L'influence des Loyalistes sur l'amérique du Nord britannique Qui sont les Loyalistes? En 1784, les colonies qui forment l'amérique du Nord britannique sont la Province of Quebec, la Nouvelle Écosse, l'île Saint Jean, l'île du Cap Breton, Terre Neuve, et le Nouveau Brunswick. Les loyalistes qui habitent ce territoire viennent de tous les milieux de la société et ont peu de choses en commun. Après la révolution Américaine, plusieurs colons ont émigré en Grand Bretagne, dans les Antilles. Ceux qui sont restés ont reçu de l'aide des autorités britanniques pour s'établir. Même si un grand nombre ont amélioré leur sort, la vie a été difficile et ils ont dû travailler fort pour recréer leurs vies. 1
L'établissement des Loyalistes en Amérique du Nord britannique Dès le printemps 1776, un premier bateau quitte New York afin de transporter de nombreux Loyalistes en direction de la Nouvelle Écosse. En tout, environ 30 000 Loyalistes s'établiront dans les colonies britanniques. Un grand nombre de Loyalistes fort partie de petits groupes, particulièrement de groupes religieux, qui sentent le besoin d'être protétés. ex. les hugenots et les quakers De nombreux soldats noirs qu s'étaient battus pour les Britanniques pendant la guerre arrivent en Nouvelle Écosse ayant été promis des terres à la fin de leur service militaire. Ces promesses ne sont pas respectées et la société blanche rejette les Loyalistes noirs. Plusieurs forment, alors, leur propre communauté. 1783 Boston et Violet King: Shelburne, aussi Birchtown Les Loyalistes dans la Province of Quebec Plus de 100 000 Loyalistes s'installent dans la Province of Quebec, notamment au nord du lac Érié et du lac Ontario, dans la région des Cantons de l'est, dans la vallée du Saint Laurent, dans le Bas Saint Laurent et en Gaspésie. Le gouvernement britannique leur donne des terres et des vivres pour les récompense de leur loyauté. Plusieurs des villes qu'on retrouvent encore aujourd'hui portent des noms qui rappellent l'histoire britannique, comme Drummondville, Sherbrooke, et Granby. 2
Les Loyalistes dans les régions du lac Érié et du lac Ontario Les Loyalistes exercent une grande influence sur le déveleppement des régions des lacs Érié et Ontario. Jusque dans les années 1780, seuls les peuples autochtones habitaient ces régions. La région, cependant, abrite de bonnes terres que les Loyalistes veulent exploiter. La distribution des terres aux Loyalistes John Graves Simcoe devient le premier lieutenant gouverneur du Haut Canada en 1791. Son premier but était de créer, au nord des Grands Lacs, une société basée sur les coutumes et les traditions britanniques. Il développe, alors, un système de distribution des terres qui favorise le développement de cette société. Les cantons sont implantés autour des seigneuries. Chaque nouvel arrivant reçoit 75 hectares en échange de sa fidélité au roi, de la promesse de maintenir l'ordre et de cultiver sa terre. Les Loyalistes dans les régions du lac Érié et du lac Ontario Les régiments loyalistes dissous Durant la guerre, John Butler, un riche propriétaire foncier, avait organisé des régiments de loyalistes appelés des Butler's Rangers. En 1784, John Butler conduit son régiment dans la région du Niagara, au sud de l'ontario, et le dissout. Beaucoup des soldats se sont installés dans ce qui est aujourd'hui Ontario. Le développement de la région Les gens qui accompagnent Butler fondent la ville de Newark (Niagara on the Lake), la première capitale du Haut Canada. (1792) York (Toronto) devient également une ville prospère. John Graves Simcoe met en place un système de routes qui facilitent le transport et le commerce. ex. rue Young Les villes de Burlington et Kingston sont aussi fondés à cet époque. 3
Les Loyalistes dans les régions du lac Érié et du lac Ontario Puisque les Loyalistes viennent de tous les milieux, les citoyens sont variés et incluent des forgerons, des marchands, des entrepreneurs en construction, des banquiers, des agriculteurs et des médecins. Cette diversité de savoir faire est une garantie de succès pour les nouvelles communautés Loyalistes. Vers la fin des années 1790, une nouvelle société, inspirée de la tradition britannique, prend forme. 12 000 Loyalistes sont installés dans ce région. Convaincus qu'ils méritent toujours un traitement de faveur de la Couronne, ils demandent au gouvernement de changer le système juridique de la Province of Quebec pour le rendre plus conforme au droit britannique. Les Loyalistes dans les régions du lac Érié et du lac Ontario Les peuples autochtones Plusieurs autochtones se sont battus aux côtés des Britanniques et après la guerre près de 2000 Mohawks quittent leurs terres de la vallée des Mohawks pour s'installer dans la région du lac Ontario. L'un de leurs plus célèbres chefs est Thayendanegea, que les Britanniques appellent "John Brant". La traité de Versailles cède le territoire mohawk aux États Unis, une trahison à Thayendanegea et son peuple. Le gouverneur, Frecrick Haldimand, croit pour sa part que la loyauté des mohawks méritent une forme de reconnaissance et les acquiert, alors, un portion de territoir qui sera réservée aux peuples autochtones. (10 km à chaque côté de la rivière Grand) En tout, la superficie du territoire fait environ 2750 kilomètres carrés. (Réserve des Six Nations) Au fil des années ce territoire rapetisse et aujourd'hui il ne comprend qu'un 10 e du territoire originel. 4
Comment les Loyalistes changent le cours des événements La Province of Quebec au moment de l'arrivée des Loyalistes Les loyalistes trouvent leur nouveau territoire très différent. Ils se considèrent comme héros d'avoir survécu la guerre et renoncé à leur patrie par fidélité à la Couronne. Ils commencent à exercer des pressions sur le gouvernement de Londres afin d'abolir les lois françaises et le régime seigneurial. Les Canadiens sont aussi en faveur de l'instauration d'une Chambre d'assemblée dans laquelle des personnes élues représenteront le peuple. L'Acte constitutionnel de 1791 Crée dans le but d'accorder quelques concessions aux loyalistes sans les donner trop de pouvoir, l'acte présentait comme changements: le Québec est divisé en deux parties, séparés par la rivière des Outaouais; le Haut Canada et le Bas Canada sont administrés par un gouvernement doté d'une Chambre d'assemblée composée de personnes élus par la population chaque colonie a un Conseil législatif qui examine, rejette ou approuve les lois, et un Conseil exécutif qui les met en application une fois qu'elles sont adoptées et approuvées; l'essentiel du pouvoir repose entre les mains du gouverneur général, qui s'occupe des deux colonies; 5
L'Acte constitutionnel de 1791 le Haut Canada et le Bas Canada ont leur propre lieutenant gouverneur nommé par le roi; le Haut Canada est soumis aux lois britanniques, tandis que le Bas Canada conserve le système établi par l'acte de Québec, soit les lois civiles françaises et les lois criminelles britanniques; les propriétaires des terres dans le Bas Canada peuvent choisir le système seigneurial ou le régime de propriété britannique. Dans le Haut Canada, toutes les terres sont attribuées selon le régime de propriété britannique; les terres déjà données aux peuples autochtones ne sont pas accessibles aux colons; les catholiques des deux Canadas doivent payer la dîme à leur église. L'Église protestante du Haut Canada reçoit un septième de toute nouvelle terre assignée. Cette parcelle est réservée à la construction d'écoles et d'églises protestantes. L'influence des Loyalistes dans le Haut Canada Le système des cantons, originaire des États Unis, est un système ou les appartenues divisent de grandes portions du territoire en lots carrés. Les chemins sont tracés en lignes droits et les lots sont généralement de forme carrée. En général, les arpenteurs alignent un canton par rapport au cours d'eau le plus près. Description des cantons: Les concessions vont de l'ouest en est Les rangs vont du nord au sud Toutes les intersections sont tracées selon un angle de 90 degrés Le canton fait 10 milles du nord au sud et d'est en ouest La superficie du canton est de 36 milles carrés 6
L'héritage des Loyalistes dans le Haut Canada Les loyalistes ont demandé la mise en application du code britannique des terres et d'arpentage selon le système de cantons. Ils ont consacré beaucoup d'énergie à fonder quelques communautés importantes. À cause de ces efforts, le Haut Canada s'est rapidement établis et, lors de la prochaine guerre en 1812, la région était mieux préparé à se défendre contre les américains. La présence française dans le Haut Canada Après 1760 quelques régions de peuplement français existaient toujours dans le Haut Canada et certains gens pratiquaient encore la traite des fourrures. En 1744, le père jésuite Pierre Philippe Potier dirige une mission pour les Hurons et les Français à l'île aux Bois blancs sur la rivière Détroit. En 1767, il fonde aussi la première paroisse francophone et catholique dans l'histoire de l'ontario: Notre Dame de l'assomption de La Pointe de Montréal. En 1784 un presbytère et une salle paroissiale sont construits et deux ans plus tard, la première école de langue française en Ontario. En 1790 la population de cette région, dont le climat est doux et les terres fertiles, s'élève à 1600 habitants. Après les années 1800, quelques colonies francophones s'établissent, entre autres à La Passe, à Penetanguishene, et à Bytown. Le commerce des fourrures disparaisse graduellement et fut remplacé par l'industrie du bois. 7
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