Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie
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- Arthur Lachance
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1 Décembre 2012 Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie La situation financière des entreprises artisanales et le recours aux banques Région Haute-Normandie
2 Depuis novembre 2011, la Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat de Haute- Normandie s est dotée d un Observatoire régional de l Artisanat. Outil indispensable d évaluation de l activité artisanale, il permet de cerner au mieux le contexte dans lequel évoluent les entreprises artisanales de notre territoire et d adapter l offre du réseau des Chambres de Métiers et de l Artisanat aux besoins et aux préoccupations des entreprises. Dès la mise en place de l Observatoire, j ai demandé à ce que la priorité soit donnée à la conduite d une étude sur le financement des entreprises artisanales, et ciblée notamment sur des emprunts de moins de euros ; question majeure portée par notre secteur. Parmi les résultats de l enquête, il est frappant de constater que 35% des chefs d entreprise jugent leur situation financière «préoccupante» voire «très préoccupante». Effet d une crise désormais pesante? Poids inconsidéré d une fiscalité oppressante? Situation financière aggravée par des difficultés d accès au crédit? Pour répondre de manière sereine et décomplexée à ces interrogations, il fallait disposer de données fiables. L enquête tente de répondre indirectement à ces questions. Que deux tiers des artisans se tournent vers les établissements bancaires pour financer leur activité ne surprendra personne mais trop peu font aujourd hui jouer la concurrence (20 % seulement). Que 80% des demandes de crédit d investissement soient acceptées est un élément positif mais combien ont pu être réellement instruites? Nous constatons aujourd hui une convergence entre l enquête sur le financement et l ensemble des études de conjoncture menées en 2012 par l Observatoire. Toutes mettent en exergue les difficultés économiques auxquelles se heurtent nos artisans. La frilosité croissante des banques dans le contexte de crise est systématiquement évoquée ainsi que des charges patronales excessives, un manque de main-d œuvre qualifiée, la concurrence des grands groupes et l étude de l évolution du régime fiscal des auto-entrepreneurs. Ritournelle du secteur diront certains. Je ne le crois pas et je ne m y résigne pas. Les difficultés de financement dont font part les entreprises sont aussi liées à une trésorerie qui ne cesse de faiblir et qui rend sans doute l accès au crédit encore plus délicat. Ce sont donc nos marges et nos bénéfices qu il faut aujourd hui défendre pour exister demain. C est aussi la formation et l innovation qui nous ferons perdurer. Avec ces atouts, les acteurs du financement, banques et sociétés de caution, pourront continuer à être des partenaires efficaces si eux-mêmes jouent la carte de l audace, de la confiance et de l écoute. sommaire Bruno LEFEBVRE Président de la CRMA Haute-Normandie 1. situation financière des entreprises artisanales Relations entre les artisans et les banques Difficultés de financement recours aux banques Accès au crédit d investissement Accès aux crédits de trésorerie Synthèse des témoignages des artisans... 18
3 1 situation financière des entreprises artisanales 1.1 Relations entre les artisans et les banques Les banques principale source de financement Un important recours aux banques (65%). Un autofinancement qui atteint 26%. Principale source de financement 100% 80% 60% 10% 7% 9% 11% 9% 13% 25% 24% 26% 38% la famille / les proches l'autofinancement / l'apport personnel 40% 20% 77% 68% 53% 65% 65% la banque 0% Les artisans haut-normands ont tendance à se tourner majoritairement vers des établissements bancaires lorsqu ils ont un besoin de financement (65% des artisans interrogés). Ce chiffre exprime une forte dépendance des artisans haut-normands à l égard des banques, indispensables au financement de leur activité économique. Cependant, il est important de noter que 26% des artisans citent l autofinancement comme première source de financement ; ce qui représente une proportion non-négligeable. Une forte mono-bancarisation 80% des artisans font appel à une seule banque pour financer leur activité, alors que 16% s adressent à deux établissements bancaires. Nombre de banques sollicitées par un chef d'entreprise artisanale Une 80% Deux 16% Plus de deux 4% Décembre
4 1 situation financière des entreprises artisanales 1.1 Relations entre les artisans et les banques Evaluation de la relation entre artisans et banques Le niveau de satisfaction concernant les relations des artisans avec les banques est variable, selon les critères. Niveau de satisfaction selon le critère Coût du financement 23% 43% 34% Relation avec le conseiller financier 13% 24% 63% Accès aux financements d investissement 29% 30% 41% Accès aux financements de trésorerie 32% 35% 33% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Insatisfaisant Moyennement satisfaisant Satisfaisant Le jugement des artisans est relativement sévère quant à l accès aux financements de trésorerie (court terme). Les «insatisfaits» représentent 32%. Parmi les avis positifs, un tiers se dit «satisfait» et un pourcentage proche (35%), «moyennement satisfait». L opinion est plus favorable en matière d accès aux financements d investissement (moyen-long terme). Les «insatisfaits» sont moins nombreux (29%). La proportion des «satisfaits» s élève à 41%, celle des «moyennement satisfaits» à 30%. Globalement, la relation entretenue avec le conseiller financier est satisfaisante (pour 63% des artisans, auxquelles s ajoutent 24% des avis «moyennement satisfaisants»). Les artisans insatisfaits sont minoritaires (13%). Les avis sont partagés en ce qui concerne les coûts du financement : 23% se disent «insatisfaits», contre 34% de «satisfaits». Les plus nombreux se retrouvent dans le groupe des «moyennement satisfaits» (43%). 4 Décembre 2012
5 1 situation financière des entreprises artisanales 1.2 Difficultés de financement Identification des difficultés financières 1 entreprise sur 2 rencontre des difficultés de financement, quel que soit le secteur d activité. 100% Difficultés de financement (tous crédits confondus) 80% 60% 50% 54% 50% 53% 52% NON 40% 20% 50% 46% 50% 47% 48% OUI 0% 48% des artisans haut-normands déclarent être régulièrement confrontés à des difficultés de financement. Ce taux est légèrement inférieur dans les secteurs des Services et du Bâtiment. Il est de 50% dans l Alimentation et la Fabrication. Décembre
6 1 situation financière des entreprises artisanales 1.2 Difficultés de financement Les difficultés variables selon le type de financement 68 % des difficultés concernent le court terme (trésorerie), 8% le moyen-long terme (investissements) Principales difficultés de financement Trésorerie (court terme) 68% Investissement (moyen-long terme) 8% Les deux 24% Les difficultés de financement portent essentiellement (68%) sur le court terme. Il s agit des chefs d entreprises qui éprouvent d importants problèmes pour financer les décalages de trésorerie. En revanche, les besoins relatifs aux investissements de moyen-long terme sont rarement cités (8% des réponses). A noter que 24% des artisans subissent des difficultés à la fois de court terme et de moyen-long terme. 6 Décembre 2012
7 1 situation financière des entreprises artisanales 1.2 Difficultés de financement L auto - évaluation des artisans de leur situation financière Bilan contrasté de la santé financière des entreprises artisanales. 100% Situation financière des entreprises artisanales 9% 11% 7% 7% 80% 34% 30% 17% 29% 28% 60% 40% 56% 49% 61% 57% 55% 20% 0% 10% 12% 11% 7% 10% Très saine Plutôt saine Préoccupante Très préoccupante La situation apparaît majoritairement «saine» dans tous les secteurs. En effet, la totalité des avis «positifs» atteint 65% (réponses «très saine» et «plutôt saine»). Néanmoins, une part importante, à savoir, 35% des artisans, jugent leur situation financière «préoccupante» ou «très préoccupante». Décembre
8 1 situation financière des entreprises artisanales 1.2 Difficultés de financement Une partie minime (entre 7 et 12% selon le secteur) des répondants évaluent la situation financière de leur entreprise comme «très saine», soit 1 artisan sur 10 en moyenne (tous secteurs confondus). Les chefs d entreprise ont tendance à choisir la rubrique «plutôt saine» (55% en moyenne, soit entre 49 et 61% selon le secteur). Hormis l Alimentation, les autres secteurs d activité connaissent une situation financière «très préoccupante» (7% dans les Services, 9% dans le Bâtiment et 11% dans la Fabrication). En moyenne, 28% jugent leur situation financière «préoccupante» ; cette proportion varie fortement d un secteur à l autre (par exemple 34% dans l Alimentation contre 17% dans la Fabrication).à la fois de court terme et de moyen-long terme. Les artisans haut-normands témoignent : - «Mon entreprise ne connaît pas actuellement de difficultés financières, car sa gestion est extrêmement rigoureuse. Comme je souhaite continuer à développer son activité et sa clientèle, mon inquiétude porte essentiellement sur une conjoncture économique atone». Ce témoignage d un chef d entreprise du secteur «installation électrique» en Seine-Maritime mérite d être cité, même s il se distingue nettement de ceux de la majorité des artisans ayant répondu à l enquête et qui font part de difficultés. 8 Décembre 2012
9 2 recours aux banques 2.1 Accès au crédit d investissement Niveau d acceptation des demandes de crédits d investissement 20% des demandes de crédits d investissement sont refusées, 76% accordées totalement, et 4% partiellement. Part des prêts accordés par la banque Refusés 20% Accordés totalement 76% Accordés partiellement 4% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Les prêts demandés par les artisans haut-normands sont refusés pour un cinquième d entre eux (20%). Les trois quarts (76%) des demandes sont acceptés pour la totalité du montant demandé. Seulement 4% des prêts sollicités sont accordés pour des montants inférieurs à la demande initiale. Décembre
10 2 recours aux banques 2.1 Accès au crédit d investissement Niveau d acceptation des demandes de crédits d investissement (suite) Le taux d obtention des crédits varie faiblement d un secteur à l autre 80% des demandes de crédit d investissement sont acceptées et 20 % refusées. Taux d'obtention des crédits bancaires 100% 80% 22% 17% 21% 22% 20% 60% 40% 78% 83% 79% 78% 80% 20% 0% Crédits accordés Crédits refusés Le taux d acceptation général est donc de 80% (crédits accordés totalement et partiellement). Ce taux reste similaire dans différentes branches d activités, se situant légèrement en-dessous de la moyenne, à l exception du secteur «Bâtiment», où il est supérieur de 3 points. 10 Décembre 2012
11 2 recours aux banques 2.1 Accès au crédit d investissement Montants des crédits demandés Des montants de crédits majoritairement faibles Les deux tiers des crédits n excèdent pas Montants des crédits demandés 100% 80% 60% 40% 30% 13% 44% 18% 9% 55% 27% 27% 42% 9% 9% 5% 21% 46% 45% plus de % 0% 13% 18% 32% 18% 19% moins de Le montant global du prêt demandé est inférieur à euros pour 64% des artisans. Plus précisément, 45% sont compris entre et euros et 19% sont inférieurs à euros. A l opposé, il est intéressant de souligner que 27% des «dossiers» portent sur des crédits supérieurs à euros. Décembre
12 2 recours aux banques 2.1 Accès au crédit d investissement Destination des financements demandés Les ¾ des investissements concentrés sur 2 objets 40 % : renouvellement du matériel de production et achat de nouveaux équipements. 32 % : achat d un véhicule à usage professionnel. Objet du financement 5% 7% 22% Renouvellement / Modernisation du matériel de production Achat de nouveaux équipements de production Mise aux normes 32% 18% Agencement du local d activité / du magasin, rénovation intérieure Achat d un véhicule à usage professionnel 12% 4% Informatique / Bureautique Immobilier 40% des crédits d investissement concernent l outil de production, à savoir, le renouvellement du matériel de production et l achat de nouveaux équipements. 22% des prêts d investissement sont destinés à l achat d un véhicule à usage professionnel. Par ailleurs, 18% sont investis dans l achat de nouveaux équipements de production. Le poste suivant représente 12% (agencement du local d activité ou du magasin / rénovation intérieure). 12 Décembre 2012
13 2 recours aux banques 2.1 Accès au crédit d investissement L intervention d une société de caution mutuelle 21% des prêts accordés ont nécessité le cautionnement mutuel. Prêt garanti par une société de caution mutuelle NON 79% OUI 21% Le profil des entreprises ayant eu recours à une société de caution mutuelle artisanale se distingue de la moyenne. Elles cumulent davantage de difficultés générales de financement (67% contre 48% en moyenne). Cet écart est particulièrement prononcé (28% contre 8% en moyenne) en matière de prêts d investissement En revanche, ces entreprises «cautionnées» bénéficient d un taux d acceptation des demandes de crédits supérieur de 6 points à la moyenne (respectivement 86% et 80%). Refus antérieur d'octroyer un financement NON 75% OUI 25% Refus antérieur d octroyer un crédit 25% des artisans ont connu au moins un refus avant d obtenir leur dernier crédit. Décembre
14 2 recours aux banques 2.1 Accès au crédit d investissement Prêt en cours, doublé d une nouvelle demande de crédit Remboursement d un prêt antérieur avant la nouvelle demande de crédit Cumul des crédits pour la majorité des artisans Parmi les artisans qui sollicitent un financement, 59% sont déjà en train de rembourser un prêt contracté antérieurement. OUI 59% NON 41% Délai de réponse des banques pour l octroi de crédit Délai de réponse de la banque Plus d'un mois 13% Délai de réponse inférieur à 2 semaines pour les ¾ des demandes. 1 mois 14% 2 semaines 39% 1 semaine 34% 34% des demandes de crédit sont traitées en une semaine et 39% en deux semaines. Les demandes restantes nécessitent un mois ou plus (respectivement 14 et 13% des dossiers). 14 Décembre 2012
15 2 recours aux banques 2.2 Accès aux crédits de trésorerie Recours aux crédits de trésorerie par secteur 4 artisans sur 10 bénéficient d un crédit de trésorerie. 100% Recours aux crédits de trésorerie 80% 60% 53% 60% 67% 62% 61% Non 40% 20% 47% 40% 33% 38% 39% Oui 0% 61% des artisans n accèdent pas aux crédits de trésorerie, contre 39% qui en bénéficient. Le recours à ce type de crédits se font principalement dans l Alimentation (47%), le Bâtiment (40%) et les Services (38%). Décembre
16 2 recours aux banques 2.2 Accès au crédit de trésorerie Financement du besoin en fonds de roulement (BFR) et ses déterminants Difficultés de financement du besoin en fonds de roulement Un tiers des artisans confronté à ce type de difficultés (BFR). NON 66% OUI 34% Principaux facteurs des difficultés de financement du besoin en fonds de roulement 61% 27% 0% 4% 8% Délai de paiement - fournisseurs Délai de paiement - clients Stock important Capitaux propres insuffisants 34% des artisans haut-normands éprouvent des difficultés pour financer leur BFR (besoin en fonds de roulement). Les artisans confrontés à ces difficultés, citent essentiellement les raisons suivantes : - l insuffisance des capitaux propres (61% des réponses) ; - les délais de paiement accordés aux clients (27%), qu ils jugent relativement longs. 16 Décembre 2012
17 2 recours aux banques 2.2 Accès au crédit de trésorerie Les artisans haut-normands témoignent : Les différentes difficultés de trésorerie - «Le raccourcissement des délais de paiement fournisseurs est une source de problèmes de trésorerie, car certains délais de paiement clients sont restés beaucoup trop longs». - «La loi LME (Loi de modernisation de l économie - LOI n du 4 août 2008) pénalise lourdement mon entreprise, car elle oblige à avancer de la trésorerie et ne peut contraindre mes clients à régler plus tôt. Actuellement le délai de règlement est de 60 à 75* (sic!) jours fin de mois. En outre, mon encours auprès de mes fournisseurs s est réduit sans prévis et ne couvre plus mes besoins». - «Notre problème se résume en termes de trésorerie et de coût des charges qui sont disproportionnées par rapport à notre activité depuis plusieurs mois». Une autre source vient corroborer le fait que les délais de paiement de la clientèle constituent un motif important d inquiétude, bien avant la difficulté d obtention de crédits (enquêtes de l Observatoire régional de l artisanat de la CRMA HN sur la conjoncture du 1 er et 2 nd semestre 2012). Plus généralement, il ressort également de nos enquêtes que l inquiétude majeure des artisans porte sur le ralentissement de l activité et la détérioration de la conjoncture économique. Soulignons enfin que de nombreux artisans font part de difficultés de trésorerie, de financement de leurs besoins en fonds de roulement, ou d obtention de crédits d investissement (même des montants faibles). En revanche, le témoignage suivant ne surprendra personne : «si une entreprise a une bonne trésorerie, elle accède plus facilement au prêt bancaire». * Depuis le 1 er janvier 2012, le délai légal maximum de paiement est de 45 jours fin de mois, ou de 60 jours calendaires à compter de la date d émission de la facture, et non pas de 75 jours. Décembre
18 3 synthèse des témoignages des artisans Au-delà des informations chiffrées, il est intéressant de faire part des observations exprimées par les artisans ayant répondu à cette enquête exceptionnelle, commandée en période de crise. Il convient cependant de nuancer le contenu des avis recueillis, provenant d une faible proportion des participants (environ 18%). Il est permis de supposer que l on exprime plus facilement le mécontentement que la satisfaction lors d une enquête et notamment en ce qui concerne le financement de l activité artisanale. Aussi, une sorte de «filtre» s impose afin d atténuer les aspects extrêmes, dictées par l émotion, le désarroi ou le sentiment d insécurité économique; sentiments recueillis ça et là, dont nous tenions à faire mention par cette insertion. Frilosité croissante des établissements bancaires Les constats récurrents se rejoignent sur les points suivants : - Les banques sont de plus en plus «frileuses», méfiantes et exigeantes pour accorder un financement ces dernières années, notamment compte tenu de la dégradation de la situation économique. - Les banques demandent de plus en plus de garanties et d apports personnels (La première question porte sur les valeurs immobilières). - Les banquiers prennent en considération uniquement les «données purement comptables», sans tenir compte d autres indicateurs : - santé économique de l entreprise artisanale, tels que le carnet de commandes ou le chiffre d affaires (pourtant parfois en progression) ; - des éléments qualitatifs (par exemple la fidélité à la banque depuis plus de 20 ans) ; - les aléas du métier (par exemple dans le bâtiment secteur tributaire de la météo, ne pouvant pas estimer précisément et invariablement son carnet de commandes). Citons une observation illustrant ce type de situations : «Les banques sont en ce moment bien plus fébriles que les années précédentes. Malgré ma situation financière très stable et identique, celles-ci demandent de nos jours bien plus de garanties personnelles et des apports plus importants, sans compter que bien souvent elles imposent de contracter des services bancaires. Pour moi elles ne jouent pas leur rôle dans la reprise économique». Plus généralement, les artisans soulignent le manque de dialogue et de compréhension de la part des banquiers : «dans certains cas ils deviennent réticents dès la première difficulté survenue dans l entreprise artisanale». 18 Décembre 2012
19 3 synthèse des témoignages des artisans Observations générales Les artisans évoquent aussi des difficultés concernant les charges, le manque de main-d œuvre qualifiée ou la concurrence des grands groupes ou des auto-entrepreneurs L observation suivante résume de très nombreux avis recueillis dans l enquête : «Le problème : trop de charges, réduction des marges, matière première en hausse, difficultés de règlements des clients». A titre d exemple, voici deux citations : «Les banquiers ne sont pas la raison des difficultés que peuvent rencontrer les entreprises. Après 5 ans d activité, je pense que le problème est tout simplement que la matière première est beaucoup trop chère à l achat et que les charges sont d une telle exagération qu il nous est difficile d envisager un avenir sur du long terme». «Quand vous êtes un petit entrepreneur et que vous cherchez du personnel pour évoluer et assainir vos problèmes financiers ( ) c est très compliqué à trouver. Alors que je ne manque pas de travail rémunérateur, mais de mains d œuvre pour combler mes difficultés». Secteur Services Seine-Maritime Par ailleurs, si l Artisanat est la «Première entreprise de France», il souffre de la taille de ses entreprises et du sentiment d insécurité, contrairement aux «grandes» qui ont suffisamment de poids pour influer les politiques publiques («Les grands arrivent toujours à se débrouiller, alors que les petits mettent les clés sous la porte» C est pourquoi, en ce qui concerne l acquisition de matières premières, certains artisans ont fait le choix de se regrouper pour acheter. Des solutions envisageables? Certains commentaires comportent des esquisses de solutions, comme ci-dessous : «Il est vrai que l entreprise peut rencontrer des difficultés, notamment avec la trésorerie en proie à une conjoncture difficile ( ). Même si l activité baisse, les charges sur salaires et les charges de fonctionnement continuent d augmenter. Il est vraiment nécessaire de faire un diagnostic soit avec son comptable soit faire appel à la Chambre des Métiers. Cela permet de reprendre confiance et d avoir une vision plus complète de l activité pour faire face à ces facteurs qui peuvent dégrader la trésorerie et générer des frais bancaires supplémentaires. L analyse financière reste la solution». Souhaitant terminer sur une note positive, évoquons un point de vue original et constructif. Ainsi, un boulanger-pâtissier de l Eure suggère d inverser les rôles et nous rappelle que «les artisans en tant que clients des banques sont indispensables à leur développement. Ils devraient plus souvent faire jouer la concurrence». Ce témoignage appelle à veiller à «déjouer les abus de certaines banques en matière de financement d activités. Les entreprises artisanales relativement solides pourraient constituer une certaine force de médiation et de décision», tentant ainsi de moduler les relations entre les artisans et les établissements bancaires. Décembre
20 Observatoire Régional de l Artisanat CRMA de Haute-Normandie 5-9, avenue de Caen BP Rouen Cedex Contact : Maria CHALLOT Tél courriel : mchallot@crma-haute-normandie.fr Éléments de méthode Cette étude est réalisée à partir de l enquête menée entre juin et septembre Plus de mails ont été envoyés aux artisans de Haute-Normandie. Le panel des répondants a été redressé en respectant deux critères : 1) la répartition du nombre d entreprises entre les deux départements de la région, 2) la structure selon les quatre secteurs d activité dans chaque département. L enquête a été réalisée en collaboration avec Marie LAMY, stagiaire en Master II «Economie et Gestion des Risques financiers» de l Université de Rouen. Région Haute-Normandie Crédits photos : Fotolia et CMA 76
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