LIVRE BLANC Technologie flash et valeur ajoutée : lorsque les baies flash externes deviennent la norme parmi les clients européens

LIVRE BLANC Technologie flash et valeur ajoutée : lorsque les baies flash externes deviennent la norme parmi les clients européens Sponsorisé par : HP Silvia Cosso Andreas Olah février 2015 Giorgio Nebuloni Au cours de ces dernières années, les environnements informatiques sont progressivement passés à ce que IDC appelle la troisième plate-forme, à savoir une nouvelle manière d'exploiter l'informatique à travers les périphériques portables, les services cloud et l'analyse des Big Data, par opposition aux environnements basés sur le matériel dont dépendaient auparavant les entreprises. Les données seront de plus en plus stockées dans des environnements de cloud hybride, consultées en tant que service (aas) et placées au cœur de la création de valeur à travers l'analyse des Big Data. Mais pour ce faire, un plus grand nombre de données devra être accessible à plus d'utilisateurs, et plus rapidement, afin de générer des résultats d'entreprise positifs et consolidés. Dans la présente étude, nous examinerons comment le stockage flash permet d'atteindre certains de ces objectifs et comment il est chaque fois plus utilisé par les clients européens. Les points clés de cette étude sont les suivants : Les entreprises européennes doivent faire face à des budgets informatiques restreints ou réduits depuis un certain temps déjà. Environ 26 % des sujets interrogés ont vu leur budget informatique global augmenter en 2014 par rapport à 2013, 21 % l'ont vu diminuer et 47 % n'ont observé aucun changement. Environ 18 % du budget informatique a été consacré au stockage, qui n'a pratiquement pas évolué depuis 2013. Le fossé entre les budgets stagnants et l'augmentation des besoins en matière de performances et de capacité des applications de nouvelle génération a favorisé l'innovation au sein des data centers, où la technologie flash représente l'une des technologies émergentes clés. En moyenne, les utilisateurs de la technologie flash interrogés par IDC dans le cadre de cette étude ont consacré à peu près 1/5 de leurs dépenses en stockage externe à la technologie flash en 2014. Une grande majorité (environ 47 %) a indiqué que les systèmes flash représentaient moins de 10 % de leurs dépenses en stockage en 2014. En revanche, ces dépenses ont représenté entre 10 et 50 % pour 27 % d'entre eux, un chiffre non négligeable qui montre que certains des premiers adeptes de cette technologie connaissent un déploiement rapide. Citées par les deux tiers des sujets interrogés, les bases de données sont la principale charge de travail prise en charge par les baies flash. A moyen terme, les domaines plus directement associés aux données (bases de données, analyse, Big Data) resteront le principal facteur d'adoption de baies flash externes en Europe. Malgré cela, en 2015, un plus grand nombre de charges de travail standard migreront également vers un back-end flash plus rapide. Alors que la vitesse reste le principal avantage et facteur des mises en œuvre de stockage flash, IDC conseille aux utilisateurs de commencer à prendre en compte d'autres avantages, comme les économies sur le stockage, les dépenses d'immobilisation liées aux serveurs ainsi que les licences de bases de données ou d'applications. Pour ce qui est de la mise en œuvre concrète, nous recommandons, dans la mesure du possible, d'intégrer des blocs flash dans l'écosystème de gestion du stockage plus étendu afin d'éviter toute complication à long terme. février 2015, IDC #IDCWP03X

DANS CE LIVRE BLANC Ce livre blanc d'idc passe en revue les avantages des baies de stockage externe basées sur le support flash, mais également les freins à leur adoption, dans les entreprises européennes en 2014. Ce document analyse comment le stockage flash est mis en œuvre dans la région européenne et présente les résultats d'une étude menée auprès d'administrateurs de stockage en Europe, en soulignant les résultats positifs obtenus ainsi que les éventuelles difficultés de cette transition. Enfin, ce livre blanc d'idc offre une présentation générale des toutes dernières solutions de stockage flash de HP, en mettant en avant leurs caractéristiques et en les positionnant dans le portefeuille étendu du fournisseur. VUE D'ENSEMBLE DE LA SITUATION Les dépenses en stockage externe en Europe occidentale ont légèrement augmenté (1 % en glissement annuel) au cours du premier semestre 2014, soit un total de 2,7 milliards de dollars. Cette légère augmentation se produit après la lente croissance (3 % en glissement annuel, en dollars) en 2013. En général, le marché a subi un ralentissement continu depuis le début de la décennie. Bien que les dépenses soient revenues à leurs niveaux de 2008, les architectures utilisées, la transition vers des systèmes de milieu de gamme et la vague déferlante du cloud forment un nouvel environnement complètement différent de celui qui existait à l'époque. Le monde du stockage de données est en pleine révolution et les entreprises doivent évoluer avec lui si elles veulent rester compétitives sur les marchés européen et international. Dans les sections suivantes, nous examinerons plus précisément les aspects suivants : 1. L'évolution de la dynamique des dépenses en stockage 2. Les difficultés liées à la gestion du stockage de données 3. L'utilisation de la technologie flash pour solutionner les points faibles du stockage IDC a mené une étude préliminaire pour avoir une vision actualisée de ces différents aspects. Entre septembre et octobre 2014, IDC a enquêté auprès de 304 organisations informatiques dans cinq régions européennes (France, Allemagne, Italie, pays nordiques et Royaume-Uni). Toutes les données recueillies et mentionnées dans le présent livre blanc proviennent de cette étude spécifique, sauf indication contraire. Les changements de budget, reflet d'un changement d'esprit Depuis un certain temps déjà, les entreprises doivent faire face à des budgets informatiques réduits tout en cherchant à améliorer leurs niveaux de service et à gérer efficacement la croissance exponentielle des données. Environ 26 % des sujets interrogés ont vu leur budget informatique global augmenter en 2014 par rapport à 2013, 21 % l'ont vu diminuer et 47 % n'ont observé aucun changement. Environ 18 % du budget informatique a été consacré au stockage, ce dernier n'ayant pratiquement pas évolué depuis 2013, ce qui oblige les entreprises à optimiser leurs achats en matière de stockage face à des budgets qui ont diminué ou n'ont pas changé. Comme c'est souvent le cas lorsque des budgets stagnants doivent répondre à des besoins croissants, le marché a commencé à vivre un changement structurel pour s'adapter au nouveau type de demande. Cette situation a au moins eu l'avantage de favoriser la nouvelle vague d'innovation au sein des data centers. En effet, les environnements informatiques sont progressivement passés à ce que IDC appelle la troisième plate-forme, à savoir une nouvelle manière d'exploiter l'informatique à travers les périphériques portables, les services cloud et l'analyse des Big Data, par opposition aux environnements basés sur le matériel dont dépendaient auparavant les entreprises. Les données seront de plus en plus stockées dans des environnements de cloud hybride, consultées en tant 2015 IDC #IDCWP03X 2

que service (aas) et placées au cœur de la création de valeur à travers l'analyse des Big Data. Mais pour ce faire, un plus grand nombre de données devra être accessible à plus d'utilisateurs, et plus rapidement, afin de générer des résultats d'entreprise positifs et consolidés. La croissance de la capacité, une affaire qui appartient déjà... à l'année dernière L'explosion de la capacité de stockage ne représente pas vraiment un nouveau défi pour les data centers européens. IDC estime que les volumes (en téraoctets) de stockage externe ont augmenté de 40 % en moyenne au cours des quatre derniers trimestres dans la région EMEA, avec un total de plus de 10 exaoctets de données fournis. Dans le cadre de l'étude annuelle d'idc sur le stockage en Europe (IDC European Storage Survey), menée début 2014 auprès de 500 entreprises, "l'expansion de la capacité de stockage" a été considérée comme une haute priorité ou une priorité essentielle par 36 % des sujets interrogés. 33 % d'entre eux ont également considéré "l'amélioration des performances du stockage" comme une haute priorité. Comparé à l'année antérieure, nous avons observé que les besoins de capacité sont restés relativement stables, mais les besoins de performances semblent encore avoir augmenté. La figure 1 montre les résultats analysés ci-dessus. 2015 IDC #IDCWP03X 3

FIGURE 1 Les 10 principales priorités en matière de stockage pour les entreprises européennes, 2014 Q. Quelle priorité accordez-vous à chacun des facteurs suivants en termes de besoins de stockage de votre entreprise au cours des 12 prochains mois? Garantir la conformité et la conservation des données Réduire les coûts associés au stockage Protéger l'infrastructure de serveurs virtualisée Etendre la capacité de stockage Améliorer les plans de récupération après incident Améliorer les performances de stockage Consolider le stockage sur un nombre réduit de systèmes de stockage Déployer une solution facilitant la gestion et le provisionnement du stockage Optimiser l'usage du disque primaire Développer et appliquer une stratégie de gouvernance des données 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% (% des sujets interrogés) Remarque : N= 500 ; pourcentage des sujets interrogés ayant indiqué "haute priorité" ou "priorité essentielle" Source : IDC European Storage Survey, janvier 2014 Ces conclusions s'appuient sur les résultats de l'étude traités dans ce livre blanc. La figure 2 montre les difficultés liées au stockage principal et mentionnées par les sujets de l'étude en question sur le stockage flash. Alors que la capacité apparaît comme la principale difficulté (avec les fenêtres de sauvegarde et la gestion de l'infrastructure), la capacité d'e/s commence également à représenter un aspect problématique. Un grand nombre d'entreprises sont confrontées à de nouvelles sources de données, volumineuses et non structurées, générées par leurs propres clients via Internet ou les réseaux sociaux, par des capteurs répartis à travers leur chaîne d'approvisionnement, etc. Les entreprises qui adoptent efficacement cette option de troisième plate-forme ne se contentent pas d'absorber passivement ces nouveaux volumes de données. 2015 IDC #IDCWP03X 4

FIGURE 2 Difficultés liées au stockage principal dans les entreprises européennes Q. Quelles sont les principales difficultés auxquelles doit faire face votre entreprise en matière de stockage? Je n'ai rencontré aucune difficulté avec l'infrastructure de stockage Capacité insuffisante La fenêtre de sauvegarde est trop petite pour effectuer la sauvegarde Nous ajoutons de nouvelles sources de données (ex. données générées par capteur, par machine, Web 2.0, etc.) La gestion de mon infrastructure de stockage est trop complexe L'intégration aux serveurs et la mise en réseau sont trop complexes Performances d'entrée/sortie (E/S) insuffisantes L'infrastructure de stockage est trop rigide Je ne peux pas ajouter de données assez vite Le système de fichiers n'est pas assez extensible ou ne s'adapte pas assez vite Autre 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% (% des sujets interrogés) Source : IDC, 2014 A l'inverse, les utilisateurs au sein de ces entreprises affichent, utilisent et agissent sur cette nouvelle vague de données, ce qui oblige à fournir des performances améliorées pour les supports de stockage classiques. Environ 15 % du personnel informatique interrogé est conscient de ce problème et reconnaît que la bande passante d'e/s est devenue insuffisante, mais IDC pense que de nombreux autres administrateurs de stockage seront amenés à affronter ce problème d'une manière beaucoup plus pénible, en faisant face à des incidents affectant les données, ou pire encore, en devant finalement reconnaître leur impuissance auprès de leurs propres unités de travail, ce qui leur fera perdre toute crédibilité quant à leur capacité à favoriser la croissance de leur entreprise. Adoption de la technologie flash par les entreprises européennes Le besoin de vitesse et de capacité est satisfait par la prise en charge chaque fois plus étendue des technologies qui accélèrent de manière spectaculaire l'accès aux données. Certains de ces progrès affectent le côté logiciel des infrastructures, mais le véritable facteur de changement est l'explosion de la disponibilité flash en tant que nouveau support de stockage. 2015 IDC #IDCWP03X 5

Il y a pratiquement dix ans de cela, des technologies alternatives basées sur la mémoire flash NAND ont commencé à faire leur apparition sur le marché. Les périphériques de stockage de masse basés sur le silicium étaient traditionnellement utilisés pour l'électronique commerciale (domaine militaire, secteur médical, automatisation d'usine, etc.), mais l'adoption de la technologie flash NAND est depuis montée en flèche avec l'ascension de la troisième plate-forme. Se frayant d'abord un chemin à travers les périphériques grand public, tels que les lecteurs MP3, l'utilisation de la technologie flash NAND s'est depuis étendue aux ordinateurs et aux smartphones, et finalement aux serveurs et aux périphériques de stockage externe. Les disques durs électroniques (SSD) à haute durabilité sont utilisés dans l'espace de stockage externe, en combinaison avec des contrôleurs et des logiciels qui garantissent la fiabilité des charges de travail des entreprises. Dans cet espace de stockage, les utilisateurs ont le choix entre : La baie 100 % flash (AFA) : baie externe conçue pour (et incluant uniquement) des supports en silicium. La baie flash hybride (HFA) : baie de disques classique spécialement conçue pour prendre en charge des volumes de stockage flash moins importants en tant qu'élément de mise en cache ou d'accélération, ainsi que des disques durs permettant de bénéficier d'une capacité à moindre prix. Bien qu'il existe plusieurs manières pour un fournisseur de systèmes de mettre en œuvre une capacité flash NAND au niveau composant (SSD ou cartes PCIe, différents types de densité des cellules et différents types de contrôleurs), les principaux avantages de ce nouveau support sont les suivants : Augmentation des performances de pratiquement toutes les applications grâce à des vitesses de lecture et d'écriture plus rapides. Avec la technologie flash NAND, aucun élément mobile pour "rechercher des données" n'est nécessaire, comme c'est le cas des disques durs rotatifs. De même, la fragmentation des fichiers n'affecte pas les performances du stockage flash, à la différence des disques durs classiques. Cette technologie permet également de réaliser d'importantes économies dans plusieurs domaines adjacents, notamment le matériel serveur, le refroidissement, l'électricité, la location d'installations et les licences de logiciels d'applications. Les utilisateurs actuels et potentiels de la technologie flash prennent principalement en compte le premier aspect, car la présence de systèmes flash dans un grand nombre de data centers n'a pas encore atteint une envergure suffisante pour que les économies au niveau des dépenses d'immobilisation affectent sérieusement les résultats de l'entreprise. Lorsque ce deuxième aspect prendra de l'importance, on assistera à un déploiement plus important de la technologie, tout particulièrement dans les environnements de grande taille. Le taux d'adoption de la technologie flash par le marché semble augmenter : Dans un rapport récemment publié, IDC a estimé que le support flash contribuait déjà à plus de 10 % des revenus totaux en matière de stockage externe en Europe occidentale au cours du premier semestre 2014, avec une croissance annuelle largement supérieure à 200 %, ce qui contraste nettement avec le faible rythme (à un chiffre) du marché. Une grande majorité des utilisateurs de la technologie flash interrogés (environ 47 %) a indiqué que les systèmes flash représentaient moins de 10 % de leurs dépenses en stockage en 2014. En revanche, ces dépenses représentaient entre 10 et 50 % pour 27 % d'entre eux, un chiffre non négligeable qui montre que certains des premiers adeptes de cette technologie connaissent un déploiement rapide (voir la figure ci-dessous). En moyenne, les utilisateurs de la technologie flash ont consacré à peu près 1/5 de leurs dépenses en stockage externe à la technologie flash en 2014. 2015 IDC #IDCWP03X 6

FIGURE 3 Budget de stockage prévu pour la technologie flash, 2014 Q. Quel pourcentage du budget de stockage pensez-vous consacrer à l'acquisition de nouveaux systèmes flash en 2014? Ne sait pas (14.0%) >50 % des dépenses en stockage (12.0%) <10 % des dépenses en stockage (46.7%) 10 % - 49 % des dépenses en stockage (27.3%) Remarque : utilisateurs de la technologie flash uniquement Source : IDC, 2014 Ces chiffres reflètent un marché qui ne se limite plus aux premiers adeptes de la technologie flash, mais qui présente bien une nouvelle tendance permettant non seulement d'utiliser toutes les applications de partage typiques, comme les bases de données et les messageries électroniques, mais également les applications spécialement conçues pour le paradigme de la troisième plateforme, comme le cloud et l'infrastructure de bureau virtuel (VDI). Vitesse... et bien plus encore N = 150 Les avantages clés de la technologie flash mis en évidence sont un temps d'accès aléatoire plus rapide, suivi d'un débit séquentiel supérieur et de temps de latence de lecture inférieurs (voir la figure ci-dessous). La majorité des sujets interrogés considèrent la technologie flash comme un facteur de performances qui permet d'accélérer l'accès aux informations, et par conséquent, les processus d'entreprise, alors que les problèmes associés aux coûts, tels que la consommation électrique et l'utilisation de disques optimisés économiques, semblent jouer un rôle secondaire à l'heure d'envisager l'intégration de baies flash, d'après les sujets interrogés. Le stockage flash apporte, de fait, plusieurs de ces avantages potentiels, mais ces derniers ne sont pas encore jugés aussi importants que les performances par les utilisateurs. Les fournisseurs devraient mieux informer les clients à ce sujet. IDC a également constaté que le coût joue un rôle plus important chez les grandes entreprises (plus de 5 000 employés), où la consommation électrique a un plus fort impact en raison de l'importante infrastructure matérielle installée, alors que les entreprises plus petites accordent une plus grande importance à la taille physique réduite et à la densité supérieure des baies flash, ce qui leur permet de les installer également dans des bureaux, des succursales ou de petites salles de serveurs. 2015 IDC #IDCWP03X 7

FIGURE 4 Avantages principaux de la technologie flash, par taille d'entreprise Q. Quels ont-été les principaux avantages du déploiement flash au sein de votre entreprise? Temps d'accès aléatoire rapide Haut débit séquentiel Faible temps de latence de lecture Temps de réponse cohérent A permis d'utiliser des disques à capacité optimisée moins chers Temps de démarrage rapide Fiabilité et durée de vie Vitesse d'écriture Faible consommation électrique Taille physique (ou densité) inférieure à celle des disques durs Autre 0% 10% 20% 30% 40% 50% 100 à 999 1 000 à 4 999 5 000 et plus Totalité Remarque : N = 150 ; utilisateurs de la technologie flash uniquement Source : IDC, 2014 En ce qui concerne les principaux facteurs d'adoption de la technologie flash, 46 % des sujets interrogés pensent que les besoins croissants de performances pourraient les obliger à adopter la technologie flash, alors que seulement 26 % d'entre eux le feraient pour améliorer leur coût total de possession. Parmi les autres facteurs d'adoption, citons l'augmentation de la capacité, l'optimisation du rapport coût-performances et la transition depuis des technologies plus anciennes. 2015 IDC #IDCWP03X 8

Charges de travail favorites et "normalisation" rapide de la technologie flash Comme le montre la figure 5, les bases de données sont la principale charge de travail cible pour les systèmes AFA et HFA (pratiquement 70 % de l'échantillon pour les deux systèmes). Aucune différence majeure n'a été observée entre les charges de travail cibles pour les deux approches. L'analyse des Big Data a seulement été mentionnée par un quart des sujets interrogés, mais IDC pense que ces charges de travail contribueront considérablement à l'augmentation de l'utilisation de la technologie flash, car les volumes de données exponentiellement croissants doivent être stockés de manière efficace et flexible à un coût raisonnable. FIGURE 5 Applications prises en charge par les baies flash Q. Parmi les applications suivantes, lesquelles utilisez-vous actuellement ou envisagez-vous d'utiliser sur vos baies flash? Base de données Systèmes CRM Systèmes ERP Messagerie électronique Applications spécifiques au secteur Business Intelligence et analyse Collaboration/Partage de fichiers Services Web Développement d'applications/test Big Data Autre 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% AFA HFA Remarque : utilisateurs AFA actuels/potentiels (N=99), utilisateurs HFA actuels/potentiels (N=102) Source : IDC, 2014 En général, IDC pense que les charges de travail à court terme directement associées aux données (bases de données, analyse, Big Data) continueront d'être le principal facteur d'adoption de baies flash externes en Europe. En 2015, un plus grand nombre de charges de travail standard migreront également vers un back-end plus rapide (systèmes HFA ou AFA). Plusieurs clients comptant parmi les premiers à avoir adopté la technologie flash et utilisant des baies flash depuis un certain temps prennent déjà en charge des charges de travail mixtes sur des back-ends flash, 2015 IDC #IDCWP03X 9

ce qui leur permet de standardiser efficacement le support en tant que système central de stockage. Sur le long terme, et avec la réduction progressive de l'écart entre le coût/go brut du disque et celui du support flash, IDC pense que la grande majorité du stockage primaire résidera sur des systèmes flash. Les besoins intrinsèques des utilisateurs y sont pour beaucoup dans cette généralisation de la tendance. Plus de deux tiers des sujets interrogés aimeraient bénéficier de fonctionnalités à haute disponibilité combinées à des baies flash. Cette demande s'explique facilement par le fait que les bases de données (charge de travail principale) et les applications métier principales qui les prennent en charge ont besoin, par définition, de reposer sur une infrastructure à haute disponibilité. Cependant, les demandes de fonctionnalités de stockage "standard", comme la déduplication (55 % des sujets interrogés aimeraient qu'elle soit combinée à la technologie flash), les instantanés (55 %), le cryptage et l'allocation dynamique (45 % chacun) montrent une fois de plus que la technologie flash est en train de devenir la nouvelle norme en matière de stockage externe. C'est pourquoi les fournisseurs se font concurrence pour offrir ces fonctionnalités à leurs clients et "normaliser" ce nouveau support. Quant aux différentes architectures utilisées pour le déploiement du stockage sur disque dur électronique (SSD), l'étude montre que plus de la moitié (55 %) des sujets interrogés utilisent des disques SSD dans leurs systèmes de stockage (baies flash hybrides) et la moitié (49 %) utilisent également des modules de mémoire cache dans leurs systèmes de stockage sur disque. Le niveau de stockage le plus commun pour lequel les déploiements flash sont envisagés est le RAID (47 %), suivi du stockage de niveau 1 (41 %). D'autres niveaux ont été mentionnés par un tiers des sujets interrogés, à savoir la mise en cache et le stockage de niveau 0. Difficultés liées à l'utilisation de la technologie flash Les difficultés liées à l'adoption de la technologie flash sont variées. Elles incluent notamment le coût élevé par gigaoctet des systèmes optimisés pour flash, les budgets informatiques limités, le manque de compétences internes et la complexité associée à la gestion des systèmes flash. Les entreprises qui n'utilisent pas ou n'envisagent pas d'utiliser la technologie flash (118 des entreprises interrogées) ont émis des réserves dans l'ordre suivant : Le coût ou le prix (62 %) La conviction que le type de données dont ils disposent n'en tirerait pas avantage (42 %) L'opinion que cette technologie n'est pas encore arrivée à maturité (36 %) L'opinion qu'elle ne présente pas d'avantage tangible pour son prix (32 %) Dans l'ensemble, trois de ces quatre principales réserves émises sont associées à une perception particulière de la valeur, mais IDC est persuadé que l'adoption de la technologie par les autres entreprises et la très haute compétitivité du marché au niveau des prix seront des facteurs déterminants qui finiront par changer leur perception. Parallèlement à cela, l'idée répandue, mais fausse, que la technologie flash est chère et se limite à certains types de charges de travail à hautes performances doit encore être combattue afin de favoriser une adoption plus généralisée et convaincre les responsables informatiques de la viabilité de la technologie pour remplacer intégralement leurs anciennes infrastructures de stockage. Stratégie HP de stockage flash Des start-ups ont commencé à produire des systèmes de stockage conçus pour fonctionner avec flash dès 2012. Ces systèmes étaient révolutionnaires en termes de performances brutes par 2015 IDC #IDCWP03X 10

rapport aux supports classiques sur disque rotatif, mais devaient parallèlement faire face à des problèmes de fiabilité et (surtout) intégraient des outils de gestion très basiques. Les grands acteurs de l'époque, comme HP, ont bouleversé une deuxième fois le marché et pris dans un premier temps en charge uniquement l'utilisation du support flash dans leurs baies existantes dans un environnement hybride. Mais HP a rapidement été capable de mettre à profit toute son expertise dans la conception d'outils de gestion sophistiqués pour réduire les problèmes affectant les systèmes de première génération. HP a alors décidé de baser son portefeuille de produits flash sur le principe de la continuité, en ligne avec les solutions qu'ils proposaient à l'époque. Au lieu d'acquérir la technologie nécessaire auprès d'un fournisseur tiers, HP a utilisé l'architecture de sa plate-forme phare générale existante (HP 3PAR) en tant que base de sa nouvelle gamme de systèmes AFA capables de s'attaquer aux problèmes des baies flash de première génération et de favoriser ainsi une adoption plus généralisée de la technologie. IDC pense que cette transition s'aligne parfaitement sur la stratégie produit plus large adoptée par HP au cours des deux dernières années, à travers laquelle le fournisseur a multiplié ses efforts pour établir HP 3PAR comme la principale plate-forme, avec l'ajout de produits dans l'espace défini par logiciel (HP StoreVirtual, StoreOnce VSA), dans le domaine de la sauvegarde (HP StoreOnce) et dans l'espace d'archivage (HP StoreAll, HP StoreEver), ainsi que diverses solutions complémentaires, comme la solution HP 3PAR File Persona récemment annoncée, toujours autour de la marque 3PAR. D'après le rapport d'idc "EMEA Quarterly Storage Tracker" du deuxième trimestre 2014, les performances de 3PAR ont permis à HP d'être le fournisseur à la croissance la plus rapide de la région EMEA en matière d'applications générales de niveau 1 de milieu de gamme au cours du premier semestre 2014. Dans ce segment (défini par IDC comme la catégorie de produits vendus à un prix de vente moyen compris entre 25 000 $ et 250 000 $), HP a représenté plus de 15 % du marché en termes de revenus, soit près de 2 points de pourcentage de plus par rapport au premier semestre 2013. D'après les indicateurs d'idc concernant la segmentation/distribution dans la région EMEA, HP a également été le fournisseur le plus important de la région en termes de solutions vendues aux petites entreprises de moins de 100 employés dans cette même période. Gamme HP de produits de stockage flash externe La gamme 3PAR a fait une entrée remarquée sur le marché grâce à ses fonctionnalités technologiques (compression efficace, par exemple) proposées à des prix abordables. C'est donc tout naturellement que HP a décidé d'exploiter sa plate-forme phare 3PAR pour concevoir ses deux dernières baies AFA, à savoir HP 3PAR StoreServ 7450c et HP 3PAR StoreServ 7200c. Fruit de grands efforts pour repenser la plate-forme initiale lancée en 2013, le premier produit, HP 3PAR StoreServ 7450c, est spécialement conçu pour les grandes entreprises. Des modifications au niveau du matériel et du micrologiciel sont quelques-unes des améliorations apportées pour offrir un produit entièrement optimisé pour flash. Le deuxième produit, lancé en juin 2014, s'adresse plus particulièrement aux moyennes entreprises ou aux succursales, avec un prix d'entrée de gamme particulièrement accessible (<35 000 $), visant à attirer les utilisateurs de la technologie flash sans expérience ainsi que les petits fournisseurs de services qui se lancent sur le marché avec un faible investissement initial. Les deux systèmes intègrent le même ensemble d'outils de gestion disponibles sur la plate-forme 3PAR. Comparés aux autres baies 100 % flash du marché, ces systèmes offrent un coût inférieur et une plus grande évolutivité à travers l'utilisation de disques cmlc à haute densité et plus 2015 IDC #IDCWP03X 11

économiques, combinée à des fonctionnalités de compression des données avancées, telles que la fonctionnalité Express Indexing récemment lancée, qui permet d'étendre la capacité utile jusqu'à 1,3 Po. Avec la toute dernière version du micro-logiciel, 3PAR offre la déduplication pour tous les niveaux SSD de tous les modèles de la gamme 3PAR StoreServ. Cette fonctionnalité fournit une plus grande capacité utile du matériel et réduit ainsi les investissements des clients, sans besoin de pools de stockage ni de traitement postérieur. HP offre en outre la déduplication intégrée, qui réduit les coûts associés à la technologie flash en économisant de la capacité en amont, sans besoin de pools de stockage ni de traitement postérieur D'un point de vue du système HFA, la plate-forme 3PAR intègre la technologie flash depuis début 2014 pour les modèles de la gamme HP 3PAR 7xxx. Examinons donc à présent comment les solutions flash de HP ont permis de dissiper les préoccupations que soulève encore l'adoption de la technologie flash et d'offrir les avantages espérés : Un coût/go compétitif : le modèle 7200c est disponible à un prix d'entrée de gamme de 35 000 $, largement inférieur à la moyenne du marché (entre 60 000 $ et 200 000 $). Pour garantir ce coût/go particulièrement attractif, établi à 2 $/Go par HP, le fournisseur a déployé sa technologie brevetée "Adaptive Sparing" qui lui permet d'extraire 20 % de capacité en plus des disques flash que ses concurrents. C'est une véritable aubaine pour les utilisateurs potentiels qui trouvent encore la technologie flash trop chère. De fait, les préoccupations au niveau du prix sont un frein pour 61 % des clients interrogés par IDC qui n'utilisent pas actuellement la technologie flash, alors que 32 % pensent qu'elle ne présente pas d'avantage tangible pour son prix. Une haute évolutivité : la capacité est généralement la première préoccupation en matière de stockage en raison de la rapide croissance des données. La technologie flash est cependant généralement perçue comme un facteur de performances. Quant à la capacité, ce n'est apparemment pas le premier avantage qui vient à l'esprit à l'heure d'envisager un système flash (seulement 32 % des sujets interrogés aimeraient que ce soit un avantage de la technologie flash). Pourtant, un système AFA plus évolutif permettrait aux utilisateurs de répondre au moins à une partie de leurs problèmes de capacité, en permettant notamment aux systèmes de gérer les métadonnées. Les systèmes AFA HP 3PAR 7540c et 7200c ont été conçus pour étendre la capacité utile jusqu'à 1,3 Po, un exploit rendu possible par la technologie Express Indexing récemment lancée, qui permet de rechercher des données en fonction de leurs métadonnées afin de décider si elles doivent être allouées ou non à un nouveau bloc mémoire. L'arrivée à maturité de la technologie flash : une idée fausse et encore très répandue qui freine l'adoption de la technologie flash est que celle-ci est trop récente et qu'elle n'est pas encore arrivée à maturité (36 % des non-utilisateurs interrogés), alors que 18 % des sujets interrogés continuent à reprocher à la technologie flash sa durabilité limitée. Dans ce sens, HP a mis à profit sa longue expérience dans le domaine de la compression des données pour concevoir ses systèmes, qui intègrent les mêmes outils de technologie de compactage qui ont permis de différencier 3PAR sur le marché, optimisés par la nouvelle fonctionnalité Express Indexing. Par ailleurs, comme souligné dans la section précédente, la haute disponibilité a été la première exigence de la liste des utilisateurs de la technologie flash, une exigence sur laquelle HP a travaillé sans relâche. Afin de dissiper les doutes qui pourraient encore subsister concernant la fiabilité et la durabilité physique du support, HP a proposé la garantie 3PAR "Get 6-Nines" en juin 2014, qui assure 99,9999 % de temps de fonctionnement au niveau du stockage, ainsi qu'une garantie de 5 ans pour les disques SSD d'origine inclus avec la solution HP 3PAR StoreServ. Innovation concentrée sur une plate-forme éprouvée : 21 % des non-utilisateurs interrogés craignent que la technologie flash n'ajoute trop de complexité d'un point de vue de la 2015 IDC #IDCWP03X 12

gestion, alors que 17 % d'entre eux la trouvent trop compliquée à intégrer. Dans ce contexte, l'exploitation de la même architecture pour les systèmes flash vaut la peine. Le portefeuille HP de produits flash étant basé sur l'architecture 3PAR, la migration et la fédération des données au sein du portefeuille HP sont simples à mettre en œuvre et l'intégration du système se fait de manière plus automatique. Parallèlement à cela, le fait que les fonctionnalités flash soient intégrées à la feuille de route de l'architecture centrale de HP signifie que le système offre une meilleure garantie à l'épreuve du temps. HP prétend offrir des systèmes flash évolutifs et à un prix abordable pour permettre aux entreprises de toute taille d'exécuter des applications grand public sur ces derniers plutôt que sur (ou en plus) des supports sur disque rotatif. Depuis l'acquisition de 3PAR, HP cerne mieux les besoins classiques des moyennes entreprises, ainsi que la gestion des charges de travail générales. A cet égard, IDC pense que ses efforts pour rendre la technologie flash disponible à son segment de marché principal (solutions de niveau 1 spécialement conçues pour les PME) sont le prolongement naturel de sa stratégie. D'un point de vue des utilisateurs, en particulier de ceux qui ont déjà mis en œuvre 3PAR, opter pour un système flash HP leur garantit la fiabilité à laquelle ils étaient habitués avec leurs anciens systèmes pour entreprises, sans la plupart des contraintes auxquelles la technologie flash est généralement associée. Les résultats de l'étude reflètent également cet aspect parmi les utilisateurs de la technologie flash qui ont choisi la plate-forme HP. Bien que le sous-ensemble représente un échantillon trop petit pour en tirer des conclusions définitives, deux points sont à souligner : Les sujets interrogés qui ont mis en œuvre HP dans leur data center semblent présenter un taux de satisfaction supérieur concernant leurs systèmes flash (les deux tiers sont entièrement ou assez satisfaits, contre une moyenne d'environ la moitié pour les autres fournisseurs flash). L'avantage principal mentionné par les utilisateurs de la technologie flash HP est l'amélioration de la vitesse d'écriture, qui est la plus appréciée sur l'ensemble de l'échantillon d'utilisateurs de la technologie flash. Cela est peut-être dû aux outils spéciaux d'optimisation logicielle déployés par 3PAR, comme la technologie Adaptive Read and Write, ou l'outil Express Writes récemment lancé, qui permet de réduire encore plus les temps d'écriture. OBSTACLES/OPPORTUNITES Outre les difficultés d'ordre général décrites précédemment (qui affectent tous les fournisseurs), IDC pense que HP doit en particulier faire face aux obstacles suivants pour optimiser l'intégration de ses solutions flash sur le marché : Faible connaissance de la marque parmi les administrateurs d'unités de travail : plusieurs des plus grands déploiements de systèmes AFA externes dont a connaissance IDC ont été motivés par (et parfois même financés par) des intervenants tels que des administrateurs de bases de données, des leaders à la base d'initiatives numériques ainsi que d'autres personnes n'appartenant pas à la sphère d'influence traditionnelle des ventes de stockage de HP. HP doit établir un dialogue avec ces décideurs à un stade précoce, tout en veillant à impliquer les responsables du stockage au sein de l'entreprise cliente durant tout le processus. Des campagnes de marketing produit tardives par rapport aux start-up : HP doit renforcer le message aux utilisateurs et exploiter tous les moyens à sa disposition pour se faire connaître du public. Le fournisseur s'attaque à un marché où les start-up sont actives depuis au moins deux ans. Les start-up aiment se faire "entendre" pour imposer leurs 2015 IDC #IDCWP03X 13

modèles : le marketing agressif est indispensable pour soutenir les revendeurs lors des "dures négociations" avec les clients. Les utilisateurs ont également tout intérêt à mieux connaître les produits que propose le marché, en particulier les utilisateurs HP, qui pourraient tirer le meilleur parti de la mise en œuvre de systèmes flash HP grâce à une intégration simplifiée à leur environnement HP actuel. Un travail en amont pour informer les clients les moins expérimentés : se concentrer sur le type de client le plus courant est une bonne stratégie en termes de taille de marché, et IDC pense que c'est le moment de passer à l'action. Pourtant, comme le souligne la présente étude, les clients, en particulier les moyenne entreprises, ne sont pas toujours conscients des avantages des systèmes AFA et HFA, et ont tendance à sous-estimer les économies qu'ils pourraient réaliser ainsi que l'impact sur le retour sur investissement. Les équipes de vente et avant-vente HP doivent consacrer plus de temps à informer correctement les prospects, ce qui risque de rallonger d'autant les cycles de vente. D'un autre côté (plus positif), IDC pense que HP pourrait exploiter les opportunités de croissance suivantes : Saisir la grande opportunité que représentent les moyennes entreprises : le coût élevé par gigaoctet et l'évolutivité restreinte des systèmes AFA de première génération ont limité l'adoption de la technologie flash à des charges de travail uniques pour la plupart des premiers utilisateurs à avoir opté pour cette technologie. Comme mentionné précédemment, jusqu'à présent, les systèmes AFA ont principalement été utilisés en tant que "solution spécifique" pour les applications gourmandes en performances, telles que les bases de données, les entrepôts de données et autres, ainsi que les applications qui pouvaient généralement justifier l'investissement initial et garantir un retour sur investissement rapide. Dans son effort de "démocratiser" la technologie, la société HP a devant elle une grande opportunité de marché, notamment auprès des différentes PME auxquelles elle offre déjà ses services et qui pourraient bénéficier de la haute prévisibilité et la faible latence que la technologie flash peut offrir pour diverses charges de travail. Aider à répondre aux besoins du client à travers des options de financement : plusieurs des nouveaux acteurs du marché redoublent d'efforts pour offrir des modèles payants à l'usage pour leurs baies AFA, avec une viabilité financière parfois risquée. HP est l'un des rares fournisseurs capables d'offrir un service financier intégré et durable permettant aux segments verticaux financièrement limités (vente au détail, par exemple) et aux fournisseurs de services ayant des flux de revenus imprévisibles d'acquérir la technologie d'une manière plus modulaire. Répondre aux besoins du client plus "standard" en matière de technologie flash : la présente étude montre qu'un certain nombre d'utilisateurs sont ouverts à l'idée de platesformes offrant de meilleures performances, mais qu'ils veulent avant tout que toutes les fonctionnalités standard auxquelles ils sont habitués pour le stockage "standard" soient compatibles avec les baies flash. En comblant rapidement cette lacune avec sa plateforme principale, HP a une chance de s'établir fermement dans la base actuelle (et croissante) des clients 3PAR. CONCLUSION L'étude menée par IDC auprès de fournisseurs et d'utilisateurs au cours des mois précédents montre que les baies flash sont vouées au succès. Les premiers à avoir adopté cette technologie en investissant considérablement sont à présent rejoints par des moyennes entreprises à évolution rapide, y compris par le secteur public, et les systèmes HFA et AFA sont tous deux prêts à connaître de forts taux de croissance (à deux chiffres) en termes de dépenses (en dollars) en 2015 en Europe, bien au-delà de l'impact considérable qu'ils avaient déjà eu sur le stockage externe en 2014. 2015 IDC #IDCWP03X 14

Pour couronner le tout, la vague initiale de clients semble avoir connu jusque-là un franc succès : 55 % des utilisateurs de la technologie flash sont très satisfaits de leur stockage flash qui offre les avantages espérés, 31 % sont assez satisfaits, alors que moins de 1 % d'entre eux seulement ne sont absolument pas satisfaits. 83 % des utilisateurs de la technologie flash ne regrettent pas leur achat d'une solution flash. Les degrés de satisfaction sont similaires entre les utilisateurs de systèmes AFA et HFA. FIGURE 6 Degrés de satisfaction des utilisateurs de la technologie flash Q. Quel est votre degré de satisfaction quant aux avantages que vous attendiez de votre stockage flash? Entièrement satisfait (22.7%) Absolument pas satisfait (0.7%) Peu satisfait (13.3%) Très satisfait (32.0%) Assez satisfait (31.3%) N = 150 Source : IDC, 2014 Pour conclure, IDC émet les recommandations suivantes aux responsables du stockage dans les entreprises qui envisagent d'utiliser des baies flash externes : Ne limitez pas vos attentes à la vitesse : 50 % des sujets interrogés considèrent la vitesse de lecture et d'écriture comme un facteur essentiel pour les baies flash, mais seulement 25 % considèrent les économies au niveau des dépenses d'immobilisation associées au stockage ou au matériel serveur comme indispensables, et 30 % n'avaient tout simplement aucune attente particulière. IDC pense qu'il s'agit d'une erreur stratégique, car toutes les mises en œuvre (de production) de systèmes AFA/HFA réalisées correctement devraient au moins apporter certains avantages au niveau des dépenses d'immobilisation associées aux serveurs, et surtout au niveau des licences de bases de données et d'applications. Définissez un plan de retour sur investissement avant de vous lancer : moins de 40 % des utilisateurs de la technologie flash interrogés n'ont absolument aucune idée du retour sur investissement de leur mise en œuvre. Sans cette information cruciale, il est difficile de faire preuve de cohérence lors de discussions internes ou de justifier tout nouvel investissement. N'exigez pas moins que ce que vous utilisez actuellement en termes de fonctionnalités : dans le contexte actuel et vu le niveau de maturité de la technologie, il est aujourd'hui 2015 IDC #IDCWP03X 15

impensable qu'un système AFA ou HFA externe vous oblige encore à renoncer à certaines fonctionnalités courantes et classiques en matière de haute disponibilité et de gestion. Veillez donc à effectuer une étude comparative approfondie des plates-formes flash afin de réaliser une présélection pertinente avant tout achat. Intégrez sans isoler : des solutions spéciales pour des charges de travail spécifiques peuvent être justifiées à moyen terme en tant que "solution d'urgence", mais cherchez toujours, dans la mesure du possible, à intégrer des blocs flash dans un écosystème de gestion du stockage plus étendu afin d'éviter toute complication à long terme. Impliquez vos clients internes de manière proactive : IDC a souvent remarqué que les responsables d'unités ou d'applications dans les moyennes ou grandes entreprises préfèrent déléguer leur organisation de stockage classique en faisant directement appel à un fournisseur de stockage pour obtenir une solution rapide à leurs besoins de vitesse, laissant à ce dernier toute la responsabilité de la mise en œuvre. Un dialogue continu doit permettre d'éviter cette situation et de garder le contrôle de votre infrastructure. 2015 IDC #IDCWP03X 16

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