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Transcription:

L emploi au Québec Analyse quantitative et qualité des données Quynh-Van Tran Direction des comptes et des études économiques Institut de la statistique du Québec Mars 2001

Une création d emplois plus faible en décembre 2000 qu au même mois de 1999 Malgré les résultats fort positifs du dernier trimestre de 1999 qui ont grandement contribué à l augmentation annuelle du niveau d emploi et en dépit de gains considérables au cours des mois de mai, de novembre et de décembre 2000, la tendance à la hausse de l emploi est modeste au cours de l année 2000. En effet, estimé à 3 421 500 postes en décembre 1999, le niveau d emploi n augmente que de 30 100 et il se situe à 3 451 600 en décembre 2000, ce qui représente une croissance de 0,9 %, tandis que l emploi annuel indique un gain de 80 300, soit une augmentation de 2,4 % par rapport à l année 1999 1. Cette faible augmentation provient des pertes importantes survenues durant les mois de mars (- 7 800), de juin (- 3 200), de juillet (- 9 500) et d octobre (- 19 800). expliquée par la baisse importante dans l industrie de la fabrication Analysée par secteur, la légère croissance de l emploi, enregistrée de décembre 1999 à décembre 2000, provient de la conjonction de hausses dont les plus importantes sont observées dans le commerce (+ 39 800), les soins de santé et l assistance sociale (+ 34 400), ainsi que la construction (+ 17 000), ce qui compense les pertes observées, en particulier dans les industries de la fabrication (- 31 200), de l enseignement (- 19 200) et des autres services (- 13 700). plus particulièrement celles du matériel de transport, de l impression et des vêtements Regardons de plus près le secteur de la fabrication en examinant ses principales composantes. De fait, entre décembre 1999 et décembre 2000, les sous-secteurs de la fabrication qui connaissent les pertes d emplois les plus importantes sont, entre autres, la fabrication de matériel de transport (- 12 000) dont les gains significatifs de 6 800 en septembre et de 7 000 en août sont annulés par les baisses de 3 100 en décembre, de 500 en novembre, de 9 700 en octobre, de 1 400 en juillet et de 4 500 en juin. Ensuite, dans l impression et les activités connexes de 1. L analyse qui suit est basée sur les données provenant de l Enquête sur la population active (EPA). Certains graphiques à la suite présentent une comparaison entre les données de l EPA et celles de l Enquête sur l emploi, la rémunération hebdomadaire et les heures travaillées (EERH). 2

soutien, la perte d emplois totalise 9 600, tandis que deux hausses significatives de 1 800 en août et de 1 100 en juin sont accompagnées de baisses au cours de décembre (- 200), de novembre (- 200), d octobre (- 1 600), de septembre (- 400) et de juillet (- 2 600). Enfin, la fabrication de vêtements, de produits en cuir et de produits analogues connaît un recul de 8 400 postes qui résulte des baisses de 3 800 en septembre, de 9 900 en août et de 3 100 en juillet, et des gains significatifs de 6 400 en décembre, 7 900 en novembre, 500 en octobre et 2 700 en juin. et provenant surtout de la RMR de Montréal Ces pertes d emplois se font sentir davantage dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, alors que l emploi dans le reste du Québec connaît un gain considérable. Effectivement, entre décembre 1999 et décembre 2000, la perte estimée dans la RMR de Montréal est de 66 000 dans l ensemble des industries, tandis que la hausse dans le reste du Québec est de 92 400. Du côté des groupes d âge, l emploi des 15-29 ans fléchit de 20 600 dans la RMR de Montréal et celui des 30 ans et plus baisse de 26 700, ce qui représente 56,4 % de la perte totale de cette RMR 2. Les postes à temps partiel diminuent de 19 000 et les emplois à temps plein baissent de 28 300. Les secteurs d activité les plus touchés sont la fabrication (- 49 700), l enseignement (- 24 800) et l information, la culture et les loisirs (- 10 700). Au chapitre de la fabrication, les sous-secteurs qui voient l emploi décroître le plus sont la fabrication de matériel de transport (- 12 400), la fabrication de vêtements, de produits en cuir et de produits analogues (- 10 900) et l impression et les activités connexes de soutien (- 7 600) 3. Comparaison des données de l EPA à celles de l EERH En comparant les données de l EPA (enquête auprès des ménages) à celles de l EERH (enquête auprès des employeurs), on remarque que la tendance de la progression de l emploi total est la même dans les deux enquêtes. Toutefois, l emploi sectoriel et sous-sectoriel de ces deux enquêtes présente des tendances qui sont différentes, mais qui convergent, sauf celle du sous-secteur de l impression. De plus, on constate qu il existe un écart dans le niveau de l emploi entre ces 2. Pour une question de fiabilité, les données sont désaisonnalisées et en moyenne mobile trois mois (MM3M). 3. À cause de la disponibilité des données, celles-ci sont non désaisonnalisées et en moyenne mobile trois mois. 3

deux enquêtes. Ces différences découlent du fait que l EPA et l EERH proviennent d univers de statistiques différents. En effet, tout d abord, l EPA est une enquête mensuelle effectuée auprès des ménages. Son échantillon reflète la population canadienne civile non institutionnalisée de 15 ans et plus. Les personnes exclues de l enquête sont les résidents du Yuon et des Territoires du Nord-Ouest, celles qui vivent dans les réserves indiennes, les membres à temps plein des Forces armées canadiennes et les pensionnaires d établissement. Ces personnes exclues de l EPA représentent environ 2,0 % de la population de 15 ans et plus. Quant à l EERH, elle donne les niveaux et les tendances mensuelles de l ensemble des salariés inscrits sur la liste de paye, des heures et des gains. Cette enquête cible tous les employeurs du Canada, sauf ceux des secteurs de l agriculture, de la pêche et du piégeage, des services domestiques, des ménages, des organismes religieux et des services du personnel militaire de la Défense. Enfin, l EERH exclut les travailleurs autonomes, alors que l EPA les incorpore. C est sur le plan sectoriel, soit celui de la fabrication et de l enseignement, que les données de l EPA et de l EERH n indiquent pas les mêmes tendances. L emploi dans le secteur de la fabrication, selon l EERH, connaît une croissance modérée, alors que, selon l EPA, il tend à diminuer depuis janvier 2000. Cependant, ces tendances convergent avec le temps. Outre ce constat, l écart qui subsiste entre les deux courbes est difficile à comprendre, puisque ce secteur ne comporte pas de travailleurs autonomes. Il en est de même, parmi les sous-secteurs de la fabrication, en matériel de transport, en impression et en vêtements : selon l EERH, les emplois croissent faiblement au cours de l année 2000, tandis que les données de l EPA indiquent plutôt une diminution dans ces sous-secteurs. Le sous-secteur du matériel de transport comporte toutefois une différence quant au niveau d emploi qui se réduit avec le temps. L écart de l emploi qui persiste, entre l EPA et l EERH, dans le soussecteur de l impression, pourrait être justifié par des définitions différentes d une enquête à l autre. Quant au sous-secteur de la fabrication de vêtements, la courbe de l emploi de l EPA se situe à un niveau plus élevé entre janvier 1999 et janvier 4

2000 que celle de l EERH, et elle se trouve, par la suite, en dessous de l EERH. Ce mouvement est difficile à expliquer, car la courbe de l EPA, qui comptabilise les travailleurs autonomes, devrait, en principe, être supérieure à celle de l EERH. Ce revirement s expliquerait-il par une sortie des travailleurs autonomes de l industrie? Du côté de l enseignement, les courbes de l emploi de l EPA et de l EERH montrent des tendances opposées. En effet, la courbe de l EPA indique une décroissance, tandis que celle de l EERH demeure stable. En conséquence, contrairement à l EERH puisque l EPA comptabilise les services d enseignement hors institution (autres services d enseignement), la courbe de l EPA se trouve à un niveau supérieur à celle de l EERH, mais cet écart diminue avec le temps. En somme, ces deux enquêtes montrent des tendances concordantes quant à l emploi total, mais divergentes sur le plan sectoriel. Des signes discordants pour l économie québécoise Les résultats de l EPA ne sont pas conformes aux données économiques disponibles selon d autres indicateurs. Dans l ensemble, certains indicateurs tels que le PIR, les livraisons manufacturières et les exportations indiquent des résultats positifs pour l année 2000. Alors que l emploi, d après l EPA et l EERH, croît légèrement de 2,4 % et de 3,6 %, la croissance moyenne du PIR total des 11 premiers mois de 2000, en comparaison de ceux de 1999, est de 4,3 %. Pendant la même période, les exportations augmentent de 19,8 %. Du côté des expéditions manufacturières, l augmentation atteint 13,8 % en 2000 par rapport à 1999. Par ailleurs, les données de l EPA sur l emploi dans le secteur du matériel de transport montre une décroissance depuis le mois d avril 1999, tandis que celles de l EERH affichent une faible croissance. Cependant, les livraisons manufacturières et le PIR de ce secteur dénotent plutôt une forte tendance à la hausse. Depuis le mois de juin 1999, l emploi de l EPA dans le secteur de l impression décroît graduellement. Or, selon l EERH, l emploi tend à croître dans ce même secteur depuis septembre 1999. Les données sur les livraisons manufacturières et sur le PIR confirment davantage la tendance de l emploi de l EERH, puisque celles- 5

ci ne cessent de progresser. De fait, durant l année 2000 par rapport à l année précédente, les livraisons manufacturières du secteur de l impression enregistrent une augmentation de 11,2 %, et le PIR de ce secteur affiche une hausse (7,2 %) relativement aux 11 premiers mois de 2000 en comparaison avec la même période de 1999. Enfin, en regard des 11 premiers mois de 1999, la croissance moyenne des exportations venant du secteur de la fabrication de vêtements en 2000 est de 13,7 % 4. Hormis cet accroissement considérable, les livraisons manufacturières décroissent de 0,6 % et le PIR de ce secteur s élève légèrement de 1,8 % 5. Ces résultats vont dans le même sens que les données sur l emploi de l EPA qui indiquent une tendance à la diminution dans ce secteur, alors que celles de l EERH présentent une croissance, après le fléchissement de septembre 1999 à janvier 2000. 4. Les données sur les exportations du secteur de la fabrication de vêtements sont non désaisonnalisées et en dollars courants. 5. Les données sur les livraisons manufacturières sont en dollars courants. 6

Variation de l emploi par secteur d activité au Québec () Décembre 1996-1997 Décembre 1997-1998 Décembre 1998-1999 Décembre 1999-2000 RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Emploi, mensuelles, données désaisonnalisées 59,2 31,4 90,6 39,0 70,4 109,4 104,5 11,9 104,5 66,6 92,4 25,8 Emploi, MM3M, données désaisonnalisées 54,7 35,8 90,5 54,2 52,2 106,4 84,5 3,6 88,1 47,3 76,4 29,1 Emploi, MM3M, données non désaisonnalisées 65,6 97,5 31,9 Emploi secteur, MM3M, données désaisonnalisées Primaire 4,5 2,1 2,4 7,8 0,9 6,9 5,2 5,9 11,1 3,1 3,1 0,0 Services publics 1,7 4,7 3,0 1,9 0,8 1,1 1,3 2,5 3,8 0,9 3,4 2,5 Construction 6,5 9,2 15,7 7,4 7,4 14,8 4,4 2,5 1,9 1,5 9,2 10,7 Fabrication 30,4 6,5 36,9 10,4 19,1 29,5 33,4 5,7 39,1 49,7 6,0 43,7 Commerce 3,9 8,9 5,0 16,1 20,2 4,1 34,9 16,2 18,7 8,5 30,4 38,9 Transport et entreposage 8,9 0,3 9,2 6,6 9,6 3,0 0,4 6,4 6,8 15,8 0,8 15,0 Finances, assurances, immobilier et location 6,8 6,6 0,2 9,2 10,0 19,2 4,2 4,6 0,4 1,7 2,8 1,1 Services professionnels, scientifiques et techniques 21,1 2,5 23,6 21,4 3,0 24,4 7,6 10,3 2,7 3,6 6,8 10,4 Gestion d entreprises, soutien administratif et autres 5,3 4,0 1,3 14,2 3,9 18,1 9,4 4,4 5,0 6,3 0,3 6,0 Service d enseignement 11,5 3,7 7,8 15,5 5,8 9,7 2,2 8,7 6,5 24,8 11,3 13,5 Soins de santé et assistance sociale 14,6 1,8 12,8 2,9 10,0 12,9 20,0 0,7 20,7 11,6 13,4 25,0 Information, culture et loisirs 0,8 6,2 5,4 10,0 9,6 0,4 5,9 8,8 14,7 10,7 5,6 5,1 Hébergement et restauration 11,5 13,9 25,4 7,9 9,8 1,9 13,9 5,4 8,5 7,2 3,6 10,8 Autres services 6,2 3,0 9,2 11,6 2,4 9,2 0,2 0,1 0,3 8,3 5,8 14,1 Administrations publiques 5,9 2,7 3,2 5,5 2,6 8,1 2,2 8,0 5,8 5,6 0,9 6,5 Ensemble des industries 54,7 35,8 90,5 54,2 52,2 106,4 84,5 3,6 88,1 47,3 76,4 29,1 Québec 7

Variation de l emploi par sous-secteur de la fabrication, MM3M, données non désaisonnalisées () Décembre 1999-2000 RMR de Montréal Québec RMR de Montréal Québec Fabrication d aliments, de boissons et de produits du tabac 5,1 2,1 3,0 Usines de textiles et de produits textiles 1,9 2,0 0,1 Fabrication de vêtements, de produits en cuir et de produits anal. 10,9 2,4 8,5 Fabrication de produits en bois 2,8 1,0 1,8 Fabrication du papier 2,1 0,5 2,6 Impression et activités connexes de soutien 7,6 2,0 9,6 Fabrication de produits du pétrole et du charbon 0,0 1,9 1,9 Fabrication de produits chimiques 9,5 1,2 8,3 Fabrication de produits de caoutchouc et en plastique 4,7 1,8 6,5 Fabrication de produits minéraux non métalliques 0,1 1,4 1,3 Première transformation des métaux 3,8 1,9 5,7 Fabrication de produits métalliques 4,4 0,0 4,4 Fabrication de machines 4,1 3,9 8,0 Fabrication de produits informatiques et électroniques 3,0 1,0 2,0 Fabrication de matériel, d appareils et de composants électriques 6,8 0,7 6,1 Fabrication de matériel de transport 12,4 0,4 12,0 Fabrication de meubles et de produits connexes 0,8 7,9 8,7 Activités diverses de fabrication 4,3 1,3 5,6 Fabrication 33,6 3,1 30,5 8

L emploi total 6 L emploi dans la fabrication 7 QUÉBEC QUÉBEC 3500,0 670,0 3450,0 3400,0 3350,0 660,0 650,0 640,0 630,0 3300,0 3250,0 3200,0 200101 620,0 610,0 600,0 590,0 199906 199912 200006 RMR DE MONTRÉAL 1780,0 1730,0 1680,0 1630,0 1580,0 200101 200012 RMR DE MONTRÉAL 350,0 340,0 330,0 320,0 310,0 300,0 290,0 280,0 199906 199912 200006 200012 QUÉBEC EXCLUANT RMR DE MONTRÉAL QUÉBEC EXCLUANT RMR DE MONTRÉAL 1830,0 350,0 1780,0 340,0 1730,0 330,0 320,0 1680,0 310,0 1630,0 300,0 1580,0 200101 290,0 280,0 199906 199912 200006 200012 6. Les données sont désaisonnalisées et mensuelles. 7. Les données sont désaisonnalisées et en MM3M. 9

L emploi dans les sous-secteurs de la fabrication 8 L emploi dans l enseignement 9 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 QUÉBEC : TROIS SOUS-SECTEURS DE LA FABRICATION 199906 199912 200006 200012 245,0 240,0 235,0 230,0 225,0 220,0 215,0 210,0 205,0 QUÉBEC : ENSEIGNEMENT 199906 199912 200006 200012 Fabrication de vêtements Impression et act. connexes de soutien M atériel de transport 70,0 60,0 RMR DE MONTRÉAL : TROIS SOUS- SECTEURS DE LA FABRICATION 130,0 125,0 120,0 RMR DE MONTRÉAL : ENSEIGNEMENT 50,0 115,0 40,0 110,0 30,0 20,0 105,0 100,0 95,0 10,0 90,0 199906 199912 200006 Fabrication de vêtements Impression et act. connexes de soutien Matériel de transport 200012 199906 199912 200006 200012 25 20 QUÉBEC EXCLUANT RMR DE MONTRÉAL : TROIS SOUS-SECTEURS DE LA FABRICATION 125 120 QUÉBEC EXCLUANT RMR DE MONTRÉAL : ENSEIGNEMENT 15 115 10 110 5 105 199906 199912 200006 F abrication de vêtements Impres sion et act. connexes de s outien M atériel de trans port 200012 100 199906 199912 200006 200012 8. Les données sont non désaisonnalisées et en MM3M. 10 9. Les données sont désaisonnalisées et en MM3M.

Emploi au Québec selon l EERH et l EPA 10 Emploi au Québec selon l EERH et l EPA : trois sous-secteurs de la fabrication 11 TOTAL MATÉRIEL DE TRANSPORT 3500,0 70,0 3400,0 3300,0 3200,0 3100,0 3000,0 2900,0 2800,0 2700,0 2600,0 200101 65,0 60,0 55,0 50,0 45,0 40,0 35,0 200101 FABRICATION IMPRESSION 700,0 680,0 660,0 640,0 620,0 600,0 580,0 560,0 540,0 520,0 500,0 200101 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 200101 250,0 245,0 240,0 235,0 230,0 225,0 220,0 215,0 210,0 205,0 200,0 ENSEIGNEMENT EPA EERH 200101 90,0 85,0 80,0 75,0 70,0 65,0 60,0 55,0 50,0 45,0 FABRICATION DE VÊTEMENTS EPA EERH 200101 10. Les données sont désaisonnalisées et mensuelles. 11. Les données sont non désaisonnalisées et mensuelles. 11

LIVRAISONS MANUFACTURIÈRES 12 PIR 13 $ 11 500 000 11 000 000 10 500 000 10 000 000 9 500 000 9 000 000 TOTAL M$ 210 000 205 000 200 000 195 000 190 000 TOTAL 8 500 000 185 000 8 000 000 180 000 $ 1 600 000 1 500 000 1 400 000 1 300 000 MATÉRIEL DE TRANSPORT M$ 7 000 6 500 6 000 MATÉRIEL DE TRANSPORT 1 200 000 5 500 1 100 000 1 000 000 900 000 800 000 5 000 4 500 4 000 $ 330 000 320 000 310 000 300 000 290 000 280 000 270 000 260 000 250 000 240 000 230 000 IMPRESSION M$ 1 500 1 400 1 300 1 200 1 100 1 000 IMPRESSION $ 440 000 430 000 420 000 410 000 400 000 390 000 380 000 370 000 360 000 350 000 340 000 330 000 FABRICATION DE VÊTEMENTS M$ 2 000 1 950 1 900 1 850 1 800 1 750 1 700 1 650 1 600 1 550 1 500 FABRICATION DE VÊTEMENTS 12. Les données sont désaisonnalisées, mensuelles et en dollars courants. 12 13. Les données sont désaisonnalisées, mensuelles et en millions de dollars aux prix de 1997.

EXPORTATIONS 14 7 000 000 000 6 500 000 000 6 000 000 000 5 500 000 000 5 000 000 000 4 500 000 000 4 000 000 000 $ TOTAL 15 MATÉRIEL DE TRANSPORT 1 450 000 000 $ 1 250 000 000 1 050 000 000 850 000 000 650 000 000 450 000 000 IMPRESSION 60 000 000 $ 55 000 000 50 000 000 45 000 000 40 000 000 35 000 000 30 000 000 180 000 000 170 000 000 160 000 000 150 000 000 140 000 000 130 000 000 120 000 000 110 000 000 100 000 000 90 000 000 $ FABRICATION DE VÊTEMENTS 14. Les données sont non désaisonnalisées, mensuelles et en dollars courants. 13 15. Les données sont désaisonnalisées, mensuelles et en dollars aux prix de 1997.

Annexe L analyse de l emploi au Québec indique des fluctuations mensuelles importantes qui obligent à se questionner quant à la fiabilité des données. Le présent travail propose une démarche appropriée aux diverses interrogations que se pose l utilisateur de ces données. Ainsi, dans un premier temps, on utilise le coefficient de variation pour vérifier jusqu à quel point il peut mesurer la qualité des statistiques québécoises de l EPA. Dans un deuxième temps, on se sert de l erreur type pour fournir une opinion sur la nature réelle ou non des changements. Analyse de la fiabilité des estimations par le coefficient de variation Par sa structure même, le coefficient de variation indicateur de fiabilité d une statistique quelconque ne peut jouer ce rôle lorsqu on s intéresse à la fiabilité des variations mensuelles. En effet, le coefficient de variation est défini comme le rapport entre l écart type ou l erreur type, puisqu il s agit pour l EPA d estimations, et la variation mensuelle. Alors, il peut tendre vers l infini lorsque cette variation mensuelle tend vers zéro. Dans le cas de l EPA, plusieurs observations mensuelles ont été faites. L analyse des résultats obtenus (voir tableau I) indique clairement qu on ne peut pas s appuyer sur les coefficients de variation, puisque leurs valeurs montrent, dans l ensemble des observations étudiées, une non-fiabilité. Analyse des changements réels par l erreur type Puisque les coefficients de variation n apportent pas de réponse adéquate, on doit alors se tourner vers l erreur type, car elle peut aider à savoir si les fluctuations sont des changements réels ou tout simplement des erreurs d échantillonnage. En effet, à un niveau de confiance de 67 %, une variation plus grande que l erreur d échantillonnage signifie que les changements sont réels. Dans le cas contraire, la variation est due à l échantillonnage. À titre d exemple, l emploi et le taux de chômage affichent une erreur type de 16 000 et de 0,3 point de pourcentage respectivement, tandis que la variation mensuelle, pour le mois d octobre, indique 19 800 et + 0,3 point de pourcentage. Puisque ces valeurs sont supérieures ou égales (en valeur absolue) aux erreurs types, les changements de l emploi et du taux de chômage sont bien réels. De plus, lorsque les mouvements suivent la même 14

direction dans le temps, ils représentent alors des changements réels, même si les variations sont plus petites que l erreur d échantillonnage. Ainsi, pour l ensemble des observations étudiées portant sur la population active, l emploi, le chômage, le taux d activité et le taux d emploi (voir tableau II), l analyse de l erreur type et des variations mensuelles, sur une période de 12 mois, montre que les changements sont dus à l échantillonnage. Toutefois, pour ce qui est du taux de chômage, les variations sont réelles 6 fois sur 12. D ailleurs, le taux de chômage de même que le chômage indiquent une tendance à la baisse. De plus, même si les variations sont réelles une fois sur 12 pour ce qui est de l emploi et une fois sur 12 quant au taux d emploi, ces deux indicateurs montrent une tendance à la stagnation depuis décembre 1999. Les conditions de l ensemble de l économie, des secteurs industriels et de la RMR de Montréal En conclusion, des résultats obtenus se dégagent les points suivants : 1) Le coefficient de variation ne peut être un indicateur de fiabilité applicable à l analyse des données de l EPA, car, lorsque les changements mensuels sont petits, la valeur de cet indicateur peut être élevée. 2) L analyse des erreurs types permet d indiquer, pour chaque variable, l ampleur de la variation requise pour que le changement puisse être distingué d une simple erreur due à l échantillonnage. Hormis le taux de chômage (0,3 point de pourcentage), les variations mensuelles des variables observées, soit la population active (14 800), l emploi (16 000), le chômage (11 500), le taux d activité (0,3 point de pourcentage) et le taux d emploi (0,3 point de pourcentage) sont dans l ensemble non significatives 16. 16. Les données entre parenthèses représentent des erreurs types associés aux variations mensuelles des variables étudiées. Au tableau II, les données en gras indiquent les variations significatives. 15

3) Sur le plan sectoriel, les valeurs entre parenthèses indiquent les variations, associées à l emploi, qui sont nécessaires pour que les changements soient significatifs. Les secteurs de l agriculture (3 000), de la construction (5 700), de la finance (6 400), des services professionnels, scientifiques et techniques (6 800), de la gestion d entreprises (5 100), des services d enseignement (6 700), de l information, de la culture et des loisirs (6 300), de l hébergement et des services de restauration (7 200) et des autres services (5 700) affichent des changements qui sont surtout liés aux erreurs d échantillonnage. Les autres secteurs, soit les ressources naturelles (2 100), les services publics (2 200), la fabrication (10 800), le commerce (10 000), le transport et l entreposage (5 600), les soins de la santé (7 700) et les administrations publiques (5 600) indiquent des changements significatifs. 4) Les données relatives aux régions qui sont entre parenthèses représentent les erreurs types de l emploi, c est-à-dire les variations nécessaires pour que les données soient significatives. En ce qui concerne les régions économiques du Québec, celles qui affichent le plus grand nombre de variations mensuelles significatives sont le Centre-du-Québec (3 812), la Montérégie (8 924) et Laval (4 626). Les 13 autres régions, soit la Gaspésie Îles-de-la-Madeleine (1 447), le Bas-Saint-Laurent (2 618), le Saguenay Lac-Saint-Jean (2 476), la Capitale-Nationale (6 087), la Chaudière-Appalaches (3 382), la Mauricie (2 399), l Estrie (3 004), Montréal (14 323), Lanaudière (4 895), les Laurentides (5 484), l Outaouais (2 855), l Abitibi-Témiscamingue (1 909) et la Côte-Nord et le Nord-du-Québec (1 602), indiquent des changements qui sont plutôt dus à l erreur d échantillonnage. 5) Pour ce qui est de la RMR de Montréal, les écarts d un mois à l autre de la population active, qui dépassent l erreur type de 13 300, sont significatifs pour les mois de janvier, d août et d octobre. De même, le chômage, dont l erreur type affichée est de 9 400, indique des différences mensuelles qui ne sont pas dues à l erreur d échantillonnage pour les mois de février, de mai et de juillet. Les variations de l emploi qui se produisent au cours des mois d août et d octobre sont plus élevées que le seuil de 14 000. Donc, ces changements sont bien réels. Les erreurs types des taux d activité, de chômage et d emploi se fixent à 0,5 point. Les variations associées à ces variables sont réelles en 16

janvier, en août et en octobre pour ce qui est du taux d activité, en février et en mai quant au taux de chômage et en août en ce qui regarde le taux d emploi 17. 6) Malgré ces résultats, des mouvements d ensemble qui tendent vers la même direction constituent tout de même un bon indicateur explicatif. 17. Au tableau IV, les données en gras indiquent les variations significatives. 17

Tableau I Coefficient de variation, Québec, 2000 Variable Coefficient de variation sur la variation mensuelle (%) Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Population active 187,3 194,7 370,0 77,5 149,5 118,4 159,1 99,3 704,8 149,5 352,4 352,4 Emploi 266,7 390,2 205,1 142,9 104,6 500,0 168,4 1 600,0 153,8 80,8 133,3 129,0 Chômage 239,6 201,8 122,3 125,0 153,3 188,5 76,7 73,7 129,2 118,6 230,0 118,6 Taux d activité 300,0 300,0 100,0 150,0 100,0 300,0 100,0 150,0 Taux de chômage 300,0 300,0 100,0 150,0 100,0 300,0 75,0 75,0 150,0 100,0 150,0 100,0 Taux d emploi 300,0 150,0 150,0 300,0 150,0 300,0 75,0 150,0 300,0 Emploi par secteur Agriculture 375,0 375,0 600,0 150,0 200,0 250,0 1 000,0 272,7 250,0 428,6 187,5 Ressources naturelles 190,9 262,5 123,5 61,8 72,4 95,5 420,0 161,5 700,0 95,5 67,7 Services publics 550,0 2 200,0 73,3 146,7 81,5 61,1 59,5 129,4 2 200,0 733,3 2 200,0 Construction 5 700,0 172,7 438,5 259,1 300,0 633,3 247,8 518,2 82,6 49,1 178,1 Fabrication 240,0 200,0 66,7 372,4 1 800,0 98,2 103,8 257,1 225,0 196,4 81,2 174,2 Commerce 103,1 73,5 100,0 909,1 185,2 769,2 137,0 114,9 93,5 147,1 63,3 71,4 Transport et entreposage 71,8 72,7 311,1 186,7 91,8 48,3 100,0 266,7 151,4 73,7 800,0 622,2 Finance 492,3 355,6 246,2 3 200,0 1 066,7 800,0 1 280,0 533,3 1 066,7 145,5 6 400,0 76,2 Services prof., scient. et techn. 1 133,3 183,8 485,7 261,5 309,1 81,9 971,4 323,8 107,9 2 266,7 174,4 Gestion d entreprises 242,9 137,8 318,8 510,0 188,9 283,3 102,0 566,7 364,3 79,7 231,8 364,3 Services d enseignement 257,7 304,5 352,6 609,1 87,0 66,3 91,8 155,8 239,3 279,2 152,3 Soins de santé 44,8 240,6 452,9 213,9 385,0 49,7 60,2 233,3 385,0 208,1 3 850,0 85,6 Information, culture et loisirs 90,0 572,7 900,0 300,0 82,9 157,5 484,6 165,8 165,8 80,8 150,0 286,4 Hébergement et services de restaurant 82,8 232,3 189,5 360,0 288,0 1 200,0 211,8 104,3 150,0 266,7 327,3 156,5 Autres services 118,8 712,5 172,7 126,7 178,1 1 900,0 1 900,0 316,7 79,2 247,8 129,5 237,5 Administrations publiques 107,7 700,0 180,6 280,0 62,2 155,6 100,0 143,6 98,2 207,4 254,5 224,0 18

Tableau II Erreur type, Québec, 2000 Variable Erreur type Variation mensuelle Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Population active () 14,8 7,9 7,6 4,0 19,1 9,9 12,5 9,3 14,9 2,1 9,9 4,2 4,2 Emploi () 16,0 6,0 4,1 7,8 11,2 15,3 3,2 9,5 1,0 10,4 19,8 12,0 12,4 Chômage () 11,5 4,8 5,7 9,4 9,2 7,5 6,1 15,0 15,6 8,9 9,7 5,0 9,7 Taux d activité (point de pourcentage) 0,3 0,1 0,1 0,0 0,3 0,2 0,3 0,1 0,3 0,0 0,2 0,0 0,0 Taux de chômage (point de pourcentage) 0,3 0,1 0,1 0,3 0,2 0,3 0,1 0,4 0,4 0,2 0,3 0,2 0,3 Taux d emploi (point de pourcentage) 0,3 0,0 0,0 0,1 0,2 0,2 0,1 0,2 0,0 0,1 0,4 0,2 0,1 Emploi par secteur () Agriculture 3,0 0,8 0,8 0,5 2,0 1,5 1,2 0,0 0,3 1,1 1,2 0,7 1,6 Ressources naturelles 2,1 1,1 0,8 1,7 3,4 2,9 2,2 0,5 1,3 0,0 0,3 2,2 3,1 Services publics 2,2 0,4 0,1 3,0 1,5 2,7 3,6 3,7 1,7 0,1 0,1 0,3 0,1 Construction 5,7 0,1 3,3 1,3 2,2 1,9 0,9 2,3 0,0 1,1 6,9 11,6 3,2 Fabrication 10,8 4,5 5,4 16,2 2,9 0,6 11,0 10,4 4,2 4,8 5,5 13,3 6,2 Commerce 10,0 9,7 13,6 10,0 1,1 5,4 1,3 7,3 8,7 10,7 6,8 15,8 14,0 Transport et entreposage 5,6 7,8 7,7 1,8 3,0 6,1 11,6 5,6 2,1 3,7 7,6 0,7 0,9 Finance 6,4 1,3 1,8 2,6 0,2 0,6 0,8 0,5 1,2 0,6 4,4 0,1 8,4 Services prof., scient. et techn. 6,8 0,6 3,7 1,4 2,6 2,2 8,3 0,7 2,1 6,3 0,3 0,0 3,9 Gestion d entreprises 5,1 2,1 3,7 1,6 1,0 2,7 1,8 5,0 0,9 1,4 6,4 2,2 1,4 Services d enseignement 6,7 2,6 2,2 1,9 1,1 7,7 0,0 10,1 7,3 4,3 2,8 2,4 4,4 Soins de santé 7,7 17,2 3,2 1,7 3,6 2,0 15,5 12,8 3,3 2,0 3,7 0,2 9,0 Information, culture et loisirs 6,3 7,0 1,1 0,7 2,1 7,6 4,0 1,3 3,8 3,8 7,8 4,2 2,2 Hébergement et services de restaurant 7,2 8,7 3,1 3,8 2,0 2,5 0,6 3,4 6,9 4,8 2,7 2,2 4,6 Autres services 5,7 4,8 0,8 3,3 4,5 3,2 0,3 0,3 1,8 7,2 2,3 4,4 2,4 Administrations publiques 5,6 5,2 0,8 3,1 2,0 9,0 3,6 5,6 3,9 5,7 2,7 2,2 2,5 19

Tableau III Erreur type pour les régions économiques du Québec Population active Emploi Chômage Taux de chômage Erreur type Variation/Déc. Erreur type Variation/Déc. Erreur type Variation/Déc. Erreur type Variation/Déc. Gaspésie Îles-de-la-Madeleine (11) 1,4 1,5 1,3 0,1 1,1 1,4 2,3 2,6 Bas-Saint-Laurent (01) 2,6 3,8 2,6 0,9 1,4 2,8 1,4 2,6 Saguenay Lac-Saint-Jean (02) 2,7 0,6 2,5 2,7 2,2 2,2 1,5 1,6 Capitale-Nationale (03) 5,9 0,8 6,1 0,9 3,4 0,9 1,0 0,0 Chaudière-Appalaches (12) 3,4 0,5 3,4 2,2 1,8 1,7 0,9 0,9 Mauricie (04) 2,5 0,9 2,4 2,4 1,3 1,5 1,0 1,3 Centre-du-Québec (17) 3,6 2,5 3,8 1,6 2,0 0,9 1,7 0,7 Estrie (05) 3,1 0,8 3,0 0,4 1,7 0,5 1,1 0,3 Montérégie (16) 8,7 5,9 8,9 3,1 5,4 2,8 0,7 0,4 Montréal (06) 14,3 2,1 14,3 2,2 8,8 4,5 0,9 0,5 Laval (13) 4,7 0,0 4,6 0,3 2,2 0,2 1,1 0,1 Lanaudière (14) 4,9 1,2 4,9 0,1 2,4 1,0 1,5 0,5 Laurentides (15) 5,2 2,2 5,5 0,0 2,9 2,2 1,1 0,8 Outaouais (07) 2,7 2,7 2,9 1,8 1,8 0,9 1,0 0,4 Abitibi-Témiscamingue (08) 1,7 0,6 1,9 0,9 1,6 0,4 2,0 0,6 Côte-Nord (09) et Nord-du-Québec (10) 2,7 3,3 1,6 1,0 2,1 2,3 2,9 3,1 Tableau IV Erreur type (RMR de Montréal), 2000 Variable Erreur type Variation mensuelle Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Population active () 13,3 18,4 9,7 5,5 4,8 3,7 10,4 9,1 21,0 2,6 18,9 1,7 4,5 Emploi () 14,0 16,6 2,9 0,6 4,4 4,7 2,0 1,2 14,5 1,0 23,9 4,2 3,4 Chômage () 9,4 1,9 12,6 6,1 0,5 8,5 8,4 7,9 6,5 3,7 5,1 2,5 1,1 Taux d activité (point de %) 0,5 0,7 0,3 0,2 0,2 0,0 0,4 0,3 0,8 0,1 0,7 0,0 0,2 Taux de chômage (point de %) 0,5 0,1 0,7 0,3 0,0 0,4 0,4 0,4 0,3 0,2 0,4 0,1 0,1 Taux d emploi (point de %) 0,5 0,6 0,2 0,0 0,2 0,2 0,1 0,0 0,6 0,0 0,9 0,1 0,1 N ayant pas lieu de figurer. 20