NEWSLETTER No. 04 AGENCE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS



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Avril 2014 NEWSLETTER No. 04 AGENCE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS Dans ce numéro : 1. Un autre pas franchi à l API : la mise en place d une cellule chargée du Suivi-Evaluation 2. API en chiffres 3. Le Burundi reçoit la Médaille d Or pour ses réformes économiques 4. Atelier de présentation de l Etat des lieux des réformes Doing Business 2015 5. Bilan 2013 : des résultats palpables 6. API : Echanges de vœux 7. Des innovations pour bien servir les investisseurs 8. L API à l honneur à la 5ème édition de la Semaine Belge à Bujumbura 9. La stratégie nationale AGOA spécifique au Burundi 10. L API participe à la 18ème réunion du comité des experts des champions nationaux à Kinshasa 11. Foire de Lyon 12. L API participe au 5e Forum des Affaires UE-Afrique Avril 2014

Un autre pas franchi à l API : la mise en place d une cellule chargée du Suivi-Evaluation Depuis février 2014, une nouvelle cellule à l API a été créée. Elle est chargée de faire le suivi évaluation des entreprises créées au niveau du Guichet Unique de Création d entreprises et celles qui ont reçu le certificat d éligibilité aux avantages du Code des Investissements. Cette cellule doit s assurer que l assistance, l appui et les avantages accordés aux investisseurs profitent effectivement, non seulement à ces derniers, mais aussi et surtout à l économie nationale, notamment en termes de : création d emplois ; amélioration de l assiette fiscale et à la croissance de l économie nationale. renforcer la compétitivité des entreprises Elle a déjà effectué quelques descentes sur terrain comme le montre ces photos. L usine Afritextile, ayant bénéficié des avantages du Code des Investissements, emploie actuellement 820 employés. Le suivi-évaluation s étend également sur les réalisations à l intérieur du pays : Hôtel érigé au chef lieu de la Province Rutana, dont les services seront ouverts prochainement. Société Sameer : Développement du capital humain par un transfert de technologie. L Hôtel Club du Lac Tanganyika : privilégier l utilisation des matériaux de construction locaux. API EN CHIFFRES Ce premier trimestre 2014, neuf certificats ont été délivrés par L API aux investisseurs qui ont demandé des avantages du code d investissements. Ces certificats représentent près de 235,5 milliards de BIF et devraient générer 1147 emplois. 2

En comparaison, à la même période de l année précédente (premier trimestre 2013), le montant d investissement prévisionnel a plus que doublé : 87,5 milliards de BIF contre 235,5 milliards de BIF. Cependant, si l on considère le nombre de certificats octroyés, celui de 2013 (21 certificats) est nettement supérieur à celui de 2014 (9 certificats). Ceci démontre une très grande différence des tailles de ces entreprises qui ont reçu ces certificats, prévisionnels est presque le quadruple 62,4 milliards de BIF correspondant à 13 certificats contre 235,5 milliards de BIF pour 9 certificats. Le nombre des emplois prévisionnels des premiers trimestres n est pas très différent (écart de 27 emplois), tandis que la comparaison avec le dernier trimestre 2013 montre un écart de 580 emplois prévisionnels. Ce premier trimestre 2014 est un trimestre plein de succès et qui annonce certainement une année de forte productivité. En comparant avec le trimestre précédent (quatrième trimestre), l écart est plus prononcé ; la valeur nominale des investissements Le Burundi reçoit la Médaille d Or pour ses réformes économiques Cette Médaille d Or a été décernée à Bruxelles lors du Forum Crans Montana tenu du 19 au 22 mars 2014. Elle a été remise au Deuxième Vice-Président de la République Gervais Rufyikiri qui l a, à son tour, remis au Président de la République le 27 Mars 2014, en signe de reconnaissance de la Communauté Internationale au Gouvernement et au peuple burundais pour les avancées significatives enregistrées par le Burundi en matière de réformes économiques et dans beaucoup d autres secteurs de la vie sociale et économique du pays. Le Forum Crans Montana est une session annuelle de l Organisation Internationale Suisse dont l importance et le prestige sont établis depuis 1986. La philosophie de ses Pères Fondateurs a été de travailler à la construction d un monde plus humain et plus impartial «Committed to a more Humane and Impartial World». La raison principale qui a motivé le Forum Crans Montana à décerner ladite médaille au Burundi est que ce dernier est un pays qui a beaucoup souffert par un conflit de plusieurs années mais qui fait preuve de redressement exceptionnel. C est d ailleurs pour cette raison que le Crans Montana prévoit d apporter tout son potentiel pour aider le Burundi par le biais de l intégration régionale et mondiale en vue de la consolidation des acquis et pour un avenir radieux du peuple burundais. Il convient de préciser que le Directeur de l API faisait partie de la Délégation du Deuxième Vice-Président de la République. En effet, parmi les réformes susmentionnées ci-haut, il y a celles relatives au Doing Business auquel l API contribue dans la mise en place effective afin de booster l investissement privé. En 2014, le Burundi a avancé de 17 places pour se classer 140ème selon le Rapport Doing Business. 3

Le 28 Mars 2014, sous le Haut Patronage de son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République, le Secrétariat Exécutif des Réformes Doing Business dont le SRDCH de l API est partie intégrante, a organisé, en collaboration avec le PRGE (Programme National de Renforcement des Capacités pour la Gouvernance Economique), un atelier de présentation de l Etat des lieux des réformes objets d évaluation, dans le rapport Doing Business 2015. Atelier de présentation de l Etat des lieux des réformes Doing Business 2015 Organisée à l intention des membres du Comité Décisionnel, des membres des Groupes Techniques de Travail de parlementaires et de plusieurs parties prenantes, l atelier avait pour objectif principal, la présentation des réformes entreprises depuis juin 2013 et celles en cours de réalisation d ici fin mai 2014, date de la présentation du rapport Doing Business 2015 pour évaluation à la Banque Mondiale. Par ailleurs, l atelier fût une occasion de réflexion et d identification des défis à relever en vue de mener à bien les réformes entreprises et les modalités de mise en œuvre. En effet, cette année, outre les mesures visant la réduction des délais, du temps et des coûts, plusieurs réformes réglementaires sont en processus d analyse et d adoption. On peut citer notamment : (1) des projets de lois portant révisions du code de commerce et du code des sociétés privées et à participation publique ; De gauche à droite: Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République et Le Coordonnateur du PRGE, partenaire de l événement (2) du projet de loi portant adhésion du Burundi à la convention pour la reconnaissance et l exécution des sentences arbitrales étrangères, signée à New York, le 10 juin 1958, appelée «Convention de New York» ;(3) du projet de loi portant adhésion de la République du Burundi à la Convention de La Haye du 5 octobre 1961 supprimant l exigence de la légalisation des actes publics étrangers, également appelée «Convention Apostille» ; (4) le projet de loi relative à l'insolvabilité du commerçant au Burundi ; (5) le projet de loi portant fixation des droits d'enregistrement en matière foncière;(6) le projet de loi sur les sûretés mobilières et (7) le projet de loi portant code de l urbanisme. La finalité de toutes ces réformes est d améliorer le climat des affaires tout en rehaussant l image du pays par une bonne évaluation dans le classement du rapport Doing Business 2015. L atelier a pris fin par un mot de clôture de son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République qui a réitéré l engagement et la volonté du Gouvernement à soutenir le processus des réformes. Il a par ailleurs exhorté les membres des Groupes Techniques de Travail, à continuer sur la même lancée et à redoubler d ardeur dans leur noble mission de proposer des réformes à initier sur la majorité des indicateurs pour le bénéfice de la promotion de l investissement et d un secteur privé dynamique, générateur d emplois, de croissance économique et du développement du pays. 4

Bilan 2013 : des résultats palpables Depuis que l API est opérationnelle en mars 2010, plus de 3 468 entreprises ont été enregistrées, 371 demandes d avantages liés au Code des Investissements ont été adressées à l API et 70% des demandeurs ont obtenu des certificats d éligibilité aux avantages liés au Code des Investissements. Au terme de leur installation, ces projets totaliseront plus de 900 milliards de BIF et pourront générer près de 13 500 emplois. Au cours de l année 2013, l API a délivré 61 certificats d éligibilité aux avantages du Code des Investissements comptant pour un total d investissement prévisionnel de plus de 260 milliards BIF, avec une projection de création d emplois d environ 3600. Ce montant d investissement est le plus important depuis sa création (voir graphique 1). Il convient de préciser que plusieurs autres demandeurs des avantages du Code des Investissements (29,9%) sont en cours d examen et représentent 319,6 milliards de BIF d investissements et 4 227 d emplois prévisionnels. Au Guichet Unique de l API, au cours de la même année 2013, près de 2000 nouvelles entreprises ont été créées avec une projection de plus de 17 000 nouveaux emplois. Parmi les projets qui ont déjà reçu les certificats d éligibilité aux avantages du Code des Investissements, sur la période de 2010-2013, les projets nationaux sont les plus nombreux, soit 181. Cependant, la valeur nominale des Investissements Directs Etrangers (IDEs), malgré qu ils soient comptabilisés à 79 projets, en dessous de la moitié du nombre des projets locaux, est relativement dessous de la moitié du nombre des projets locaux, est relativement supérieure à celle des investissements nationaux, soit 489,1 milliards de BIF contre 423,9 milliards de BIF. Toutefois pour 2013, près de 70% des certificats octroyés représentent les investissements locaux et sont évalués à 166,6 milliards de BIF, soit 63% du total des investissements de cette même année. En ce qui concerne les secteurs d investissements préférés, ils diffèrent selon que le promoteur est burundais ou étranger. Pour la période 2010-2013, trois secteurs ont intéressé une grande majorité des investissements. Il s agit de l industrie, le tourisme et les TIC qui ont respectivement 31%, 18% et 16% du total des investissements. En considérant exclusivement les investissements locaux, l industrie vient en première position avec 31% du total des investissements locaux, suivie par le tourisme avec 28% ainsi que les services divers et l agrobusiness évalués chacun à 8%. Tandis que la prise en compte des investissements étrangers uniquement, montre que les industries ont la plus grande part, 31% ; les TIC et l agrobusiness viennent en seconde et troisième position respectivement avec 27% et 12% (voir graphique 2). Enfin, l amélioration du climat des affaires demeure l une des grandes priorités pour l API et pour le Gouvernement du Burundi. L API contribue dans l initiation et la mise en œuvre des réformes dans le cadre des indicateurs du Doing Business. Pour la troisième année 5

consécutive, le Burundi a été classé parmi les 10 meilleurs réformateurs au monde, (Doing Business 2014). Il a avancé de 17 places par rapport au classement précédent pour se classer 140ème sur 189 pays dans la facilitation des affaires. Ainsi il y a de plus en plus de pays derrière son classement (actuellement 49) alors qu au début des réformes (en 2010) il n y en avait que 2. API : Echanges de vœux Vendredi 17 Janvier 2014, la Direction et le personnel de l API se sont réunis pour une cérémonie de présentation de vœux dans la cour de l Agence, espace symbole de la porte d entrée des investisseurs au Burundi. Dans son discours de circonstance, le Directeur de l API, M. Antoine KABURA, a précisé que l année 2013 a été une année aux réalisations satisfaisantes. La paix est devenue une réalité et le Burundi attire désormais davantage d investisseurs du monde entier. La confiance s installe progressivement et les investisseurs croient en la stabilité du Burundi. Ils sont nombreux, venant de tous les continents, à s adresser à l Agence de Promotion des Investissements pour bénéficier des avantages du Code des Investissements, a affirmé M. KABURA. «L API s est préparée à être à leur écoute, au service de l investissement privé et à entreprendre des réformes adéquates qui s imposent», ajoutet-il. Pour sa part, le Président du Conseil d Administration de l API a salué solennellement l excellente qualité des relations qui existent entre le Conseil d Administration, la Direction et le Personnel de l API et a rassuré de l engagement du Conseil à appuyer les efforts en vue d améliorer les résultats de cet établissement public. Avant d ajouter que son souci constant est en effet l amélioration qualitative des conditions de travail du personnel de l API et de ses Organes afin de leur permettre de mieux s acquitter de leurs obligations. En ce qui concerne les perspectives pour l année 2014, l API a inscrit les objectifs suivants dans son plan d activité : la réduction des délais de traitement des dossiers ; le renforcement des activités de suiviévaluation ; la définition des secteurs prioritaires pour l investissement; l amendement du vide juridique existant au niveau du Code des Investissements, le Règlement d Entreprise, le Manuel des Procédures; l informatisation du guichet unique ; l organisation des descentes à l intérieur du pays pour faire connaître les activités de l API sans oublier la communication sur les réformes. 6

Des innovations pour bien servir les investisseurs Vendredi, le 7 février 2014 au cours d un atelier de formation et d information au fonctionnement de l API organisé dans les enceintes de la même Agence, 12 nouveaux employés appelés à renforcer différentes cellules de cette structure publique ont été accueillis. L autorisation de ce recrutement montre que le Gouvernement burundais reconnaît que les services offerts par API n ont cessé de croître par rapport à la demande des investisseurs comme l avait d ailleurs exprimé les Responsables de cette Agence. D un seul employé lors de sa création en octobre 2009, le nombre des employés de l API est passé, début de l année 2014, à 49 cadres, agents de collaboration et personnel d entretien. L objectif principal étant d augmenter les ressources humaines en vue d atteindre le plus grand résultat en termes d amélioration de services rendus par rapport aux années antérieures. Ceci dit, en plus des réalisations louables en termes d amélioration du climat des affaires au Burundi, l API a donc commencé l année 2014 avec des nouveautés : Une cellule de suiviévaluation des réalisations des investisseurs certifiés et entreprises créées au sein du Guichet Unique de création des L API à l honneur à la 5ème édition de la Semaine Belge à Bujumbura sociétés est opérationnelle ; Une juriste, conseiller juridique chargée de la gestion des contentieux, ce qui améliorera le traitement des données et facilitera le suivi-évaluation ; Un effort remarquable de réduction de délais dans le traitement de dossiers des investisseurs: (a) le formulaire de demande des avantages du Code est mis à jour et est opérationnel,(b) la collaboration API-OBR formalisée en 2013 permet qu il règne un climat d entente et de concertation entre les deux institutions en faveur des investisseurs. termes, une séance d information sur le développement économique du Bassin du Lac Tanganyika. L Ambassade du Royaume de Belgique au Burundi a organisé du 24 au 30 Mars 2014 une semaine dédiée à ce pays. Plusieurs activités ont été organisées à cet effet, mais la plus importante a duré deux jours et était centrée sur les relations économiques entre le Burundi et son ancienne métropole. Bien plus, une délégation d investisseurs belges avaient fait le déplacement sur Bujumbura et ont activement participé à un séminaire qui était centré sur deux thèmes à savoir : «Perspectives Economiques au Burundi» et «La Tanganyika Belt, Comment s y préparer?». Ce deuxième thème était, en d autres Pour tous ces grands rendez-vous, l API était invitée pour apporter sa contribution en tant que partenaire incontournable dans la vie économique du pays. Des sujets bien préparés et qui ont apporté une certaine lumière aux préoccupations des investisseurs belges ont été développés par différents hauts cadres de l API. C est notamment le Chef du Service Promotion des Investissements et Communication, Esaie NTIDENDEREZA, qui a entretenu l auditoire sur le rôle de l API au Burundi. Il a expliqué les avancées 7

significatives que le pays a enregistrées depuis la création de l API en 2009. Le Burundi est certes plein d opportunités, mais il manque des financements à long termes et le secteur privé est dominé par les PME concentrées seulement à Bujumbura. Quant au Chef de Cellule Suivi- Evaluation qui exposait sur le soutien de l API au projet ZES (Zone Economique Spéciale, une des composantes du projet Développement Economique du Bassin du Lac Tanganyika), il a souhaité que tous les participants plaident pour que cette ZES déjà identifiée à Gatumba (côté Burundi) soit viabilisée. Pour Dieudonné DUKUNDANE, la matérialisation de cette zone doit également se traduire par un décret qui la mettrait en place. Tous les autres intervenants à ce sujet (Maurice Vermeesch, Chef de la Délégation Belge ; Jean Mudekerezi, Président Provincial de la Fédération des Entreprises du Congo au Sud Kivu, et d autres), ont été unanimes que le projet ZES serait porteur de beaucoup d emplois et du bien-être des populations. Le Burundi, la RDC et d autres pays de la Région des Grands Lacs verraient un flux important d investissements. Une opinion partagée par tous les orateurs de cette séance souhaitant que Bujumbura redevienne une plaque tournante pour la Région des Grands Lacs à l instar des années 1980. La stratégie nationale AGOA spécifique au Burundi Dans le cadre du renforcement des liens d amitié et de coopération entre les Etats-Unis d Amérique et le Burundi et pour exploiter les préférences tarifaires offerts par la Loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique (AGOA), un atelier de présentation du projet de la Stratégie Nationale AGOA spécifique pour le Burundi a été organisé par le Ministère du Commerce, de l Industrie, des Postes et du Tourisme à la Détente le 14 février 2014. L ouverture de l atelier a été rehaussée par la présence de Son Excellence Madame l Ambassadeur des Etats-Unis au Burundi. L accès au marché préférentiel offert au Burundi et aux autres pays d Afrique dans le cadre de l AGOA n a pas encore contribué à la création significative des activités manufacturières au Burundi pour exportation aux Etats-Unis. Le Burundi a été éligible à l Initiative AGOA au début de 2006, mais n a pas exporté des volumes importants de marchandises dans le cadre de ce programme. L AGOA offre des opportunités au Burundi dont on ne peut se passer. Les USA constituent un vaste marché pour les entreprises du Burundi en vue de leur croissance. C est dans cette perspective que le Consultant Jean- Claude Mazingue de Trade Hub East Africa a présenté son travail sur la Stratégie Nationale AGOA spécifique au Burundi. Dans le cadre de cette stratégie, le Gouvernement et le Secteur Privé ont besoin de promouvoir activement leur intérêt pour l extension d AGOA au-delà de 2015. L accès au marché préférentiel est particulièrement essentiel pour le secteur du textile et de l habillement. Soutenir la croissance des autres secteurs d exportations aux USA nécessitera un appui spécifique pour traiter les barrières à l entrée sur ce marché par notamment la connaissance de ce dernier à travers des rencontres entre exportateurs potentiels du Burundi et leur clientèle cible, la maîtrise des règlementations commerciales sur le marché USA comme les mesures Sanitaires et Phyto-Sanitaires (SPS). L objectif de la Stratégie Nationale AGOA est d appuyer les entreprises du Burundi à réussir l entrée de leurs produits sur le marché américain. Les secteurs porteurs au Burundi sont notamment le textile et l habillement, l artisanat, la bijouterie, l élevage des poissons d ornement, la culture des fleurs coupées, la production des huiles essentielles, les cuirs, etc. En plus de ces secteurs éligibles à l initiative AGOA d autres secteurs non éligibles peuvent être développées. 8

L API participe à la 18ème réunion du comité des experts des champions nationaux à Kinshasa La notion de «champions nationaux» désigne les sociétés de grande envergure qui sont potentiellement concurrentielles sur les marchés nationaux, régionaux ou internationaux et sont détenues soit par l'état ou majoritairement par des ressortissants ou citoyens de la Région. Les représentants de 14 pays de l Afrique de l Est y compris le Burundi se sont donc réunis du 17 au 20 Février 2014 à Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo, pour voir dans quelle mesure les Gouvernements peuvent favoriser une croissance économique durable à travers les champions nationaux des pays africains de l Afrique de l Est et la transformation structurelle de leurs économies. Le thème de cette année était: «l'investissement Direct Etranger (IDE) et la Transformation Structurelle en Afrique de l'est». Cette région de l'afrique de l'est a connu une croissance économique impressionnante les dix dernières années, mais n'a pas été en mesure d impulser une véritable croissance soutenue ou créer suffisamment d'emplois. Les taux de croissance dans la région Afrique de l'est entre 2008 et 2013 ont été en moyenne de 6,7% selon les chiffres fournis par la Commission Economique des Nations Unies pour l Afrique, Bureau de l Afrique de l Est. Ce paradoxe créé par une richesse sans cesse croissante et une pauvreté aiguë des gens de la Région est un témoignage certain que les Gouvernements doivent déployer plus d efforts pour s'assurer que les produits de la croissance sont bien investis pour le développement durable. Le Burundi avait été représenté par une délégation de trois personnes dont Antoine Kabura, Directeur de l Agence de Promotion des Investissements. Les participants ont pris des engagements allant dans le sens de l amélioration du climat des affaires comme prérequis au renforcement des champions nationaux; de la mise en place des politiques économiques cohérentes pour un environnement macroéconomique stable; de l amélioration de l accès au crédit des investisseurs locaux comme priorité et le renforcement du rôle du secteur privé à travers le Partenariat Public Privé. Ces experts trouvent également que l investissement dans l infrastructure physique et sociale est une nécessité pour la transformation économique. Enfin, promouvoir les investissements de la diaspora pourrait être un potentiel apport des dividendes aux économies des Etats Membres. Foire de Lyon Ce rendez-vous riche en couleurs qui a duré dix jours a vu la participation de plusieurs opérateurs économiques venus de tous les coins du monde. La délégation Burundaise n était pas en reste et est arrivée à temps dans cette ville française cosmopolite. L Agence Burundaise de Promotion des Investissements était représentée par son Directeur, Monsieur Antoine KABURA ainsi que deux cadres, Madame Laetitia NIYONKURU et Monsieur Marcien BARAKANA. Le stand Burundais à cette rencontre, très particulier car visible de loin par ce grand tambour érigé à l intérieur, a attiré plusieurs visiteurs dont la plupart ont pris connaissance de notre pays pour la première fois. C était donc l occasion 9

de s entretenir avec les opérateurs économiques, les investisseurs potentiels sur les secteurs d investissement prioritaires au Burundi, à travers des échanges et la distribution des dépliants et la projection de documentaires sur place. La grand messe a été la visite du Premier-Vice Président de la République du Burundi Prosper BAZOMBANZA à cette Foire Internationale pour une visite guidée aux stands supervisée par les organisateurs, particulièrement au moment où il a rejoint le stand du Burundi auréolé de couleurs nationales, dans une ambiance joviale agrémentée par le son du tambour Burundais. Les visiteurs ont afflué au stand du Burundi aux premiers sons du tambour, la plupart d entre eux ayant été avertis que le Burundi serait à l honneur ce jour-là. Rendez-vous pris dans le Hall Central de la Foire Internationale de Lyon à EurExpo en L arrivée du Premier VP de la République du Burundi M. BAZOMBANZA Prosper BAZOMBANZA cet après-midi du 28 mars 2014. Le tambour encore et toujours, et les spectateurs curieux entrent en transe et découvrent ce pays, ses traits particuliers, sa culture, sa position géographique stratégique, les opportunités d investissement etc. Un musicien de renom a offert un joli piano au Burundi en guise de cadeau. En fin d après-midi, le Premier Vice- Président de la République du Burundi a eu l occasion de mettre en exergue les potentialités du pays dont les secteurs d investissement prioritaires et les réformes Doing Businness devant un parterre d opérateurs économiques Africains et Européens. Un documentaire illustratif des investissements à succès ainsi qu une projection en power point préparés par l API à l occasion leur ont été distribués après des échanges bien riches. L API participe au 5e Forum des Affaires UE-Afrique Le Directeur de l Agence burundaise de Promotion des Investissements (API) a participé du 31 mars au 1er avril 2014, au 5e Forum des Affaires UE-Afrique qui rassemblait quelquesuns des talents du monde des affaires et des entreprises en Afrique et en Europe. Organisé à l Hôtel Crowne Plaza de Bruxelles, ce Forum était l une des meilleures occasions d assister aux discussions sur des sujets d intérêt économique portant sur des enjeux du développement du secteur privé en Afrique. Le Directeur de l API affirme que c était une occasion très importante pour l institution qu il dirige. Grâce à ce forum, j ai pu, et cela pour la première fois, assister aux débats des hautes personnalités africaines sur l investissement en Afrique. Des panélistes donc à savoir le Président Malien, le Président Sénégalais et bien des ministres et autres hautes personnalités africaines et européennes, déclare Antoine KABURA. En marge des exposés des dirigeants des agences de promotion 10

des investissements des pays ciblés comme le Ghana, la Cote d Ivoire, le Botswana, le Mali et la Djibouti qui ont partagé leur expérience avancée, le Directeur de l API ajoute qu il a échangé avec d autres dirigeants ou acteurs dans le domaine des affaires et de la promotion des investissements à savoir Madame le Directeur Général du Rwanda Development Board, Madame le Directeur Général du Centre Ghanéen de promotion des Investissements, l Honorable Ministre (Botswana) des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale ; l envoyé de l ALTIS Graduate School Business & Society ;UNIVERSITA CATTOLICA del Sacro Cuore ainsi que d autres experts internationaux comme ceux du COMETE Engineering, spécialistes en Zones Economique Spéciales et autres consultances sectorielles et économiques. Le Directeur de l API n a pas manqué de rencontrer les membres de la diaspora burundaise et rwandaise qu il a informé sur les opportunités d investissement et le Doing Business. Les fruits de ces multiples échanges pourront se matérialiser soit par moyen d échange d expériences ou d échange de documentations ou même des consultances de haut niveau comme la plupart l ont souhaité. Pour le moment, l API se prépare à faire un suivi particulier dans le but de nouer des relations concrètes de partenariat avec les institutions sœurs contactées. Le Directeur de l API remercie le COMESA RIA (l organe qui a financé cette mission) pour ses multiples soutiens. Amélioration du climat des affaires : Les Guichets Uniques disponibles Notre adresse Mutanga Nord, Boulevard du 28 Novembre, Immeuble Asharif, près de l Hôpital Militaire BP: 7057 Bujumbura-BURUNDI. Téléphone : +257 22 27 59 96/97 Messagerie: contact@investburundi.com Site : www.investburundi.com www.theiguides.org/burundi Heures d ouvertures: Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8:00 à 12:30 et de 14:30 à 17:30 11