ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES 26 OCTOBRE 2016 SOMMAIRE P.1 LES REPRISES D EMPLOI EN HAUTS-DE-FRANCE. P.2 LES REPRISES D EMPLOI PAR RÉGION. P.3 LES REPRISES D EMPLOI PAR POPULATION. P.4 LES REPRISES D EMPLOI PAR BASSIN. P.5 INFORMATIONS SECTORIELLES. P.6 ANNEXES MÉTHODOLOGIQUES. LES REPRISES D EMPLOI EN HAUTS-DE-FRANCE On enregistre une hausse annuelle de +5,4% des reprises d emploi, soit plus de 85 600 demandeurs d emploi. C est la hausse annuelle la plus importante de toutes les régions. UN NOMBRE DE REPRISES D EMPLOI RECORD POUR UN 2 ÈME TRIMESTRE Il s agit du niveau le plus élevé enregistré depuis la création de cet indicateur, il y a 4 ans. 85 633 demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi, n ayant pas ou peu travaillé dans le mois précédant la reprise*, ont accédé à un emploi d un mois ou plus au cours du 2016. Depuis la création de cet indicateur, la tendance globale est à la hausse. De légères fluctuations saisonnières interviennent, avec des maxima atteints au et des minima en début d année (cf. graphique 1). GRAPHIQUE 1 ÉVOLUTION TRIMESTRIELLE DES REPRISES D EMPLOI DES DEMANDEURS D EMPLOI EN HAUTS-DE-FRANCE L ESSENTIEL Au 2016, notre région, avec ses 85 600 retours d au moins un mois, affiche une hausse annuelle de 5,4%, soit la plus forte hausse annuelle de l ensemble des régions. Les jeunes diplômés du supérieur présentent le taux de retour le plus élevé (11,7%). Les bassins de Chauny, Méru, Douai Cambrésis, Valenciennes, Sambre Avesnois et Amiens connaissent les plus fortes hausses du nombre des retours sur un an. Les bassins avec les plus forts taux de retour sont : Montreuil (8,6%), Méru (7,9%) et Flandre-Lys (7,8%). 92 158 95 305 89 983 84 552 74 826 72 363 74 11978 063 185 83 924 85633 76 326 77 945 77 56081 79 590 75 945 74 549 Sources : Pôle emploi (fichier historique des demandeurs d emploi) et ACOSS CCMSA (fichier DPAE) Données brutes, Hauts-de-France 2012 2013 2014 2015 2016 AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 +5,4% DE HAUSSE DES REPRISES D EMPLOI D AU MOINS 1 MOIS *=demandeurs d emploi inscrits en catégories A ou B cf. annexe 1 (page 6) STATISTIQUES, ÉTUDES ET ÉVALUATIONS DE PÔLE EMPLOI HAUTS-DE-FRANCE
LES HAUTS-DE-FRANCE AFFICHENT LA PLUS FORTE HAUSSE ANNUELLE DU NOMBRE DE REPRISES D EMPLOI LA PLUS FORTE HAUSSE DU NOMBRE DE RETOURS À L EMPLOI SUR UN AN Au 2016, l emploi salarié progresse de 0,5% sur un an, soit un gain d emplois de 7 700 postes. Cette augmentation est portée majoritairement par l intérim qui progresse de 12,3% soit 7 000 postes gagnés annuellement. Notre région se situe en première position sur l ensemble des régions, avec l augmentation des retours entre le 2016 et le 2015, hausse supérieure de 3,6% à l évolution nationale. Les régions qui présentent le nombre de reprises d emploi le plus important sont l Ile de France, l Auvergne Rhône-Alpes, l Occitanie, PACA et Nouvelle-Aquitaine. Notre région arrive en 6 ème position avec 85 600 retours. CARTE 1 : REPRISES D EMPLOI AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 PAR RÉGION 2016/ 2015 FRANCE : +3,6% +4,1% et plus Moins de +4,1% à +3,6% Moins de +3,6% à +2,6% Moins de +2,6% Corse N.S. PROGRESSION ANNUELLE DU TAUX DE RETOUR À L EMPLOI À UN RYTHME PLUS ÉLEVÉ QU EN FRANCE, MALGRÉ UN TAUX ENCORE BAS Pour appréhender réellement la propension à retrouver un emploi, on compare le nombre de retours d au moins un mois aux nombres de demandeurs d emploi inscrits en catégories A ou B (ayant peu ou pas travaillé dans le mois précédant la reprise). Le taux de chômage de la région a nettement baissé sur un an de 0,6 point, plus fortement qu en France (-0,5 point). Nous gardons néanmoins le plus fort taux de chômage régional (12,0%) au 2016. Dans ce contexte, avec une hausse annuelle de 0,4 point (deux fois plus forte que l évolution nationale), notre région enregistre un taux de retour de 6,5% au 2016. CARTE 2 : TAUX DE RETOUR À L EMPLOI AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 PAR RÉGION Bretagne 8,9% Hautsde-France 6,5% Normandie 7,4% IdF 6,9% Pays de la Loire 9,2% Centre Val de Loire 7,7% Nouvelle-Aquitaine 8,6% Grand Est 7,0% Bourgogne- Franche-Comté 7,9% Auvergne Rhône-Alpes 8,4% du taux de retour FRANCE : + 0,2 pt > +0,2 pt = +0,2 pt < +0,2 pt Occitanie 7,9% PACA 8,6% Corse N.S. 2
LES JEUNES ET LES DIPLÔMES DU SUPÉRIEUR AFFICHENT LE MEILLEUR TAUX DE RETOUR A L EMPLOI TABLEAU 1 : REPRISES D EMPLOI DEMANDEURS D EMPLOI CATÉGORIES A OU B SELON LEURS CARACTÉRISTIQUES Pour les séniors, les reprises d emploi augmentent le plus entre le 2015 et le 2016 (+10,3%). Cependant, ils ne concentrent que 12% des retours alors que leur part dans la demande d emploi se situe à 21%. Les jeunes, avec 23% de l ensemble des retours, alors qu ils ne représentent que 18% dans la demande d emploi se reclassent donc mieux que les séniors. Les hommes reprennent relativement plus facilement un travail que les femmes. En effet, si les hommes représentent 53% de la demande d emploi, 58% des reprises d emploi ont bénéficié aux hommes ce trimestre. Par ailleurs, les personnes possédant au moins le Baccalauréat ont quasiment deux fois plus de chances de reprendre un travail (8,5%) que ceux qui ont un niveau inférieur à ce diplôme. Ce sont les bénéficiaires de l Obligation d Emploi (1) qui affichent le taux de retour le plus faible au (2,8%). Données au 2T 2016 Reprises d emploi pour les Demandeurs d Emploi en cat.ab Par sexe Par tranche d âge Par niveau de formation Volume trimestriel Variation annuelle de la reprise d emploi Taux moyen* trimestriel de reprise d emploi Correspond au nombre de reprises d emploi observé rapporté à la taille de la demande d emploi Fin de Mois (sur le trimestre). GUIDE DE LECTURE en orange, les valeurs inférieures à la moyenne régionale ; en vert, les valeurs supérieures la moyenne régionale. du taux moyen* trimestriel 85 633 +5,4 % 6,5% +0,4 pt Homme 49 540 +4,2 % 7,1 % +0,4 pt Femme 36 093 +7,3 % 5,7 % +0,4 pt Moins de 25 ans 20 070 +2,4 % 8,9 % +0,8 pt Entre 25 et 49 ans 55 558 +5,8 % 7,0 % +0,4 pt 50 ans ou plus 10 005 +10,3 % 3,2 % +0,2 pt Diplôme de niveau sup à Bac +2 8 539 +10,0 % 8,5 % +0,7 pt Diplôme de niveau Bac +2ans 9 774 +4,6 % 8,9 % +0,3 pt Classe de terminale de l enseignement secondaire (avec ou sans le Bac) CAP ou BEP ou ou 2 nd cycle général et technologique avant l année terminale 1 er cycle de l enseignement secondaire ou abandons en cours de CAP ou BEP avant l année terminale Par tranche d ancienneté d insription en continu 21 672 +5,3 % 7,9 % +0,4 pt 34 137 +4,6 % 6,2 % +0,4 pt 11 289 +3,8 % 3,9 % +0,2 pt 12 mois d inscription ou plus 33 407 +8,5 % 5,4 % +0,4 pt Moins de 12 mois d inscription 52 226 +3,6 % 7,4 % +0,5 pt Selon l'obligation emploi (1) (Demandeurs d emploi bénéficiaires de l obligation d emploi) DEBOE 3 688 +2,8 % 2,8 % +0,3 pt GRAPHIQUE 2 : REPRISES D EMPLOI EN HAUTS-DE-FRANCE SELON LA TRANCHE D ÂGE ET LE NIVEAU DE FORMATION LES JEUNES FAIBLEMENT DIPLÔMÉS ONT PLUS DE CHANCE DE RETROUVER UN EMPLOI QUE LES SÉNIORS DIPLÔMÉS DU SUPÉRIEUR. En analysant d une manière croisée la reprise d emploi il y a une corrélation entre la tranche d âge et le niveau de formation, il ressort que l âge joue un rôle prédominant sur le niveau de formation. Quel que soit leur niveau de diplôme, les jeunes ont plus de facilité à reprendre un emploi que les séniors (cf. graphique 2). MOINS DE 25 ANS (23,4% de la pop. réf.) 20 070 retours TAUX : 8,9% INFÉRIEUR AU BAC 7 026 retours TAUX : 6,2% Population de référence : 442 200 DEFM en cat.ab en moyenne mensuelle 85 633 SORTIES des cat.ab pour reprise d emploi. TAUX : 6,5% BACCALAURÉAT ET PLUS 13 044 retours TAUX : 11,7% ENTRE 25 ET 49 ANS (64,9% de la pop. réf.) 55 558 retours TAUX : 7,0% INFÉRIEUR AU BAC 27 717 retours TAUX : 5,9% BACCALAURÉAT ET PLUS 27 841 retours TAUX : 8,7% 50 ANS OU PLUS (11,7% de la pop. réf.) 10 005 retours TAUX : 3,2% INFÉRIEUR AU BAC 7 410 retours TAUX : 3,0% BACCALAURÉAT ET PLUS 2 595 retours TAUX : 4,1% (1) Bénéficiaires de l obligation d emploi des travailleurs handicapés, des mutilés de guerre et assimilés 3
LES PLUS FORTES HAUSSES DE REPRISE D EMPLOI S ENREGISTRENT SUR LES BASSINS DU DÉPARTEMENT DU NORD FORTE HAUSSE DES RETOURS À L EMPLOI AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 DANS LES BASSINS DE CHAUNY, MÉRU, CAMBRÉSIS, DOUAI, VALENCIENNES, SAMBRE AVESNOIS ET AMIENS. Sur un an, le département du Nord affiche une plus forte progression de ses effectifs d emploi salarié (+0,7%) qu au niveau régional (+0,5%). Ce sont particulièrement dans les bassins de ce département où l on retrouve la majorité des plus fortes augmentations annuelles des retours, à savoir les bassins du Cambrésis, de Douai, de Valenciennes et du Sambre Avesnois. Les autres fortes hausses se répartissent dans 3 autres départements, sur les bassins Chauny (qui affiche la plus forte hausse de la région), Méru et Amiens. Néanmoins, des disparités existent entre les 28 bassins de la région puisque 8 d entre eux accusent une baisse de leurs reprises d emploi sur un an, dont la plus forte est enregistrée pour le Brie-Tardenois. CARTE 3 : REPRISES D EMPLOI AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 PAR BASSIN D EMPLOI 2016/ 2015 RÉGION : +5,4% +9,0% et plus Moins de +9,0% à +6,5% Moins de +6,5% à +0,0% Moins de 0,0% CE TRIMESTRE, LE BASSIN DE MONTREUIL AFFICHE LE TAUX DE RETOUR À L EMPLOI LE PLUS ÉLEVÉ. La reprise d emploi est moins importante pour les bassins où l environnement économique est défavorable. Ainsi, la reprise d emploi est globalement plus importante pour les bassins de l Oise (un taux de chômage de 9,8%) et plus faible pour les territoires de l Aisne (un taux de chômage de 13,5%). Si l on retrouve trois bassins de l Oise parmi les plus forts taux de retour (Santerre Oise Sud-Oise, Compiègne et Méru), c est Montreuil qui affiche ce trimestre le taux de retour le plus élevé (avec une baisse du taux de chômage de 0,7 point). Flandre-Lys connaît également un bon taux de retour (avec le plus faible taux de chômage de la région : 8,0%). Suivent 2 bassins de la Somme, Abbeville Ponthieu (taux de chômage de la Vallée de la Bresle-Vimeu de 10,4%) et le Santerre Somme (avec une forte baisse de 0,7 point du taux de chômage). A l inverse, on retrouve quatre bassins de l Aisne parmi les six plus faibles taux de la région (Hirson, Chauny, Laon, Saint-Quentin). CARTE 4 : TAUX DE RETOUR À L EMPLOI AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 PAR BASSIN D EMPLOI Boulonnais 6,1% Calais 6,1% Montreuil 8,6% Abbeville Ponthieu 7,6% Beauvais 6,9% Méru 7,9% Dunkerque 6,7% Audomarois 6,7% Amiens 6,2% Flandre Lys 7,8% Bassin Minier Ouest 6,4% Lens 6,5% Artois Ternois 7,0% Santerre Somme 7,6% Santerre Oise Sud-Oise 7,5% Versant N-Est Roub.Tourc. 5,9% Lille 6,6% Compiègne 7,6% Valenciennes Douai 6,0% 6,7% Cambrésis 5,8% St-Quentin 5,8% Chauny 5,5% Soissons 5,9% Brie-Tardenoiss 6,4% Sambre Avesnois 5,0% Hirson 4,8% Laon 5,7% du taux de retour RÉGION : +0,4 pt > +0,4 pt = +0,4 pt entre +0,4 pt et 0,0 pt < 0,0 pt 4
LE SECTEUR DES SERVICES, IMPORTANT RECRUTEUR DANS LA RÉGION Informations complémentaires : Les informations présentes dans le système d information de Pôle emploi ne suffisent pas, à elles seules, à repérer l ensemble des retours vers l emploi des demandeurs d emploi qui cessent d actualiser leur inscription. De manière générale, le nombre des reprises d emploi obtenues à partir du système d information de Pôle emploi représente la moitié de la «reprise d emploi», l autre moitié étant obtenue grâce à la DPAE* déposée par l entreprise auprès de l Urssaf. En Hauts-de-France, 85 633 reprises d emploi ont été enregistrées au 2016 parmi les demandeurs d emploi n ayant peu ou pas du tout travaillé dans le mois précédant la reprise d emploi (catégories d inscription à Pôle emploi A ou B). Pour un peu plus de la moitié d entre elles (obtenues grâce aux DPAE), nous pouvons établir un profil-type des établissements recruteurs. Sept entreprises sur dix, ayant embauché un demandeur d emploi, exercent leur activité dans le secteur des services, de façon plus détaillée les entreprises de la santé humaine et action sociale, des activités de services aux entreprises (location de machines, sécurité, nettoyage, comptabilité ) et de l hébergement-restauration (cf. graphique 3) Rappel méthodologique : Pour qu une personne soit considérée en reprise d emploi, elle doit avoir eu : -soit une Déclaration Préalable à l Embauche (cf. annexe 3 page 6) pour un CDI ou un CDD de plus d un mois, -soit un emploi de plus d un mois (information administrative collectée à partir du système d information de Pôle emploi) (cf. annexe 3 page 6). GRAPHIQUE 3 : RÉPARTITION DES REPRISES D EMPLOI PAR GRAND SECTEUR D ACTIVITÉ DE L ENTREPRISE Service 26 692 67% Activité inconnue 926 2% Agriculture 288 1% Industrie 3 860 9% Construction 2 961 7% GRAPHIQUE 4 : RÉPARTITION DES REPRISES D EMPLOI PAR TAILLE DE L ENTREPRISE Entre 100 et 499 6 632 15% Entre 50 et 99 4 124 9% 500 ou plus 2 880 6% Entre 20 et 49 6 397 14% Non définie 2 344 5% 0 salarié 7 496 17% Entre 10 et 19 4 251 10% Entre 1 et 9 10 296 23% Commerce 6 693 15% Les entreprises de moins de 10 concentrent la part la plus importante des DPAE* avec 23% du total des embauches. Un peu moins d un contrat sur quatre est proposé par les grandes entreprises (avec 100 ou plus) (cf. graphique 4) TABLEAU 2 : REPRISES D EMPLOI DES DEMANDEURS D EMPLOI EN CATÉGORIES A OU B SUR LES 10 PREMIERS SECTEURS D ACTIVITÉ DE L ENTREPRISE AYANT DÉPOSÉ LA DÉCLARATION PRÉALABLE À L EMBAUCHE AU 2 ÈME TRIMESTRE 2016 Les 10 premiers secteurs d activités par activité principale (répartition Naf A21) Nombre reprises Part Commerce - réparation d'automobiles et de motocycles 6 693 15% Activités de services administratifs et de soutien (location de machines, de matériels, voyagiste, sécurité, nettoyage ) 5 732 13% Hébergement et restauration 5 378 12% Santé humaine et action sociale 5 356 12% Industrie manufacturière 3 508 8% Transports et entreposage 3 050 7% Construction 3 275 7% Activités spécialisées, scientifiques et techniques (juridiques, comptables, photographiques, des géomètres, des agences de publicité ) 2 223 5% Administration publique 2 153 5% Autres activités de service 1 505 3% Tous secteurs 44 420 100% *=Déclaration Préalable A l Embauche 5
ANNEXES MÉTHODOLOGIQUES ANNEXE 1 - LES CATÉGORIES STATISTIQUES DE DEMANDEURS D EMPLOI On distingue les 5 catégories suivantes de demandeurs d emploi : - Catégorie A : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi au cours du mois. - Catégorie B : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins au cours du mois). - Catégorie C : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de plus de 78 heures au cours du mois). - Catégorie D : demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi. Ils peuvent être en stage ou formation, en maladie, en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP) ou en contrat de sécurisation professionnelle (CSP), sans emploi. - Catégorie E : demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, en emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d entreprise). ANNEXE 2 : DESCRIPTION DE LA DPAE (DÉCLARATION PRÉALABLE À L EMBAUCHE) La DPAE est une déclaration obligatoire, qui doit être transmise à l Acoss ou à la CCMSA par l employeur dans les huit jours qui précédent l embauche. Les DPAE concernent l ensemble des embauches, à l exception des particuliers employeurs ou des employeurs publics lorsqu ils recrutent sur un contrat de droit public. On estime globalement que l embauche est effective pour plus de 95% des DPAE déclarées. (Pour plus d informations consulter l observatoire économique sur le site Internet de l Acoss (http://www.acoss.fr/). La DPAE comprend des informations sur l établissement recruteur (identification, secteur d activité, le salarié (identification, sexe, âge) et le contrat de travail (nature, durée et date d embauche). Les établissements de travail temporaire transmettent en début de mission une DPAE spécifique. Celle-ci ne comprend pas la durée de la mission d intérim. ANNEXE 3 : LA MESURE DU NOMBRE DE REPRISES D EMPLOI Les informations présentées dans le système d information de Pôle emploi ne suffisent pas, à elles seules, à repérer correctement l ensemble des retours des demandeurs d emploi. En effet, certains demandeurs d emploi retrouvant un emploi cessent d actualiser leur inscription et sortent ainsi des listes, sans pour autant déclarer à Pôle emploi la reprise d emploi. L enquête trimestrielle réalisée par Pôle emploi et la Dares sur les sortants des listes montre ainsi qu environ la moitié des sortants pour défaut d actualisation, et un tiers des sortants pour radiation administrative (le plus souvent après une non réponse à la convocation), sont en fait des sorties pour reprise d emploi. Les DPAE n étant pas exhaustives, le nombre de reprises d emploi est construit en complétant l information contenue dans les DPAE par d autres informations disponibles dans les fichiers de Pôle emploi. Seuls les retours à l emploi pour une durée supérieure ou égale à un mois sont pris en compte. Le nombre de reprises d emploi pour le mois M est ainsi mesuré comme le nombre de demandeurs d emploi en catégories A et B au cours du mois M-1 qui : - ont une DPAE de plus d un mois (CDI ou CDD de plus d un mois) au cours du mois M, ou M+1 (sans être inscrit en catégories A ou B en M) ; - ou sont repérés comme reprenant un emploi de plus d un mois au cours du mois M parce qu ils : sont sortis des listes pour reprise d emploi déclarée au cours du mois M ; ont basculé en catégorie C (pour les bascules associées à une DPAE d emploi intérimaire) au cours du mois M sans revenir en catégories A ou B au cours du mois M+1, dès lors qu ils n exerçaient pas plus de 70 heures d activité réduite au cours du mois M-1 (Ce seuil de 70h vise à délimiter la prise en compte de passages de catégorie B en catégorie C due à une légère augmentation de la durée travaillées d un mois à l autre dans un même emploi). ou ont basculé en catégorie E au cours du mois M ; ont basculé en catégorie C au cours du mois M sans revenir en catégories A ou B au cours du mois M+1, dès lors qu ils n exerçaient pas plus de 70 heures d activité réduite au cours du mois M-15 sont entrés en AFPR ou en POE individuelle, ces actions étant conditionnelles à un engagement de recrutement. L ensemble de ces règles est appliqué de façon à éviter tout double compte (reprise d emploi durable mesurée deux mois successifs pour une même reprise d emploi). De plus, lorsque la reprise d emploi est repérée par une sortie des listes pour reprise d emploi déclarée, ou une bascule en catégorie C ou E, elle n est pas prise en compte lorsqu elle est associée à une DPAE de moins d un mois. Cet indicateur permet ainsi d approcher précisément le nombre de reprises d emploi à partir de données administratives, disponibles rapidement et sur un champ exhaustif. Pôle emploi Hauts-de-France Communication 10_2016 Publication institutionnelle Retrouvez toutes nos publications sur le site www.observatoire-poleemploi-npdcp.fr Directrice de la publication : Nadine Crinier, Directrice régionale Pôle emploi Hauts-de-France Directrice de la rédaction : Virginie Vettivel Rédacteur : Matthieu Reuillard, service Etudes et Statistiques POLE-EMPLOI.FR 6