De la méthode médiatique à propos du Pape

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Transcription:

De la méthode médiatique à propos du Pape 23-03-2009 Dà corticage d'un lynchage mondial Ayant reã u d'une amie un travail de dã corticage de la mã thode mã diatique pour "tuer" un homme, il m'a semblã utile de l'inscrire dans ce registre de controverses, car on n'est jamais si bien informã que lorsque l'on sait comment on l'est. Pià ces jointes : 1/ Le prã sident du Burkina Faso Blaise Compaorà : 2/ Mgr Slattery, de Tzaneen, en Afrique du Sud 3/ Les à vãªques africains dã fendent le pape 4/ Des chiffres à loquents (source OMS) : donnã es à difiantes sur le SIDA en Afrique Sub-saharienne et les religions. 5/ Benoà t XVI et le Sida : Le site Evangile Vitae a rã pertoriã toutes les dã clarations du Pape sur ce flã au depuis le dã but de son pontificat 6/ Le Pape a scientifiquement raison, par le directeur du Projet de recherche sur la prã vention du sida à l'universitã de Harvard aux Etats-Unis, Edward C. Green 7/ Tà moignage dâ une Camerounaise sur la «polã mique de trop» Chers amis, à crit-elle à tous ceux de son carnet d'adresses, Prenez connaissance de ce courriel, qui contient un travail remarquable, respectueux de la vã ritã et trã s pã dagogique. L'auteur, inconnu de nous, doit être saluã pour ce rã sumã si concis et si puissant. Une maman d'ã lã ve y a ajoutã des communiquã s - tout simplement à difiants - provenant de responsables africains (voir piã ce jointe). 2) Diffusez ce mail! Ainsi, nous ne pourrons plus dire : Que faire à part prier? Etape numã ro 1 : lisez cette phrase, source du lynchage mondial «(â ) on ne peut rã soudre ce flã au en distribuant des prã servatifs : au contraire, cela risque dâ augmenter le problã m Etape numã ro 2 : lisez lâ ensemble du texte suivant (question et rã ponse de la conf. de presse de B XVI dans l'avion) Philippe Visseyrias, de France 2 : Saint-Pà re, parmi les nombreux maux dont souffre lâ Afrique, il y a en particulier la propagation du sida. La position de lâ Eglise catholique sur les moyens de lutter contre le sida est souvent considã rã e irrã aliste et inefficace. Allez-vous aborder ce thã me durant votre voyage? Benoà t XVI : Je dirais le contraire. Je pense que lâ entitã la plus efficace, la plus prã sente sur le front de la lutte contre le sida est justement lâ Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses rã alitã s diverses. Je pense à la communautã d Santâ Egidio qui fait tellement, de maniã re visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les så urs qui sont au service des maladesâ Je dirais que lâ on ne peut vaincre ce problã me du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Sâ il nâ y a pas lâ à me, si les Africains ne sâ aident pas, on ne peut rã soudre ce fl

distribuant des prã servatifs : au contraire, cela risque dâ augmenter le problã me. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualitã, câ est-ã -dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle faã on de se comporter lâ un envers lâ autre, et le second, une amitiã vraie, surtout envers ceux q souffrent, la disponibilitã à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrã s visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler lâ homme intã rieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à lâ à gard de son propre corps et de celui de lâ autre, et notre capacitã à souffrir, à rester prã sent dans les situations dâ à preuve avec les malades. Il me que câ est la rã ponse juste, lâ Eglise agit ainsi et offre par lã mãªme une contribution trã s grande et trã s importante. Remercions tous ceux qui le font. Verbatim des dã clarations de Benoà t XVI lors de la confã rence de presse dans lâ avion vers lâ Afrique Source : salle de presse du Saint-Sià ge (traduction La Croix) Etape numã ro 3 : rã pondez aux questions suivantes 1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la mãªme maniã re aprã s lâ à tape 1 et aprã s lâ à tape 2? 2. Quâ arrive-t-il lorsquâ on isole un morceau de phrase dâ un propos global? Etape numã ro 4 Sachant que : - Lâ Eglise catholique est lâ une des institutions internationales qui a le plus dâ expã rience de la rã alitã du Sida su parce que 26 % des malades du Sida dans le monde sont pris en charge par des institutions catholiques. - Lâ homme qui sâ exprime ici nâ est pas un hurluberlu un peu simplet, mais un homme de trã s haut niveau intellectuel spirituel qui connaã t trã s bien à la fois la pã te humaine et la question du Sida. Alors, rã pondez à la question suivante : Les propos du pape ne mã ritent-ils pas quâ on leur accorde un minimum de considã ration et de rã flexion? Pià ces jointes : 1/ Le prã sident du Burkina Faso Blaise Compaorà : Vous prã sidez personnellement le Comità national de lutte contre le sida. Pourquoi? C'est un engagement moral quand on est responsable d'une communautã de 12 millions de personnes. En Afrique de l'ouest, le sida menace la vie de millions d'hommes et de femmes. Son impact sur la sociã tã est considã rable. Le chef de l'etat doit être à l'avant-garde. Le Burkina a dã veloppã un cadre stratã gique classique avec les à lã ments clã s de lutte contre le sida : la prã vention, le suivi à pidã miologique, et la prise en charge des malades. Nous commenã ons à enregistrer des rã sultats - le taux de prã valence est passã de 7% en 1997 à 4% en 2003. [...] Face aux organismes internationaux, il faut savoir rã sister. On peut nous conseiller, mais pas faire à notre place. [...] Les Europà ens n'ã prouvent pas le danger du sida de la mãªme maniã re que nous. Pour les Burkinabà s, le danger est

immã diat. La pandã mie est une rã alitã visible, elle frappe votre famille, vos amis les plus proches. En Europe, vous avez peut-ãªtre le loisir de faire des thã ses pour ou contre la morale. Au Burkina, nous n'avons pas le temps. [...] Il y a souvent un gouffre entre ce que disent les mã dias et ce qui se passe sur le terrain. En Afrique, nous vivons avec le sida au quotidien. Le dã bat sur le prã servatif, tel que vous le prã sentez, ne nous concerne pas. Les Franà ais aiment la polã mique, c'est leur cã tã gaulois! Certains critiquent la position de l'ã glise en prã tendant dã fendre les Africains. Soit. Mais la plupart n'ont jamais mis les pieds chez nous! Je leur conseille de venir faire un sã jour au Burkina. Chez nous, l'imam, le prãªtre et le chef coutumier travaillent de concert : tous ont l'ambition d'affronter le mãªme mal. Se focaliser sur le prã servatif, c'est passer à cã tã du problã me du sida. [...] Beaucoup de gens ignorent le travail de l'eglise en Afrique. En France, l'intelligentsia ne comprend pas cette proximitã avec les responsables catholiques. Chez nous, l'eglise est d'abord synonyme d'ã coles et de dispensaires. Le dã bat sur le sida n'est pas thã orique, il est pratique. L'Eglise apporte sa contribution. Si l'abstinence est un moyen de prã vention, nous n'allons pas nous en priver! [...] L'Eglise n'a pas le monopole de l'abstinence! En tant que chef de l'etat, j'ai pris des engagements dans ce sens depuis 2002 dans le cadre de la campagne "C'est ma vie". L'objectif à tait de mettre les gens devant leurs responsabilitã s. Parmi les engagements proposã s, certains faisaient directement appel à l'abstinence : "J'ai dã cidã de m'abstenir de tout rapport sexuel quand mon mari (ma femme) est absent(e)", et "J'ai dã cidã de m'abstenir de toute relation sexuelle jusqu'au mariage"." Mgr Slattery, de Tzaneen, en Afrique du Sud prã sente (http://www.zenit.org/article-17020?l=french) le documentaire intitulã «Semer dans les larmes», qu'il vient de rã aliser avec le producteur Norman Servais, sur l'ã pidã mie du SIDA dans son pays. Ce documentaire vient de gagner le «Grand Prix» au 22à me festival international multimã dia catholique «Niepokalanow 2007» : "En dã pit de la promotion qui est faite dans les à coles pour le prã servatif, il y a un taux de grossesse à levã parmi les fill en à ge scolaire, parfois jusqu'ã 20%". Mgr Slattery explique que les avantages à conomiques d'une telle situation sont rã els, l'industrie du prã servatif à tant une industrie multimillionnaire. "L'Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d'infection les plus à levã s au monde et les taux de distribution de prã servatifs à galement les plus à levã s. [...] la conclusion est à vidente : plus de prã servatifs signifient plus de cas de SIDA et plus de morts [...] il est bien sã»r "politiquement incorrect" aussi bien ici que dans le monde occidental, d'envisager l'ã ventualitã que le prã servatif puisse en rã alitã alimenter cette maladie mortelle au lieu la freiner". L'objectif de l'eglise dans le pays est de «lever le voile du secret sur le SIDA et d'inciter les gens à en parler ouvertement». "On leur fait croire qu'il n'y a pas de vã ritable crise. Ils voient que beaucoup de jeunes meurent mais on leur dit qu'ils attrapent le SIDA parce qu'ils n'utilisent pas le prã servatif correctement. Derrià re tout cela il y a une croyance largement rã pandue selon laquelle les personnes qui meurent du SIDA ont à tã ensorcelã es". "L'Ouganda a à tã le premier pays à combattre rã solument l'ã pidã mie du SIDA au dã but des annã es 90. La position et claire du prã sident Museveni a constituã l'ã lã ment dã cisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectã es de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prãªchã le bon sens et non le prã servatif, encourageant l'abstinence avant le mariage et la fidã litã dans le mariage, comme des valeurs culturelles". Mgr Slattery prã cise que des rumeurs sur le rã le de l'abstinence et de la fidã litã pour combattre le SIDA, commencent à circuler au sein du gouvernement d'afrique du Sud.

Les à vãªques africains dã fendent le pape "Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule faã on de voir. Dans des pays comme les nã tres, lâ abstinence et la fidã litã sont des valeurs qui sont encore vã cues. Avec leur promotion, nous contribuons à la prã vention contre le sida [...] Nous ne pouvons pas promouvoir lâ utilisation du prã servatif, mais prãªcher les valeurs morales qui, pour nous, demeurent valables, afin dâ aider nos populations à se prã munir du sida : lâ abstinence et la fid (vidã o en ligne http://www.ktotv.com/) Mgr Simon Ntamwana, archevãªque de Gitega au Burundi, a dã noncã «le glissement de pensã e» de lâ Occident et s «hã donisme sexuel devenu comme un chemin incontournable». "Ce nâ est pas le prã servatif qui va diminuer le nombre dâ infections du sida, mais certainement une discipline que chacu doit sâ imposer pour pouvoir changer dâ attitude, une attitude qui va lâ aider à à chapper à un hã donisme quâ il contrã ler". Pour sa part, lâ archevãªque de Kinshasa (RDC), Mgr Laurent Monsengwo, a expliquã que le prã servatif "aggrave le problã me car il donne une fausse sã curitã, une sã curitã qui nâ en est pas toujours une". Des chiffres à loquents (source OMS), comparant la progression du SIDA dans les pays africains selon leur religion principale entre 1991 et 2001. Les pays catholiques à taient en moyenne plus touchã s que les autres en 1991, et le sont moins en 2001. Catholiques ou pas, les pays d'afrique touchã s par cette immense tragã die mã ritent que cesse l'instrumentalisation qui est faite de leur souffrance par des groupes subversifs. Voici donc en 2 colonnes ces quelques donnã es à difiantes sur le SIDA en Afrique Sub-saharienne et les religions. En 1991, le virus ne s'est pas dã veloppã dans une zone religieuse particuliã re. Les catholiques ont mãªme à tã au centre du foyer de l'ã pidã mie : le Congo, le Rwanda, le Burundi et l'ouganda occupent les derniã res places. En 2001, aprã s 10 ans de prã vention dans ces pays (et la fameuse "irresponsabilitã " de l'ã glise catholique), le classement n'est plus le mãªme et se passe de commentaireâ PAYS_RELIGION PRINCIPALE % infection en 1991

en 2001 Guinà e Equatoriale Catholique 0,34 Guinà e Equatoriale Catholique 3,4 Lesotho Protestant 0,35 Gabon Catholique 3,63

Afrique du Sud Protestant 0,81 R.D.Congo Catholique 4,9 Mozambique Animiste 1

Ouganda Catholique 5 Angola Catholique 1,1 Angola Catholique 5,5

Cameroun Animiste 1,34 Congo Catholique 7,2 Namibie Protestant 1,62 Tanzanie Catholique 7,8

Gabon Catholique 1,86 Burundi Catholique 8,3

Swaziland Animiste 2,13 Rwanda Catholique 8,9 Tanzanie Catholique 4,16 Cameroun Animiste 11,8

Kenya Protestant 4,49 Centrafrique Animiste 12,9 R.D.Congo Catholique 4,57

Mozambique Animiste 13 Botswana Animiste 5,13 Kenya Protestant 15

Centrafrique Animiste 6,18 Malawi Protestant 15 Congo Catholique 6,39 Afrique du Sud Protestant 20,1

Rwanda Catholique 7,36 Zambie Musulman 21,5 Malawi Protestant 7,74

Namibie Protestant 22,5 Burundi Catholique 9,86 Lesotho Protestant 31

Ouganda Catholique 12,87 Swaziland Animiste 33,4 Zimbabwe Animiste 13,25 Zimbabwe Animiste 33,7

Zambie Musulman 13,47 Botswana Animiste 38,8

Benoà t XVI et le Sida Le site Evangile Vitae a rã pertoriã toutes les dã clarations du Pape sur ce flã au depuis le dã but de son pontificat (http://www.evangelium-vitae.org/citations/citation.php?num_citation=159) : " 10 juin 2005 - A des Evêques dâ Afrique en Visite Ad Limina Chers frã res Evêques, je partage votre profonde prã occupation pour les ravages causã s par le virus du SIDA et par les maladies qui y sont liã es. Je prie en particulier pour les veuves, pour les orphelins, pour les jeunes mã res et pour les personnes dont la vie a à tã dã truite par cette cruelle à pidã mie. Je vous exhorte à poursuivre vos efforts pour combattr ce virus qui non seulement est meurtrier, mais menace sã rieusement la stabilitã à conomique et sociale du continent. L'Eglise catholique a toujours à tã en premiã re ligne dans la prã vention et dans le soin de cette maladie. L'enseignement traditionnel de l'eglise a dã montrã être la seule faã on intrinsã quement sã»re pour prã venir la diffusion du SIDA. C'est pourquoi "l'affection, la joie, le bonheur et la paix apportã s par le mariage chrã tien et la fidã litã, ainsi que la sã curitã que donne la chastetã, doivent être continuellement prã sentã s aux fidã les, spã cialement aux jeunes" (Ecclesia in Africa, n. 116). 29 septembre 2006 â Aux Evêques du Malawi en Visite Ad Limina La diffusion du SIDA augmente en raison de l'incapacitã à rester fidã les à un unique partenaire dans le mariage ou à pratiquer l'abstinence; â Ne cessez jamais de proclamer la vã ritã, et insistez sur celle-ci "à temps et à contretemps" (2 Tm 4, 2) car "la vã ritã vous libã rera" (Jn 8, 32). [...]. 14 dã cembre 2006 - Au nouvel Ambassadeur du Là sotho La plaie du SIDA, qui frappe plusieurs millions de personnes â a apportã d'indicibles souffrances â. Soyez assurã de la profonde prã occupation de l'eglise catholique en vue de faire tout son possible pour soulager toutes les personnes frappã es par cette cruelle maladie, ainsi que leurs familles. Dans les visages des personnes malades et mourantes, les chrã tiens reconnaissent le visage du Christ, et c'est lui que nous servons lorsque nous apportons notre aide et notre rã confort aux personnes qui souffrent (cf. Mt 25, 31-40). Dans le mãªme temps, il est d'une importance vitale de transmettre le message selon lequel la fidã litã au sein du mariage et l'abstinence en dehors du mariage sont les meilleurs moyens d'ã viter l'infection et de mettre un terme à la diffusion du virus. En effet, les valeurs qui dã coulent d'une comprã hension authentique du mariage et de la vie de famille constituent la seule base sã»re pour une sociã tã stable. 14 dã cembre 2006 - Au nouvel Ambassadeur d'ouganda La collaboration entre l'eglise et la sociã tã civile a produit de nombreux fruits bã nis en Ouganda, en particulier â dans la lutte contre le HIV/SIDA, oã¹ les statistiques confirment la valeur concrã te d'une politique de prã vention fondã e sur l'abstinence et la promotion de la fidã litã au sein du mariage. Je souhaite sincã rement que le peuple d'ouganda continue à recevoir des bã nã fices croissants de ce soutien. 14 dã cembre 2006 - Au nouvel Ambassadeur du Mozambique Parmi les diffã rentes Å uvres de charitã dans lesquelles lâ Eglise est engagã e, figurent l'assistance aux orphelins, dont nombre augmente en raison de la tragã die du SIDA. 7 septembre 2007 â Rencontre avec les Diplomates, à Vienne, en Autriche [...] Lâ Union europã enne devrait par consã quent jouer un rã le de meneur dans la lutte contre la pauvretã dans le mon et dans lâ engagement en faveur de la paix. Nous pouvons constater avec gratitude que les pays europã ens et lâ Union europã enne sont parmi ceux qui contribuent le plus au dã veloppement international, mais ils devraient aussi faire valoir leur importance politique face, par exemple, aux trã s urgents dã fis portã s par lâ Afrique, aux horribles tragã dies de ce continent telles que le flã au du SIDA."

Le Pape a scientifiquement raison Du directeur du Projet de recherche sur la prã vention du sida à l'universitã de Harvard aux Etats-Unis, Edward C. Green : "Le Pape a raison. Ou pour rã pondre plus prã cisã ment : les meilleures donnã es dont nous disposons confirment les propos du Pape. Il existe une relation systã matique, mise en à vidence par nos meilleures enquãªtes, y compris celles menã es par lâ organisme â œdemographic Health Surveysâ financã par les Etats-Unis, entre lâ accã s facilitã au leur usage plus frã quent et des taux dâ infection par le virus du sida plus à levã s, et non plus faibles. Cela pourrait êtr dã» en partie au phã nomã ne connu sous le nom de â œcompensation du risqueâ, ce qui veut dire que lorsque lâ on a à une â œtechnologieâ de rã duction du risque comme le prã servatif, lâ on perd souvent le bã nã fice liã à la rã par une â œcompensationâ qui consiste à prendre davantage de risques quâ on ne le ferait en lâ absence de techno rã duction du risque." Autrement dit, le recours au prã servatif encourage à adopter des conduites à risques. Prà servatif : tã moignage dâ une Camerounaise sur la «polã mique de trop» 19 mars 2009 Je suis camerounaise et je rã side en France tout en travaillant au Cameroun en tant que chef de projets «eau potable». Je pense que les propos du pape Benoà t XVI ont besoin dâ un complã ment dâ explication. Ces propos doivent être compris par rapport au contexte local de grande pauvretã certes, mais aussi dâ absence dâ intã gration de lâ horreur du microbe par une partie encore importante des populations, tant dans les villages que dans villes. Aujourdâ hui, la majoritã des familles font un repas par jour. Et quel que soit le prix du prã servatif, il reste une charg supplã mentaire souvent sacrifiã e au profit dâ une autre urgence vitale : le repas. On prã fã re acheter un beignet à 25 francs CFA que le prã servatif. Dans ce sens, il existe bel et bien des personnes qui utilisent deux fois le prã servatif, aprã s lâ avoir lavã à lâ eau simp Une jeune fille me disait un jour toute confuse : «Parfois on ne sait pas si câ est vraiment efficace.» On ne sait pas si le prã servatif a dã jã à tã utilisã. Ce sont lã des choses trop intimes dont on ne parle pas, tant câ est à norme. Si je n entendu moi-mãªme ces propos au village, je ne les aurais pas crus. Les propos du pape trouvent leur juste comprã hension dans ce contexte-lã et non dans le contexte gã nã ral de lâ usage non dâ un prã servatif. On ne doit pas se le cacher. Pour une partie encore importante des populations africaines, il est difficile dâ honorer les charges à conomiques liã es aux habitus sexuels. Tant pour la pillule que pour le prã servatif. Câ vraiment lã le lieu dâ une trã s grande vulnã rabilitã. Alors faut-il parler dâ une polã mique de trop? Cela en a tout lâ De peur dâ ajouter le drame au drame, tous les partenaires dã fenseurs de la vie devraient composer avec cela au lieu de chercher un bouc à missaire lã oã¹ il nâ y en a pas. Josà phine Zibi

*** Commentaires (4) Pierre-Marie Girardot (21/03/2009): Merci beaucoup madame. Comme il est rã confortant de lire de tels propos mesurã s et qui, avec une dã licatesse que n'ont pas eue tous les commentateurs (je dirais mais vous pourrez supprimer la parenthã se : cette meute de chiens enragã s!) disent la rã alitã de la pandã mie de SIDA en Afrique. La plupart des rã actions venues de lã -bas, de la part de personnes, responsables politiques et responsables religieux, nous disent "laissez nous comprendre nos problã mes et ne venez pas nous polluer avec des problã matiques qui sont celles de pays nantis et suffisants". Combien des commentateurs à chaud d'une seul phrase extraite d'une rã ponse argumentã e sont prãªts à mouiller la chemise pour aider concrã tement les malades du SIDA. Comme le rappelle Benoit XVI, dans le monde à l'exception des hã pitaux et instances sanitaires dont c'est l'obligation, ce sont pour l'essentiel des ONG et des institutions religieuses catholiques et non catholiques qui prennent la plus lourde part des soins apportã s aux malades. Docteur PM Girardot Saint-Brieuc anne france simunek (22/03/2009): Un grand merci, Madame, de votre rã action. Alors que notre monde occidental se meurt d'amour, du vrai, nos mã dias veulent nous entraã ner dans la non-rã flexion personnelle en dictant leur opnion comme à tant la nã tre. Ce qui est faux. Quand on n'a rien de tangible à dire, on cherche toujours à avoir un bouc à missaire : il dispense de la rã flexion. Un Peuple qui ne rã flã chit pas est un peuple qu'on mã ne à n'importe quelle dictature... Merci de votre rã action. Flore (22/03/2009): Merci pour ce commentaire qui donne un regard trã s local du sujet et que je n'aurais jamais imaginã avec ma culture europã enne. Je vous rejoins, chercher un "coupable" systã matique au lieu d'accueillir une idã e potentiellement riche (ou non), c'est malheureusement un rã flexe trã s actuel et largement prã judiciable à la sagesse et donc à la paix des hommes. Marie-Franà oise Monpierre (23/03/2009): Il ne s'agit pas tant de "composer" avec un contexte local pour justifier les positions du Saint-Pà re; c'est vã ritablement une question doctrinale. Le vicaire du Christ n'est que le porte-parole de la doctrine de Jà sus qui nous enseigne que "ni les avares, ni les gloutons, ni les fornicateurs... n'entreront dans le royaume des cieux ". In Libertà politique