 5,5 5,5 6,5 2. FBCF 3,5 10,7 12,1 1,4 5,2 dont privée 4,9 11,6 12,3 0,8 5,6 publique -5,4 4,4 10,8 5,7 2,5 3. Variation des stocks 79,3-84,1-92,0 857,8-18,3 4. INVESTISSEMENT (2+3) 5,9 5,6 11,3 1,9 5,1 5. Exportations nettes 62,3 42,1 41,0 5,9 5,0 6. Exportations -12,5 7,8 2,2-1,3 26,0 Exportations des biens -13,3 8,7 1,2-1,5 4,4 Exportations des services -6,8 1,5 10,0 0,5 173,4 7. Importations -2,1 15,7 13,2 1,2 18,3 Importations des biens -3,6 17,4 13,9 0,6 2,2 Importations des services 11,8 1,6 6,4 7,9 169,8 PIB (1+4+5) 1,9 3,3 4,1 4,6 5,6 Tableau 10: Contribution des emplois à la croissance réelle du PIB (en pourcentage) 2009 2010 2011 2012 2013 1. Dépense de Consommation Finale 2,7 4,2 4,6 4,7 4,9 dont privée 2,3 3,4 4,0 4,1 4,2 publique 0,5 0,9 0,6 0,6 0,7 2. FBCF 0,7 2,1 2,6 0,3 1,1 dont privée 0,8 2,0 2,3 0,2 1,1 publique -0,1 0,1 0,3 0,2 0,1 3. Variation des stocks 0,5-1,0-0,2 0,1 0,0 4. INVESTISSEMENT (2+3) 1,2 1,2 2,4 0,4 1,1 5. Exportations nettes -2,0-2,1-2,9-0,6-0,5 6. Exportations -2,5 1,3 0,4-0,2 4,3 Exportations des biens -2,3 1,3 0,2-0,2 0,6 Exportations des services -0,2 0,0 0,2 0,0 3,6 7. Importations -0,5 3,4 3,2 0,3 4,7 Importations des biens -0,7 3,4 3,1 0,1 0,5 Importations des services 0,3 0,0 0,2 0,2 4,2 PIB (1+4+5) 1,9 3,3 4,1 4,6 5,6 Tableau 11 : Le PIB et ses emplois évolutions des prix (en %) 2009 2010 2011 2012 2013 1. Dépense de Consommation Finale 3,1 1,1 2,8 3,3 2,7 dont privée 2,7 1,1 3,0 3,7 2,7 publique 5,4 0,8 1,7 0,7 2,6 2. FBCF 3,1 2,0 3,8-0,7 3,6 dont privée 3,1 2,0 3,9-0,9 3,6 publique 3,1 2,0 2,5 0,5 3,6 3. Variation des stocks -26,5-36,6 50,7 102,8-1,5 4. INVESTISSEMENT (2+3) 1,5 3,2 4,2-0,5 3,6 5. Exportations nettes -20,3-15,4 8,5-1,7 8,7 6. Exportations -19,7 6,4 11,2 11,5-5,7 Exportations des biens -21,5 7,2 12,0 13,7-9,3 Exportations des services -5,4 0,6 5,4-4,0 17,8 7. Importations -19,5 0,2 9,0 6,9-0,7 Importations des biens -20,2 0,8 10,3 8,0-5,5 Importations des services -18,8 1,2 2,2-1,9 2,8 PIB (1+4+5) 3,7 2,6 3,0 3,0 2,4 8

Tableau 12 : Echanges extérieurs, principaux produits d'exportation et d'importation (en milliards de FCFA) Produits 2009 2010 2011 2012 2013 Total des exportations 1 770,5 2 029,6 2 306,8 2 540,1 3 017,5 Extraction Hydrocarbures 749,7 772,2 916,4 1 059,2 1 088,4 Industrie du Bois sauf fabrication de meubles 215,1 235,8 252,6 264,0 280,7 Raffinage de Pétrole 148,5 243,8 341,0 351,9 189,3 Agriculture Industrielle et d exportation 147,2 173,2 155,0 148,1 170,5 Fabrication des Produits Métallurgiques 63,2 83,4 77,1 65,2 60,8 Total des importations 2 321,6 2 692,5 3 321,1 3 595,9 4 222,9 Fabrication des Machines et Appareils Electriques 345,2 359,2 445,2 453,3 359,2 Extraction Hydrocarbures 314,5 417,2 621,5 539,8 463,9 Travaux de Grains 232,0 258,0 310,4 399,2 362,0 Industries Chimique s 204,6 236,9 284,3 276,2 325,3 Fabrication des Produits Métallurgiques 132,4 205,2 266,2 265,2 214,9 Fabrication de Matériel de Transport 126,5 151,4 214,9 194,0 205,6 Solde commercial -551,1-662,9-1 014,3-1 055,8-1 205,4 Tableau 13 : Ventilation du PIB réel par secteurs d activités (base 100=2000) (en milliards de FCFA) Secteur primaire 1 906,6 2 020,9 2 084,2 2 139,5 2 217,7 Agriculture des produits vivriers 1 298,9 1 346,6 1 397,3 1 450,8 1 507,5 Agriculture industrielle et d'exportation 148,1 159,7 157,2 151,3 161,7 Elevage, chasse 218,1 224,0 233,3 239,4 250,8 Sylviculture et exploitation forestière 138,8 184,3 188,2 187,8 184,3 Pêche 102,7 106,3 108,3 110,2 113,3 Secteur secondaire 2 208,1 2 219,4 2 254,0 2 363,7 2 497,7 Industries extractives 434,6 382,7 357,1 370,3 402,6 dont extraction d'hydrocarbures 421,4 368,4 341,5 353,6 383,6 Industries Agro-alimentaires 518,0 547,8 570,6 601,1 623,1 Autres Industries manufacturières 967,0 977,8 989,5 1 037,9 1 074,9 Electricité, gaz et eau 66,9 69,5 72,0 71,9 78,2 BTP 221,5 241,7 264,8 282,5 319,0 Secteur tertiaire 3 210,8 3 339,6 3 534,9 3 727,3 3 963,9 Commerce, restaurants et hôtels 1 662,0 1 692,8 1 776,1 1 871,5 1 977,5 Transports, entrepôts, communications 809,9 852,4 922,2 997,0 1 075,5 Banques et organismes financiers 108,3 114,9 124,5 132,9 150,5 Autres services marchands 679,6 730,7 765,1 782,5 821,5 SIFIM -49,0-51,1-53,0-56,6-61,0 TOTAL VA MARCHANDE 7 325,6 7 580,0 7 873,1 8 230,6 8 679,3 BNM [1] des APU 720,6 747,1 781,3 828,6 869,7 BNM des ISBL 36,7 38,7 40,0 41,5 43,7 BNM des services domestiques 72,9 76,8 79,3 82,5 86,7 TOTAL VA NON MARCHANDE 830,3 862,7 900,6 952,7 1 000,2 TOTAL DES VALEURS AJOUTEES 8 155,8 8 442,6 8 773,7 9 183,2 9 679,5 Impôts et taxes nets des Subventions 711,0 714,0 762,1 790,2 848,6 PIB 8 866,8 9 156,7 9 535,8 9 973,4 10 528,1 Tableau 14 : Le PIB réel et ses emplois (base 100=2000) (en milliards de FCFA) 2009 2010 2011 2012 2013 1. Dépense de Consommation Finale 7 458,8 7 833,6 8 252,7 8 702,0 9 191,9 dont privée 6 535,9 6 833,3 7 197,7 7 589,3 8 007,3 publique 922,9 1 000,3 1 055,0 1 112,7 1 184,6 2. FBCF 1 756,0 1 944,3 2 180,1 2 210,4 2 325,0 dont privée 1 535,9 1 714,6 1 925,6 1 941,4 2 049,3 publique 220,1 229,7 254,5 269,0 275,7 3. Variation des stocks 100,5 16,0 1,3 12,2 10,0 4. INVESTISSEMENT (2+3) 1 856,4 1 960,3 2 181,4 2 222,6 2 334,9 5. Exportations nettes -448,3-637,2-898,3-951,3-998,8 6. Exportations 1 499,2 1 616,0 1 652,3 1 631,1 2 055,3 Exportations des biens 1 313,7 1 427,7 1 445,2 1 422,9 1 486,1 Exportations des services 185,5 188,3 207,1 208,2 569,2 7. Importations 1 947,5 2 253,2 2 550,5 2 582,3 3 054,1 Importations des biens 1 735,1 2 037,5 2 321,0 2 334,6 2 385,6 Importations des services 212,4 215,7 229,6 247,7 668,5 PIB (1+4+5) 8 866,8 9 156,7 9 535,8 9 973,4 10 528,1 9

Equipe Technique Supervision générale 1. TEDOU Joseph, Directeur Général, Institut National de la Statistique (INS) 2. SHE ETOUNDI Joseph Guy Benjamin, Directeur Général Adjoint, INS Coordination technique 1. NEPETSOUN, Chef du Département des Synthèses et des Analyses Economiques 2. NGUIGNANG Bernard, Chef de Division des Synthèses Economiques 3. NGHOGUE VOUFO Léonel Erith, Chef de Cellule des comptes provisoires et des comptes régionaux 4. FOUOKING Joseph, Chef de Cellule des Comptes des Secteurs Institutionnels 5. TALOM Alain Magloire, Chef de Cellule des statistiques monétaires et des Finances Publiques Equipe de rédaction 1. DEFFO Achille Carlos, Chargé d Etudes Assistant 2. NGOUANA Serges, Chargé d Etudes Assistant 3. KAMSU KAGO Brice, Chargé d Etudes Assistant 4. TCHOUALA TIOBOU Marcial, Chargé d Etudes Assistant 10

Institut National de la Statistique BP : 134 Yaoundé - Cameroun Tél : (237) 22 22 04 45 Fax : (237) 22 23 24 37 Site Web: www.statistics-cameroon.org Une Publication du Département des Synthèses et des Analyses Economiques INS, Juillet 2014 11