Le cahier semestriel des Emplois d Avenir Missions Locales d Alsace Juin 2016 Une production de l ARML Alsace Données issues d I-Milo
Les jeunes salariés en Emploi d Avenir 6 418 contrats signés*, concernant 4 921 jeunes. RÉPARTITION PAR SEXE RÉPARTITION PAR NIV. DE DIPLÔME (DT VALIDÉS) Les mineurs représentent seulement 2,3 %, alors que les jeunes de 22 ans et + représentent 52,46 % des jeunes en Emploi d Avenir. 21,3 % des jeunes en Emploi d Avenir sont résidents en QPV (Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville). C est 2,5 points de plus qu en décembre 2015. RÉPARTITION PAR MÉTIER EXERCÉ (codes ROME) A la signature de leur contrat initial, 48,2 % des jeunes étaient inscrits en Mission Locale depuis plus d 1 an (30,3% depuis moins de 3 mois). Plus de 3 jeunes sur 10 disposent d un logement autonome. 49,1 % des jeunes disposent du permis B, parmi eux un peu plus de 8 sur 10 ont une voiture. * Il convient d ajouter à ces contrats prescrits par les Missions Locales, ceux prescrits par Cap Emploi auprès du public jeune (jusqu à 30 ans) en situation de handicap, soit 75 contrats supplémentaires environ.
Les employeurs en Emploi d Avenir 6 418 contrats signés, concernant 2 188 employeurs. TYPE DE CONTRAT ET DURÉE TEMPS DE TRAVAIL La part des contrats de 2 ans et 3 ans a augmenté d un point par rapport au mois de décembre 2015. RÉPARTITION PAR SECTEUR D ACTIVITÉ (codes NAF)
Secteur non marchand (4 952 contrats pour 1 354 employeurs) Secteur marchand (1 466 contrats pour 885 employeurs) Le secteur marchand représente 22,8 % de l ensemble des contrats signés depuis le démarrage du dispositif. En raison du nombre important de renouvellements dans le secteur non marchand et de l arrivée des «CIE Starter», le rythme de prescriptions dans le secteur marchand au 1 er semestre 2016 (22,9 %) a nettement ralenti par rapport à l année 2015 (29,3 %). TEMPS DE TRAVAIL Dans les secteurs marchand et non marchand, les contrats à temps plein sont très largement majoritaires et les proportions stables dans le temps. TYPE DE CONTRAT ET DURÉE La part des CDI est plus de 14 fois plus importante dans le secteur marchand.
Secteur non marchand Secteur marchand RÉPARTITION PAR SECTEUR D ACTIVITÉ (codes NAF) RUPTURES, FINS DE CONTRAT ET RENOUVELLEMENTS 19,9 % des contrats signés aboutissent à une rupture (certaines pour des situations positives : CDI, reprise de scolarité, formations diplômantes ). C est 1,7 point de plus qu il y a 6 mois. 53,1 % des contrats arrivés à terme -hors ruptures- depuis le démarrage du dispositif (1 260/2 372) ont été renouvelés. 16,4 % des contrats signés dans le secteur non marchand aboutissent à une rupture. C est 1,4 point de plus qu en décembre 2015. Preuve du succès de ce dispositif, la proportion de contrats arrivés à terme hors ruptures et renouvelés est en augmentation : 54,1 % (1 108/2 049). La part des ruptures est deux fois plus élevée dans le secteur marchand, avec 32 % des contrats signés qui aboutissent à une rupture. C est 3,8 points de plus qu en décembre 2015. Dans le secteur marchand, 47,1 % des contrats arrivés à terme hors ruptures ont été renouvelés (152/323).
Les parcours de professionnalisation 16 366 engagements* ont été contractualisés, soit en moyenne 2,55 par contrat. 92,1 % des jeunes en Emploi d Avenir ont au moins 1 engagement de toute nature. A noter que ces chiffres sont en légère baisse par rapport au 31 décembre 2015. NATURE DES ENGAGEMENTS Plus de 4 engagements contractualisés sur 5 (81 %) sont des formations. C est 8 points de plus qu au national. 89,2 % des salariés en Emploi d Avenir bénéficient d au moins une action de formation (ou VAE). NATURE DES FORMATIONS 9 % des formations prévues dans le cadre des Emplois d Avenir sont des actions qualifiantes. Plus de la moitié des formations prévues dans le cadre des Emplois d Avenir sont des formations professionnalisantes, généralement effectuées en dehors du lieu de travail. 55,2 % des actions de formation prévues dans le cadre des Emplois d Avenir ont d ores et déjà été réalisées, soit 3,3 points de plus qu en décembre 2015. Ce chiffre est en constante augmentation, preuve de la concrétisation des engagements pris. 29 % des actions de formation restant à effectuer sont en cours à l heure actuelle. 21,6 % des actions de formation prévues dans le cadre des Emplois d Avenir n ont pas encore débuté. * Un ou plusieurs engagements est (sont) adossé(s) à chaque Emploi d Avenir. Il(s) est (sont) contractualisé(s) entre l employeur, le jeune salarié et la Mission Locale, dans les 3 mois suivant la prescription. Ces engagements doivent permettre au jeune salarié de se professionnaliser pendant la durée de son contrat, voire d acquérir un niveau de qualification supérieur.
FOCUS sur les sorties Au 30 juin 2016, 2 166 jeunes sont sortis du dispositif Emploi d Avenir suite à une rupture ou la fin de leur contrat de travail. Concernant les jeunes sortis à la fin de leur contrat, 31 % sont sortis pour un motif positif avec la poursuite d un contrat de travail ou d une formation. SORTIES POSITIVES suite à une fin de contrat Parmi ces sorties positives, plus de la moitié (51 %) sont des contrats qui se prolongent chez le même employeur EAv (hors renouvellement). 7 % des jeunes poursuivent leur parcours en débutant une formation. RETOUR EN ACCOMPAGNEMENT L effet positif, voire décisif, sur l insertion professionnelle à long terme des jeunes ayant bénéficié d un Emploi d Avenir peut se concrétiser dans les mois qui suivent la fin de leur contrat de travail. Ainsi, 6,8 % des jeunes retournant en accompagnement Mission Locale ou Pôle Emploi trouvent un emploi ou débutent une formation dans les 30 jours. Pour les jeunes restants, 13,9 % d entre trouvent un emploi ou une formation dans les 6 mois suivant leur retour en Accompagnement.
Au 30 juin 2016, et en raison du nombre important de jeunes encore sous contrat (2 921), les jeunes sortis du dispositif EAv suite à une rupture de leur contrat de travail représentent plus de la moitié (51 %) de l ensemble des jeunes sortis du dispositif EAv. SORTIES suite à une rupture Parmi ces ruptures, certaines sont qualifiées de positives, puisque 9 % ont mis fin à leur contrat de travail pour débuter une formation ou 3 % pour reprendre leurs études et 6 % pour commencer un autre emploi. RETOUR EN ACCOMPAGNEMENT Malgré la rupture de leur contrat de travail, l effet positif, voire décisif, sur l insertion professionnelle à long terme des jeunes ayant bénéficié d un Emploi d Avenir peut se concrétiser dans les mois qui suivent la rupture. Concernant les jeunes retournant en accompagnement Mission Locale ou Pôle Emploi suite à la rupture de leur contrat de travail, 7,8 % d entre eux trouvent un emploi ou débutent une formation dans les 30 jours qui suivent la sortie. Pour les jeunes restants, 14 % d entre eux trouvent un emploi ou une formation dans les 6 mois qui suivent leur retour en accompagnement.
Les Emplois d Avenir Les Emplois d Avenir sont des contrats de travail qui s adressent aux jeunes de 16 à 25 ans (jusqu à 30 ans pour des personnes reconnues travailleur handicapé), disposant d un faible niveau de qualification et rencontrant des difficultés d insertion professionnelle. Les employeurs des secteurs marchand et non marchand sont concernés et verront ainsi une grande partie du salaire pris en charge (75 % du SMIC dans le secteur non marchand et 35 % dans le secteur marchand). Ces contrats de travail peuvent être signés en CDI ou CDD de 3 ans (12 ou 24 mois lorsque les situations du jeune ou de l employeur le justifient), pour une durée hebdomadaire de travail de 35 heures (jusqu à mi-temps sur dérogation). Les Emplois d Avenir sont soumis à deux obligations : formation (si possible qualifiante et pendant le temps de travail) et encadrement (chez l employeur et par la Mission Locale). Les Missions Locales Les Missions Locales jouent un rôle central dans le dispositif. Elles sont, avec Cap Emploi pour les jeunes en situation de handicap, les seules habilitées à prescrire des Emplois d Avenir. A ce titre, les Missions Locales sont garantes de l attribution de l aide de l Etat aux employeurs. Elles sont, avant tout, garantes de la réussite du dispositif sur le plan quantitatif et plus encore qualitatif : respecter les caractéristiques du public cible veiller aux bonnes conditions d accueil et de tutorat au sein de la structure employeuse mettre en œuvre un parcours de professionnalisation (formations) pour le salarié, en lien avec son projet et les capacités de la structure employeuse assurer le suivi du jeune salarié pendant la durée du contrat favoriser le maintien dans l emploi et la pérennisation des contrats Ce cahier mensuel a pu être réalisé grâce au soutien de la DIRECCTE ACAL, consécutivement au passage à temps plein de l assistant technique régional I-milo.