BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS



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Transcription:

Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi (ORFE) Le domaine professionnel BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS Caractéristiques - Tendances 1982-1999

Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l O.R.F.E. Ce cahier a été réalisé par : Janique CLERC et Jean-Philippe FOUQUET, Université François Rabelais - Tours Marion HILLAU, chargée d'études O.R.F.E Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission Mise en ligne le : Avril 2005 Dernière mise à jour le : Avril 2005

SOMMAIRE - Synthèse...p.2-3 CARACTERISTIQUE DU DOMAINE Présentation du domaine......p.4-6 Répartition des emplois dans les secteurs d'activité.....p.7 Répartition des emplois par type de contrat.....p.8 Répartition des emplois par temps de travail.......p.9 Répartition des emplois par niveau de diplôme.. p.10 Répartition des emplois par sexe........ p.11 Répartition des emplois par tranche d âge....... p.12 Répartition des emplois par zone d emploi......p.13 TENDANCES 1982-1999 Evolution des effectifs du domaine.....p.14 Evolution des emplois dans les secteurs d activité...... p.15-16 Evolution des emplois par niveau de diplômes....p.17 Evolution des emplois par tranche d âge....p.18-21 Evolution des emplois par zone d emploi p.22-23 APPROCHE QUALITATIVE Eléments explicatifs des évolutions des métiers du domaine..p.24 Bibliographie......p.25 1

SYNTHESE Avec 58 337 personnes en emploi en 1999, le domaine du "Bâtiment et travaux publics" représente 6,2 % de l'emploi régional, contre seulement 5,9 % au niveau national. Une faible représentation des techniciens et des cadres (p.4-6) Le domaine du "Bâtiment et travaux publics" se compose : - du gros œuvre (45,7 % contre 43,5 % en France), sur-représenté en région du fait de la forte présence des "ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment" et des "maçons qualifiés", - du second œuvre (37,2 % contre 36,0 % en France), sur-représenté en région du fait de l'importance des "peintres et ouvriers qualifiés des finitions du bâtiment" et des "couvreurs qualifiés", - des techniciens et de cadres (17,1 %) fortement sous-représentés par rapport à la moyenne nationale (20,5 %). Un domaine, dont l'activité reste conjoncturelle, bien représenté au niveau régional (p.14-16) Alors que jusqu'au milieu des années 70, le BTP a connu une activité considérable avec la construction ou la reconstruction de logements collectifs et individuels, administratifs et privés, il connaît, depuis 1975 et jusqu'en 1999, une période de récession. Malgré quelques sursauts notamment dans les années 80, lors de la mise en route de grands chantiers de construction, le domaine du "Bâtiment et travaux publics" connaît des suppressions d'emplois. Que ce soit en région Centre ou au niveau national, on constate depuis 1982, une baisse des emplois qui concerne la majorité des familles professionnelles qui composent ce domaine. En effet, le domaine du BTP a perdu de 1982 à 1999, 17 059 emplois en région Centre, dont 6 864 entre 1982 et 1990, 10 195 entre 1990 et 1999*. *Depuis les emplois augmentent, signifiant que l'activité est bien conjoncturelle ("L'emploi en région Centre 2003" ASSEDIC de la région Centre). A l'exception des "techniciens du bâtiment et des travaux publics" et des "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" qui augmentent, les familles professionnelles sont toutes concernées par la baisse des effectifs. Les "ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment" ont été les plus touchés avec la suppression de la moitié de leurs effectifs entre 1982 et 1999 : conséquence à la fois de l'élévation des niveaux de qualifications et de la crise du secteur d'activité. Le secteur Construction concentre la majorité des emplois du BTP (p.7) 64,8 % des effectifs du domaine du "Bâtiment et travaux publics" sont employés par le secteur Construction en région Centre contre 60,8 % en moyenne nationale. Deuxième secteur employeur, l'administration publique concentre 10,5 % des emplois du domaine. Recours à l'intérim et externalisation des activités Les secteurs d'activité Construction et Administration publique, principaux employeurs, ont connu une forte baisse des effectifs. En revanche, le secteur Services opérationnels est créateur d'emplois du domaine. Cette tendance peut s'expliquer par un recours important au travail temporaire* ainsi que par l'externalisation de certaines activités telles que les études ou le transport de matériaux. Près de 60 % des personnes en emploi en Contrat à Durée Indéterminée (CDI ) (p.8) Cette proportion, très proche de la moyenne régionale, n'est pas identique d'une famille professionnelle à l'autre. Alors que les "cadres du bâtiment et des travaux publics" sont 75,5 % à occuper un CDI, les "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" ne sont que 35,5 %. Les non salariés, les apprentis et les intérimaires sont aussi sur-représentés dans le domaine par rapport à la moyenne régionale. *Depuis 2000, le taux de croissance du recours à l'intérim pour les emplois du BTP augmente plus faiblement que les années précédente. (Cf. Bref Centre, Le travail temporaire en région Centre en 2

SYNTHESE Une très faible proportion de temps partiel (p.9) Seulement 4,3 % des personnes en emploi travaillent à temps partiel. Les "ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre" sont proportionnellement les plus nombreux à travailler à temps partiel. 87,6 % titulaires au plus d'un CAP-BEP (p.10) 39,5 % des personnes en emploi déclarent être titulaires au plus d'un BEPC et 48,1 % d'un CAP-BEP. Le domaine du "Bâtiment et travaux publics" est un espace de promotion interne qui favorise la formation continue et valorise l'ancienneté et l'expérience (57,8 % des cadres sont titulaires d'un CAP - BEP). Le niveau du CAP-BEP est un diplôme aujourd'hui fondamental dans le recrutement des jeunes. Une élévation du niveau de diplôme (p.17) L'évolution des emplois et notamment la diminution des emplois non qualifiés (ouvriers non qualifiés du gros œuvre et du second œuvre), l'introduction de nouvelles technologies, l'industrialisation de certains procédés techniques et l'utilisation de nouveaux matériaux se traduisent par une forte baisse des non diplômés au profit des titulaires d'un CAP-BEP. L'augmentation du nombre de CAP-BEP dans la famille professionnelle des "cadres du bâtiment et des travaux publics" montre toutefois que l'expérience professionnelle et l'ancienneté sont encore des critères de promotion et de qualification. Un domaine massivement masculin (p.11) Composé par 96,6 % d'hommes (contre 3,4 % de femmes) le domaine est quasi exclusivement masculin. Toutefois, la volonté des organismes de formation et des fédérations d'intégrer des femmes dans les métiers du bâtiment a permis une féminisation, encore lente, des postes les plus qualifiés. Les ouvriers non qualifiés plus jeunes que les ouvriers qualifiés (p.12) 50 % des personnes en emploi dans les familles professionnelles qualifiées sont âgées de plus de 40 ans. Les ouvriers non qualifiés du gros oeuvre et du second oeuvre sont plus majoritairement recrutés dans la tranche d'âge des 15-29 ans. Vieillissement du personnel qualifié (p.18-20) Dans l'ensemble du domaine du BTP et dans chacune des familles professionnelles, seules les tranches d'âge les plus âgées enregistrent une progression des effectifs. Le profil vieillissant des pyramides des âges est notamment due : - au vieillissement de la population en emploi, - aux suppressions d'emplois, - ainsi qu'à une forte diminution des recrutements de jeunes. Les pyramides des âges des familles d'ouvriers non qualifiés ne présentent pas un profil particulièrement vieillissant. En réalité, la diminution des recrutements de jeunes s'est faite dans les mêmes proportions que les suppressions d'emplois aux tranches d'âges plus âgées. De fait, ces familles enregistrent toujours les plus fortes parts de jeunes dans le domaine. Diminution des emplois sur tout le territoire régional (p.21-22) Les effectifs du domaine du "bâtiment et travaux publics" ont diminué sur l'ensemble de la région Centre. Les fortes baisses des effectifs observées dans le sud-est de la région (Aubigny, Saint Amand, Issoudun, Romorantin) de 1982 à 1990 se confirment de 1990 à 1999. Elles s'étendent de 1990 à 1999 aux zones d'argenton, de Bourges et touchent le nord-ouest de la région avec Dreux, Nogent et Châteaudun. En 1999, seule la zone d'emploi de La Châtre enregistre un poids du domaine dans l'emploi de la zone supérieur à 8,5 %. 3

CARACTERISTIQUES Présentation du domaine Les métiers du gros oeuvre et des travaux publics Le gros œuvre est représenté principalement par les activités de construction d'un bâtiment. La structure en béton armé, ainsi que la maçonnerie sont les composants essentiels du gros œuvre. Cette activité touche à tout type de locaux (maisons individuelles, petits collectifs, logements collectifs de grandes dimensions, bâtiments industriels, locaux commerciaux) aussi bien dans le cadre de constructions neuves que d'entretien, de réhabilitation et de restauration des bâtiments*. Les emplois du gros œuvre sont constitués de trois familles professionnelles : les "ouvriers qualifiés et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" qui représentent la part la plus importante du domaine en région Centre (19,4 %), les "ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" (16,5 %) et les "ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction" (9,8 %). Les deux familles professionnelles les plus représentées par rapport à la répartition nationale tiennent à la plus forte proportion de "maçons qualifiés" et d'"ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment". *Définition INSEE : www.insee.fr Familles professionnelles Professions et catégories socioprofessionnelles Effectifs Part dans le domaine en région Part dans le domaine en France BC0 Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, 6741 Ouvriers non qual.des T.P. et du travail du béton 3 410 5,8 5,4 des travaux publics et de l'extraction 6742 Aides-mineurs, ouvriers non qualifiés de l'extraction 361 0,6 0,9 6841 Ouvriers non qual. du gros oeuvre du bâtiment 5 834 10,0 8,7 Ensemble 9 605 16,5 15,0 BC1 Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de 2152 Artisans en terrassement, travaux publics, parcs et jardins 804 1,4 1,3 l'extraction 6241 Chefs d'équipe du gros oeuvre et des travaux publics 565 1,0 0,9 6242 Ouvriers qual. du travail du béton 722 1,2 1,9 6243 Conducteurs qualifiés d'engin de chantiers du BTP 1 875 3,2 3,0 6244 Autres ouvriers qual. des travaux publics 1 687 2,9 2,7 6245 Mineurs de fond qualifiés 4 0,0 0,1 6246 Ouvriers qual. de l'extraction (carrières, pétrole, gaz,...) 82 0,1 0,5 Ensemble 5 739 9,8 10,3 BC2 Ouvriers qualifiés et artisans de la maconnerie et de 2151 Artisans maçons, platriers 3 270 5,6 5,7 la taille de pierre 6341 Maçons qualifiés 7 689 13,2 11,9 6342 Ouvriers qual. du travail de la pierre 370 0,6 0,6 Ensemble 11 329 19,4 18,2 4

CARACTERISTIQUES Les métiers du second oeuvre Parce qu'ils arrivent chronologiquement en second sur les chantiers, les métiers d'équipement et d'agencement sont appelés les métiers du second œuvre. Les professionnels du second œuvre exercent des activités diverses (plomberie, couverture, peinture, installations d'équipements thermiques et sanitaires, pose de revêtement...). La famille professionnelle des "plombiers, couvreurs, chauffagistes" représente, avec 11,3 % des effectifs du domaine, la part la plus importante dans le second oeuvre. La sur-représentation de cette famille par rapport à la répartition nationale provient de la forte proportion de "couvreurs qualifiés". Les "ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment" sont, eux aussi, sur-représentés en région. Familles professionnelles Professions et catégories socioprofessionnelles Effectifs Part dans le domaine en région Part dans le domaine en France BC3 Ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre 6842 Ouvriers non qual. du second oeuvre du bâtiment 5 814 10,0 10,7 Ensemble 5 814 10,0 10,7 BC4 Plombiers, couvreurs, chauffagistes 2155 Artisans plombiers, couvreurs, chauffagistes 1 908 3,3 3,3 6343 Couvreurs qualifiés 1 514 2,6 1,6 6344 Plombiers, chauffagistes qualifiés 3 190 5,5 5,4 Ensemble 6 612 11,3 10,2 BC7 Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du 2154 Artisans de la peinture et des finitions du bâtiment 1 884 3,2 3,3 bâtiment 6345 Peintres et ouvriers qualifiés des finitions du bâtiment 4 209 7,2 6,0 Ensemble 6 093 10,4 9,2 GC2 Ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien 6347 Ouvriers qualifiés d'entretien général des bâtiments 3 193 5,5 5,9 Ensemble 3 193 5,5 5,9 5

CARACTERISTIQUES Les techniciens et cadres du BTP Les techniciens et cadres du bâtiment interviennent dans la phase d'étude et de conception d'un projet de construction ou de rénovation et assurent la supervision et l'encadrement sur les chantiers de construction. Ils regroupent les dessinateurs, les géomètres, les architectes, les conducteurs de travaux et les chefs de chantiers. Les deux familles professionnelles sont sous-représentées en région Centre puisque les "techniciens du bâtiment et des travaux publics" concentrent 8 % des emplois du domaine (contre 9,3 % en France) et les "cadres du bâtiment et des travaux publics" 9 % (contre 11,1 %). Familles professionnelles Professions et catégories socioprofessionnelles Effectifs Part dans le domaine en région Part dans le domaine en France BC8 Techniciens du bâtiment et des travaux publics 4731 Dessinateurs projeteurs en bâtiment, travaux publics 201 0,3 0,6 4732 Dessinateurs d'études en bâtiment, travaux publics 643 1,1 1,3 4733 Géomètres, topographes 510 0,9 0,9 4734 Techniciens des travaux publics de l'etat et des collectivités locales 1 361 2,3 2,8 4735 Métreurs et techniciens divers du bâtiment et des travaux publics 1 468 2,5 2,8 4795 Experts indépendants de niveau technicien 502 0,9 1,0 Ensemble 4 685 8,0 9,3 BC9 Cadres du bâtiment et des travaux publics 3127 Architectes libéraux 524 0,9 1,7 3823 Ingénieurs et cadres d'études, méthodes, contrôles en bâtiment et travaux 345 0,6 0,8 3824 Architectes salariés 136 0,2 0,5 3833 Ingénieurs et cadres de chantier du BTP 645 1,1 1,5 4831 Conducteurs de travaux non cadres en bâtiment, travaux publics 1 196 2,1 2,0 4832 Chefs de chantier du bâtiment et des travaux publics 2 421 4,2 4,6 Ensemble 5 267 9,0 11,1 6

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par secteurs d'activité 64,8 % des effectifs employés par le secteur Construction La concentration des effectifs du domaine dans le secteur Construction (64,8 %) est plus forte qu'au niveau national (60,8 %). En revanche, les second et troisième secteurs employeurs sont très proches. L'Administration publique et les Services opérationnels concentrent respectivement 10,5 % et 4,8 % des effectifs du domaine (contre 10,2 % et 5,0 % en France). Près de 90 % des "ouvriers qualifiés et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" sont concentrés dans le secteur Construction. En revanche, les "ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction", les "ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre" et les "cadres du bâtiment et des travaux publics" présentent une dispersion plus forte dans les secteurs d'activités. Si 50 à 55 % des effectifs de ces trois familles professionnelles sont concentrés dans le secteur Construction, ils sont aussi représentés dans d'autres secteurs. On trouve des "OQ des travaux publics, du béton et de l'extraction" dans les secteurs de l'agriculture, des Transports ou des Industries des produits minéraux par exemple. Les "cadres du bâtiment et des travaux publics" sont présents dans le secteur d'activité des Conseils et assistance (17,3 % de leurs effectifs). L'Administration publique : principal employeur des techniciens et des ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien Seulement 26,1 % des "techniciens du bâtiment et des travaux publics" sont employés dans le secteur Construction. En revanche, 27,5 % sont dans l'administration publique et 22,6 % dans le secteur Conseils et assistance. Les "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" sont seulement 5,4 % employés dans le secteur Construction. En revanche, 42,7 % sont dans l'administration publique, 21,8 % dans le secteur Santé - action sociale et 13,5 % dans l'education. Répartition des emplois selon les secteurs d activité en 1999 NES 36 Région France Construction 64,8 60,8 Administration publique 10,5 10,2 Services opérationnels 4,8 5,0 Conseils et assistance 3,6 5,6 Santé, action sociale 2,3 2,7 Autres Secteurs d'activité 14,1 15,7 Total 100,0 100,0 Effectif total 58 337 1 364 012 Définition du secteur Construction L'activité de construction est une activité de mise en œuvre ou d'installation sur le chantier du client. Elle concerne aussi bien les travaux neufs que la rénovation, la réparation ou la maintenance. Les ouvrages de bâtiment sont des ensembles complexes qui résultent des activités de nombreuses catégories d'entreprises. Dans chaque situation, ils nécessitent une phase de préparation et d'études du projet à construire ou à rénover, une phase de construction et de réalisation de l'ossature du bâtiment (qu'on définit par le gros oeuvre), une phase de travaux d'installation et de finition (qu'on définit par le second oeuvre). Il existe une diversité dans l'organisation du travail de ces différentes phases. Une entreprise générale de construction peut, par exemple, contracter pour la totalité du bâtiment, réaliser la partie gros oeuvre, assurer la gestion du chantier et sous-traiter certains travaux d'installation et de finition. C'est le cas quand il s'agit de constructions individuelles ou d'immeubles d'habitation*. *www.insee.fr 7

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par types de contrat (%) 70 60 50 40 30 20 10 0 Répartition des emplois par types de contrat en 1999 (%) 4,3 1,6 3,7 2,4 1,41,9 0,70,6 Apprentis Bâtiment et travaux publics Tous domaines Interim Emplois aidés Stagiaires 5,4 6,9 CDD 17,1 11,0 Titulaire de la fonction publique 58,2 57,9 CDI 6,9 5,6 8,1 4,9 Indépendants Employeurs 0,21,0 Près de 60 % des personnes en emploi en CDI Avec 58,2 % de personnes en emploi travaillant en CDI, le domaine se situe très légèrement au-dessus de la moyenne régionale tous domaines confondus (57,9 %). Ce sont les cadres du BTP qui occupent la proportion la plus élevée de CDI et les ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien la plus faible. Aide familial Une forte part d'employeurs et d'indépendants Les employeurs et les indépendants sont en proportion plus élevée dans le domaine (respectivement 8,1 % et 6,9 %) qu'en moyenne régionale tous domaines confondus (respectivement 4,9 % et 5,6 %). C'est particulièrement le cas des : - "OQ de la peinture et de la finition du bâtiment" (17,1 % d'employeurs et 13,5 % d'indépendants), - "plombiers, couvreurs, chauffagistes" (12,2 % et 16,2 %), - "OQ et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" (10,6 % et 17,8 %). Le poids important des non salariés dans ces FAP s'explique essentiellement par le fait qu'elles recouvrent des métiers traditionnellement artisanaux. Un taux d'apprentissage élevé Les apprentis sont en proportion plus importante dans ce domaine qu'en moyenne régionale (4,3 % contre 1,6 %), notamment les "ONQ du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" (9 %) et surtout les "ONQ du bâtiment, second oeuvre" (19,8 %). Ceci est lié au fait que l'apprentissage reste la filière d'entrée privilégiée dans ce domaine d'insertion des jeunes. Un recours important au travail temporaire Le recours à l'intérim est proportionnellement plus élevé dans le domaine (3,7 % des emplois) qu'en moyenne régionale tous domaines confondus (2,4 %). Ce type de contrat est particulièrement important pour les emplois exposés à la fluctuation de l'activité économique : "ONQ du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" (5,9 %) et "OQ et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" (5,6 %). 8

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par temps de travail 100% 80% 60% Répartition des emplois par temps de travail en 1999 (%) 2,2 1,3 0,8 1,2 1,5 2,2 0,8 3,0 1,9 2,9 1,0 1,1 5,9 1,2 1,6 1,3 4,7 3,8 2,4 7,1 5,8 9,0 Très peu d'emplois à temps partiel 95,7 % des personnes en emploi dans le domaine "Bâtiment et travaux publics" travaillent à temps complet. Elles sont 83,9 % en moyenne dans l'emploi régional. Les emplois à temps partiel demeurent rares (seulement 4,3 % des emplois du domaine contre 16,1 % tous emplois confondus en région Centre). Trois FAP comptabilisent plus de 5 % temps partiel 40% 20% 0% 94,9 97,7 98,1 88,3 97,6 96,9 93,1 98,0 93,2 95,7 83,9 Pour la majorité des familles professionnelles du domaine, l'emploi à temps partiel se situe en dessous des 5 %. Seuls les "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" et les "techniciens du bâtiment et des travaux publics" travaillent pour près de 7 % d'entre eux à temps partiel (respectivement 6,8 % et 6,9 %). Les "ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre" sont les plus nombreux à occuper un emploi à temps partiel (11,7 %). Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics.. Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction Plombiers, couvreurs, chauffagistes Ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre Ouvriers qualifiés et artisans de la maconnerie et de la taille de pierre BTP Ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien Cadres du bâtiment et des travaux publics Techniciens du bâtiment et des travaux publics Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment Tous domaines Une forte corrélation entre temps de travail et types de contrat Il existe une forte corrélation entre le temps travaillé par les personnes et le type de contrat qu'elles occupent. Les personnes occupant un emploi à temps plein sont 59,6 % en CDI, 5,2 % en CDD, 3,5 % en intérim et 0,5 % en emploi aidé. En revanche, les personnes exerçant un temps partiel occupent pour 25,4 % d'entre elles un CDI, 11,2 % un CDD, 9,0 % un contrat d'intérim et 21,7 % un emploi aidé. Plus le temps de travail est faible et plus les emplois occupés sont précaires. Temps partiel, à mi-temps ou moins Temps partiel, plus d'un mi-temps Temps complet 9

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par niveaux de diplôme Répartition des familles professionnelles par diplôme en 1999 (%) Familles professionnelles Titulaires au plus d'un BEPC CAP-BEP BAC - BP BAC +2 Diplômes supérieurs à BAC +2 Effectifs Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction 62,1 34,3 2,6 0,7 0,3 9605 Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 46,5 45,9 5,5 1,3 0,8 5739 Ouvriers qualifiés et artisans de la maconnerie et de la taille de pierre 45,8 48,2 4,4 1,1 0,4 11329 Ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre 49,6 44,5 4,9 0,6 0,5 5814 Plombiers, couvreurs, chauffagistes 25,8 68,2 4,1 1,1 0,6 6612 Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment 28,5 66,5 3,6 1,1 0,3 6093 Techniciens du bâtiment et des travaux publics 15,6 36,8 21,8 20,3 5,5 4685 Cadres du bâtiment et des travaux publics 22,2 35,6 12,7 10,7 18,8 5267 Ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien 31,4 59,8 7,0 1,5 0,3 3193 BTP 39,5 48,1 6,4 3,5 2,5 58337 Tous domaines 31,4 34,6 13,9 10,9 9,1 940 473 87,6 % de titulaires au plus d'un CAP - BEP 39,5 % des personnes en emploi dans le domaine du BTP sont titulaires au plus d'un BEPC et 48,1 % d'un CAP-BEP, apprentis compris. Les familles professionnelles des "plombiers, couvreurs, chauffagistes", des "ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment" et des "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" sont celles qui proportionnellement sont les plus nombreuses à être titulaires d'un CAP-BEP. Ces professions du second oeuvre impliquent une connaissance préalable du domaine technique et recrutent notamment des jeunes par apprentissage. Précisons que beaucoup d'entreprises du BTP recrutent ainsi des personnes ayant un niveau équivalent au CAP BEP, puis, à travers des stages de formation continue, leur permettent d'élever leur niveau de formation et d'accroître leurs qualifications. On peut supposer par contre que les titulaires d'un Bac ou Bac Pro, ou d'un niveau supérieur notamment chez les ONQ du gros oeuvre et du second oeuvre, sont en attente d'un poste plus qualifié et sont seulement de passage dans ce type d'emplois. Pratique de promotion interne pour les techniciens et les cadres Il est à noter que les familles des techniciens et des cadres du bâtiment sont respectivement 52,4 % et 57,8 % à avoir obtenu au plus un CAP ou un BEP. Ces proportions impliquent une formation sur le tas et des possibilités de promotion interne. Cette mobilité hiérarchique s'explique par la logique du métier qui prédomine encore dans le domaine du BTP. Le technicien ou le cadre le plus à même de superviser le travail et d'encadrer des ouvriers est celui qui a connu et pratiqué le métier, qui s'est confronté aux multiples contraintes tant techniques qu'organisationnelles. Il sait alors anticiper et prévoir l'évolution du chantier et les possibles difficultés. Les tailleurs de pierre sont aujourd'hui appareilleurs, chefs de chantiers ou travaillent dans les bureaux d'études. Pour la plupart anciens ouvriers, ils ont pratiqué la taille de pierre proprement dite et, parallèlement, des stages de dessin et de géométrie pour maîtriser le métier de la phase d'études et de dessin à la réalisation de pierres taillées et de pose sur un chantier. 10

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par sexe Répartition des emplois par sexe en 1999 (%) Domaine "BTP" Ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien Cadres du bâtiment et des travaux publics Techniciens du bâtiment et des travaux publics Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment Plombiers, couvreurs, chauffagistes Ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre Ouvriers qualifiés et artisans de la maconnerie et de la taille de pierre 98,4 1,6 Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 98,8 1,2 Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction 98,7 1,3 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Un domaine massivement masculin Le domaine du BTP compte 96,6 % d'hommes et 3,4 % de femmes en région Centre. Cette répartition est équivalente à celle observée au niveau national qui recense 96,1 % d'hommes et 3,9 % de femmes. On observe cependant certaines disparités entre les familles professionnelles. Alors que la part de femmes est comprise entre 1 et 5 % dans la plupart des familles professionnelles, elle est de 11,7 % pour les "techniciens du bâtiment et des travaux publics" (soit 546 femmes) et de 12,6 % pour les "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" (soit 401 femmes). 87,4 88,3 96,6 96,4 97,8 99,3 95,1 Hommes Femmes 3,4 12,6 3,6 11,7 2,2 0,7 4,9 Parmi les techniciens, plus d'emplois féminins dans le dessin Dans la famille des "techniciens du bâtiment et des travaux publics", les femmes sont proportionnellement plus présentes dans les emplois de dessinateurs : "dessinateurs projeteurs en bâtiment, travaux publics" et "dessinateurs d'études en bâtiment, travaux publics". Elles représentent respectivement 20,4 % et 24,1 % des effectifs. Les femmes travaillent plus souvent à temps partiel Les femmes travaillent proportionnellement davantage à temps partiel que les hommes (respectivement 22,7 % contre 3,7 %). Dans les deux familles professionnelles où elles sont les plus représentées, elles occupent à plus de 70 % leur emploi à temps complet. Les femmes "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" sont 74,1 % à travailler à temps complet (et 25,9 % à temps partiel) et 69,4 % des femmes "techniciens du bâtiment et des travaux publics" (contre 30,6 % à temps partiel). Les femmes travaillent proportionnellement moins en CDI Alors que les hommes sont 58,8 % à travailler en CDI et 10,6 % titulaires de la fonction publique, les femmes sont seulement 39,8 % en CDI mais en revanche, elles sont 25,3 % titulaires de la fonction publique. Les femmes sont moins présentes en contrat d'apprentissage (2,0 % contre 4,4 % d'hommes) et dans la catégorie des indépendants (4,9 % contre 7,0 % d'hommes). A l'inverse, elles sont proportionnellement plus nombreuses en CDD (7,9 % contre 5,3 % d'hommes), en emplois aidés (4,1 % contre 1,3 % d'hommes) et parmi les employeurs ( 9,3 % contre 8 % d'hommes). 11

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par tranches d'âge Des jeunes peu présents sur les emplois qualifiés 35 30 25 20 15 10 5 0 Répartition des emplois par tranches d'âge en 1999 (%) 20,7 20,2 28,4 25,7 30,0 29,8 15-29 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans 60 ans et plus Bâtiment, travaux publics 22,0 19,8 Tous domaines Des emplois peu qualifiés plus accessibles aux jeunes non diplômés Les 15-29 ans sont proportionnellement les plus nombreux parmi les "ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" et les "ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre" (respectivement 34,2 % et 43,9 % contre 20,7 % en moyenne dans le domaine). C'est au sein de ces familles professionnelles que les jeunes sous contrat d'apprentissage sont les plus nombreux. Globalement, 21,1 % des personnes de 15-29 ans en emploi dans le domaine sont des apprentis. Ce sont aussi dans ces familles professionnelles que l'accès à l'emploi est le plus facile pour des jeunes non diplômés. 1,6 1,9 Plus de 50 % des métiers qualifiés sont occupés par des salariés de "40 ans et plus" (60,3 % des "OQ des travaux publics, du béton et de l'extraction", 60,2 % des "OQ et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre", 54,9 % des "plombiers, couvreurs, chauffagistes", 57,2 % des "OQ de la peinture et de la finition du bâtiment"). La part assez faible de jeunes sur les emplois qualifiés peut s'expliquer par deux phénomènes : - D'une part, des difficultés de recrutement sont souvent évoquées pour ces métiers qui parviennent difficilement a attirer les jeunes (image peu valorisée du bâtiment, conditions de travail et de salaire peu attractives, projection de carrière peu visible). - D'autre part, les métiers du bâtiment sont des métiers d'expérience. Certaines habilitations donnant le droit d'exercer sont délivrées par les chefs d'entreprises. Ainsi, même titulaires d'un niveau de diplôme élevé, le passage par des postes de moindre qualification assure l'expérience du jeune sur les chantiers et l'obtention des habilitation lui permettant une poursuite de carrière. Des pratiques de promotion interne qui ne favorisent pas les recrutements de jeunes C'est parmi les "cadres du bâtiment et travaux publics" que les 15-29 ans sont proportionnellement les moins nombreux (9,8 %), alors que 67,4 % d'entre eux ont "40 ans et plus". L'accès à l'emploi exige une qualification et une expérience acquise notamment par l'ancienneté. 12

CARACTERISTIQUES Répartition des emplois par zones d emploi 20 18 16 14 12 10 8 6 4 Poids du domaine dans les zones d'emploi en 1999 (%) BTP Tous domaines Seulement 60,0 % des emplois du domaine dans les zones préfectures Regroupant 60 % des emplois du domaine du BTP, les six zones préfectures sont sous-représentées par rapport à l'emploi régional tous domaines confondus (62,7 %). Une sous-représentation des emplois du BTP par rapport à l'emploi local dans trois zones Dreux, Bourges et surtout Orléans enregistrent un écart entre le poids des emplois du BTP et le poids de l'emploi total de - 2,4 points. Des métiers spécifiques dans la zone de Montargis 2 0 Tours Orléans Chartres Blois Bourges Châteauroux Montargis Dreux Romorantin Gien Amboise Chinon Vendôme Pithiviers Argenton Châteaudun Loches St Amand Vierzon Nogent Aubigny La Châtre Issoudun Huit zones d'emploi se caractérisent par une légère sur-représentation des emplois du BTP par rapport à l'emploi local, seule la zone de Montargis se distingue par un écart important (+ 1,1 point)*. *Cf p.22 13

TENDANCES Ouvriers qualifiés et artisans de la maconnerie et de la taille de pierre Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction Effectifs aux trois recensements Plombiers, couvreurs, chauffagistes Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment Ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction Cadres du bâtiment et des travaux publics Techniciens du bâtiment et des travaux publics Ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien 3193 3216 1256 5267 5572 5944 4685 4608 3928 6612 7948 8312 6093 6852 6412 5739 6404 8064 Evolution des effectifs Recul des emplois du BTP Entre 1982 et 1999, le domaine du BTP a perdu 17 059 emplois dont 6 864 entre 1982 et 1990, et 10 195 entre 1990 et 1999. Sur l'ensemble de la période, la région Centre, comme la France, enregistre une diminution annuelle moyenne des emplois du BTP de - 1,5 %. 5814 8376 8304 9605 11329 12924 15152 12632 RP99 RP90 RP82 18024 0 5000 10000 15000 20000 Une diminution de moitié des "ONQ du gros oeuvre du BTP et de l'extraction" A l'exception de deux familles professionnelles, celles des "techniciens du bâtiment et des travaux publics" et des "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien" où l'on observe une augmentation des effectifs (proportionnellement plus élevée pour les femmes), les emplois tant qualifiés que non qualifiés ont diminué depuis 1982 dans l'ensemble des familles. Cette baisse a été particulièrement marquée dans la famille des "ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" qui a perdu 9 419 emplois de 1982 à 1999, soit plus de la moitié de ses effectifs. La chute des effectifs dans cette famille professionnelle peut s'expliquer par la période de récession qu'a connu le BTP d'une façon générale. Elle peut s'expliquer également par un réajustement et une restructuration des emplois dans le domaine qui privilégie la formation et le travail des techniciens et écarte les ouvriers les moins qualifiés. Ces restructurations répondent à l'évolution de l'organisation du travail des entreprises du BTP et aux changements techniques qui affectent le domaine depuis les années 80. Les procédés de fabrication évoluent et nécessitent moins de main-d'oeuvre non qualifiée. Une diminution du quart des "OQ et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" Ces suppressions d'emplois peuvent là encore s'expliquer par la baisse de l'activité du BTP qui demeure très conjoncturelle. Alors que jusqu'au milieu des années 70, la construction de logements collectifs, administratifs, individuels, scolaires... a connu un essor considérable, les années 80 ont vu l'activité du BTP se restreindre. Le matériau pierre est, de plus, beaucoup moins utilisé dans les constructions massives suite à de nouvelles normes de construction. Notons que depuis 1999, l'activité du BTP a connu un retournement de tendances qui s'est traduit par une hausse importante des emplois*. *"L'emploi en région Centre 2003", ASSEDIC région Centre 14

TENDANCES Evolution des emplois du domaine par secteurs d activité entre 1990 et 1999 Evolution des emplois dans les secteurs d'activité entre 1990 et 1999 Construction Administration publique Activités immobilières Postes et télécommunications Industries des produits minéraux Conseils et assistance Industries des équipements du foyer Activités associatives et extra-territoriales Hôtels et restaurants Agriculture, sylviculture et pêche Education Services opérationnels -5925-2118 -1163-859 -720-517 59 96 110 171 295 1270-6000 -5000-4000 -3000-2000 -1000 0 1000 2000 Secteurs d activité dans lesquels les emplois du BTP enregistrent les plus fortes augmentations et les plus fortes diminutions entre 1990 et 1999 Secteurs d'activité Effectifs 1990 Effectifs 1999 Evolution effectif annuel moyen Taux d'évolution annuel moyen Construction 43732 37807-658 -1,6% Administration publique 8216 6098-235 -3,3% Activités immobilières 1668 505-129 -12,4% Postes et télécommunications 980 121-95 -20,7% Industries des produits minéraux 1896 1176-80 -5,2% Conseils et assistance 2616 2099-57 -2,4% Industries des équipements du foyer 84 143 7 6,1% Activités associatives et extra-territoriales 68 164 11 10,3% Hôtels et restaurants 172 282 12 5,6% Agriculture, sylviculture et pêche 472 643 19 3,5% Education 732 1027 33 3,8% Services opérationnels 1504 2774 141 7,0% Autres secteurs d'activité 6392 5498-99 -1,7% Tous secteurs 68532 58337-1133 -1,8% Le secteur des "services opérationnels" qui bénéficie d'une augmentation des emplois du BTP comprend : la location sans opérateur, la sélection et fourniture de personnel (intérim), la sécurité et le nettoyage et services divers aux entreprises, enfin l'assainissement. Ce secteur bénéficie des tendances cumulées d'un recours à l'intérim de plus en plus élevé et de l'externalisation de certaines activités comme les études, le transport et le nettoyage particulièrement dans les grandes entreprises. 15

TENDANCES Les secteurs d'activités Construction et Administration publique qui concentrent le plus d'emplois du domaine du BTP sont particulièrement touchés par une baisse des effectifs, respectivement - 5 925 emplois et - 2 118 emplois entre 1990 et 1999. Seuls le secteur Services opérationnels connaît une augmentation non négligeable de 1 270 emplois supplémentaires entre 1990 et 1999. Chute des emplois dans le secteur Construction Le secteur Construction connaît une perte d'emplois des différentes familles professionnelles à l'exception des "techniciens du bâtiment et des travaux publics" (+ 119 emplois). Ce sont les "ouvriers qualifiés et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" (avec une diminution de 1 733 emplois) et les "ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" (avec une perte de 1 472 emplois) qui représentent les familles professionnelles les plus touchées par la récession du bâtiment. Les "ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien", peu concentrés dans le secteur de la Construction, enregistrent une stabilité leurs effectifs. Baisse des effectifs et hausse des emplois qualifiés dans le secteur Administration publique Dans le secteur d'activité Administration publique, ce sont proportionnellement les "ouvriers non qualifiés du bâtiment, second oeuvre" qui sont les plus touchés par les suppressions d'emplois. Ils passent de 1 952 emplois en 1990 à 781 en 1999 (soit une perte de 1 171 emplois). A contrario, les "techniciens du bâtiment et des travaux publics" ainsi que les "cadres du bâtiment et des travaux publics" augmentent (respectivement 437 et 94 emplois). Le secteur Services opérationnels créateur d'emplois du BTP Le secteur Services opérationnels créait des emplois pour l'ensemble des familles professionnelles, à l'exception des "techniciens du bâtiment et des travaux publics" qui perdent 90 emplois. On constate une concentration importante dans ce secteur des "ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition" (qui gagnent 239 emplois) et des "ouvriers qualifiés et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" (qui gagnent 473 emplois). L'augmentation des effectifs dans le secteur Services opérationnels renvoie à une nouvelle organisation du travail qui conduit les entreprises à externaliser des activités spécifiques telles que la taille de pierre ou la peinture afin de se concentrer sur leur principale activité. Notons aussi la diminution des emplois du BTP dans les secteurs Immobilier et Postes et télécommunication. Les suppressions d'emplois dans ces secteurs peuvent être le signe de transferts d'activité vers les Services opérationnels. Cette externalisation suppose l'augmentation de la flexibilité du travail, ce qui correspond jusqu'en 1999 à l'organisation du travail dans le bâtiment. La fluctuation de l'activité, les délais de plus en plus courts de réalisation des chantiers, la réorganisation des entreprises et la priorité donnée au métier d'origine conduisent les entrepreneurs du BTP à favoriser l'emploi temporaire et la sous-traitance. 16

TENDANCES Evolution des emplois par niveaux de diplôme (%) 70 60 50 40 30 Evolution des emplois par niveaux de diplôme aux trois recensements (%) 66,2 53,4 48,1 1982 39,5 38,9 1990 1999 28,0 Dans les familles professionnelles des "cadres du bâtiment et des travaux publics" et des "techniciens du bâtiment et des travaux publics", on observe là encore une baisse des titulaires au plus d'un BEPC mais surtout une augmentation des titulaires du CAP-BEP (respectivement + 369 emplois et +370 emplois). Evolution technique, organisationnelle du BTP et chute des effectifs non diplômés 20 10 0 Titulaires au plus d'un BEPC 3,9 4,7 6,4 1,0 1,6 3,5 0,9 1,5 2,5 CAP-BEP BAC-BP Bac+2 Diplômes supérieurs à Bac+2 Une élévation des niveaux de diplôme De 1982 à 1999, on constate une baisse des effectifs des titulaires au plus d'un BEPC et parallèlement une augmentation de tous les autres niveaux de diplôme. Ce sont notamment les titulaires d'un CAP-BEP qui ont fortement progressé durant cette période. Ces évolution peuvent s'expliquer par : - l'élévation générale des niveaux de diplôme de la population en emploi, - les fortes suppressions d'emplois non qualifiés occupés essentiellement par des non diplômés, - l'élévation du niveau de diplôme à l'embauche. Les diplômes du CAP ou du BEP valident une formation initiale technique qui devient un critère fondamental de recrutement. Soulignons que ce niveau de formation initiale est souvent complété dans le cadre de l'entreprise par des stages de formation continue relativement courants dans le BTP, qui conduisent notamment les personnes en emploi à gravir les échelons hiérarchiques. L'évolution des niveaux de diplôme dans le BTP et notamment la diminution des moins diplômés est particulièrement visible dans la famille professionnelle des "ouvriers qualifiés et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre". Alors qu'on comptabilisait en 1982, 10 116 personnes en emploi non diplômées, on en compte en 1999, 4 760. Cette baisse s'explique notamment par les exigences de recrutement qui imposent le niveau du CAP-BEP comme fondamental. Cette augmentation du niveau de diplôme est une conséquence de l'introduction de nouvelles techniques de travail et de changements technologiques. L'industrialisation des procédés de construction, la fabrication en usine plutôt que sur les chantiers de modules (escaliers, cheminées), l'utilisation de machines à commandes numériques pour la taille de pierres moulurées simples impliquent une connaissance technique validée par le CAP-BEP. D'autre part, cette évolution technique et organisationnelle conduit à la disparition des postes les moins qualifiés et a contrario à l'augmentation du personnel d'encadrement. L'évolution des emplois se répercute également sur l'évolution du niveau de diplôme. Les suppressions d'emplois peu qualifiés impliquent une diminution des peu ou non diplômés qui occupaient ces postes. 17

TENDANCES Evolution des emplois par tranches d'âge et sexe Commentaire général sur les évolutions des emplois du domaine "Bâtiment et travaux publics", un domaine vieillissant... Domaine du BTP 60 ans et + Hommes RP99 Femmes RP99 55-59 ans 50-54 ans Hommes RP90 Femmes RP90 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 2000 La chute des effectifs entre 1990 et 1999 a dans l'ensemble touché toutes les tranches d'âge, à l'exception des plus âgées (excepté pour les ONQ), essentiellement les 45-49 et les 50-54 ans dont le nombre est resté stable ou a progressé. Au cours de la décennie 90, les embauches de jeunes ont été plus rares qu'au cours de la décennie précédente, l'effectif des moins de 30 ans ayant fortement diminué. Au même moment, la baisse des effectifs plus âgés étant plus faible, le déséquilibre en nombre entre les plus jeunes et les plus âgés s'est accrû. Dans les métiers non qualifiés où l'on recense plus de personnes jeunes, nous pourrions penser que le renouvellement des générations est mieux assuré. Il faut rappeler que ce taux n'est pas dû à une embauche de jeunes, leur effectif a même fortement diminué, mais à une diminution dans des proportions semblables des effectifs des plus âgés, notamment des plus de 55 ans mais parfois déjà des plus de 50 ans. Ce phénomène de vieillissement n'est pas sans conséquence sur les perspectives de départ à la retraite dans les prochaines années. Un quart des effectifs du domaine va atteindre l'âge moyen de départ à la retraite vers 2010. Ils sont même un tiers chez les professionnels qualifiés et les cadres. Ce sont les difficultés économiques conjoncturelles du secteur qui sont responsables du ralentissement des recrutements. 18

TENDANCES Evolution des emplois par tranches d'âge et sexes Ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction Les ONQ de moins en moins nombreux, notamment les effectifs féminins Entre 1990 et 1999, les ONQ du gros oeuvre et du second œuvre ont connu de très fortes suppressions d'emplois à toutes les tranches d'âge. Une diminution des recrutements de jeunes Les recrutements de jeunes sont moins importants. Il semblent que les jeunes recrutés ne restent pas sur ces emplois, considérés comme transitoires (turn over important). Toutefois se sont les deux seules familles professionnelles qui continuent à recruter une part de jeunes élevée, notamment pour une accession à la qualification par l'apprentissage. 60 ans et + Hommes RP99 Femmes RP99 55-59 ans Hommes RP90 50-54 ans Femmes RP90 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans 1800 1300 800 300 200 Ouvriers non qualifiés du bâtiment, second œuvre 60 ans et + 55-59 ans 50-54 ans 45-49 ans Hommes RP99 Femmes RP99 Hommes RP90 Femmes RP90 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans 1500 1300 1100 900 700 500 300 100 100 19

TENDANCES Evolution des emplois par tranches d'âge et sexes La famille des "OQ des travaux publics, du béton et de l'extraction" et celle des "OQ et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre" se rapprochent des évolutions repérées au niveau du domaine. Les "OQ de la peinture et de la finition du bâtiment", les "Plombiers couvreurs, chauffagistes" et les "OQ polyvalents d'entretien" connaissent une augmentation des effectifs de 45-54 ans. Notons, la forte féminisation de cette dernière FAP, à toutes les tranches d'âge. Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction 60 ans et + Ouvriers qualifiés et artisans de la maçonnerie et de la taille de pierre 60 ans et + 55-59 ans 50-54 ans 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans Hommes RP99 25-29 ans Femmes RP99 Hommes RP90 20-24 ans Femmes RP90 15-19 ans 55-59 ans 50-54 ans 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans Hommes RP99 Femmes RP99 Hommes RP90 Femmes RP90 1200 1000 800 600 400 200 0 200 2300 1800 1300 800 300 200 Ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition du bâtiment Ouvriers qualifiés polyvalents d'entretien 60 ans et + Hommes RP99 Femmes RP99 55-59 ans Hommes RP90 50-54 ans Femmes RP90 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans 60 ans et + 55-59 ans 50-54 ans 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans Hommes RP99 Femmes RP99 Hommes RP90 Femmes RP90 1500 1300 1100 900 700 500 300 100 100 700 600 500 400 300 200 100 0 100 200 20

TENDANCES Evolution des emplois par tranches d'âge et sexes 60 ans et + Hommes RP99 55-59 ans Femmes RP99 Hommes RP90 50-54 ans Femmes RP90 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans Plombiers, couvreurs, chauffagistes Un vieillissement des techniciens et des cadres du bâtiment et des travaux publics et une très légère tendance à la féminisation A l'image des évolutions observées au niveau du domaine et des autres familles professionnelles, seules les tranches d'âge les plus âgées enregistrent une progression des effectifs. Chez les cadres, le vieillissement semble plus marqué encore puisqu'on note une augmentation des effectifs des 55-59 ans plus forte que celle des 45-49 ans. Effective dans les deux familles professionnelles, la hausse des effectifs féminins est particulièrement visible chez les techniciens. A l'exception des tranches d'âge des 20-24 ans et des 35-39 ans, toutes les tranches d'âge progressent. 20-24 ans 15-19 ans 1500 1300 1100 900 700 500 300 100 100 Techniciens du bâtiment et des travaux publics Cadres du bâtiment et des travaux publics 60 ans et + 55-59 ans 50-54 ans 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans Hommes RP99 Femmes RP99 Hommes RP90 Femmes RP90 60 ans et + 55-59 ans 50-54 ans 45-49 ans 40-44 ans 35-39 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans 30-34 ans 25-29 ans 20-24 ans 15-19 ans Hommes RP99 Femmes RP99 Hommes RP90 Femmes RP90 1000 800 600 400 200 0 200 1200 1000 800 600 400 200 0 200 21

TENDANCES Evolution des emplois dans les zones d emploi Une baisse constante des effectifs mais variable selon les zones d'emploi En 1982, les zones d'emploi d'aubigny, de Chinon et La Châtre enregistrent un poids des emplois du bâtiment dans l'emploi total de la zone supérieur ou égal à 10 %. Ces emplois représentent entre 8,5 % et 10 % de l'emploi local à Chartres, Montargis, Blois, Romorantin, Argenton sur Creuse et Saint Amand. Entre 1982 et 1990, seule la zone d'emploi de Montargis connaît une augmentation des emplois du BTP. Les suppressions d'emplois du BTP touchent l'ensemble des autres zones, particulièrement dans le quart sud-est de la région. Notons que la fin de la construction de la centrale nucléaire de Belleville en 1984 peut expliquer en partie la diminution des emplois dans la zone d'aubigny. En 1990, seules les zones de La Châtre, Argenton sur Creuse et Montargis présentent encore un poids supérieur à 8,5 %. Entre 1990 et 1999, les suppressions d'emplois du bâtiment se poursuivent dans l'ensemble de la région, exception faite des zones de Chinon et Amboise. Les diminutions sont particulièrement importantes dans le sud-est de la région mais aussi dans les zones du nord. En 1999, seule la zone de La Châtre enregistrent un poids des emplois du bâtiment supérieur à 8,5 %. Les familles professionnelles du gros œuvre enregistrent les plus fortes baisses quelle que soit la zone d'emploi Sur l'ensemble des familles professionnelles, quatre perdent des effectifs sur les deux périodes intercensitaires. Parmi elles, figurent les familles professionnelles du gros oeuvre qui enregistrent les plus fortes diminutions et cela dans la plupart des zones d'emploi. Les suppressions d'emplois d' "ONQ du gros oeuvre du bâtiment, des travaux publics et de l'extraction" sont particulièrement élevées dans les zones du sud-est de la région (Aubigny, Vierzon, La Châtre, Bourges) et du nord-ouest (Nogent et Chartres). La diminution des emplois est très élevée pour les autres familles professionnelles du gros oeuvre dans le zone d'aubigny. Concernant les familles professionnelles du second oeuvre, l'évolution des emplois confirme la difficulté du sud-est de la région. C'est ainsi que les zones d'emploi de Vierzon, Aubigny, Bourges, La Châtre et Issoudun enregistrent les suppressions les plus importantes. Notons que les "OQ polyvalents d'entretien" progressent fortement lors de la première période intercensitaire. Dix-sept des vingt-trois zones d'emploi enregistrent une hausse. Au cours de la seconde période, ce sont les zones d'emploi du Loiret qui se maintiennent le mieux. Enfin, les familles professionnelles des techniciens et des cadres connaissent des situations contrastées. Les cadres perdent des emplois entre 1990 et 1999, après une progression entre 1982 et 1990, tandis que les techniciens enregistrent deux hausses consécutives. A noter, sur les deux périodes intercensitaires, la forte progression pour les cadres, dans la zone de Vendôme et pour les techniciens, dans celles situées dans le nord-ouest de la région (Montargis, Pithiviers, Châteaudun et Chartres). 22