1 er trimestre 2016 UNE NOUVELLE DÉGRADATION DE L ACTIVITE

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CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION

Transcription:

Suivez l activité des entreprises de l Isère NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre UNE NOUVELLE DÉGRADATION DE L ACTIVITE Malgré un retour de la croissance et une stabilisation du chiffre d affaires, l activité artisanale reste en retrait en Isère.

1 ÉVOLUTION DES INDICATEURS D ACTIVITÉ NIVEAU D ACTIVITÉ CHIFFRE D AFFAIRES 10% 6% 4% 18% 12% 9% 57% 49% 59% Sur-activité 49% 49% 58% En hausse Activité normale Stable 33% 45% 36% Sous-activité 34% 40% 33% En baisse Le début d année est de nouveau marqué par un recul de l activité qui reste inférieur aux 1 ers trimestres des années précédentes. Les entreprises se déclarent en sous-activité pour 45% d entre elles contre 50% en. Toutefois, le niveau d activité reste en deçà de sa moyenne de long terme (-3 points). La santé financière des entreprises est donc impactée avec une baisse du chiffre d affaires (CA) pour 40% des artisans et une dégradation de la trésorerie pour 42% d entre eux. La tendance est conforme à la moyenne de ces 4 dernières années. Sur le front de l emploi, la conjoncture décline encore sur ce début d année mais de manière moins forte que les trimestres précédents. L effectif moyen est de 4,6 salariés pour les 52% des entreprises ayant au moins un salarié. L artisanat isérois est dans la moyenne régionale (Auvergne-Rhône-Alpes) avec un léger mieux concernant les effectifs. Les chefs d entreprises sont plus optimistes pour le printemps, permettant ainsi de stabiliser leur situation économique. TRÉSORERIE 10% 9% 7% EFFECTIFS 9% 7% 6% 54% 49% 62% Améliorée Stabilisée 77% 82% 85% En hausse Stable 36% 42% 31% Dégradée 14% 11% 10% En baisse CHIFFRES CLÉS au 31 mars 26 551 entreprises en activité, soit 1 entreprise iséroise sur 4. 27 777 établissements artisanaux actifs. Alimentation : 11% / Bâtiment : 42% / Fabrication : 14% / Services : 33% 3 400 contrats d apprentissage en cours. 29 525 dirigeants et 614 conjoints collaborateurs. 1 084 immatriculations au 1 er trimestre dont 59 % d auto-entrepreneurs. 780 radiations d entreprises. NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 2

2 FOCUS : La relation bancaire des artisans La qualité des relations bancaires Les motifs de sollicitations 100% 7% Autres 4% 60% Un prêt à long terme 29% 50% Un prêt à court terme 38% 0% 33% Bonnes Normales Mauvaises Des facilités de trésorerie (autorisation de découvert, escompte, affacturage...) 48% 0% 20% 40% 60% La dégradation de la situation se répercute directement sur la trésorerie des entreprises artisanales. La capacité de gestion des dirigeants permet de stabiliser leur trésorerie pour la majorité des entreprises (49%) et de l améliorer pour 9% des entreprises. Les entreprises sont encore nombreuses (42%) à devoir faire face à un affaiblissement de la trésorerie. Cette fragilité financière impacte la capacité d investissements des entreprises. En effet, 43% d entre elles estiment qu elle s est dégradée contre seulement 3% qui la jugent s améliorer. Malgré tout, 15% des artisans ont investi au 1 er trimestre mais cela reste inférieur à. Le niveau d investissements est quant à lui relativement faible, 39% des investissements sont inférieurs à 5 000, 35% sont compris entre 5 000 et 15 000. Cependant, 14% des entreprises ont investi plus de 50 000. Les perspectives d investissements sont revues à la baisse pour le 2 ème trimestre. Pour concrétiser ces investissements et gérer la trésorerie, une relation bancaire est souvent nécessaire mais seules 32% des entreprises se sont adressées à leur banque durant l année. Pourtant, seuls 7% des artisans considèrent cette relation comme mauvaise. Le principal motif de sollicitation est la demande facilitée de trésorerie (autorisation de découvert, escompte, affacturage...) pour 48% de ces entreprises devant la demande de prêt à court terme (38%) et à long terme (29%). Dans la très grande majorité des cas, la demande a été acceptée (89%), pour le financement d'investissements (matériels, véhicules) à 44%, le fonctionnement de l entreprise (frais de personnel, fournitures, stock matières premières...) à 43% et l'achat d'un local à 6%. Les causes de refus bancaires sont plus diverses. L absence de caution est évoquée par 38% des entreprises et la prise de risque liée au projet par 25%. L apport demandé par la banque était considéré insuffisant dans 13% des cas. Enfin, le montant à emprunter était jugé trop élevé pour 13% des demandes. Trouver des financements Pour aider les artisans à constituer des dossiers de demande de crédit «gagnants» ou obtenir une caution bancaire, la CMA Isère propose aux chefs d entreprise de : - bénéficier de l expertise de ses conseillers en matière de financement, - mettre en évidence le potentiel de l entreprise en réalisant un diagnostic global ou axé sur un thème particulier (accessibilité, hygiène alimentaire, innovation, environnement) - élaborer en collaboration avec le dirigeant le dossier de demande de crédit ou de caution bancaire assorti d un business plan cohérent (prévisionnel sur 3 ans et plan détaillé de financement). Ce dossier, une fois constitué, a toutes les chances d être mieux accueilli auprès des établissements bancaires. L obtention du prêt sera ainsi facilitée. Contactez votre conseiller en gestion d entreprise au 04 76 70 82 09 ou par mail : serge.garbay@cma-isere.fr Plus d infos sur http://www.cma-isere.fr/obtenir un prêt bancaire NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 3

3 LES PRINCIPALES TENDANCES DES SECTEURS ALIMENTAIRE - Après le rebond du 4 ème trimestre, le 1 er trimestre est marqué par un ralentissement de l activité, particulièrement au niveau de l investissement. Alors que 44% des entreprises se déclarent en sous-activité, elles sont encore 56% à stabiliser leur CA mais seulement 48% consolident leur trésorerie La conjoncture du secteur est légèrement mieux orientée que l an dernier à la même époque mais elle reste toutefois en retrait par rapport à la moyenne iséroise. Le 2 ème trimestre devrait être marqué par une stabilisation des indicateurs. Malgré tout l optimisme revient légèrement car 24% envisage d investir. BATIMENT - Le 1 er trimestre connaît un léger coup d arrêt dans la dynamique des entreprises du bâtiment. Mais le décrochage est moins marqué que début. En effet, 54% des artisans ont vu leur CA se maintenir contre 38% qui l ont vu diminuer. Au-delà de la baisse de la demande, 46% des entreprises ayant vu leur CA ralentir jugent l augmentation de la concurrence comme un facteur aggravant. Les effectifs continuent à baisser dans les entreprises même si la tendance tend à ralentir. La visibilité des artisans concernant leur volume d activité reste faible, inférieure à 3 mois pour la majorité d entre eux. Toutefois, une légèrement amélioration de la situation est attendue pour le printemps. MÉTHODOLOGIE NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 4

FABRICATION - En ce début d année, le secteur de la fabrication connait un 4 ème trimestre consécutif de hausse du niveau d activité. Cette situation contraste fortement avec celle de l an dernier. 17% des artisans sont en sur-activité grâce notamment à la hausse de la demande et jugent la baisse de la concurrence bénéfique. Le CA augmente de 13% en moyenne pour 18% des artisans et la trésorerie ne se dégrade que pour 34% d entre eux. Le secteur de la fabrication tire la conjoncture iséroise à la hausse. Malgré le regain constaté au 1 er trimestre, les artisans restent prudents mais serein pour ce 2 ème trimestre. En effet, 20% des entreprises pensent investir. SERVICES - Conformément aux prévisions, ce trimestre est marqué par une chute de l activité. En effet, l ensemble des indicateurs sont à la baisse stoppant le frémissement constaté en fin d année. Même si 44% des artisans subissent une diminution de leur CA, cette baisse moyenne est moins accentuée (-12%) que les trimestres précédents. Pour le 3 ème trimestre consécutif, les entreprises se séparant d au moins un collaborateur sont plus nombreuses que celles qui recrutent. Les investissements, quant eux, sont en net recul pour ce secteur d activités (13%). Les orientations pour le 2 ème trimestre sont contrastées avec une amélioration attendue concernant le CA et la trésorerie et une érosion de l investissement et de l emploi. Les soldes d opinion représentent la différence entre les réponses "positives (à la hausse)" et "négatives" (à la baisse)" NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 5

4 APERÇU RÉGIONAL ALLIER 45 % 49 % 6 % 42 % 46 % 12 % LOIRE 50 % 43 % 7 % 45 % 43 % 12 % RHONE 42 % 49 % 9 % 39 % 46 % 15 % AIN 34 % 58 % 8 % 37 % 51 % 12 % 46 % 50 % 4 % 40 % 54 % 6 % 39 % 52 % 9 % 40 % 51 % 9 % 13 % 80 % 7 % 12 % 78 % 10 % 15 % 77 % 8 % 17 % 76 % 7 % Les chefs d entreprises artisanales de l Allier constatent un recul de l activité et de leur chiffre d affaires en ce début d année. Les prévisions anticipent un léger retour à la stabilité dès le deuxième trimestre. La reprise tant attendue n est pas encore au rendez-vous pour les artisans de la Loire. L indicateur de chiffre d affaires connaît une baisse dans tous les secteurs. En revanche, le taux d investissement progresse pour toutes les activités. Le signe d un espoir de reprise? La situation économique des entreprises rhôdaniennes se dégrade légèrement au 1 er trimestre : baisse de l activité et des chiffres d affaires, affaiblissement des trésoreries. Cette tendance ne semble pas se confirmer pour le 2 ème trimestre avec une amélioration attendue. Même si la tendance reste globalement stable, un léger recul du niveau d activité et du chiffre d affaires pour les entreprises de l Ain peut être constaté au 1 er trimestre, surtout pour les métiers de l alimentaire. Les prévisions pour le prochain trimestre sont plus favorables. PUY-DE- DOME 46 % 48 % 6 % 43 % 42 % 15 % HAUTE- SAVOIE 41 % 52 % 7 % 40 % 45 % 15 % 43 % 50 % 7 % 38 % 53 % 9 % 10 % 82 % 8 % 11 % 78 % 11 % La situation se stabilise pour près de la moitié des entreprises, mais la trésorerie reste dégradée. Un constat favorable : l investissement reste à un niveau sensiblement supérieur à la moyenne régionale dans le Puyde-Dôme pour ce 1 er trimestre. Comme pressenti par les chefs d entreprises haut-savoyards, le niveau d activité est de nouveau en recul ce trimestre. Le bâtiment est le plus impacté. A contrario, depuis un an, les entreprises de services voient leur niveau d activité se redresser. CANTAL 52 % 41 % 7 % 46 % 44 % 10 % SAVOIE 38 % 55 % 7 % 39 % 49 % 12 % 49 % 44 % 7 % 42 % 50 % 8 % 11 % 83 % 6 % 15 % 77 % 8 % La situation est préoccupante ce trimestre pour les entreprises du Cantal, avec plus de la moitié qui estime être en sous-activité, ce qui a une incidence sur les indicateurs de chiffre d affaires et de trésorerie. L activité générale de l artisanat savoyard se stabilise et les prévisions pour le 2 ème trimestre vont dans le sens du renforcement de cette stabilité. Une amélioration des effectifs dans les secteurs du bâtiment et de la fabrication est notamment prévue HAUTE- LOIRE 42 % 53 % 5 % 43 % 48 % 9 % ARDECHE 37 % 56 % 7 % 37 % 52 % 11 % DROME 39 % 53 % 8 % 39 % 48 % 13 % ISERE 45 % 49 % 6 % 40 % 48 % 12 % 40 % 56 % 4 % 37 % 56 % 7 % 39 % 55 % 6 % 42 % 49 % 9 % 10 % 84 % 6 % 9 % 81 % 10 % 16 % 73 % 11 % 11 % 82 % 7 % Une dégradation de la situation se fait sentir au 1 er trimestre pour les entreprises haut-ligériennes, avec un chiffre d affaires à la baisse mais des effectifs qui se maintiennent. Les prévisions annoncent une stabilisation des indicateurs, à l exception de l investissement et de l emploi. La reprise, envisagée au second semestre est différée, devient tangible sur ce premier trimestre. Un fléchissement de la situation économique marque ce début d année. Les dirigeants drômois misent toutefois sur une stabilisation des indicateurs au 2 ème trimestre. Le niveau d activité s est de nouveau dégradé, mais de manière moins prononcé que les années précédentes à la même époque. Le chiffre d affaires et la trésorerie restent stables pour la moitié des entreprises. Les artisans isérois retrouvent un peu d optimisme pour le printemps. 43 % 50 % 7 % 40 % 47 % 13 % 40 % 52 % 8 % 13 % 79 % 8 % NOTE DE CONJONCTURE 1 er trimestre 6