PRISE EN CHARGE DU PATIENT ALLERGIQUE EN 2007
VOCABULAIRE ALLERGIE TERRAIN ATOPIQUE SENSIBILISATION ALLERGIE CROISEE
ALLERGIE réaction anormale d ordre immunologique d un individu exposé à une certaine substance
TERRAIN ATOPIQUE 1920 Coca et Cooke maladies fréquentes dans certaines familles : eczéma asthme rhume des foins
ATOPIE 1970 Pepys anormale facilité à synthétiser des IgE spécifiques vis-à-vis d allergènes naturels entrant en contact avec l organisme par les voies naturelles
ATOPIE tendance individuelle ou familiale à produire des IgE spécifiques en réponse à de petites doses d Ag (habituellement protéiques) et à développer des symptômes typiques : asthme, rhinoconjonctivite, syndrome eczéma-dermatite
Maladies allergiques non atopiques allergies aux venins d hymenoptères allergies médicamenteuses eczéma de contact pneumopathies d hypersensibilité
MALADIES NON ALLERGIQUES RHINITE NON ALLERGIQUE ASTHME «INTRINSEQUE» URTICAIRE CHRONIQUE
SENSIBILISATION Test(s) Cutané(S) et/ou RAST positif(s) sans pertinence clinique
ALLERGIE CROISEE Allergène primaire et allergènes croisants Epitopes communs ou de structure voisine Différencier sensibilisation et allergie
RISQUE ALLERGIQUE 5 à 15 % en l absence d ATCD familial 20 à 40 % si 1 parent atteint 40 à 60 % si 2 parents atteints 60 à 80 % si 2 parents avec même allergie Risque plus élevé si mère allergique
Prévalence des maladies atopiques en France Dermatite atopique 10 % Asthme 7 à 9 % enfants 10 à 15 % adolescents Rhinoconjonctivite 11 à 25 % des ado Allergie alimentaire 3 %
DIAGNOSTIC toujours clinique avant tout tests cutanés (prick) RAST tests biologiques de dépistage
Nouveaux RAST possibilité de doser les allergènes majeurs et mineurs de certains allergènes intérêt pour pollens de graminées et de bouleau pour prédire l efficacité d une immunothérapie
TRAITEMENT peu de nouveauté parmi les médicaments nouveaux anti-histaminiques très sûrs du point de vue cardiaque anti-leucotriène indiqué aussi dans la rhinite allergique associations CSI et Bêta2LD très efficaces dans l asthme
OMALIZUMAB (XOLAIR) Ac monoclonal murin humanisé anti-ige Empêche la liaison des IgE au récepteur de forte affinité sur les cellules effectrices Ne peut pas se lier aux Ig E déjà fixées A prouvé son efficacité dans l asthme sévère Bonne tolérance Coût élevé
IMMUNOTHERAPIE SPECIFIQUE Seul traitement capable d influencer l évolution naturelle de l atopie Modifie et réoriente la réponse immunitaire Actif sur les symptômes d allergie respiratoire, même plusieurs années après l arrêt du traitement Prévient l apparition d un asthme Diminue les sensibilisations ultérieures
IMMUNOTHERAPIE SPECIFIQUE La voie sub-linguale a prouvé également son efficacité Plus facile à mettre en œuvre Possibilité d administrer des doses beaucoup plus élevées Traitement intermittent pour les allergènes saisonniers
LIMITES DE L IMMUNOTHERAPIE À effectuer le plus précocément possible Ne fonctionne pas chez les patients polysensibilisés Produits à améliorer (standardisation, fortes concentrations, allergènes majeurs ) Pas de réelle possibilité de sélectionner les patients répondeurs Pas de moyen autre que la clinique pour contrôler l efficacité et le maintien de cette dernière
PROBIOTIQUES? Microorganismes vivants qui administrés en quantité adéquate apportent un bénéfice pour la santé de l hôte Essentiellement Bifidobactéries et Lactobacilles Ont des effets immunologiques Réduisent la fréquence de la DA chez les enfants à haut risque atopique Ne sont pas recommandés officiellement
PREVENTION PRIMAIRE Pas de tabac pendant et après la grossesse Pas de consommation d arachide pendant la grosesse et l allaitement Allaitement maternel au moins 4 mois Lait HA Diversification alimentaire retardée Éviction des acariens et des animaux