Explications du Code sur l équité



Documents pareils
Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

2008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières. applicables à l exécution d opérations sur titres

AVERTISSEMENT ET INFORMATION SUR LES RISQUES LIES A LA NEGOCIATION DES CONTRATS A TERME ET DES ACTIONS

TURBOS Votre effet de levier sur mesure

Manuel de référence Options sur devises

Produits complexes. Produits non complexes. Risques généraux liés aux opérations de trading

PARVEST WORLD AGRICULTURE Compartiment de la SICAV PARVEST, Société d Investissement à Capital Variable

Conditions Générales Annexe. Caractéristiques des Instruments Financiers et risques spécifiques associés à ceux-ci

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix

L unique CFD AutoStop

I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers

Guide d information sur les OPCVM

produits non garantis en capital Négocier en direct vos Warrants, Turbos et Certificats

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

Titres RBC liés à des obligations de sociétés non protégés avec remboursement de capital, série 1F

Fiche info-financière Assurance-vie pour une combinaison des branches 21 et 23. Top Rendement 1. Type d assurance-vie

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

Processus et stratégie d investissement

ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux

Performance creates trust

PRODUITS DE BOURSE GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! Produits non garantis en capital et à effet de levier

AXA WORLD FUNDS FRAMLINGTON GLOBAL REAL ESTATE SECURITIES

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Disponible du 26 mai au 16 septembre 2014 (dans la limite de l enveloppe disponible, soit 5 millions d euros)

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation»

Commerzbank AG Certificats Factors

RÉSUMÉ (TRADUCTION) Credit Suisse International

S informer sur. Les obligations

Note informative aux clients de la BANQUE RAIFFEISEN et des CAISSES RAIFFEISEN affiliées en relation avec les produits financiers offerts

Gestion financière et. Assurance Vie au Luxembourg

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille!

Fonds IA Clarington mondial de croissance et de revenu (le «Fonds»)

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)?

Société d investissement à capital variable Siège social : 49, avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg R.C.S. Luxembourg B-119.

Barèmes des commissions et frais généraux

LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE. Finance internationale 9éme ed. Y. Simon & D. Lautier

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Service actions et options

HSBC ETFs PLC PROSPECTUS. 6 octobre 2014

TD de Macroéconomie Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1)

RISQUES ET NATURE SPECIFIQUES DES PRINCIPAUX INSTRUMENTS FINANCIERS

Avertissement sur les Risques Associés aux CFDs

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital

Comprendre les produits structurés

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

EPARGNE SELECT RENDEMENT

CERTIFICATS TRADER ABN AMRO

Bonus Cappés et Reverse Bonus Cappés

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

POLITIQUE D EXECUTION DES ORDRES SUR INSTRUMENTS FINANCIERS

GROUPE HNZ INC. POLITIQUE EN MATIÈRE D OPÉRATIONS D INITIÉS

Deutsche Bank AG (DE) (A / A2) Fund Opportunity Coupon 2023 VI. Type d investissement A QUOI VOUS ATTENDRE? Public cible

G&R Europe Distribution 5

PROSPECTUS SIMPLIFIE

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu).

Fonds communs de placement de la HSBC Notice annuelle

TARGET ACTION TOTAL MARS 2015

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE)

Tarifs des principales opérations sur titres

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

Certificat BNP Paribas Double Avantage 2017 Placement d une durée maximale de 4 ans et 9 mois à capital non garanti

Table des matières. Schéma B Schéma C. Annexe II

Votre coupon augmente avec la hausse des taux d intérêt. Crédit Agricole CIB (AA- / Aa3) Interest Evolution 2018 STRATÉGIE P. 2. DURÉE p.

FONDS PURPOSE. Prospectus simplifié

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE

KBC-LIFE ALTERNATIVE INVESTMENTS

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

WARRANTS TURBOS CERTIFICATS. Les Warrants. Découvrir et apprendre à maîtriser l effet de levier

Formes d investissement: points forts et points faibles

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes

Les fonds R.E.G.A.R. Gestion Privée

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

AVIS AUX MEMBRES N o Le 22 mai 2015

PRESENTATION DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DE CGF BOURSE

Turbos & Turbos infinis

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

p s den Titres de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance(1).

Transcription:

Explications du Code sur l équité

Sommaire 2

Préambule 4 Émetteur 8 Actif sous-jacent 8 Produit 9 Prix 12 Négociation 17 Services 17 Respect des engagements 18 3

Préambule 1. Nouvelle désignation du Code sur l équité Le Code sur l équité est un engagement volontaire des membres de l Association allemande des produits dérivés, Deutscher Derivate Verband (DDV), qui représentent environ 95 pourcent du marché des certificats en Allemagne. Le Code sur l équité détermine des lignes directrices pour la structuration, l émission, la commercialisation, la distribution et la négociation de valeurs mobilières structurées. Alors que le terme Code sur les produits dérivés devait surtout clarifier les produits financiers auxquels l engagement volontaire fait référence, le Code sur l équité désigne maintenant les objectifs du Code, à savoir l intensification de l équité dans les relations avec les clients. Le Code sur l équité inclut en particulier l idée de transparence. En plus de la transparence du produit, la transparence des coûts joue un rôle central. 2. Nécessité de mettre à jour L ancien Code nécessitait d être mis à jour en permanence et de s adapter aux nouvelles conditions cadres nationales et internationales. Les membres du DDV ont accompli cette tâche qu ils se sont imposée, même en ce qui concerne les mesures réglementaires au niveau européen. Avec un engagement volontaire strict le DDV veut donner un signal fort et contribuer à une réglementation appropriée et ciblée qui offre une véritable valeur ajoutée aux investisseurs privés. 4

3. Différences entre l ancien Code sur les produits dérivés et le Code sur l équité Le Code sur l équité comprend des lignes directrices applicables aux valeurs mobilières structurées beaucoup plus strictes que le précédent Code sur les produits dérivés, en particulier concernant l engagement volontaire de transparence des coûts et du produit pour les produits de placement. Ainsi, les membres ont convenu d indiquer à l avenir la valeur estimée par l émetteur (issuer estimated value IEV) dans les fiches d information des produits d investissement, soit en pourcentage, soit en euros ou dans la devise du produit d investissement. La valeur estimée par l émetteur est calculée au moment de la détermination des conditions du produit et correspond au prix de marché du produit entre acteurs professionnels du marché. La différence entre le prix d émission du produit, éventuellement majoré de droits d entrée, et la valeur estimée par l émetteur comprend la marge attendue par l émetteur et, le cas échéant, une commission de distribution. La marge attendue par l émetteur couvre entre autres les coûts engendrés par la structuration du produit, la tenue de marché (la cotation en continu des prix en bourse et hors bourse) et le règlement des valeurs mobilières structurées, ainsi que le bénéfice attendu par l émetteur. Cette indication de la valeur estimée par l émetteur permet aux membres du DDV d apporter aux investisseurs le maximum de transparence sur les coûts. Le secteur allemand des certificats est dans ce cas un précurseur pour toutes 5

les formes de valeurs mobilières et de produits financiers en Allemagne et en Europe. Jusqu à présent, aucun autre secteur ne s était soumis à un engagement volontaire aussi strict en matière de transparence des coûts. En outre, pour les produits de placement à capital entièrement garanti comportant une rémunération minimale et maximale, les membres du DDV ont accepté de spécifier à l avenir les probabilités de réalisation respectives au moment de la détermination des conditions du produit dans la fiche d information du produit. Ils veulent ainsi aider les investisseurs afin qu ils puissent évaluer les opportunités de rendement des différents produits d investissement avec plus de justesse. Aucun autre établissement proposant des produits financiers à capital garanti n avait mis à disposition cette information jusqu à présent. Elle serait pourtant une référence importante pour les investisseurs privés axés sur la sécurité, permettant de comparer les différents produits financiers entre eux sur une base équitable. Dans le nouveau Code sur l équité, les membres s engagent expressément à une conception équitable de leurs valeurs mobilières structurées sur plusieurs points spécifiques. Ainsi, ils veillent à ce que la relation entre les opportunités de rendement et les risques ne soit pas déséquilibrée, en tenant compte de chaque profil de rendement de la valeur mobilière structurée et de l attente d évolution des marchés associée. En outre, ils veillent à ce que le meilleur rendement possible de la valeur mobilière structurée proposée offre, au moment de la détermination des conditions du produit, un rendement supérieur à celui d un emprunt de l État d une durée similaire. 6

Les membres ne mettent pas en avant les caractéristiques positives d un produit lorsque celles-ci ne surviennent que dans des circonstances très peu probables et n utilisent que des termes clairs et non équivoques pour désigner leurs produits. Ils évitent ainsi d induire l investisseur en erreur lors de la prise d une décision d investissement. 4. Remplacement du terme dérivé par structuré Le terme valeurs mobilières structurées s impose de plus en plus au niveau international. Il souligne aussi le fait que la structuration crée une valeur supplémentaire pour l investisseur. Par contre, le terme produit dérivé est pour beaucoup de personnes associé au marché des dérivés de crédit qui se concentre sur les investisseurs institutionnels et qui possède un volume de plus de 600 billions de dollars, soit plus de 456.000 milliards d euros. En revanche, les valeurs mobilières structurées sont achetées presque exclusivement par des investisseurs privés, le volume du marché en Allemagne dépasse actuellement 92 milliards d euros. 5. Utilisation du Code sur l équité pour les investisseurs privés Le nouveau Code offre un maximum de transparence sur les coûts par rapport aux autres valeurs mobilières et à tous les autres produits financiers. Jusqu à présent, aucun autre secteur ne s était soumis à un engagement volontaire aussi strict en matière de transparence des coûts. 6. Champ d application du Code sur l équité Le Code sur l équité est applicable aux valeurs mobilières structurées offertes publiquement aux particuliers en Allemagne. Il ne s applique pas en dehors de l Allemagne. 7

Émetteur Les valeurs mobilières structurées comme les emprunts constituent des obligations. De toute façon, l investisseur privé supporte un risque d insolvabilité. L insolvabilité de l émetteur pourrait donc entraîner une perte totale du capital investi. Afin d évaluer correctement la solvabilité d un émetteur de certificats, le DDV publie sur Internet à l adresse www.derivateverband.de chaque jour boursier les spreads de crédit de tous les émetteurs de valeurs mobilières structurées importants en Allemagne, dans la mesure où ceux-ci sont disponibles. Le DDV utilise à cette fin les couvertures de défaillance (credit default swaps CDS). Ils indiquent les frais de garantie pour un emprunt de l émetteur concerné. Plus les frais de garantie sont élevés pour l emprunt, plus le marché estime la probabilité d un défaut de paiement élevée. La hausse des couvertures de défaillance est un signal négatif, en revanche la baisse des couvertures de défaillance est un signal positif. Actif sous-jacent (Aucune modification significative) 8

Produit 3 1. Relation entre les opportunités de rendement et les risques Chaque profil de rendement d une valeur mobilière structurée est lié à une certaine attente d évolution des marchés qui devrait correspondre à l attente d évolution des marchés de l acheteur de cette valeur mobilière. Eu égard à ces attentes, les membres veillent à ce que la relation entre les opportunités de rendement et les risques ne soit pas déséquilibrée. Il faut le vérifier pour chaque valeur mobilière structurée. De toute évidence, un décalage existe si, pour l attente d évolution des marchés sur laquelle se fonde le produit, un risque excessivement élevé est confronté à une faible opportunité pour le rendement attendu. Le principe appliqué est que le rendement attendu doit être proportionnel au profil de risque d une valeur mobilière structurée. 2. Probabilité de réalisation d une rémunération minimale et maximale En cas de produits de placement à capital entièrement garanti comportant une rémunération minimale et maximale, les membres spécifient les probabilités de réalisation respectives au moment de la détermination des conditions du produit dans la fiche d information du produit correspondante. Ils appliquent le même modèle pour le calcul de ces probabilités que pour la valeur estimée par l émetteur. 3. Renoncer à certaines valeurs mobilières structurées Dans le nouveau Code sur l équité, les membres renonceront à l avenir à l émission des valeurs mobilières structurées, pour autant qu elles ne remplissent pas certaines conditions minimales ou qu elles se réfèrent à des actifs sous-jacents déterminés. 9

Les membres renoncent ainsi à l émission, si le rendement maximal possible de la valeur mobilière structurée offre, au moment de la détermination des conditions du produit, un rendement qui n est pas supérieur à celui d un emprunt de l État d une durée similaire. Cette condition s applique en particulier aux produits de placement à capital entièrement garanti, puisqu ils représentent une alternative aux placements à revenu fixe. En outre, les membres n émettent pas de valeurs mobilières structurées destinées au public basées sur différents fonds d investissement, lorsque ces fonds d investissement ne peuvent pas être admis à la distribution en Allemagne (par exemple les fonds spéculatifs à gestionnaire unique au sens du paragraphe 283 du Code allemand de l investissement en capital KAGB), ou lorsque leur évaluation actuelle n est pas publiée ou seulement à intervalles assez longs (par exemple les fonds de capital-investissement private equity), ou encore lorsque le rachat est soumis à des restrictions essentielles (par exemple les fonds à capital fixe ou fonds fermés). 4. Termes clairs pour les dénominations de produit Le marché des valeurs mobilières structurées en Allemagne se distingue par le fait que pour beaucoup de types de produits des dénominations uniformes sont devenues la norme et qu elles reflètent en outre les caractéristiques essentielles du produit. Cela concerne par exemple les certificats discount qui offrent un rabais (discount) sur le cours actuel de l actif sous-jacent, de même que les certificats express, pour lesquels un remboursement anticipé peut déjà se produire après un délai court, pour autant qu à une date d observation le cours de l actif sous-jacent atteint ou dépasse un seuil déterminé. 10

5. Allégations équitables Les membres ne mettent pas en avant les caractéristiques positives d un produit lorsque celles-ci ne surviennent que dans des circonstances très peu probables. Ce serait par exemple le cas, si dans un contexte de taux d intérêts faibles la promotion d une valeur mobilière avec un rendement de 10 pourcent était faite, et que l investisseur pourrait obtenir ce rendement conformément aux pronostics de l émetteur uniquement dans 1 pourcent des cas. 6. Application du Code sur l équité par les partenaires de distribution Le législateur a défini des critères clairs pour la vente de valeurs mobilières et a ainsi placé la responsabilité entre les mains de la distribution, comme le montre également l exemple de la fiche d information des produits d investissement. À cet égard, les membres, en tant qu émetteurs, n ont qu une influence limitée sur les décisions de distribution. Néanmoins, les membres veillent, en tant qu émetteurs, à ce que leurs partenaires de distribution effectuent une distribution responsable des valeurs mobilières structurées. Les membres recommandent à leurs partenaires de distribution de communiquer la valeur estimée par l émetteur aux clients, en la publiant dans leurs fiches d information des produits. 11

Prix Le prix d un certificat se compose des éléments suivants: Éléments qui composent le prix d un certificat Prix type des composants du produit produits financiers + frais de garantie attendus Valeur estimée par l émetteur (IEV) + marge attendue par l émetteur* + coûts de distribution (commission) Prix des certificats + éventuellement majoré de droits d entrée Frais d acquisition pour l investisseur * La marge attendue par l émetteur comprend les coûts opérationnels pour la structuration du produit, la tenue de marché et le règlement des valeurs mobilières structurées, ainsi que le bénéfice attendu par l émetteur. À l avenir, les membres du DDV publieront dans les fiches d information des produits d investissement la valeur estimée par l émetteur, soit en pourcentage, soit en euros ou dans la devise du produit d investissement. La valeur estimée par l émetteur est calculée au moment de la détermination des conditions du produit. La valeur estimée par l émetteur est essentiellement déterminée par le prix type des composants du produit. Les produits financiers que l émetteur obtient avec l émission de ses valeurs mobilières structurées en sont déduits. Les frais de garantie que l émetteur doit nécessairement payer s y ajoutent. La somme correspond alors au prix de marché usuel du produit entre acteurs professionnels du marché. Une approche similaire à celle retenue dans la norme internationale reconnue en matière d information financière IFRS 13 (International Financial Reporting Standards) est suivie. 12

Lors de la souscription des produits, la valeur estimée par l émetteur est indiquée à l ouverture du délai de souscription. 1. Prix type des composantes du produit Le prix type de l émetteur pour les composants du certificat se calcule à l aide de l attente moyenne d évolution des marchés pour les paramètres de détermination de la valeur d un produit (cours des actions, intérêts, dividendes, volatilités, etc.) sur la base de modèles d évaluation reconnus. Ces modèles d évaluation supposent un marché efficace et parfait sans frais de transaction, ni frais de garantie et formulent des probabilités mathématiques. Il est en outre admis que le financement se fait à un intérêt moyen sur le marché qui est indépendant de la solvabilité de l émetteur. Bien que dans le prix type des composants du produit on se serve de données du marché largement observables, il est possible que des émetteurs, pour des profils de rendement identiques, déterminent des prix types différents en raison de méthodes et modèles différents. Dans la réalité, le marché parfait n existe pas. Au contraire, des frais supplémentaires et des bénéfices, qui sont expliqués ci-dessous, apparaissent lors de l émission de certificats. 2. Produits financiers En tant qu acheteur d un certificat, l investisseur met de l argent à disposition de l émetteur. Cela peut engendrer des produits financiers pour l émetteur qui entrent dans la valeur estimée par l émetteur. 3. Frais de garantie attendus Lorsqu un émetteur vend un certificat à un client, il lui fait une promesse de rendement. Comme l émetteur ne connaît pas l évolution du marché, et donc l évolution de la perfor- 13

mance du certificat, cette promesse de rendement est liée à un risque qu il compense en général. L émetteur se comporte en principe de manière totalement neutre (contrairement à ce que le public suppose souvent) par rapport à l acheteur du certificat, peu importe qu il soit sur des marchés en hausse ou en baisse, ou le type de certificat qu il achète. Par conséquent, l émetteur doit immédiatement garantir sur le marché des capitaux l exposition ouverte au risque résultant de la vente du certificat et conclure des opérations inverses pour couvrir ce risque le plus précisément possible. Cette garantie ou couverture (hedging) est associée à des frais comme les frais de négociation ou les spreads (différence entre le cours vendeur et le cours acheteur). Sans cette garantie, aucune banque ne vendrait de certificat, ni à une autre banque ou institution financière, ni à un investisseur privé. 4. Marge attendue par l émetteur La différence entre le prix d émission du produit, éventuellement majoré de droits d entrée, et la valeur estimée par l émetteur comprend la marge attendue par l émetteur et, le cas échéant, une commission de distribution. La marge attendue par l émetteur couvre entre autres les coûts opérationnels engagés par l émetteur pour la structuration du produit, la tenue de marché et le règlement des valeurs mobilières structurées en question, ainsi que le bénéfice attendu par l émetteur. 4.1. Coûts opérationnels La marge attendue par l émetteur comprend d abord les multiples frais pour le personnel et le matériel qui en découlent pour un émetteur, s il émet un certain produit en tant que valeur mobilière et le rend ainsi disponible et négociable auprès d investisseurs privés. Ces coûts opérationnels ne peuvent 14

pas être fixés avec exactitude pour chaque valeur mobilière. Ils reposent en principe sur des clés de répartition des coûts et des imputations qui sont déterminées pour l ensemble des ventes de valeurs mobilières structurées d un émetteur, et ensuite transposées sur chaque valeur mobilière structurée. Il s agit notamment des frais d élaboration du prospectus des valeurs mobilières et des conditions définitives, des frais d admission des valeurs mobilières en bourse, des frais relatifs à la cotation des prix en bourse et hors bourse, des frais de comptabilisation, de liquidation et de règlement des différentes transactions dans les systèmes internes respectifs et avec les banques de dépôt des investisseurs par l intermédiaire des systèmes de règlement de titres des dépositaires centraux nationaux de titres (DCT) et des dépositaires centraux internationaux de titres (DCIT), comme Clearstream. À cela s ajoutent les frais pour une infrastructure informatique robuste, flexible et performante. C est le seul moyen pour l émetteur de calculer par exemple des prix négociables de façon continue et de les adapter aux conditions du marché actuelles, et / ou de transmettre les prix correspondants aux bourses en temps réel et de les mettre gratuitement à disposition des investisseurs privés sur son propre site Internet ainsi que sur plusieurs portails financiers. Un autre élément qui détermine ces coûts est le calcul continu de la valeur exposée au risq ue (value at risk VAR) un indicateur clé de risque -, par un institut indépendant, pratiquement pour chaque valeur mobilière structurée. En outre, l émetteur commercialise ses valeurs mobilières structurées de différentes manières. Ainsi, l émetteur interpelle surtout les investisseurs qui décident par eux-mêmes dans le cadre d activités dans la presse et en ligne, et ce avec des newsletters, des annonces dans les journaux ou les 15

magazines pour les clients, lors de séminaires et de salons pour les investisseurs et essentiellement grâce à une présence globale sur Internet pour répondre au besoin important des investisseurs en matière d information. 4.2. Bénéfice attendu Quant au calcul de la marge de l émetteur, les émetteurs attribuent à une valeur mobilière structurée le bénéfice qu ils attendent en plus des coûts opérationnels. Lors du calcul d une valeur mobilière structurée, le bénéfice attendu est toutefois incertain et il doit être distingué du bénéfice de l émetteur réellement réalisé. Ainsi, pendant la durée, et selon la situation du marché, les frais de garantie réels peuvent par exemple être supérieurs ou inférieurs aux frais de garantie attendus. En revanche, les frais pour les prospectus des valeurs mobilières ou les brochures représentent par exemple des montants fixes qui sont indépendants du volume de placement réel. Si le volume de placement prévu n est pas atteint ou s il est dépassé, la part des dépenses attendues augmente ou diminue par rapport à chaque valeur mobilière. Ces facteurs influencent ainsi le bénéfice effectivement réalisé. 5. Coûts de distribution Pour les prestations de distribution qui impliquent notamment les conseils prodigués à l investisseur par le conseiller (explication du produit structuré, vérification que le produit sélectionné convient à l investisseur, etc.), l émetteur paye au partenaire de distribution une commission qui s ajoute au prix du certificat sous forme de commission de distribution. À l exception des opérations à prix fixe, les commissions de distribution doivent être présentées dans la fiche d infor mation des produits d investissement et sont ainsi transparentes. 16

5 Négociation (Aucune modification significative) Services 6 Inclusion de la section Services dans le Code De nombreuses lignes directrices et règles, que tous les membres du DDV respectent déjà à ce jour, et qui étaient déjà inscrites dans le Code sur les produits dérivés existant, sont souvent inconnues du grand public. Dans le Code sur l équité, nous voulons fournir des explications supplémentaires dans une section Services dédiée. 17

Respect des engagements 1. Obligation du Code sur l équité Le nouveau Code sur l équité avec ses exigences étendues en ce qui concerne la transparence du produit et des coûts représente la même obligation pour les membres du DDV que ne l était l ancien Code sur les produits dérivés. Chaque émetteur, qui adhère à l Association, s engage à respecter les engagements du Code. Chaque code de secteur définit les exigences minimales auxquelles ses signataires doivent répondre. Évidemment, cela n exclut pas que pour le Code sur l équité quelques émetteurs aillent au-delà de ces dispositions sur des points spécifiques. Ils peuvent ainsi se différencier de façon positive de leurs concurrents. 2. Calendrier de la mise en œuvre des nouvelles instructions du Code sur l équité Le Code sur l équité entre en vigueur le 1er novembre 2013. Il est applicable aux valeurs mobilières structurées nouvellement offertes au public à partir de cette date. La valeur estimée par l émetteur ainsi que la probabilité de réalisation de la rémunération minimale et maximale pour les produits de placement à capital entièrement garanti seront publiées dans les fiches d information des produits au plus tard à partir du 1er mai 2014 dans les fiches d information des produits nouvellement offerts au public à partir de cette date 3. Surveillance du respect des engagements du Code sur l équité Le respect des engagements du Code sur l équité sera surveillé par un conseil consultatif scientifique sous la présidence actuelle du professeur Dr Dirk Schiereck, directeur du département de financement des entreprises de l université de technologie de Darmstadt. D autres membres du conseil 18

consultatif sont le professeur Dr Sigrid Müller, directrice de l institut pour le financement de l université Humboldt de Berlin, ainsi que le professeur Dr Lutz Johanning, détenteur de la chaire pour la recherche empirique sur les marchés de capitaux à la WHU Otto Beisheim School of Management. 4. Sanctions en cas de non-respect des engagements du nouveau Code sur l équité En cas d infractions graves au Code sur l équité, le comité de direction a la possibilité de prendre des mesures appropriées à l encontre du membre concerné, qui peuvent aller jusqu à l exclusion du membre du Deutscher Derivate Verband. Toutefois cela ne devrait se produire que rarement dans la réalité. Aucun membre ne peut se permettre, du point de vue de sa réputation, d expliquer publiquement qu il ne tient pas compte des instructions du Code qu il s est engagé à respecter. 19

Édité par Deutscher Derivate Verband Bureau Frankfurt am Main Feldbergstraße 38 60323 Frankfurt am Main Allemagne Tél: +49 (69) 244 33 03 60 Fax: +49 (69) 244 33 03 99 info@derivateverband.de Bureau Berlin Pariser Platz 3 10117 Berlin Allemagne Tél: +49 (30) 4000 475 15 Fax: +49 (30) 4000 475 66 politik@derivateverband.de Bureau Bruxelles Bastion Tower, Level 20 5 Place du Champ de Mars 1050 Bruxelles Belgique Tél: +32 (0) 2 550 34 60 eu@derivateverband.de www.derivateverband.de