De OncologiK janvier 2013 Le matériel recueilli L analyse biochimique l analyse cytologique monocouche

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Transcription:

De OncologiK Ce référentiel, dont l'utilisation s'effectue sur le fondement des principes déontologiques d'exercice personnel de la médecine, a été élaboré par un groupe de travail pluridisciplinaire de professionnels des réseaux régionaux de cancérologie de Lorraine (ONCOLOR), d'alsace (CAROL) et de Franche-Comté (ONCOLIE) conformément aux données acquises de la science au 17 janvier 2013. Ce référentiel fera l'objet d'une mise à jour régulière prenant en compte les recommandations nationales de pratique clinique. Ce référentiel présente la démarche diagnostique et thérapeutique devant une tumeur kystique du pancréas (TKP). Nous ne traiterons que des lésions les plus fréquentes : cystadénome séreux cystadénome mucineux Tumeur Intra Papillaire et Mucineuse du Pancréas (TIPMP) Tumeur Pseudo-Papillaire et Solide (TPPS) ou tumeur de Frantz. Nous ne traiterons pas des lésions moins fréquentes (ni des lésions bénignes) : faux kyste du pancréas tumeur endocrine kystique adénocarcinome kystique pancréatoblastome tératome et kyste desmoïde tumeurs kystiques à cellules acineuses métastases pancréatiques kystiques. Le matériel recueilli (souvent entre 2 et 5 ml avec ou sans microfragments tissulaires) est partagé entre l analyse biochimique et la cytopathologie. L analyse biochimique nécessite du matériel frais, liquidien, recueilli dans un tube sec (1 à 2 ml). Lorsque le matériel recueilli est minime, il faut favoriser le dosage de l ACE (0,5 ml suffisent), très utile dans la distinction entre tumeur mucineuse et non mucineuse. Afin d optimiser le résultat de l analyse cytologique monocouche, le matériel recueilli doit être immédiatement éjecté de l aiguille directement dans le milieu de transport, qui contient un fixateur fibrinolytique et hémolytique (CYTOLYT ou CYTORICH entre autres) pour analyse en technique monocouche. La fixation immédiate du matériel assure une conservation cellulaire optimale. Avant la réalisation des lames cytologiques, toute particule visible à l œil nu doit être récupérée et incluse en paraffine pour analyse sur coupe histologique (technique du cytobloc SHANDON CYTOBLOC Thermo Electron Corporation), permettant de réaliser plus facilement des immunomarquages. 1/6

Les lames cytologiques sont colorées selon la coloration de Papanicolaou et au PAS ou Bleu Alcian (colorations des mucines). Les étalements conventionnels (séchés et colorés au MGG ou immédiatement fixés au spray et colorés au Papanicolaou) ne sont pas recommandés lorsque le matériel est peu abondant, en raison de leur paucicellularité et de la variabilité de leur qualité. Le cytopathologiste doit disposer de tous les renseignements nécessaires pour la démarche diagnostique : les antécédents du malade la clinique les résultats de l imagerie/échoendoscopie si possible les résultats du dosage biochimique le trajet de l aiguille de cytoponction (transgastrique ou transduodénale) l aspect du liquide de ponction (mucoïde, filant, hémorragique, aqueux...) hypothèses diagnostiques. Mode de diagnostic Données sociodémographiques Etat général, indice OMS, comorbidités Antécédents familiaux (dont endocriniens) Description des symptômes éventuels Les résultats du scanner thoraco-abdominal, de l'irm pancréatique et de l'échoendoscopie éventuelle. Ce référentiel a été élaboré en intégrant la recommandation (http://www.e-cancer.fr/soins /recommandations/cancers-digestifs) produite par la Société Française de Chirurgie Digestive (SFCD) et l'association de Chirurgie Hépatobiliaire et de Transplantation Hépatique (ACHBT) intitulée "Cancérologie digestive : pratiques chirurgicales". Elle a reçu le label INCa-HAS en février 2009. Le texte argumenté des recommandations (version longue (http://www.e-cancer.fr/component/docman /doc_download/1705-090423recoschirdigestivesfcdlongpdf) ) est disponible sur le site de l'inca (http://www.e-cancer.fr/) ainsi qu'une version synthétique (http://www.e-cancer.fr/component/docman /doc_download/1706-090423recoschirdigestivesfcdcourtpdf). Bilan sanguin : il n'existe pas de bilan discriminant à orientation diagnostique. Bilan d'imagerie : échographie abdominale peut être l'examen qui a fait évoquer le diagnostic, mais n'est pas un examen indispensable pour le bilan d'une TKP. TDM thoraco-abdominal : examen de première intention. Le scanner doit comprendre au minimum les acquisitions suivantes : acquisition sans injection : recherche d'éventuelles calcifications au sein de la lésion, en périphérie ou parenchymateuses. acquisitions après injection de produit de contraste iodé à la phase artérielle différée (40 s) et à la phase portale (70 s), en coupes submillimétriques. avec reformations multiplanaires. 2/6

IRM pancréatique comportant au minimum : une exploration canalaire biliopancréatique une exploration multiphasique du parenchyme pancréatique après injection du produit de contraste. Echoendoscopie : est indispensable sauf en cas de cystadénome séreux typique ou lorsque le diagnostic de lésion dégénérée inopérable est affirmé sur l'imagerie en coupe. L échoendoscopie doit être réalisée par un opérateur qui dispose de la possibilité d effectuer une ponction guidée sous échoendoscopie pour au minimum un dosage d ACE et de lipase, et CA 19.9 si possible. Option d imagerie : PETscan. Le PETscan ne peut être considéré à ce jour comme un examen indispensable au bilan minimal d une TKP. Lorsque le diagnostic est porté sur l imagerie : En cas d'atteinte du canal principal, qu'elle soit isolée ou associée à une atteinte d'un canal secondaire, le risque de dégénérescence à 5 ans est de 50 %. 40 à 50 % des patients opérés présentent un carcinome invasif à l'anatomo-pathologie. En cas d'atteinte isolée des canaux secondaires, le risque de dégénérescence à 5 ans est de 5 à 15 % lorsque les patients sont asymptomatiques. Moins de 10 % des patients opérés présentent un carcinome invasif à l'anatomo-pathologie. L indication opératoire doit être portée: Dans tous les cas d atteinte du canal principal : si patient opérable : tous les opérer car risque de dégénérescence important. commentaires : en cas de lésion maligne suspectée, le bilan de résécabilité en imagerie doit être le même que pour un adénocarcinome pancréatique. En cas d atteinte isolée des canaux secondaires : symptomatique nodule mural >3 mm épaississements pariétaux. Type d exérèse Privilégier l'éxèrese droite ou gauche (duodénopancréatectomie céphalique (DPC) ou pancréatectomie gauche) avec examen extemporané obligatoire de la tranche de section. La duodénopancréatectomie totale (DPT) doit rester une indication d'exception. Une alternative à la DPT est de traiter les lésions principales (selon les critères) et surveiller les autres lésions. Examen extemporané sur la recoupe du canal communicant : hyperplasie (PanIN 1) ou dysplasie de bas grade (PanIN2) : pas de recoupe dysplasie de haut grade (PanIN 3) : il faut faire une recoupe et refaire un examen extemporané. Les facteurs de risque de malignité actuellement admis dans les TIPMP sont : antécédents de cancer du pancréas au 1 er degré ou apparentés du 2 ème degré et patient âgé >65 ans apparition d'un nodule mural intrakystique de toute taille (si >5mm, discuter la résection) apparition d'une dilatation du canal de Wirsung >6 mm (discuter la résection) antécédents de TIPMP opérée avec lésions de type dysplasie de haut grade taille >30 mm de la plus grande lésion de TIPMP. 3/6

Suivi des TIPMP des canaux secondaires (les lésions du canal principal ont été opérées) Risque faible : Taille 10 mm Pas de facteur de risque Risque moyen : 10 mm Taille 30 mm Pas de facteur de risque Risque fort : Présence d au moins un facteur de risque 6 mois - - EE et TDM 1 an IRM EE+IRM EE+IRM+TDM 2 ans EE TDM EE+IRM+TDM 3 ans TDM EE+IRM EE+IRM+TDM 4 ans IRM TDM EE+IRM+TDM 5 ans EE EE+IRM EE+IRM+TDM >5 ans IRM/EE/TDM (en alternance 1/an) Rythme similaire Rythme similaire Si imagerie typique et/ou dosage ACE intrakystique <5 ng/ml et lipase intrakystique basse. Définition de «l imagerie typique» : lésion siège de microkystes lui conférant un aspect aréolaire, avec un aspect en nid d'abeille calcifications centrales, parfois périphériques possibles macrokystes en périphérie grande taille absence de nodule endokystique ou d'épaississement des septas absence de communication avec le canal pancréatique principal. Attention, cette lésion peut apparaître faussement tissulaire en scanner en raison de son aspect aréolaire dû aux multiples microkystes, il est donc impératif de toujours réaliser une IRM pour pouvoir objectiver l ensemble des critères sémiologiques cités ci-dessus. 4/6

Si l'imagerie met en évidence un aspect de macrokyste uni ou multiloculaire. L'aspect le plus typique d un cystadénome mucineux possède les critères suivants : aspect macro kystique uni ou macroloculaire présence de septas possible mais non obligatoire pas de communication avec le canal pancréatique principal discret hypersignal du contenu sur les séquences en pondération T1 avant injection de produit de contraste absence de calcification (ou parfois périphérique) absence de prise de contraste absence de bourgeon endocanalaire Cet aspect n'est pas pathognomonique d un cystadénome mucineux car il peut correspondre également à un cystadénome séreux de type macroloculaire, un kyste lympho-épithélial... Et/ou dosage d ACE intrakystique >300 ng/ml Traitement : Devant toute suspicion de cystadénome mucineux, si le patient est opérable, proposer une chirurgie d'éxèrese pancréatique réglée. Surveillance postopératoire : si anapath définitive retrouve un cystadénome mucineux (CM) bénin ou borderline : pas de surveillance. si anapath définitive retrouve un cystadénome mucineux (CM) malin : voir la prise en charge de l'adénocarcinome du pancréas. Lésion de la femme jeune. Il n'existe pas d'imagerie typique, ni de marqueurs tumoraux spécifiques. Il ne faut jamais réaliser de biopsies. Toute lésion suspecte d'être une TPPS justifie d'une exérèse pancréatique réglée. 5/6

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