CONTROLES TRIMESTRIELS N 3 CM2 Grammaire : FRANÇAIS Le complément d objet indirect (manuel p.134 fichier p.40) Le COD est relié directement au verbe. On peut souvent l identifier en posant les questions qui? ou quoi? après le verbe. Ils signent la paix. -> Ils signent quoi? : la paix (COD). Le COD peut être un nom, un groupe nominal, un infinitif, une proposition ou un pronom (il est alors placé avant le verbe). Ils rendent l Alsace. - Ils ont une toute petite armée. - Ils doivent partir. - Il paraît qu ils ne sont pas contents. - La guerre, ils l ont perdue. Attention! il ne faut pas confondre le COD et le GS placé après le verbe : Où mourut François-Ferdinand? -> Qui est-ce qui mourut? : François-Ferdinand (GS). Les compléments circonstanciels de temps et de lieu (manuel p.142 fichier p.42) Les compléments circonstanciels de temps et de lieu apportent des précisions qui enrichissent la phrase. Ils peuvent être placés avant ou après le verbe et souvent être déplacés ou supprimés : En 1910, à Paris, Marie travaille. - Marie travaille à Paris, en 1910. - Marie travaille. On trouve le complément circonstanciel de temps en posant la question quand? après le verbe : En 1910, Marie Curie dépose un échantillon. Elle dépose quand? -> en 1910. On trouve le complément circonstanciel de lieu en posant la question où? après le verbe : Marie Curie dépose un échantillon au Bureau des Poids et Mesures. Elle dépose où? -> au Bureau des Poids et Mesures. Les compléments circonstanciels de manière et de cause (manuel p.148 fichier p.44) Les compléments circonstanciels de manière et de cause apportent des précisions, qui enrichissent la phrase. Ils peuvent souvent être déplacés ou supprimés. On trouve le complément circonstanciel de manière en posant la question comment? après le verbe : Il est organisé à la perfection. -> Il est organisé comment? : à la perfection. On trouve le complément circonstanciel de cause en posant la question pourquoi? après le verbe : Le domaine skiable est vaste car relié aux autres villages. -> Il est vaste pourquoi? : car relié aux autres villages. Les pronoms personnels compléments (manuel p.156 fichier p.46) Pour éviter les répétitions des compléments, on emploie des pronoms personnels compléments. Ils sont placés avant le verbe : Kinji a répondu à l enfant. -> Kinji lui a répondu. La bombe est tombée sur la ville et l a entièrement détruite. La bombe tue autour d elle tout ce qui est vivant.
Les propositions subordonnées conjonctives (manuel p.170 fichier p.50) Certaines phrases sont formées d une proposition principale (que l on ne peut pas supprimer) et d une proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination : que - quand - puisque - dès que - si - lorsque - aussitôt que... Cette subordonnée conjonctive peut être : COD du verbe de la principale : je comprends que je me plairai ici. complément circonstanciel du verbe de la principale : Elle ne lui servira plus, puisqu il part. Orthographe : Distinguer ses, ces, s est et c est (manuel p.133 fichier p.40) C est est formé du verbe être au présent précédé du pronom démonstratif c. Il peut souvent être remplacé par cela est : C est ici. -> Cela est ici. S est est formé du verbe être au présent précédé du pronom personnel réfléchi s. Il peut être remplacé par me suis, se sont, en conjuguant le verbe : Il s est assis. -> Je me suis assis. Ces est un déterminant démonstratif placé devant un nom. Il peut être remplacé par un autre déterminant démonstratif (ce, cet, cette) si on met le nom au singulier : ces outils -> cet outil. Ses est un déterminant possessif placé devant un nom. Il peut être remplacé par un autre déterminant possessif (son, sa) si on met le nom au singulier : ses murs -> son mur. Les consonnes finales muettes (manuel p.141 fichier p.42) A la fin de certains mots, il y a une ou des consonnes muettes : le brevet - le rang - aussitôt Pour trouver cette lettre finale, on peut essayer de former le féminin ou de chercher un mot de la même famille. On entend alors la bonne consonne : le brevet -> breveter - le rang -> ranger. Parfois, ce n est pas possible, il faut alors consulter un dictionnaire : aussitôt. Les accents (manuel p.155 fichier p.46) L accent aigu se place seulement sur la lettre e : la désolation. L accent grave se place sur la lettre e : la lumière. On trouve parfois un accent grave sur la lettre a et sur la lettre u : déjà - où. L accent circonflexe se place sur la lettre e : même - empêcher. On peut aussi trouver un accent circonflexe sur les autres voyelles : un bâton - une chaîne - aussitôt - une flûte.
Distinguer leur(s) (déterminant) et leur (pronom) (manuel p.161 fichier p.48) Leur(s), souvent placé devant un nom ou un adjectif, est un déterminant possessif qui s accorde avec le nom. Il peut être remplacé par un autre déterminant possessif, son, sa ou ses : leur prisonnier -> son prisonnier - leurs prisonniers -> ses prisonniers. Leur, placé près du verbe, est un pronom personnel de la 3ème personne du pluriel que l on peut remplacer par lui (3ème personne du singulier) : Il faut leur parler. -> Il faut lui parler. Distinguer peu/peux/peut et près/prêt(s) (manuel p.169 fichier p.50) Peut et peux sont des formes conjuguées du verbe pouvoir au présent de l indicatif. Elles peuvent être remplacées par d autres formes de ce verbe à l imparfait ou au futur simple : Je peux nager. (présent) -> Je pouvais nager. (imparfait) Il peut nager. (présent) -> Il pourra nager. (futur) Peu est un adverbe de quantité. On peut le remplacer par beaucoup (ou très) : Il s en est fallu de peu. -> Il s en est fallu de beaucoup. Près est une préposition (ou adverbe de lieu). Elle peut souvent être remplacée par une autre préposition (ou un autre adverbe) : Il habite près de Chartres. -> Il habite loin de Chartres. Prêt(s) est un adjectif qualificatif. On peut le mettre au féminin (prête) : Léo est prêt. -> Les filles sont prêtes. Conjugaison : Les verbes pronominaux (manuel p.135 fichier p.41) Devant certains verbes, on place un pronom réfléchi : ce sont les verbes pronominaux. A l infinitif, ce pronom est se ou s : se laisser - s entraîner Le pronom personnel réfléchi varie selon la personne : je me laisse - tu te laisses - il/elle/on se laisse - nous nous laissons - vous vous laissez - ils/elles se laissent. Attention! pour les 1ère et 2ème personnes du pluriel, il ne faut pas confondre le pronom sujet et le pronom réfléchi : Vous (pronom sujet) vous (pronom réfléchi) entraînez - Entraînez-vous (pronom réfléchi)! Les verbes en -yer (manuel p.143 fichier p.43) Les verbes terminés par -yer à l infinitif transforment le y en i devant les terminaisons commençant par un e muet (ça a l air compliqué comme ça, mais regardez les exemples) : - au présent de l indicatif : s ennuyer : je m ennuie - tu t ennuies - il/elle/on s ennuie - ils/elles s ennuient. - au futur simple : essuyer : j essuierai - tu essuieras - il/elle/on essuiera - nous essuierons - vous essuierez - ils/elles essuieront. A l imparfait et au passé simple, il n y a pas de terminaisons débutant par un e muet ; on conserve donc toujours le y.
Les verbes en -eler et -eter (manuel p.149 fichier p.45) Les verbes terminés par -eler et -eter à l infinitif s écrivent généralement avec ll ou tt devant un e muet : appeler -> ils appellent - projeter -> elle projettera. Quelques verbes courants (geler, acheter, peler, haleter, modeler, marteler, démanteler, crocheter, receler) ne doublent pas le l ou le t devant un e muet, mais la consonne simple est précédée d un è : geler -> il gèle - acheter -> tu achèteras. Les verbes en -cer et -ger (manuel p.157 fichier p.47) Pour conserver le son [s], les verbes du 1er groupe terminés par -cer à l infinitif prennent une cédille sous le c devant les terminaisons commençant par les voyelles a ou o : avancer -> nous avançons - ils avançaient. On procède de même pour certains verbes du 3ème groupe : apercevoir -> j aperçois. Pour conserver le son [j], les verbes du 1er groupe terminés par -ger à l infinitif prennent un e après le g devant les terminaisons commençant par les voyelles a ou o : diriger -> nous dirigeons - tu dirigeais. Les verbes comme semer et céder (manuel p.163 fichier p.49) Les verbes du 1er groupe qui ont un e devant l avant-dernière syllabe de leur infinitif, transforment ce e en è devant une terminaison qui commence par un e (qui se prononce eu) : emmener -> j emmène, ils emmènent, tu emmèneras, mais vous emmenez (sans accent). Les verbes du 1er groupe qui ont un é dans l avant-dernière syllabe de leur infinitif, transforment ce é en è devant une terminaison qui commence par un e (qui se prononce eu) : céder -> tu cèdes, elles cèdent, il cèdera, mais vous cédez (accent aigu). Au futur, il est possible de conserver le é devant la terminaison : je céderai. Les temps composés de l indicatif (manuel p.171 fichier p.51) Aux quatre temps simples de l indicatif, correspondent quatre temps composés formés avec l auxiliaire (avoir ou être) et le participe passé : passé composé (auxiliaire au présent + participe passé) : Il a subi. - Il est venu. plus-que-parfait (auxiliaire à l imparfait + participe passé) : Il avait subi. - Il était venu. passé antérieur (auxiliaire au passé simple + participe passé) : Il eut subi. - Il fut venu. futur antérieur (auxiliaire au futur + participe passé) : Il aura subi. - Il sera venu.
Vocabulaire : Les préfixes de quantité et de mesure (manuel p.132) De nombreux préfixes, placés devant un radical, indiquent des quantités de façon plus ou moins précise : mono- (un seul) - uni- (un) - bi- (deux) - tri- (trois) - quadri- (quatre) - quinqua- (cinq) - équi- (égal) - multi- (nombreux) - poly- (nombreux) - hémi- (à moitié) - mini- (petit) - macro- (grand). Pour différencier les multiples et sous-multiples d une unité de mesure, on place des préfixes (dont la valeur est fixe) devant la mesure principale : le mètre : décimètre - le centimètre - le kilomètre - le millimètre. le litre : le centilitre - le millilitre - le décalitre - l hectolitre. Les mots du travail (manuel p.140) En échange du travail - qu il (qu elle) effectue dans un atelier, une fabrique, un usine, un bureau - un ouvrier (une ouvrière) ou un employé (une employée) perçoit un salaire, une rémunération, une paie. Lorsque les conditions de travail sont trop pénibles, ou bien lorsque le salaire est trop faible, les ouvrier peuvent cesser le travail : ils se mettent en grève. Les mots pour comparer (manuel p.146) La comparaison, introduite par comme (ou l un de ses synonymes : ainsi que - tel - de même que...), permet d enrichir les écrits et de surprendre le lecteur en rapprochant deux termes qui, a priori, n ont pas de rapport direct : des hommes traités comme du bétail - des arbres dénudés tels de sinistres spectres. Certaines comparaisons sont passées dans le langages commun et sont aisément compréhensibles : une personne aimable comme une porte de prison. Les mots de la nation (manuel p.154) Pour parler d un pays, on utilise parfois le terme de nation qui désigne à la fois "les hommes et le territoire d un pays" ou celui d Etat qui désigne un "territoire qui rassemble toute une population sous un même gouvernement". Tous les Etats n ont pas le même régime politique. Ce peut être : une république - une monarchie - une dictature... Souvent, un Etat s identifie grâce à : un drapeau - une devise - un symbole - un hymne national. Les noms composés (manuel p.174) Les noms composés sont formés de deux ou trois mots reliés par un ou deux traits d union : un sauf-conduit - un aide-mémoire - un hors-la-loi. Seuls les noms et les adjectifs des noms composés peuvent prendre (dans certains cas) la marque du pluriel : un chef-lieu -> des chefs-lieux - un rond-point -> des ronds-points. Mais : des sauf-conduits - des aide-mémoire - des hors-la-loi.