NAPROSYNE 500 mg, suppositoire Résumés des Caractéristiques du Produit DENOMINATION DU MEDICAMENT : NAPROSYNE 500 mg, suppositoire COMPOSITION QUALITATIVE ET QAUNTITATIVE Naproxène (DCI) 500 mg par suppositoires. Excipients : glycérides hémi-synthétiques solides FORME PHARMACEUTIQUE suppositoire DONNEES CLINIQUES Indications thérapeutiques Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire du naproxène, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles. Elles sont limitées, chez l'adulte (à partir de 15 ans), au : traitement symptomatique au long cours : des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que syndrôme de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ; de certaines arthroses invalidantes et douloureuses; traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des : rhumatismes abarticulaires tels que péri-arthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites ; arthroses ; lombalgies ; radiculalgies ; affections aiguës post-traumatiques bénignes de l appareil locomoteur. thérapeutique d appoint d affections non rhumatologiques. Dans les indications suivantes, les risques encourus, en particulier l extension d un processus septique concomitant, sont ceux des AINS. Ils doivent évalués par rapport au bénéfice antalgique attendu : - traitement symptomatique de courte durée de la douleur au cours des manifestations inflammatoires dans les domaines ORL et stomatologie, - dysménorrhées après recherche étiologique. Posologie et mode d administration Posologie :Adulte : traitement d attaque : 1000 mg par jour, soit 1 suppositoire le soir en complément des formes orales ; traitement d entretien : 1 suppositoire par jour, soit 500 mg par jour. Mode d administration : Voie rectale. Durée d administration : L utilisation de la voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajoutée aux risques de la voie orale. Contre-Indications Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants : Au delà de 24 semaines d aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) (cf. 4.6 Grossesse et Allaitement), antécédents d allergie ou d asthme déclenchés par la prise de naproxène ou de substances d'activité proche telles que d autres AINS, aspirine ; hypersensibilité à l un des excipients; ulcère gastro-duodénal en évolution, hémorragie digestive ; insuffisance hépato-cellulaire sévère ; insuffisance rénale sévère ; insuffisance cardiaque sévère non contrôlée ; enfant de moins de 15 ans Liée à la voie d administration : antécédents récents de rectites ou de rectorragies. Mises en garde et précautions particulières d emploi Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestations allergiques lors de la prise d aspirine et/ou d antiinflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L administration de ce produit peut entraîner une crise d asthme notamment chez certains sujets allergiques à l aspirine ou à un AINS (c.f. 4.3 Contre-indications) Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n importe quel moment en cours de traitement sans qu il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d antécédents. Le risque
relatif augmente avec la dose ainsi que chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf. 4.5. Interaction avec d autres médicaments et autres formes d interactions). En cas d hémorragie gastro-intestinale ou ulcère, interrompre immédiatement le traitement. Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux, même bien contrôlé ; en effet : le naproxène pourrait être susceptible de réduire les défenses naturelles de l organisme contre l infection ; le naproxène pourrait être susceptible de masquer les signes et les symptômes habituels de l infection. Le naproxène existe sous forme d autres dosages qui peuvent être plus adaptés Le naproxène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastro-duodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive ). Les personnes âgées pouvant présenter un risque plus élevé d effets indésirables que les patients jeunes : une surveillance clinique et biologique est recommandée, en cas de posologie élevée. une étude a montré que, chez les personnes âgées, la concentration plasmatique en ion Naproxène libre est doublé»e bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée ; une réduction de la posologie doit être envisagée en cas d altération de la fonction rénale. Comme le naproxène et ses métabolites sont éliminés en grande partie (95 pour cent) dans les urines par filtration glomérulaire, le naproxène doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la focntion rénale est pertubée ; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent utilisées chez ces patients. Le naproxène entraîne une diminution de l agrégation plaquettaire et un allongement du temps de saignement : - ceci doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement ; - les patients présentant des troubles de la coagulation, ou traités par des médicaments interférant avec l hémostase, doivent être surveillés avec attention en cas d administration de naproxène. Des oedèmes périphériques modérés ayant été observés chez des patients dont la fonction cardiaque est comprise, une surveillance clinique doit être envisagée. De rares cas d effets indésirables ophtalmologiques ayant été rapportées, il est recommandé de pratiquer, si le médecin le juge nécessaire, un examen ophtalmologique chez les patients qui développent sous naproxène des troubles de la vision. Au cours d un traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la numération et la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale. Insuffisance rénale fonctionne lle : Les AINS, en inhibant l action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant. En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants : sujets âgés, médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (cf. rubriques 4.5 Interactions avec d autres médicaments et autres formes d interactions), hypovolémie qu elle qu en soit la cause, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale chronique, syndrome néphrotique, néphropathie lupique, cirrhose hépatique décompensée. Rétention hydro-sodée : Rétention hydro-sodée avec possibilité d œdème, d HTA ou de majoration d HTA, d aggravation d insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début du traitement en cas d HTA ou d insuffisance cardiaque. Une diminution de l effet des antihypertenseurs est possible (cf. rubrique 4.5 Interactions avec d autres médicaments et autres formes d interactions). Hyperkaliémie : Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémants (cf. rubrique 4.5 Interactions avec d autres médicaments et autres formes d interactions). Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) (cf.rubrique 4.5 Interactions médicamenteuses et autres formes d interactions). Interactions avec d autres médicaments et autres formes d interactions Risque lié à l hyperkaliémie : Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l enzyme de conversion, les antagonistes de l angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime. L association de ces médicaments majore le risque d hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l association d un IEC et d un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées. Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance. Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l objet d interactions spécifiques au regard de ce risque. Leur mention dans ce chapeau s explique en tant que facteur favorisant pouvant s ajouter à d autres facteurs de risque «à prendre en compte» dans la survenue d une hyperkaliémie. Associations déconseillées : autres AINS les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif; acide acétylsalicyclique à des doses anti-inflammatoires ( 1 g par prise et/ou 3 g par jour), et à des doses antalgiques ou antipyrétiques ( 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. anticoagulants oraux augmentation du risque hémorragique de l anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite ; héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) augmentation du risque hémorragique et agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. lithium augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'ains. méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Associations nécessitant des précautions d emploi: - Ciclosporine, Tacrolimus : Risque d addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l AINS. - diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l angiotensine II : Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale au début du traitement ; - méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par les antiinflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé ; Associations à prendre en compte : - Acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) : Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. - Bêta-bloquants (sauf esmolol): réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS) ; - Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses préventives et en dehors du sujet âgé) Augmentation du risque hémorragique
Grossesse et allaitement GROSSESSE Aspect malformatif : 1 er trimestre Les études chez l animal n ont pas mis en évidence d effet tératogène. En l absence d effet tératogène chez l animal, un effet malformatif dans l espèce humaine n est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l espèce humaine se sont révélées tératogène chez l animal au cours d études bien conduites sur 2 espèces. Dans l espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à l administration au cours du 1 er trimestre de la grossesse, n a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l absence du risque. Aspect foetotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres Il s agit d une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. L administration pendant le 2éme et 3éme trimestres expose à : Une atteinte fonctionnelle rénale : o In utero pouvant s observer dès 12 semaines d aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d une exposition prolongée. o A la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d exposition tardive et prolongée (avec un risque d hyperkaliémie sévère et retardée). Un risque d atteinte cardiopulmonaire : Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Ce risque est d autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle. Un risque d allongement du temps de saignement pour la mère et l enfant. En conséquence : jusqu à 12 semaines d aménorrhée : l utilisation de ce produit ne doit être envisagée que si nécessaire. Entre 12 et 24 semaines d aménorrhée (entre le début de la diurèse fœtale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée. Au delà de 24 semaines d aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise même ponctuelle est contre-indiquée (cf 4.3 Contre-indications). Une prise par mégarde au delà de 24 semaines d aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale ; fœtale et/ou néonatale selon le terme d exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d élimination de la molécule. ALLAITEMENT Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d éviter de les administrer chez la femme qui allaite. Effets sur l aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles visuels. Effets indésirables - Effets digestifs : Ont été surtout rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d'épigastralgies, souvent légères ou modérées, de nausées, de vomissements, de ballonnements abdominaux, de dyspepsie, diarrhée, constipation, stomatites ulcéreuses. Ont été exceptionnellement observés : ulcères, hémorragies et/ou perforations gastro-intestinales. Ces hémo rragies digestives sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée. Quelques cas isolés d oesophagites, colites et pancréatites ont également été rapportés. Risque de toxicité locale, lié à la voie d administration, d autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d administration et la posologie élevés. Peuvent survenir des brûlures rectales, des douleurs, un prurit. - Réactions d'hypersensibilité : dermatologiques : rash cutané, urticaire, aggravation d urticaire chronique, prurit ; respiratoire : asthme. La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'aspirine ou à un AINS. (cf. 4.3 contre-indications) ; générales : oedème de Quincke, vascularite, réactions anaphylactoïdes aux composants.
- Réactions cutanées : Prurit, perte de cheveux, réactions de photosensibilité incluant de rares cas de pseudoporphyries ont été observées Purpura, érythème polymorphe, érythème pigmenté fixe, érythème noueux et lichen plan ont été rarement signalés. La su rvenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson et syndrome de Lyell) est tout à fait exceptionnelle. - Effets sur le système nerveux central : Ont été surtout rapportés :céphalées, vertiges, somnolence, Ont été également été rapportés : insomnies, difficultés de concentration, troubles de l'idéation, méningites aseptiques. - Effets rénaux : Rétention hydrosodée avec possibilité d œdème, hyperkaliémie (cf. rubriques 4.4 Mises en garde et précautions particulières d emploi et 4.5 Interactions avec d autres médicaments et autres formes d interactions). Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (cf. rubrique 4.4 Mises en garde et précautions particulières d emploi). Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés. - Effets ophtalmiques : troubles visuels, exceptionnellement papillite, névrite optique rétrobulbaire et œdème papillaire - Effets sur l appareil auditif : troubles de l audition, en particulier acouphènes. - Effets cardiovasculaires : ont été rapportés des oedèmes périphériques modérés, chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise, une aggravation de l insuffisance cardiaque congestive et de l hypertension. - Effets sur le s ystème respiratoire : pneumonies à éosinophiles. - Manifestations hématologiques : leucopénie (principalement granulocytopénie), thrombocytopénie, anémies aplasiques et hémolytiques. - Manifestations hépatiques : quelques cas de modifications transitoires et réversibles des paramètres biologiques hépatique, ictère, exceptionnellement hépatite sévère ont été signalés. Surdosage Signes cliniques : somnolence, vertiges, désorientation, brûlure d estomac, indigestion, nausées ou vomissements, apnée. Signes biologiques : altération des fonctions hépatique et rénale, hypoprothrombinémie, acidose métabolique. C onduite à tenir : - transfert immédiat en milieu hospitalier ; - traitement symptomatique PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Propriétés pharmaco-dynamiques ANTI-INFLAMMATOIRE, ANTIRHUMATISMAL, NON STEROIDIEN Code ATC : M01AE02 (M : Muscle et Squelette) Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide aryl-carboxylique, appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes : activité anti-inflammatoire, antalgique, antipyrétique, inhibition des fonctions plaquettaires. L ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines. Propriétés pharmaco-cinétiques Absorption : La biodisponibilité est constante et élevée (95%). La concentration plasmatique maximale est d environ 60,5 µg/ml après administration d un suppositoire à 500 ème ème mg de naproxène. Elle est atteinte entre la 4 et la 6 heure après administration. A des doses supérieures à 500 mg, l élévation plasmatique du naproxène n est pas proportionnelle à la dose ingérée. L état d équilibre est obtenu après les 48 heures de traitement. Distribution : La fixation sur les protéines plasmatiques est d environ 99 %.
La demi-vie plasmatique est d environ 13 à 14 heures. La demi-vie dans le liquide synovial est d environ 23 à 26 heures. La molécule de naproxène traverse la barrière placentaire. Par ailleurs, bien qu en faible proportion, on retrouve la molécule dans le lait maternel. L acide acétylsalicylique déplaçant le naproxène de ses liaisons aux protéines plasmatiques, il provoque une augmentation de la clairance rénale de cette molécule et la diminution de son taux sérique. In vitro, il existe des interactions avec des antivitamines K ainsi qu avec les molécules hydantoïnes, sulfonamide et sulfonylurée, le naproxène pouvant déplacer ces médicaments de leurs sites de liaison aux protéines plasmatiques. Métabolisme Environ 25% du produit administré est métabolisé en dérivé déméthylé. Ce métabolite est extrêmement peu actif. Elimination : L élimination se fait, sous forme inchangée ou conjuguée, essentiellement par les urines : 70 % sous forme de naproxène, 28 % sous une forme déméthylée. La demi-vie plasmatique est d environ 13 à 14 heures. Chez le sujet âgé : bien que la concentration plasmatique ne diffère pas de celle du sujet jeune, la proportion de naproxène non liée aux protéines est plus importante et donc l activité pharmacologique peut en être augmentée : il est recommandé chez ces sujets d exercer une surveillance particulière en cas de posologies élevées. DONNEES PHARMACEUTIQUES Durée de conservation : 3 ans Précaution particulière de conservation : le médicament est à conserver à l abri de la chaleur Nature et contenance du récipient : 12 suppositoires sous plaquettes thermoformées (PVC/Polyethylène) 320 505.6 : 12 suppositoires Prix : 4,22. Remb. Sec. Soc.à 35%. Collect. Liste II. Laboratoires GRÜNENTHAL 100-102, rue de Villiers 92309 LEVALLOIS PERRET CEDEX Le fichier utilisé pour vous communiquer le présent document est déclaré auprès de la CNIL. En application des dispositions des articles 32 et suivants de la loi «Informatique et libertés» du 6 août 2004, vous disposez d un droit d accès et de rectification auprès du Pharmacien responsable de notre Laboratoire. Selon les principes édictés par la Charte de la visite médicale, pour toute question ou observation sur le déroulement de la visite, merci de contacter l'information Scientifique et Médicale des Laboratoires Grünenthal