Q1-14 La partie «traitement anti-infectieux» de l enquête est-elle un module facultatif?

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Transcription:

Enquête nationale de prévalence 2012 des infections nosocomiales Mai-juin 2012 Réponses aux questions les plus fréquentes des établissements de santé Version 2 complément à la version du 10 mai 2012 11 juin 2012 Errata au protocole Page 22 : les infections digestives à Clostridium difficile sont à coder GASENT contrairement à ce qui est indiqué page 22. Pour le microorganisme coder CLODIF. Page 25 : la sensibilité aux antibiotiques des staphylocoques n est à renseigner que pour S. aureus contrairement à ce qui est indiqué page 25 du protocole. 1. ORGANISATION DE L ENQUETE Q1-13 Faut-il remplir une fiche pour tous les patients présents? Oui, sous réserve de répondre aux critères d inclusion, et même si le patient ne présente pas d IN ni de traitement anti-infectieux. La prévalence se mesure sur le nombre total de patients présents (dénominateur). Ce type d enquête cherche à recueillir pour chaque patient présent ses caractéristiques et la présence d un dispositif invasif. Q1-14 La partie «traitement anti-infectieux» de l enquête est-elle un module facultatif? Non, l enquête de 2012 mesure la prévalence des infections nosocomiales ET celle des traitements anti-infectieux : la réponse est obligatoire (oui ou non). Pour mémoire, en 2006, 15% des patients avaient un traitement antiinfectieux le jour de l enquête. Q1-15 Faut-il inclure les patients sortants le jour de l enquête? Oui, si leur sortie est programmée après le passage de l enquêteur. Q1-16 Faut-il inclure les patients en permission au moment du passage de l enquêteur? Non. 2. FICHE ETABLISSEMENT Q2-6 Différences entre médecine interne (MEDINT), médecine polyvalente (MEDGEN) et médecine générale (MEDGEN)? - La médecine interne correspond à un service spécialisé dans la prise en charge de maladies systémiques, autoimmunes,. - La médecine polyvalente, classée dans le cadre de cette enquête avec la médecine générale (code commun MEDGEN), correspond à des services assurant plusieurs spécialités de médecine. Q2-7 Comment coder un patient hospitalisé dans un service de chirurgie traité pour un cancer ORL : CHICAN (chirurgie carcinologique) ou CHIORL (chirurgie ORL)? Le service doit être codé CHIORL (chirurgie ORL) et le patient CHICAN (chirurgie carcinologique). Le même principe sera à appliquer dans d autres spécialités (chirurgie digestive ). Q2-8 Code service : en lettres ou en chiffres, quelle taille? Le code service peut comprendre 50 caractères : chiffres ou lettres. 1

Q2-9 Comment coder la spécialité des patients hospitalisés en USI/USC? La spécialité (service et patient) ne doit pas être codée en réanimation mais dans la spécialité médicale ou chirurgicale dont ils relèvent. Exemples : - USI cardiologique cardiologie médicale (MEDCAR) ou chirurgicale (CHICAR) - USI néonatale néonatologie (PEDNEO) - USC polyvalente réaffecter les patients dans leurs spécialités respectives : pneumologie, neurologie, gastro-entérologie,. Q2-10 Si un patient est concerné par une intervention exclue pour le codage de la variable «Chirurgie depuis l admission» doit-il être exclu de l enquête? Non, les critères d inclusion des patients ne tiennent pas compte du type d intervention auquel le patient a été soumis. Exemple : ce n est pas parce que les interventions dentaires sont exclues qu il faut exclure de l enquête les patients concernés (1 fiche patient est à remplir avec chirurgie depuis l admission = non). Q2-11 Chirurgie depuis l admission : doit-on prendre en compte les interventions réalisées en dehors du bloc opératoire qui ne sont pas décrites dans la liste d exclusion? Non, seules sont prises en compte celles réalisées au bloc opératoire (cf. protocole). Ex : l autogreffe de peau en pastille est classée comme acte de chirurgie dans la CCAM mais elle n est pas prise en compte si elle n est pas réalisée au bloc opératoire. Q2-12 Chirurgie depuis l admission : si un patient est hébergé dans l ES depuis plus d un an (ex : USLD, SSR), doit-on rechercher la trace d une intervention dans l année précédente ou au-delà? Dans l année précédente uniquement. Q2-13 Immunodépression : la définition ne prend pas en compte des états connus pour être associés à une immunodépression (ex : grande prématurité, diabète évolué.). Faut-il noter «oui» pour ce type de patient? Non, il est demandé de se limiter à la définition proposée par le protocole d enquête. Q2-14 Comment coder les patients en SSPI (salle de soins post-interventionnels)? Ces patients sont inclus dans l enquête et relèvent de la spécialité chirurgicale concernée. 2

3. FICHE PATIENT Q3-21 Le fait de ne prendre en compte que les dispositifs invasifs (DI) présents au moment du passage de l enquêteur peut conduire à sous-estimer la prévalence des DI en gériatrie (une majorité de cathéters posés le soir ou la nuit) et en psychiatrie (cathéters non laissés en place même si traitement prolongé, cathéter intermittent) notamment. Est-il possible de les comptabiliser quand même? Non, il n est pas demandé de les comptabiliser. La non-exhaustivité du recueil est une des limites de mesure de la prévalence. Q3-22 PICC et CCI : doit-on coder CVC également? Non, les PICC et CCI sont des CVC mais le code CVC est réservé aux cathéters hors PICC et CCI. Le tableau ci-dessous est une aide à ce codage. CENTRAL PERIPHERIQUE Objectifs * but = vaisseau à atteindre Artériel CAC But : artère pulmonaire via veine jugulaire, sous-clavière ou fémorale ex : Swan-Ganz CAP But : artère radiale ou artère fémorale ex : canule radiale, la plupart des cathéters artériels Monitorage/mesure de la pression artérielle, prélèvements artériels (gaz du sang) Veineux Cas général Cathéter CCI PICC CVC But : veine cave supérieure via veine jugulaire ou sous-clavière via veine jugulaire ou sousclavière (cas le plus fréquent) But : veine cave inférieure via veine porte Ex : cathéter ombilical NN CVP But : veine céphalique, basilique ou cubitale (cas le plus fréquent) via veine basilique ou humorale But : veine radiale Ex : cathéter de fistule artério-veineuse (dialyse) Administration de médicaments, nutrition parentérale, transfusion, prélèvements veineux Q3-23 Comment classer les cathéters sur fistule d hémodialyse? Ils sont à classer dans la catégorie des cathéters veineux périphériques (CVP, cf. tableau). En effet, il s agit le plus souvent de cathéters branchés sur une veine, la veine radiale. Dans le cas de la fistule, cette veine est artériolisée par anastomose avec l artère radiale. Q3-24 Comment classer les cathéters (canules) utilisés pour une ECMO (technique d assistance cardiaque et circulatoire)? Ils sont à coder CVC. Q3-25 Que faire dans le cas d un traitement anti-infectieux associant plus de 5 molécules? Cette situation devrait être rare (5 antiinfectieux étaient documentés pour 123 patients au cours de l ENP2006), la polythérapie antibiotique se limitant généralement à 2 ou 3 molécules simultanées. Une réflexion locale avec les cliniciens est la démarche de 1 ère intention suggérée après avoir réuni toutes les informations nécessaires pour le choix des antiinfectieux à documenter. Il est rappelé que les traitements locaux et les traitements anti-viraux ne sont pas à prendre en compte. 3

Q3-26 Justification dossier (traçabilité du motif de prescription) : est-ce qu un antibiogramme peut servir de justification? Non, l antibiogramme sert à caractériser la résistance des souches identifiées, mais ne justifie pas à lui seul le traitement. Q3-27 Comment coder le contexte de prescription dans les situations de prophylaxie dite médicale (prévention des infections dans des situations médicales à risque)? Il est demandé de les coder AM, le même code que la prophylaxie des infections opportunistes. Exemples : - accouchement par voie basse avec colonisation de la mère à Streptocoque B - accouchement par voie basse avec rupture prématurée des membranes - asplénie (absence de rate) - rupture de varices oesophagiennes Nota : dans ce cas, il n y a pas de diagnostic à identifier puisque celui-ci est limité au contexte curatif. Q3-28 Quel diagnostic choisir pour une médiastinite? Le code à utiliser pour cette situation est celui de l infection cardio-vasculaire (CVA). Plus généralement, pour les diagnostics non envisagés dans le thesaurus, choisir le code se rapprochant le plus de l indication (par appareil). Q3-29 IN à l admission : établissement ou service? Il s agit de l admission dans l établissement. Q3-30 Transfert au sein d un établissement multisites : comment définir l origine des infections nosocomiales? Lorsqu une même inscription concerne plusieurs sites, la date d hospitalisation est celle de l entrée dans l ES (1 er site où a séjourné le patient). Si des transferts ont lieu entre les deux sites, on considérera qu il s agit de l équivalent d un transfert entre services d un même ES. Q3-31 Dispositif invasif concerné : en cas de bactériémie non liée à un cathéter (code SANBAC), il est de mandé de noter la présence d un CVC dans les 48h précédentes : faut-il considérer les CVC au sens strict (CVC hors CCI et PICC) ou au sens large (CVC + CCI + PICC )? Il s agit de CVC au sens large, que ce soit un cathéter à chambre implantable ou un PICC ou tout autre cathéter veineux central. Q3-32 Que faire dans le cas de plus de deux micro-organismes identifiés pour une même infection? 1- Vérifier qu il ne s agit pas d une contamination du prélèvement (ECBU, HC ). Certains modes de prélèvement sont en effet plus à risque que d autres. 2- Il est difficile d établir de façon générale des critères de choix pour l enquête : une réflexion locale avec les cliniciens est la démarche de 1 ère intention suggérée après avoir réuni toutes les informations nécessaires (bilan microbiologique, mode de prélèvement, type d infection,.). Q3-33 Que faire dans le cas d un patient avec plus de 3 IN? Cette situation devrait être rare (3 localisations infectieuses étaient documentées pour 149 patients au cours de l ENP 2006). 4

Si le cas se présentait, une réflexion locale avec les cliniciens serait la démarche de 1 ère intention proposée après avoir réuni toutes les informations nécessaires (type d infection, caractéristiques du patient, vérification du caractère nosocomial). Q3-34Comment coder les neutropénies fébriles? Le choix des codes dépend de la documentation microbiologique. Neutropénie fébrile documentée Neutropénie fébrile non documentée Infection nosocomiale oui non Type d IN Bactériémie (SANBAC) - Traitement anti-infectieux Contexte de Curatif (IC) Curatif (IC ou ICS ou IAS) prescription Diagnostic BAC NEF Q3-35 Comment coder les infections urinaires basses (homme/femme) et les infections urinaires hautes? L enquête européenne ne prévoit pas de distinguer les infections hautes ou basses : choisir entre URIN1 et URIN2 en fonction de la confirmation microbiologique. Q3-36 Comment coder les infections sur CCI? Elles doivent être codées comme infections liées aux cathéters (ILC) (cf. recommandations CCI de la SF2H, mars 2012). Q3-37 Schéma sur les infections liées au cathéter : que signifie «culture sur cathéter»? Il s agit de culture quantitative du cathéter en cas de retrait du cathéter et de culture du point d insertion en cas de cathéter en place. Q3-38 Comment coder une tuberculose pulmonaire, une tuberculose à localisation extra-pulmonaire? Coder l infection selon la localisation infectieuse et MYCTUB pour le micro-organisme. Compte tenu de la durée d incubation de la tuberculose, son implication dans une IN devrait être exceptionnelle et discutée avec les praticiens prenant en charge le patient. Q3-39 Comment coder une surinfection d escarre non documentée microbiologiquement? Le code à utiliser pour cette situation est celui de l infection cutanée (PEACUT). 5. HOSPITALISATION A DOMICILE (HAD) QUESTIONS SPECIFIQUES Q5-6 Prise en charge en «service» HAD d un patient de l ES : comment définir l origine des infections nosocomiales? Même lorsque l HAD est inscrite de façon commune avec l établissement auquel elle est rattachée, il est demandé de considérer l HAD comme un établissement indépendant (mode d hospitalisation particulier). En conséquence : - la date d hospitalisation sera celle de prise en charge du patient en HAD ; - il n y aura pas de chirurgie depuis l admission (ne pas cocher «oui» dans le masque de saisie) - toute infection identifiée en HAD lors de l enquête sera attribuée à l HAD mais considérée comme acquise dans un autre établissement si les premiers signes d infection sont antérieurs à la date de prise en charge en HAD. 5

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