ORTHORISQ PARIS

Documents pareils
La responsabilité des infirmiers et des établissements de santé

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

BILAN DE LA DAJ EN QUALITE D AUTO-ASSUREUR SUR LES RECLAMATIONS INDEMNITAIRES. Marjorie OBADIA/DAJ/10 janvier 2012

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

BUREAU CENTRAL DE TARIFICATION - 1 rue Jules Lefebvre Paris Cedex 09 Statuant en matière d'assurance de responsabilité civile médicale

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Opération de la hernie discale. Des réponses à vos questions

Cure de Hernie discale lombaire

> Un cadre législatif spécifique

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE

BUREAU CENTRAL DE TARIFICATION - 1 rue Jules Lefebvre Paris Cedex 09 Statuant en matière d'assurance de responsabilité civile médicale

INDICATIONS DE L AMYGDALECTOMIE CHEZ L ENFANT

La Responsabilité Civile De L anesthésiste

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DE L INFIRMIER(E) Laurence VENCHIARUTTI, Infirmière Libérale, Expert infirmier, Nantes

Cabinet d avocat Leduc-Novi. Indemnisation du préjudice corporel des. personnes victimes d un accident de la route

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Accidents des anticoagulants

CRITERES DE REMPLACEMENT

RESPONSABILITÉ INDEMNITAIRE

Études. Coût de la chirurgie d une hernie discale

Partie V : Assurance en cas de décès ou de mutilation par accident voyage d'affaires

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

va être opéré d un hypospadias

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

AUDIT BLOC OPERATOIRE

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

De la chirurgie du nodule aux ganglions

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

RESPONSABILITE MEDICALE

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

La chirurgie dans la PC

La chirurgie ambulatoire dans les pays de l OCDE

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

Les responsabilités à l hôpital

LA FAUTE MEDICALE : les conditions de la responsabilité civile

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

De quoi s agit-il? Hernie discale lombaire. Hernie discale lombaire

LES RESPONSABILITES DU VETERINAIRE PRATICIEN CHRISTIAN DIAZ

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Prise en charge des fractures du fémur par enclouage intra-médullaire

Item 182 : Accidents des anticoagulants

PROTHÈSE AMPUTATION. Amputation fémorale. Prescription

La prise en charge des lombalgiques

Monsieur Jonathan LEROY 3 bis chemin du Paradis BORNEL. Mademoiselle Marine MAOLE. Madame Sylviane LEROY

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections

Clinique de chirurgie dentaire (Budapest) Résultat Audit

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

CONDITONS GENERALES DE LOCATION

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

TABLE DES MATIÈRES. Votre partenaire pour la gestion et règlement des sinistres

Prothèse Totale de Hanche

INTRODUCTION GENERALE :

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Attestation de Formation Universitaire «Organisation et gestion d une unité de chirurgie ambulatoire»

Prise en charge médico-technique d une hémiparesie spastique: Evaluation clinique et instrumentale

médecin RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE ET PROTECTION JURIDIQUE Relevé d Informations - Médecins infirmier kinésithérapeute avocat

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées

IFAS 11 décembre janvier M. BLOT Ergothérapeute. CHU de NIMES

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

CONCLUSIONS DU RAPPORT D ENQUÊTE SUR L ASSURANCE DE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE

PRATIQUE PROFESSIONNELLE : C. C. A. M., RESPONSABILITE, INFORMATION*

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville

INFORMATION CONCERNANT L OSTEOTOMIE DU GENOU

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

RAPPORT D'OBSERVATIONS DÉFINITIVES SUR LA GESTION DU CENTRE HOSPITALIER RÉGIONAL DE ROUEN (LES SERVICES D URGENCE)

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

Orientation en rééducation après chirurgie des ruptures de coiffe et arthroplasties d épaule

NUMÉRIQUEMENT VÔTRE L INNOVATION AU SERVICE DES PATIENTS ET DU MONDE MÉDICAL

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

Responsabilité professionnelle des Infirmiers

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL

Recommandations pour la chirurgie de la CATARACTE en ambulatoire

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

Le droit à l image???

ORGANISATION D UN SECTEUR DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE

Logiciels de gestion sur mesure Etude et développement. Logiciel de suivi des évènements indésirables dans les établissements hospitaliers

SOMMAIRE. >>>>>>>>>>>>>>DISPOSITIONS GENERALES Mutuelle Vitalité Santé - MVS

Service Risques et Assurances de La Poste

Transcription:

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

Analyse des dossiers Radioscopie Sinistralité Facteurs favorisants (environnement) Causes à l origine des décisions (chirurgien) Causes à l origine des condamnations (juge) ORTHORISQ PARIS 2013 3

Cas Clinique N 1 Rappel des faits Patient opéré le 13/04/2007 d une hernie discale L3-L4 droite devant échec du traitement médical. Ablation d une hernie discale foraminale L3- L4. Suites immédiates simples. Reprise HBPM 4 heures après l intervention Dans la nuit du 14 au 15/04, douleurs intenses à type de sciatique bilatérale, le patient n arrive plus à bouger ses pieds et n arrive plus à uriner avec anesthésie en selle Le 15/04 à 12H30, constatation du déficit moteur et sensitif ainsi que des troubles urinaires. Appel du chirurgien (message) et consignes de laisser à jeun et SAD si absence d urine à 15H Nouvel appel à 16H30 pour aggravation du déficit, vu par le chirurgien à 17h indication de reprise chirurgicale effective à 18H30 permettant l évacuation d un hématome. Il persiste un syndrome de la queue de cheval 4

Ce que dit l expert Expertise CCI Indication opératoire justifiée Cas Clinique N 1 Technique opératoire conforme aux règles de l art Hématome post-opératoire= accident médical non fautif Prise en charge de la complication non conforme (retard de plus de huit heures entrainant une perte de chance pour le patient de 50%) Expertise judiciaire Hématome post-opératoire= accident médical non fautif Reprise anticipée du traitement anticoagulant sans protocole de surveillance Prise en charge de la complication non conforme Perte de chance de 50% 5

Cas Clinique N 1 Décision CCI «les fautes commises ont fait perdre à M. X une chance d éviter le dommage qu il subit, la commission n est pas liée au rapport d expertise, évalue cette perte de chance à 80%...» Refus de l avis rendu par la CCI Jugement rendu par le TGI «la complication aurai pu survenir nonobstant le traitement anticoagulant et qu une récupération neurologique totale n est jamais assurée même en cas de prise en charge adaptée, conduisent le tribunal à fixer la part de préjudice relevant d une indemnisation au titre de l ONIAM à 50% et celle imputable à la responsabilité des deux médecins et de l établissement à 50% chacun devant en supporter un tiers 6

étage lieu du DG Spécialité chirurgicale Neurochirurgie Chirurgie orthopédique Rachis Environnement péri-opératoire Anesthésie générale Acte à ciel ouvert Rachis cervical Rachis thoracique Rachis lombo-sacré. Grille de recueil de données GRILLE DE RECHERCHE ET DE RECUEIL Post opératoire salle surveillance post inter. Post opératoire service hospitalisation Post opératoire service réanimation Causes à l origine des condamnations Défaut d information Infection nosocomiale Négligence fautive Retard de diagnostic Problème organisationnel Erreur de diagnostic Accidents matériel/ produit Retard de prise en charge Accident prescription / délivrance Séquelles fonctionnelles Acte non fautif (alea) Causes à l origine des décisions Erreur de diagnostic Diagnostic tardif Refus de déplacement Erreur technique Défaut d'organisation Absence de consentement éclairé Anticoagulants Défaut de surveillance du traitement Suivi postopératoire Absence de mise en œuvre de moyens diagnostics Absence, retard ou erreur de diagnostic clinique Drainage insuffisant Retard dans les soins chirurgicaux Séquelles Sensitivomotrice d'origine médullaire ou centrale Sensitivomotrice périphérique Douleurs aiguës et chroniques Préjudice sexuel Atteinte fonctionnelle de la jambe Atteinte fonctionnelle genou Atteinte fonctionnelle pied Atteinte fonctionnelle membre inférieur Déficit locomoteur Facteurs favorisants liés 1- au patient Tt. ATCG ou AAP préop Problème de compréhension ASA >ou = à 3 2 - à l'acte technique Acte sur 3 étages Reprise chirurgicale Chirurgie osseuse Absence de drainage Brèche durale Transfusion periopératoire Chirurgie tumorale Fin de semaine / vacances 3 - aux taches à accomplir Absence d'information post op / feuille de suivi spécifique Difficulté de réalisation d'un examen (indisponibilité de secteurs médicotechniques ) Absence de protocole en rapport direct avec l'acte Délai de transmission des résultat inadapté à l'urgence de la prise en charge 4 - aux professionnels Mauvaise appréciation de la gravité de la situation ( notion d'urgence) Inadéquation des qualifications et des compétences du personnel avec l'acte effectué 5 - à l'équipe soignante Défaut de communication entre professionnels Défaut de transmissions orales ou écrites Indisponibilité ou manque de réactivité des professionnels séniors COUT du dommage (previsionnel ou réglé) en EUROS ORTHORISQ PARIS 2013 7

Facteurs favorisants liés au patient TTT ATCG ou AAP préop 33,3% problème de compréhension 3,7% ASA >ou = à 3 0,0% Facteurs favorisants liés à l'acte technique acte sur 3 étages 11,1% reprise chirurgicale 11,1% chirurgie osseuse 25,9% absence de drainage 7,4% brèche durale 14,8% transfusion préopératoire 0,0% chirurgie tumorale 0,0% ORTHORISQ PARIS 2013 8

Facteurs favorisants liés aux taches à accomplir absence d'information post op /feuille de suivi spécifique 0,0% difficulté de réalisation d'un examen (indisponibilité de secteur medicotechniques ) absence de protocole en rapport direct avec l'acte délai de transmission des résultats inadapté à l'urgence de la prise en charge 0,0% 7,4% 22,2% date ou jour de la semaine 3,7% ORTHORISQ PARIS 2013 9

Facteurs favorisants liés aux professionnels mauvaise appréciation de la gravité de la situation ( notion d'urgence) 14,8% inadéquation des qualifications et des compétences du personnel avec l'acte effectué 3,7% Facteurs favorisants liés à l'équipe soignante de prise en charge default de communication entre professionnels 7,4% défaut de transmission orales ou écrites 3,7% Indisponibilité ou manque de réactivité des professionnels séniors 7,4% ORTHORISQ PARIS 2013 10

Causes à l origine des décisions Absence de consentement éclairé 3,7% 3,7% erreur de diagnostic 0,0% erreur technique 3,7% Drainage insuffisant 0,0% Absence de mise en œuvre de moyens diagnostics 3,7% 7,4% refus de déplacement 7,4% 7,4% default d'organisation 7,4% Défaut de surveillance du traitement 3,7% Suivi postopératoire 22,2% Anticoagulants 33,3% 66,7% Absence, retard ou erreur de diagnostic 11,1% clinique 70,4% Retard dans les soins chirurgicaux 37,0% ORTHORISQ PARIS 2013 11 diagnostic tardif 22,2%

Causes à l origine des décisions Absence de consentement éclairé 3,7% 3,7% erreur de diagnostic 0,0% erreur technique 3,7% Drainage insuffisant 0,0% Absence de mise en œuvre de moyens diagnostics 3,7% 7,4% refus de déplacement 7,4% 7,4% default d'organisation 7,4% Défaut de surveillance du traitement 3,7% Suivi postopératoire 22,2% Anticoagulants 33,3% 66,7% Absence, retard ou erreur de diagnostic 11,1% clinique 70,4% Retard dans les soins chirurgicaux 37,0% ORTHORISQ PARIS 2013 12 diagnostic tardif 22,2%

Causes à l origine des décisions Absence de consentement éclairé 3,7% 3,7% erreur de diagnostic 0,0% erreur technique 3,7% Drainage insuffisant 0,0% Absence de mise en œuvre de moyens diagnostics 3,7% 7,4% refus de déplacement 7,4% 7,4% default d'organisation 7,4% Défaut de surveillance du traitement 3,7% Suivi postopératoire 22,2% Anticoagulants 33,3% 66,7% Absence, retard ou erreur de diagnostic 11,1% clinique 70,4% Retard dans les soins chirurgicaux 37,0% ORTHORISQ PARIS 2013 13 diagnostic tardif 22,2%

Causes de dommages à l origine des condamnations défaut d information 11,1% 11,1% infection nosocomiale 0,0% erreur de diagnostic 0,0% accidents matériel/ produit 0,0% accident prescription / délivrance 0,0% problème organisationnel 11,1% 11,1% retard de diagnostic 18,5% retard de prise en charge 51,9% 70,4% acte non fautif (alea) 29,6% 29,6% négligence fautive (faute ) 7,4% 7,4% ORTHORISQ PARIS 2013 14

Causes de dommages à l origine des condamnations défaut d information 11,1% 11,1% infection nosocomiale 0,0% erreur de diagnostic 0,0% accidents matériel/ produit 0,0% accident prescription / délivrance 0,0% problème organisationnel 11,1% 11,1% retard de diagnostic 18,5% retard de prise en charge 51,9% 70,4% acte non fautif (alea) 29,6% 29,6% négligence fautive (faute ) 7,4% 7,4% ORTHORISQ PARIS 2013 15

Causes de dommages à l origine des condamnations défaut d information 11,1% 11,1% infection nosocomiale 0,0% erreur de diagnostic 0,0% accidents matériel/ produit 0,0% accident prescription / délivrance 0,0% problème organisationnel 11,1% 11,1% retard de diagnostic 18,5% retard de prise en charge 51,9% 70,4% acte non fautif (alea) 29,6% 29,6% négligence fautive (faute ) 7,4% 7,4% ORTHORISQ PARIS 2013 16

Causes de dommages à l origine des condamnations défaut d information 11,1% 11,1% infection nosocomiale 0,0% erreur de diagnostic 0,0% accidents matériel/ produit 0,0% accident prescription / délivrance 0,0% problème organisationnel 11,1% 11,1% retard de diagnostic 18,5% retard de prise en charge 51,9% 70,4% acte non fautif (alea) 29,6% 29,6% négligence fautive (faute ) 7,4% 7,4% ORTHORISQ PARIS 2013 17

Causes de dommages à l origine des condamnations défaut d information 11,1% 11,1% infection nosocomiale 0,0% erreur de diagnostic 0,0% accidents matériel/ produit 0,0% accident prescription / délivrance 0,0% problème organisationnel 11,1% 11,1% retard de diagnostic 18,5% retard de prise en charge 51,9% 70,4% acte non fautif (alea) 29,6% 29,6% négligence fautive (faute ) 7,4% 7,4% ORTHORISQ PARIS 2013 18

AIPP ou DFP Atteinte à l'intégrité Physique et Psychique Déficit Fonctionnel Permanent Paralysie complète d'un membre inférieur Sciatique (tronc) 30 à 40 % Sciatique polité externe 18 à 25 % Crural 30 à 40 % Lombalgies tenaces avec troubles de la statique lombo-sacrée 10 à 15 % Syndrome de la queue de cheval complet, avec troubles sphinctériens, anesthésie en selle (troubles sexuels 30 à 50 % non compris) 41,4% ORTHORISQ PARIS 2013 19

Indemnisation / Préjudice Indemnisation retenue par le tribunal dépenses de santé actuelles Dépenses de santé futures ( patient, CPAM,Organismes sociaux ) Perte de gains professionnels actuels ( patient, CPAM,Organismes sociaux ) perte de gains professionnels futures ( patient, CPAM,Organismes sociaux ) l aménagement domotique, automobile assistance tierce personnes ( patient, CPAM,Organismes sociaux ) déficit fonctionnel temporaire déficit fonctionnel permanent ( âge) souffrance endurée préjudice d agrément préjudice esthétique préjudice sexuel indemnité de la procédure Préjudice personnel des tiers Préjudice du conjoint Préjudice des enfants Préjudice des parents ORTHORISQ PARIS 2013 20

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

ORTHORISQ le 15 novembre 2013

quelques pistes de prévention Dicter systématiquement un courrier au médecin traitant, en présence du patient (en le spécifiant) l'informant du bilan, de la stratégie, de ses aléas, de ses limites dont on dira qu'ils ont été expliqués au patient ; adresser une copie au patient. Un délai de réflexion suffisant L information expliquant les alternatives médicales et chirurgicales en privilégiant les éventuelles conséquences de l abstention parfaites concordances radio cliniques bien décrites dans le dossier Mettre en place de façon systématique une feuille de surveillance neurologique remplie par les infirmières (après les avoir formées) à JO, J1 et J2 et ce à 8h,12h et 22h. En post opératoire, la nécessité d une possibilité de contact immédiat pour le patient et pour le médecin traitant ( ambulatoire) ORTHORISQ PARIS 2013 27

ORTHORISQ le 15 novembre 2013