Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Paris, septembre 2003

Documents pareils
Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

Définition de l Infectiologie

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Hépatite C une maladie silencieuse..

consultants testés entre 2004 et 2008 S U R V E I L L A N C E V H C N 8. Encart méthodologique

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR

Les hépatites virales chroniques B et C

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Item 127 : Transplantation d'organes

Les contre-indications au don de sang

GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger

l hépatite b Une maladie qui peut être grave.

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou

Avis d'emploi vacant. Poste(s) supervisé(s) : Date d'affichage : 18 mars À propos de CATIE

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Vanina Bousquet 24 mars 2015

Audition publique. Vaccination contre le virus de l hépatite B et sclérose en plaques : état des lieux. (Paris 9 novembre 2004)

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Le VIH et votre foie

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN...

First do no harm Hippocrates ( BC)

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

Journée Mondiale des Hépatites

Etablissement Français du Sang

«PROJET PRIORITAIRE DE L OUEST GUYANAIS : LA CONSTRUCTION D UN D HÔPITAL A SAINT LAURENT DU MARONI»

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

Indications de la césarienne programmée à terme

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

INVESTISSEMENTS D AVENIR

hôpital handicap Santé mutuelle aide médicale d urgence médecin de garde carte SIS maison médicale pharmacie planning familial

Virus de l hépatite B

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

V. GUILLERMINET, E. EUVRARD, C. MEYER Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHRU Jean Minjoz, Besançon

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Programme DPC des infirmiers

+ Questions et réponses

POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné

INFORMATIONS GÉNÉRALES RÉSUMÉ MÉTHODOLOGIQUE

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Docteur José LABARERE

1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

Application DCC Réseau ONCOLIE --- Application DMI Réseau Gérontologique de Baumes Les Dames ---- Application RAPID Réseau RAPIDFR-NAT

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

La «période fenêtre» des ITSS

Les responsabilités à l hôpital

Les Infections Associées aux Soins

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Les formations initiale et continue ont pour objectif de permettre aux médiatrices/eurs de :

Christian TREPO, MD, PhD

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

Santé mentale et travail : un exemple de réseau r de surveillance épidémiologique en France. Programme SAMOTRACE

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Les Assessment Centers.

Les Ultra-marins ont de l audace - Rapport d étude -

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N.

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Carnet de bord. COMPLÉMENTAIRE SANTÉ. La Mutuelle de la mer

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

Surveillance de la santé. Brochure d information dans la cadre du "bien-être au travail"

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE

Infection par le VIH/sida et travail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

P atients S anté T erritoires

VIH : Parlons-en franchement!

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Transcription:

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Paris, 10-11 septembre 2003 Dr Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre de Pharmacovigilance Hôpital Salvator, Marseille Médecine du travail - 20/I/2003

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Hépatite B : Données épidémiologiques Vaccination Hépatite : Efficacité Vaccination Hépatite: Pharmacovigilance Vaccination Hépatite : Bénéfices/Risques Recommandations du jury

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Hépatite B : Données épidémiologiques prévalence incidence transmission risque de contracter la maladie complications

Hépatite B Données épidémiologiques En FRANCE Déficit +++ de données épidémiologiques France métropolitaine : faible endémie Disparité selon sous-groupes de population

Hépatite B Données épidémiologiques (2) Prévalence de porteurs chroniques VHB 0,2 à 0,5 % De 100 000 à 300 000 porteurs chroniques Diversité : immigrants, DOM-TOM partenaires sexuels multiples UDIV VIH

Hépatite B Données épidémiologiques (3) Taux d incidence Début 90 : 14,5 pour 100 000 habitants/an 8 000 nouveaux cas - 20 000 infections/an 1 000 à 2 000 nouveaux porteurs chroniques Actuellement : nette diminution du taux 2 000 à 3 000 nouvelles hépatites aiguës/an Hépatite fulminante 0,1 à 1% des h.aiguës : 20 greffes en 1990-6 en 2000

Hépatite B Données épidémiologiques (4) Mode de transmission Voie sexuelle : 35% UDIV : 20% 35%??? Risque de transmission important pour les professionnels de santé

Hépatite B Données épidémiologiques (5) En l absence de toute stratégie vaccinale, le risque qu un individu a de contracter une infection par le VHB pendant la durée de sa vie est de 2% en Belgique (pays voisin de faible endémie)

Hépatite B Données épidémiologiques (6) Le risque essentiel est dû aux complications chroniques 5 à 10% des infectés immunocompétents : porteurs chroniques (NN et NRS 90%) 50% des porteurs chroniques: cirrhose, cancer 30 à 50% vont en mourir Les traitements sont contraignants, mal supportés, pas toujours efficaces.

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Hépatite B : Données épidémiologiques Vaccination Hépatite : Efficacité

Efficacité L homme est l unique réservoir du virus La vaccination permet donc d envisager un contrôle efficace de l infection par le VHB

Efficacité (2) Dans les pays de forte endémie la vaccination a diminué le portage chronique, a diminué le réservoir de virus, a diminué le risque de transmission, a réduit le nombre de carcinome hépatobiliaire

Efficacité (3) Dans les pays de faible endémie????? Rôle de l immigration issue de pays de forte endémie

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Hépatite B : Données épidémiologiques Vaccination Hépatite : Efficacité Vaccination Hépatite : Pharmacovigilance

Pharmacovigilance Vaccination Hépatite : Pharmacovigilance Pharmacovigilance en France notification spontanée associations enquête nationale de pharmacovigilance Surveillance aux Etats Unis Banque de l OMS Etudes épidémiologiques

Pharmacovigilance (2) Notification spontanée en France La pharmacovigilance est basée sur la notification spontanée aux CRPV des effets indésirables médicamenteux présumés. La déclaration est OBLIGATOIRE pour les effets indésirables GRAVES même connus les effets indésirables INATTENDUS. SOUS-NOTIFICATION +++ (vaccins+++++)

Pharmacovigilance (3) Associations REVAHB EMMM AAVAM. Signalement par un patient Contact avec le(s) médecin(s) référent(s) Déclaration par le professionnel de santé

Pharmacovigilance (4) Enquête nationale de pharmacovigilance de juin 1994 à fin 2002 en France 90 millions de doses distribuées environ la moitié de la population vaccinée 1211 affections démyélinisantes du SNC dont 895 SEP (0,98 cas/100 000 doses) 102 affections du système nerveux périph. dont 49 Guillain-Barré (0,16 cas/100000)

Pharmacovigilance (5) La méthode française d imputabilité est conçue pour détecter des signaux. L analyse (selon la méthode française) des observations de démyélinisation au cours d une vaccination contre l hépatite B mène à une imputabilité «douteuse» La chronologie est compatible (délai? R+/-) Rien n est caractéristique au plan de la séméiologie

Pharmacovigilance (6) Discussion d un lien de causalité -- Hypothèse : induction d une maladie auto-immune par administration d AgHBS mais incidence SEP et GB sont différentes -- Pas de relation dose-effet -- Pas de spécificité -- Relation temporelle : 50% < 3 mois -- Reproductibilité??

Pharmacovigilance (7) Depuis 1990 aux USA, VAERS Vaccine Adverse Event Reporting Systeme (notification spontanée malades, soignants ) En onze ans 128 000 notifications pour 1,9 billions de doses vaccinales dont 200 millions de vaccins hépatite B 264 SEP et 820 GB 11,8 rapports pour 100 000 doses VHB

Pharmacovigilance (8) Banque de l OMS La plupart des pays ayant développé une pharmacovigilance efficace transmettent leurs notifications à la banque de l OMS à Uppsala. Aucun signal n a été perçu à propos des affections démyélinisantes au cours d une vaccination contre l hépatite B.

Pharmacovigilance (9) L existence d une série de cas avec une même exposition observée constitue un signal qui mérite considération. Une évaluation par des études complémentaires est nécessaire pour apporter un niveau de preuve suffisant dans le but de démontrer qu un facteur supposé est bien la cause d une maladie.

Pharmacovigilance (10) Des séries de cas et des observations ont généré une alerte (pas de valeur suffisante pour évaluer la causalité d une relation) Plusieurs études épidémiologiques publiées, de méthodologie fiable, n ont pas montré d association convaincante mais ne permettent pas d exclure formellement une association de faible ampleur. Les résultats sont parfois contradictoires. Etude de CHEN non publiée (significatif)

Pharmacovigilance (11) Pas d argument épidémiologique en faveur de l hypothèse que la vaccination puisse provoquer des poussées chez des personnes atteintes de SEP. Pas de donnée épidémiologique permettant dévaluer l existence d un risque lié à la vaccination en cas d ATCD familiaux de SEP.

Pharmacovigilance (12) Chez l enfant : 76 notifications de démyélinisation 60 centrales dont 30 SEP 16 périphériques dont 12 Guillain-Barré principalement chez des enfants de 10-15 ans Incidence de 0,16 pour 100 000 doses (A0,98) Pas de myéline avant 18 mois

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Hépatite B : Données épidémiologiques Vaccination Hépatite : Efficacité Vaccination Hépatite : Pharmacovigilance Vaccination Hépatite : Bénéfices/Risques

Bénéfices/Risques Bénéfices (épidémiologiques) de la vaccination Risques d effets indésirables graves (association non confirmée +++) COLLECTIF / INDIVIDUEL

Bénéfices/Risques (2) BENEFICE / RISQUE COLLECTIF Cohorte fictive française 800 000 ado (10-12 ans) et risque d ADSNC La vaccination de 800 000 adolescents : -- expose à un risque de 1,1 cas de ADSNC -- évite 14 cas d hépatite fulminante (21) 28 cas de cirrhose (49)

Bénéfices/Risques (3) Cas les plus défavorables au vaccin 1,8 ADSNC, 4 HF, 4 C Cas les plus favorables au vaccin 0 ADSNC, 31 HF, 195 C La vaccination se complique de moins de cas de SEP qu elle ne prévient de cas de complications de l hépatite B.

Bénéfices/Risques (4) BENEFICE / RISQUE INDIVIDUEL Appartenance à un groupe à risque Le risque d infection par le VHB est réel et beaucoup plus élevé (d un facteur 1000) que le risque d effet indésirable grave qui reste hypothétique.

Bénéfices/Risques (5) BENEFICE / RISQUE INDIVIDUEL Pas d appartenance à un groupe à risque L estimation du bénéfice / risque individuel est subjective.

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Hépatite B : Données épidémiologiques Vaccination Hépatite : Efficacité Vaccination Hépatite : Pharmacovigilance Vaccination Hépatite : Bénéfices/Risques Recommandations du jury

Vaccination contre le virus de l hépatite B Réunion de consensus Recommandations du jury générales vaccinales

Recommandations La vaccination n est pas exclusive des autres mesures de prophylaxie permettant la prévention d autres pathologies et des risques professionnels Lutte contre VHB = contre VHC, VIH

Recommandations Attention particulière pour dépistage et prévention chez groupes à risques : -- immigrés venant de pays de forte endémie -- si pratiques sexuelles à risque -- si UDIV -- si exposition dans le cadre professionnel..

Recommandations vaccinales La vaccination universelle, de tous les nourrissons, est à recommander fortement.

Recommandations vaccinales Un programme temporaire de rattrapage de la vaccination à destination des enfants et des adolescents est fortement recommandé.

Recommandations vaccinales Pour toute femme enceinte, le dépistage de l AgHBs est obligatoire. En cas de séropositivité de la mère, le jury recommande de rendre obligatoire la sérovaccination des nouveaux-nés. DOM-TOM

Recommandations vaccinales Les professionnels de santé, y compris les professionnels libéraux, doivent être immunisés contre l hépatite B. Protection individuelle. Prévention de la transmission du VHB aux patients.

Recommandations vaccinales La vaccination est particulièrement recommandée pour les sujets à risque : -- UDIV, adeptes des tatouages ou piercing; -- partenaires sexuels multiples; -- infectés par VHC ou VIH; -- hémodialysés ou transfusés chroniques; -- contacts avec porteur AgHBs (famille, coll.) -- structure accueillant handicapés mentaux...

Recommandations vaccinales La vaccination est particulièrement recommandée pour les sujets à risque : --... -- voyageurs en pays de forte endémie; -- détenus; -- candidats à une greffe.

Recommandations vaccinales TROIS SITUATIONS PARTICULIERES Populations migrantes en provenance de zones de forte endémie : accès au dépistage du VHB, accès à la vaccination.

Recommandations vaccinales SITUATIONS PARTICULIERES Si porteur de VHB dans une famille : compte tenu du risque de transmission horizontale, la vaccination est recommandée au sein de la famille après vérification du statut individuel d immunisation vis-à-vis du VHB.

Recommandations vaccinales SITUATIONS PARTICULIERES Si porteur de VHB dans une collectivité d enfants compte tenu du risque de transmission horizontale, il conviendrait d étudier l opportunité de vacciner la population contact après vérification du statut individuel d immunisation vis-à-vis du VHB.

Difficile problème de pharmacovigilance Difficile problème de santé publique Difficile problème lié à la médiatisation Rôle des professionnels de santé dans la DECLARATION OBLIGATOIRE des EFFETS INDESIRABLES GRAVES ou EFFETS INATTENDUS