6/9 10/13 LES RENCONTRES DE LA FORME PAGES 6 À 9 LES RENCONTRES DE LA FORME : - L ACTIVITÉ PHYSIQUE, - ARRÊTER DE FUMER, - BIEN MANGER

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Transcription:

NUMÉRO MAI / JUIN 2010 L E J O U R N A L D I N F O R M AT I O N DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE LES RENCONTRES DE LA FORME PAGES 6 À 9 PAGES 6/9 LES RENCONTRES DE LA FORME : - L ACTIVITÉ PHYSIQUE, - ARRÊTER DE FUMER, - BIEN MANGER PAGES 10/13 DOSSIER : SEMINAIRE 2010 LA DÉLÉGATION DE GESTION PAGE 14 A LA RENCONTRE DU SERVICE TRANSPORT LOGISTIQUE

MULTIMÉDIA GEDHO, pour Gestion Electronique des Documents HOspitaliers, un outil indispensable à l hôpital! Catherine Livebardon - Direction des usagers, des risques et de la qualité Nicolas Doladille et Philippe Catard - Centre multimédia 2 L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E Depuis quelques semaines, une nouvelle application qui a demandé plusieurs mois de développement en interne est disponible sur notre site intranet... Nous vous invitons à découvrir GEDHO! Indéniablement, la gestion documentaire qualité est indispensable pour sécuriser les étapes critiques de nos processus et améliorer nos organisations. Structurée institutionnellement au sein du CHU en 2001, elle s appuyait depuis cette date sur un logiciel de GED (gestion électronique de documents) du marché. Les nombreuses difficultés d utilisation de cette application ont conduit au développement interne d un nouvel outil : GEDHO (Gestion Electronique des Documents HOspitaliers). Fruit d une étroite collaboration entre le Centre multimédia, la Direction du système d information et la Direction des usagers, des risques et de la qualité, cet outil a pour vocation : - de permettre une consultation de la documentation qualité facilitée, avec une présentation plus attractive ainsi qu un moteur de recherche plus performant et plus ergonomique ; - de créer et de gérer les documents qualité plus simplement, en conservant prioritairement les fonctionnalités essentielles de l application antérieure et en limitant le risque d erreur. Un accès facilité GEDHO, système installé sur l intranet du CHU, présente l avantage d être accessible à un grand nombre de professionnels de l établissement, tant pour la partie consultation que création/ gestion documentaire. Développé en interne, il pourra évoluer en fonction des besoins des utilisateurs sous réserve des possibilités techniques. Début janvier 2010, une présentation de la nouvelle application a été proposée aux différents acteurs concernés. La partie consultation, disponible depuis cette date, a d ores et déjà atteint son objectif de simplicité : le nombre d accès aux documents est demeuré stable sans que les responsables du système soient sollicités pour des explications complémentaires. Les créateurs de l application GEDHO (de gauche à droite : Nicolas Doladille, Philippe Catard / Centre multimédia - Clotilde Demore, Catherine Livebardon / Direction qualité - Christian Lacroix / Direction du Système d Information). La partie création/gestion, en phase de test jusqu à mi-avril, est désormais utilisable à partir de la rubrique «Protocoles, procédures et plan» de l intranet du CHU. Un guide d utilisation est disponible dans le classeur «Qualité - gestion des risques /maîtrise et sécurité des documents et des données». En parallèle, la procédure des procédures et les documents associés seront également révisés. Désormais, tout document qualité à caractère transversal (plus d un secteur d activité concerné) devra impérativement être inséré dans GEDHO. Ces deux points constituent le préambule à une révision de la politique et de l organisation générale de l établissement en matière de gestion documentaire. L équipe de la Direction des usagers, des risques et de la qualité se tient à votre disposition pour répondre à toute question (Poste 27 070)

Une mue profonde ÉDITORIAL SOMMAIRE Multimédia... p.2 GEDHO, pour Gestion Electronique des Documents Hospitaliers, un outil indispensable à l hôpital! Éditorial... p.3 Actu CHU...p.4-5 Les rencontres de la forme du CHU...p.6 à 9 - Participez aux Rencontres de la forme du CHU! - L activité physique, un enjeu de santé publique! - Il n est jamais trop tard pour arrêter de fumer! - Bien manger, entre plaisir et raison! Séminaire 2010 - La délégation de gestion... p.10 à 13 - L ouverture du séminaire - Le retour d expérience du CHU de Toulouse - Table ronde - Ateliers Pratique... p.14 A la rencontre du service Transports Logistique Ces métiers qui font l hôpital... p.15 Le contentieux au CHU, une activité insoupçonnée Ensemble complexe, équilibre instable, rencontre de la qualité du colloque singulier et de la difficile question du financement, l hôpital est réputé en perpétuelle reforme. D aucuns le disent même ingouvernable! La loi de juillet 2009 a profondément modifié certaines instances. Le comité technique d établissement, expression des salariés «non médicaux», et le comité d hygiène, de sécurité et des conditions de travail, défenseur de la santé au travail, ne changent pas. Pas plus que la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques qui reste en place. La commission médicale par contre voit ses attributions renforcées sur l importante question de la qualité des soins. Enfin, le conseil d administration est remplacé par un conseil de surveillance. Ces modifications contiennent des évolutions profondes : notre société réclame toujours plus de sécurité et la qualité des soins va devenir un enjeu majeur pour les acteurs de santé, et notamment le corps médical. Quant au conseil de surveillance, il signifie que l hôpital n est plus rattaché à une collectivité locale, mais à l Etat. La nouveauté la plus profonde est la mise en place d un directoire de 8 membres destiné à conseiller le directeur général : il s agit d un conseil fortement médical (6 médecins et 3 non médecins) qui conseille le directeur dépositaire des fonds publics. Dans ce paysage, dans un bassin sanitaire très concurrentiel, les efforts de redressement de notre CHU prennent une dimension existentielle. Partant des besoins de santé, nous devrons redessiner l offre publique d un bassin de près de 800 000 habitants. Dans le même temps, nous devrons largement déconcentrer les crédits vers les pôles. Le directeur, avec l aide du directoire, est chargé de veiller à l équilibre délicat entre les fonds issus de l activité médicale et l offre de soins publics. Le directeur général doit répartir au mieux ces moyens entre les pôles, et leur fournir les moyens de fonctionner au moindre coût. Nous devrons aussi être présents sur deux fronts : - défendre à tout prix les fameux crédits de «mission d intérêt général» ; - mais aussi l excellence hospitalo-universitaire, qui fait la différence entre un hôpital général et un CHU. Robert Reichert Directeur Général Directeur de la publication : Robert Reichert - Rédactrice en chef : Isabelle Zedda - Ont contribué à ce numéro : Olivier Babinet, Ludivine Robert. Photos : Isabelle Duris, Ligue d Athlétisme Rhône-Alpes, Jean-Marc Pils. Maquette, mise en page et impression : Créée communication Imprimé sur papier offset 110 g - Tirage : 6500 exemplaires. CHU de Saint-Étienne - Direction générale - 42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13 - E-mail : isabelle.zedda@chu-st-etienne.fr - Site : www.chu-st-etienne.fr

Le Pr Francis Dubois, chef du service de Médecine nucléaire L ensemble du service de Médecine Nucléaire a été regroupé dans de nouveaux locaux à l Hôpital Nord en février 2009, offrant désormais une belle plateforme aux patients. Afin de fêter cette première année de fonctionnement, une soirée anniversaire présentant le service a été organisée le 8 avril. Une conférence a permis de connaître les dernières nouveautés en Médecine nucléaire ainsi que les règles de radio-protection. Ensuite une visite des équipements a été proposée aux invités venus nombreux. 4 ça s est passé au CHU L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E Le 8 mars dernier, Eovi mutuelles présence a remis un chèque de 5 000 à la Fondation de l Avenir en vue de financer un projet de recherche intitulé «Fatigue et adaptations cardio-respiratoire et musculaire à la marche chez l enfant paralysé cérébral hémiplégique». Ce projet est porté par l équipe du Pr Vincent Gautheron, chef du service de Médecine Physique et de Réadaptation. Les résultats de ce travail devraient apporter une explication plus rationnelle à la fatigue exprimée par les jeunes hémiplégiques et orienter la réflexion médicale dans le sens thérapeutique et surtout préventif. Pour la 1 ère fois, le CHU a organisé un Forum des associations le 27 avril dans le hall AB à l Hôpital Nord. Cela a permis aux bénévoles des différentes associations de se rencontrer et donc de mieux se connaître. Les 30 associations présentes ont pu également échanger et partager avec les professionnels de santé et les usagers. Cette première pour le CHU avait pour objectif de renforcer les liens entre l hôpital, les associations et les usagers. Dans le cadre des repas festifs en Gériatrie, organisés tous les premiers mercredis du mois, le service restauration a noué un partenariat avec le Lycée hôtelier Le Renouveau. Les élèves ont participé à l élaboration et à la distribution des repas de mars à La Charité et avril à Bellevue. A la satisfaction de tous, cette expérience sera reconduite l année prochaine! Pour la 4 ème année consécutive, le Crédit Mutuel a renouvelé son opération «As-tu du cœur?». Du 1 er au 31 décembre 2009, 0,10 ont été collectés à chaque retrait effectué dans ses distributeurs automatiques, représentant la somme de 7 527. Le 30 mars, à l Hôpital Nord, les caisses du Crédit Mutuel de Saint-Étienne ont remis un chèque de 2 509 à trois associations reconnues pour leur investissement notamment auprès des enfants : «Docteur Clown», «le Père-Noël du Lundi» et «Morgan, vivre grâce à la greffe».

La Faculté de Médecine a fêté ses 40 ans A l occasion des 40 ans de la Faculté de Médecine, Khaled Bouabdallah, président de l université, Maurice Vincent, maire de Saint-Etienne, Robert Reichert, directeur général du CHU, et Christian Alexandre, doyen de la Faculté, ont rendu hommage aux différents doyens, tous précurseurs de cette jeune Faculté. Les années à venir lui réservent un beau développement avec son installation sur le site de l Hôpital Nord, permettant ainsi la création d un pôle santé. Ce grand projet universitaire est également un projet de développement pour l agglomération. Comité Confidentialité Prochainement à l affiche sur vos murs.. les premiers conseils confidentialité! A suivre De bonnes nouvelles du réseau R4P Dr Marie-Charlotte d Anjou - Unité de coordination de soins de suite et de réadaptation pédiatrique - présidente de R4P Le 26 mars dernier, un colloque a été organisé au CHU de Saint-Etienne à l initiative de l unité de coordination de soins de suite et de réadaptation pédiatrique et du réseau régional de rééducation et réadaptation pédiatrique Rhône-Alpes (R4P). La mise en œuvre du projet ETOILE se concrétise La Haute Autorité de Santé a rendu son premier avis à propos des traitements par ions carbone tels qu ils seront proposés par le Centre ETOILE. L intérêt de l hadronthérapie a été confirmé pour le traitement de tumeurs principalement de la tête et du cou, et résistantes aux traitements conventionnels. Par ailleurs, le Centre ETOILE participera à l Exposition universelle de Shanghaï au sein du pavillon de la Région Rhône-Alpes, dans le cadre de la semaine «Santé» du 2 au 5 juin 2010. Fort de ses travaux, le R4P, qui a fêté en avril 2010 ses 3 ans, a obtenu fin 2008 un financement pérenne de l ARH. Actuellement, R4P rassemble plus de 900 adhérents dont une centaine issus du département de la Loire. Tous les milieux professionnels y sont représentés : sanitaire, médico-social, libéral, associations de parents, MDPH Les réalisations sont nombreuses (fiches de bonne pratique, mise en place de formations, partage d expériences entre professionnels, éthique, recherche...) et les projets non des moindres. Actuellement, le projet «phare» du réseau est la mise en place d un carnet régional informatisé de suivi de l enfant en situation de handicap ou présentant une maladie chronique. Il s agira d un dossier informatique, partagé, totalement sécurisé et confidentiel. Il sera facile d accès (internet), gratuit et d ergonomie simple. Il sera renseigné par les parents et les professionnels évoluant autour de l enfant (dossier médical, paramédical, rééducatif, éducatif et social). Le carnet pourra continuer à être utilisé à l âge adulte. Ce carnet aura pour but de mieux faire circuler les informations entre professionnels pour un suivi plus cohérent de l enfant et de sa famille. Ce projet a reçu le soutien du SISRA et de l ARH. Son déploiement, tout d abord régional, débutera fin 2010. Pour plus d informations : www.r4p.fr En bref Analyse de la satisfaction : retrouvez sur intranet la synthèse des questionnaires de sortie (rubrique «qualité») 5 LE JOURNAL D INFORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE

LES RENCONTRES DE LA FORME Participez aux Rencontres de la forme du CHU! Le CHU de Saint-Etienne soutient «Les Rencontres de la forme*» qui se dérouleront du 7 au 13 juin auprès de différents publics. Cet événement est organisé pour la 4 ème année consécutive par la Ligue d Athlétisme Rhône-Alpes et le Coquelicot 42. Ces rencontres ont pour objectif de promouvoir les activités physiques et sportives comme élément de santé pour chacun. 6 L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E Dans le cadre de cette opération de prévention, le CHU organise pour la 1 ère fois pour son personnel «Les rencontres de la forme du CHU»! Ainsi, du lundi 31 mai au jeudi 3 juin de 11 h 30 à 15 h 00, nous vous donnons rendez-vous au niveau du restaurant du personnel à l Hôpital Nord pour découvrir différents ateliers sur le thème de la forme et échanger avec des professionnels. Reprendre une activité physique (lire article page 7) Venez évaluer votre condition physique (borne interactive) auprès de l équipe de Médecine du Sport. Essayez également une toute nouvelle plateforme de remise en forme le «Zapidou jump» mise à disposition par la société NBA techno. Il n est jamais trop tard pour arrêter de fumer! (lire article page 8) Testez votre CO et recueillez des conseils pour arrêter de fumer auprès de l équipe de l unité de Tabacologie ou découvrez toutes les vraies fausses idées sur le tabac au travers d une exposition. Bien manger (lire article page 10) Pour en savoir plus sur les équivalents sucres/matières grasses et poser vos questions à l équipe des diététiciennes. Des étirements pour garder la forme (atelier situé dans la salle de réception du self uniquement le mardi 1 er juin) Apprenez quelques étirements pour garder la forme et éviter les troubles musculo-squelettiques avec les équipes des services de Médecine Santé Travail, de Physiologie clinique et de l Exercice et de Kinésithérapie du CHU. Ligue d Athlétisme Rhône-Alpes Rencontrez des coachs Athlé-Santé en vue de reprendre une activité physique, avoir des conseils ou être orienté vers la pratique d une activité. Inscrivez-vous pour suivre gratuitement quelques cours Athléforme dispensés dans la Loire et tester votre motivation à reprendre une activité physique ou découvrir un sport. Mutuelle Nationale des Hospitaliers Découvrez différentes documentations sur le thème du bien-être. Un kit de prévention (CD et caloritest) sera remis aux visiteurs par les conseillers MNH. Et n oubliez pas de participer à la tombola! Cuisine centrale et restaurant du personnel Découvrez le nouveau code couleur sur chaque stand du self (voir article page 9) Self service pour vous aider à équilibrer votre plateau repas autour du plat principal. Des élèves du Lycée Hôtelier Le Renouveau, avec lequel le CHU a un partenariat, seront présents pour vous expliquer la démarche. Durant ces 4 jours, des produits régionaux vous seront proposés, venez les découvrir! * Et pour ceux qui voudront aller plus loin en famille : Rendez-vous aux Rencontres de la forme grand public dimanche 13 juin de 9 h à 17 h au Parc Jean-Marc à Villars! Vous seront proposés : des tests d évaluation de la condition physique «DiagnoForm» accessibles à tous et permettant une interprétation instantanée, des démonstrations encadrées de certaines activités physiques, comme la marche nordique, des jeux sportifs pour les enfants et différents stands, notamment en lien avec le CHU.

L activité physique, un enjeu de santé publique! LES RENCONTRES DE LA FORME Dr Roger Oullion - Responsable de l unité de Médecine du Sport L activité physique régulière est reconnue par toute la communauté scientifique comme l un des facteurs fondamentaux d une bonne santé, d une bonne capacité fonctionnelle et d un bien être. Cette démarche concourt indiscutablement à apporter des effets bénéfiques : La mortalité globale sera diminuée chez le sujet jeune comme chez le sujet âgé. On sait aujourd hui qu une activité physique correspondant à la dépense énergétique moyenne obtenue par 30 minutes quotidiennes d activité physique modérée est associée à une diminution de 30% de la mortalité. «L activité physique ne se reduit pas à la seule pratique sportive» Concernant les maladies cardiovasculaires : l activité physique n a pas besoin d être intense, la quantité d énergie dépensée et la régularité sont probablement plus importantes que l intensité. Effet préventif sur la survenue des cancers et notamment le cancer du colon chez l homme et le cancer du sein chez la femme. Vis-à-vis de la prise de poids/obésité : il existe indiscutablement un rôle d atténuation du gain de poids au cours du temps, sans toutefois permettre de prévenir complètement le phénomène ni promouvoir une perte de poids. Pour le diabète : l effet dose/réponse est linéaire entre le niveau habituel d activité physique et la survenue du diabète de type 2. Sur le vieillissement et l ostéoporose, l activité physique régulière va retarder l entrée dans la dépendance en maintenant l autonomie. Le renforcement musculaire (exercice de force) aide à prévenir la perte de masse musculaire. Il augmente la densité osseuse et réduit le risque d ostéoporose. L activité physique régulière va diminuer aussi le risque de chutes et favoriser le maintien des fonctions cognitives. Concernant l immunité, on assistera à une réduction des infections respiratoires chez les sujets ayant une activité physique régulière et modérée mais une augmentation de celles-ci pour des activités intenses de types compétitifs : vigilance donc à ne pas confondre sport et activité physique. Enfin sur les effets psychologiques, la qualité de vie, les performances cognitives, on observe une augmentation du bien-être psychologique, une meilleure tolérance aux contraintes de la vie professionnelle et un effet bénéfique sur le vécu et la réaction aux contraintes psychosociales : sans parler des effets sur la consommation de substances anxiolytiques, psychostimulantes ou illicites. La reprise d une activité physique nécessite quelques précautions, à commencer par une visite médicale au cours de laquelle différentes évaluations seront effectuées. Il est essentiel de débuter une activité de façon très progressive et avec une intensité modérée. Ne pas oublier une bonne hydratation, un échauffement préalable et des étirements surtout de post exercice, dans le but de prévenir tout risque de blessure musculotendineuse. Les sports appropriés sont ceux qui font travailler les grands groupes musculaires et en pratique ce sera marcher, courir, rouler, nager, skier Cette activité peut être poursuivie longtemps : il n y a aucune limite d âge mais simplement une adaptation à trouver. 7 LE JOURNAL D INFORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE

LES RENCONTRES DE LA FORME Il n est jamais trop tard pour arrêter de fumer! Dr Christine Denis-Vatant - Responsable de l unité de Coordination en Tabacologie 8 L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E Pourquoi ne pas profiter des «Rencontres de la forme» pour arrêter de fumer? A cette occasion, l équipe de l unité de coordination en Tabacologie sera présente sur un stand et sera à votre écoute pour répondre à toutes les questions que vous vous posez. Vous pourrez recueillir notamment des conseils sur les différents traitements du sevrage tabagique et sur votre prise en charge par cette unité spécialisée. Vous pourrez : Évaluer votre intoxication tabagique par le dosage du monoxyde de carbone dans l air expiré ; Mesurer votre dépendance tabagique par le test de Fagerström ; Évaluer vos capacités respiratoires par la mesure du VEM6 sur Néo 6. Le saviez-vous? Ne plus fumer après 50 ans diminue par 2 le risque de mourir dans les 15 ans d une maladie du tabagisme. 6 000, c est la diminution annuelle du nombre de cancers du poumon depuis la mise en application de la loi Evin en 1992. Multiplier par 2 sa consommation de cigarettes multiplie par 2 le risque d avoir un cancer pulmonaire. Multiplier par 2 la durée de son tabagisme multiplie par 21 ce même risque! Et pour avoir plein d autres informations, rendez-vous aux Rencontres de la forme du CHU du 31 mai au 3 juin! Mieux connaître l unité L équipe est constituée de : 2 infirmières à ¾ de temps Isabelle Deshors et Marie- Hélène Ferreira 1 secrétaire Sandrine Vey 1 médecin PH : Dr Christine Denis-Vatant 3 médecins vacataires : Docteur Céline Orset, Docteur Pascale Hugonnier, Docteur Pascale Jourlin 1 sage femme Madame Pitaval Un seul numéro pour nous joindre : 04 77 12 86 28 Les missions de l équipe : Des consultations externes d aide au sevrage tabagique, 2 cas sont possibles : Soit le fumeur est prêt à l arrêt et le sevrage est débuté en s appuyant sur la substitution nicotinique, des aides médicamenteuses ou sur l acupuncture. Un suivi psychologique régulier est organisé pendant 6 mois à 1 an. Soit le fumeur n est pas prêt à l arrêt et un entretien motivationnel lui est proposé avec une prise en charge basée sur les thérapies comportementales et cognitives : l équipe travaille sur sa motivation, ses peurs de l arrêt, son comportement et sur ses pensées associées à ce comportement. Une équipe mobile de liaison en tabacologie Elle se déplace dans les services à la demande du personnel. Son rôle est de gérer l état de manque des patients hospitalisés, de réaliser des abstinences temporaires pendant l hospitalisation ou de démarrer un véritable sevrage. Ces patients seront revus en consultation de suivi à la sortie du CHU. ARRÊTER AVANT UNE OPÉRATION CHIRURUGICALE PROGRAMMÉE Deux millions d interventions chirurgicales concernent chaque année en France des fumeurs. Savez-vous que les bénéfices à l arrêt du tabac avant une opération sont considérables? Moins de complications infectieuses, coronariennes, respiratoires, cicatricielles, moins de retards de consolidation osseuse, une durée d hospitalisation moins longue et des séjours en services de soins intensifs moins fréquents. Cela vaut vraiment la peine. Parlez-en à votre médecin. www.ofta-asso.fr Que gagne-t-on à ne plus fumer? Quand faut-il arrêter? Plus belle la vie... sans tabac! 20 MINUTES après la dernière cigarette 6 À 8 HEURES 24 HEURES 48 HEURES 72 HEURES 2 SEMAINES À 3 MOIS 1 À 9 MOIS 1 AN 5 ANS 10 À 15 ANS le tabac La bonne nouvelle Chaque cigarette en moins, c est 11 minutes de vie en plus... Chasse aux idées reçues! Si j arrête de fumer, je vais prendre 10 kilos FAUX! Mais peut se révéler partiellement vrai! La nicotine agit comme un coupe-faim. En arrêtant de fumer, le fumeur retrouve son appétit et le goût des aliments. En utilisant des médicaments d aide à l arrêt adaptés pour éviter les effets du manque, en surveillant sa façon de se nourrir, en faisant un peu plus d exercice, voire en suivant les conseils d un tabacologue, il pourra éviter une prise de poids qui n est jamais systématique. Une mission de formation à la tabacologie Elle est dispensée au personnel soignant des différents services du CHU à la demande des cadres. L équipe réalise également la formation des étudiants infirmiers et en médecine. L unité participe aussi au DIU de Tabacologie Rhône-Alpes.

Bien manger, entre plaisir et raison! Elisabeth Verdier - Cadre de santé diététicienne André Boucard - Ingénieur restauration responsable de la Cuisine centrale LES RENCONTRES DE LA FORME 2/3 des français trouvent de l information sur l alimentation dans la presse et seulement 40% via leur médecin ou un diététicien 1. Les Rencontres de la forme, sont l occasion, pour les diététiciens, professionnels de la nutrition, de répondre à vos questions à travers un discours basé à la fois sur le plaisir et la santé. Evolution des consommations des français L évolution de notre alimentation, associée à un niveau de sédentarité croissant au fil des années, a eu des répercussions sur notre santé ; on constate une prévalence élevée de pathologies liées à la nutrition : maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, cancers. La prévalence du surpoids est restée stable ces dix dernières années chez les adultes (environ 30%) mais l obésité (de 8,6% à 13,1%) et en particulier l obésité sévère augmente. Depuis 2001, le Plan National Nutrition Santé (PNNS) a contribué à diffuser des repères nutritionnels quotidiens pour chaque grande famille d aliments comme 5 fruits ou légumes par jour, un féculent par repas, trois produits laitiers par jour avec un premier impact positif. Les français mangent plus de fruits et moins de viande, néanmoins d autres déséquilibres restent toujours présents. Nous mangeons plus de crèmes glacées (augmentation de 30% en 10 ans), de chocolat et de boissons sucrées. De fait, même si l apport énergétique moyen des français reste proche des recommandations, les parts de lipides et de glucides simples sont trop importantes au détriment des glucides complexes. De plus on note, chez les jeunes adultes, une tendance croissante à la déstructuration des repas. 1) Enquête baromètre santé nutrition 2008, INPES Les français et leurs représentations de l alimentation Les français sont particulièrement attachés à la notion de plaisir et de partage de la table. Si manger représente «une chose indispensable pour vivre» (25,7%), c est aussi «un plaisir gustatif» (22,8%), «un moyen de conserver la santé» (22,5%), «un bon moment à partager avec d autres» (18,3%). De fait, nous ne pouvons pas faire abstraction du contexte et des contraintes du mangeur. Notre environnement familial, social, socio-économique, culturel, religieux détermine notre «goût» pour tel ou tel aliment. Au final Manger de tout est une première garantie de l équilibre alimentaire, avoir des repères quantitatifs en est une deuxième. Le diététicien va renforcer les messages du PNNS tout en les adaptant au contexte de vie de chacun afin de favoriser les changements de comportement alimentaire et contribuer à une meilleure santé. Nous profitons des Rencontres de la forme du CHU, pour initier une identification des plats proposés au self avec les codes couleurs usuels : Vert pour les légumes et les fruits, Marron pour les céréales et les féculents, Bleu pour les produits laitiers, Rouge pour les viandes, poissons et œufs. Enfin les matières grasses sont représentées par la couleur Jaune et le sucre et les sucreries par le Rose. Ainsi, le self va contribuer à nous donner une image plus juste de notre niveau de consommation. Sucre et produits sucrés : limiter la consommation Matières grasses : limiter la consommation Lait et produits laitiers : 3 à 4 par jour VPO : viandes, poissons, œufs : 1 à 2 par jour Fruits, légumes crus et cuits : au moins 5 par jour Féculents : pains, céréales, légumes secs : à chaque repas selon appétit Boissons : de l eau au moins 1,5 litres 9 LE JOURNAL D INFORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE

Le Dossier SÉMINAIRE 2010 LE MANAGEMENT DES POLES ET LA DELEGATION DE GESTION AU CHU DE SAINT-ETIENNE Un séminaire de réflexion a réuni, les 18 et 26 mars 2010, la direction générale, les trinômes de pôles, les chefs de service et les directions fonctionnelles sur le thème : «Le management des pôles et la délégation de gestion». Un moment fort d échanges constructifs pour dessiner le cadre d une véritable révolution managériale au CHU de Saint-Etienne! 10 L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E L ouverture du séminaire «Lorsque l on ne sait pas bien où l on va, il faut se rappeler d où l on vient» Robert Reichert, directeur général, ouvre le séminaire en rappelant que la question posée n est pas nouvelle. «L hôpital public, héritier de l Hôtel-Dieu du moyen âge, porte depuis longtemps cette contradiction entre ses valeurs morales historiques et le besoin de financement croissant de la médecine moderne. Le pari de la délégation de gestion est d arriver à résoudre cette tension». Le Pr Roger Tran Manh Sung, président de la CME, a souhaité une contribution active de tous sur un sujet aussi stratégique pour le CHU. Le Pr Christian Alexandre, doyen, a rappelé que le CHU c est le soin, l enseignement et la recherche. «Cette réflexion sur la délégation de gestion est parfaitement cohérente avec la notion de pôles d excellence.» Le retour d expérience du CHU de Toulouse «Un profond changement culturel» Sébastien Massip, directeur adjoint au CHU de Toulouse en charge de la contractualisation des pôles, pose d emblée l enjeu de la délégation de gestion : «Au CHU de Toulouse, les crédits correspondant aux dépenses de personnel médical et non médical ont été déconcentrés à plus de 90% dans les pôles». L idée était de décloisonner le fonctionnement de l hôpital, faire du pôle le nouveau centre de gravité de la gestion du CHU. Et ce, en rapprochant directeurs et médecins tout en respectant le corps de métier de chacun, avec en configuration idéale, une direction resserrée, des compétences fortes, une gestion de proximité, et une certaine autorité pour prendre des décisions. «Pour accompagner cette démarche, il a fallu définir de nouvelles règles de gestion». «De plus, pour éviter la balkanisation de l hôpital, nous avons mis en place deux types de contrat : des contrats de délégation verticale et des contrats de prestation horizontale. Cette contractualisation est obligatoire juridiquement, et est surtout indispensable pour réguler les rapports qui peuvent s instaurer entre la direction générale, les directions fonctionnelles et les équipes de pôle. Mais aussi entre les pôles d activités cliniques et les pôles d activités prestataires qu ils soient médico-techniques, logistiques et administratifs». «Enfin, il a fallu élaborer des outils de pilotage simples, fiables, pertinents et compréhensibles». Il y eut inévitablement des freins inhérents à une telle réorganisation : un système d information hétérogène, une culture administrative paralysante, la transparence vécue comme une menace, la difficulté pour l institution CHU à se mettre en mode projet. Le bilan est toutefois globalement très positif au CHU de Toulouse : comme souhaité par la direction générale, on commence à constater l engagement d un profond changement culturel. Il se voit à travers la valorisation de l ensemble des activités, la responsabilisation des prescripteurs positionnés comme producteurs des ressources de l hôpital, un sentiment d appartenance aux pôles avec une connaissance du projet commun, la mutualisation des moyens. Les sujets tabous autrefois le sont de moins en moins aujourd hui : on parle maintenant de présentéisme médical, les tableaux de service par exemple sont exigés dans le contrat de délégation, et sont considérés comme éléments déclenchant des sanctions sous forme de préemptions budgétaires sur les budgets de pôle. On parle de plus en plus de clientèle, des études de retour sur investissement sont réalisées sur tout investissement médical.

Table ronde réunissant le Pr Olivier Fourcade, chef de pôle Anesthésie-Réanimation, Sébastien Massip, directeur adjoint au CHU de Toulouse, et le modérateur, le Dr Olivier Babinet, directeur du Plan de Retour à l Equilibre à la direction générale du CHU de Saint-Etienne Dr Olivier Babinet : «Des inquiétudes apparaissent au CHU de Saint-Etienne face à la délégation de gestion, aussi bien du côté des médecins qui ne voient pas comment absorber ces nouvelles responsabilités managériales, que des directions fonctionnelles qui se voient dessaisies de leur pouvoir opérationnel actuel. Que répondez-vous à ces inquiétudes? D où sont venues les plus grandes résistances au CHU de Toulouse?» Pr Olivier Fourcade : «Des résistances, il y en a eu! La plus grande difficulté que vous allez rencontrer, c est le partage d un bilan : dans la notion de délégation, il y a la notion de projet. Et qui dit projet dit partager et accepter un bilan». Sébastien Massip : «Ces résistances sont venues surtout des directions fonctionnelles qui perdent leur prérogative de gestionnaire traditionnel. Ces directions fonctionnelles opèrent un double mouvement : elles continuent à garantir la cohérence et l unicité de l entité juridique de l établissement, et elles sont positionnées non plus comme décideur, mais comme prestataire expert. Elles apportent un soutien technique, méthodologique, elles aident à la prise de décision. La prise de décision se fait dorénavant dans les pôles». OB : «La délégation de gestion a-t-elle permis de voir une évolution dans les relations entre les chefs de pôles et le directeur général au CHU de Toulouse?» SM : «Oui, la délégation de gestion a fortement modifié les relations entre le directeur général (DG) et les chefs de pôles. A titre d illustration, si un chef de service souhaite avoir un entretien avec le DG, cela est bien entendu toujours possible, mais à une condition : qu à la fin de cet entretien il n y ait pas de décision de prise entre le DG et le chef de service. Le DG doit renvoyer le chef de service vers son chef de pôle parce que c est là que peut se faire les prises de décisions.» OF : «Le directeur général c est quelqu un de très particulier dans un CHU.» OB : «Après les pôles, voyons concrètement l impact de la délégation de gestion sur les directions fonctionnelles. Commençons par la Direction des Affaires Financières (DAF) : est-ce que la délégation de gestion a changé le processus d élaboration de l EPRD (Etat Prévisionnel des Recettes et des Dépenses)? En d autres termes, le CHU de Toulouse construit-il son EPRD en consolidant les budgets de pôles ou comme le CHU de Saint-Etienne en continuant à le faire de manière descendante à partir des recommandations nationales?» SM : «Oui, la décision portant sur le niveau de délégation a fortement impacté toutes les directions fonctionnelles et tout d abord la DAF. Nous sommes passés d une logique de notification à une logique de contractualisation, c est-à-dire, une logique de négociation. Donc la construction de l EPRD se fait aujourd hui, et c est relativement récent, d abord et avant tout en intégrant dans les budgets délégués aux pôles, l incidence des projets restructurants retenus dans les contrats de pôle. Le DAF en a l obligation, formalisé comme tel par son directeur général. Cela n a pas été facile pour lui et pour l équipe de direction, d accepter ce changement». OB : «Contrairement au CHU de Toulouse, nous n avons pas à ce jour de pôle bloc opératoire au CHU de Saint-Etienne. Quel est objectivement l intérêt d un pôle bloc opératoire? Un centre fédératif de bloc avec un chirurgien coordinateur ne suffit pas pour mettre en place une délégation de gestion?» OF : «L intérêt d avoir un pôle bloc opératoire, c est d avoir un ensemble de moyens qui sont mutualisés et peuvent bénéficier à l ensemble des pôles cliniques utilisateurs. Le chirurgien n est pas propriétaire du bloc opératoire, il est utilisateur de moyens pour pouvoir réaliser son activité. Le pôle a l obligation de pondre des projets alors que le centre de gestion, gère les moyens, mais ne fait pas de projets. L énorme différence entre les deux organisations est là. Enfin, on va être de plus en plus confrontés dans l avenir à un problème : celui d avoir des IBODE formés sur des postes ouverts. Donc, c est essentiel que dans un pôle bloc opératoire soit écrit un projet de soins. Je ne sais pas si mes collègues chirurgiens du centre fédératif seront convaincus sur le fait qu il faut un pôle. Ils ne seront pas convaincus tant qu ils n auront pas de problème». 11

Le Dossier SÉMINAIRE 2010 Table ronde suite 12 L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E OB : «L ARH a-t-elle validé ce nouveau processus de construction de l EPRD?» SM : A ce jour l ARH n a pas validé le processus de construction de l EPRD qui relève d une décision interne au CHU». OB : «Comment sont mis sous contrôle les écarts entre les budgets prévisionnels et budgets réalisés de pôle au CHU de Toulouse?» SM : «Nous avons une première communication des budgets provisoires de pôle faite aux pôles bien avant le vote de l EPRD en conseil d administration. Ces budgets provisoires vont être actualisés en fonction de deux éléments importants : le CRéA (Compte de Résultat Analytique) du premier trimestre, les tarifs et donc l EPRD. L actualisation infra annuel des budgets délégués de pôle est un engagement que le DAF doit absolument respecter». «Il y a une deuxième actualisation à l occasion des revues de pôle. Deux fois par an, le directeur général, le président de la CME, l ensemble des directions fonctionnelles et la mission d accompagnement se réunissent avec chaque équipe responsable de pôle. En une heure, ils doivent présenter l évolution de l activité sur une période considérée, faire un point sur la maîtrise des crédits à travers le suivi du compte administratif anticipé et montrer l état d avancement des projets retenus au contrat» «Pour répondre complètement à la question, si le CRéA est trimestriel, le budget délégué, lui, est un document qui est suivi mensuellement. C est le rôle de l assistant de gestion de pôle avec le directeur délégué d assurer un compte administratif anticipé qui sera consolidé chaque mois au niveau du CHU par le DAF». OB : «Est-ce que la délégation de gestion a eu un impact sur l information produite par le directeur de l information médicale (DIM) du CHU de Toulouse?» SM : «L évolution du DIM? Ce n est pas une évolution mais une révolution. Car de la même façon que le contrôle de gestion a dû s organiser de façon totalement différente, on a demandé à ce qu il y ait un médecin référent du DIM pour deux ou trois pôles. Et surtout que le médecin DIM et le contrôleur de gestion travaillent ensemble systématiquement». Une série de questions/réponses ont clôturé la table ronde. Ateliers coordonnés par le Dr Olivier Babinet, directeur du Plan de Retour à l Equilibre

Ateliers Les processus de délégation de gestion Cinq ateliers ont travaillé à l identification et l analyse d une douzaine de processus de délégation de gestion dans le champ des ressources humaines médicales et non médicales, et dans celui des finances, du contrôle de gestion et du médico-économique. Atelier 5 animé par Nicolas Meyniel directeur des Achats et de la Logistique Atelier 1 animé par Hervé Chapuis directeur délégué du centre de gestion N 2 (Psychiatrie, Gériatrie, Multi, CMEE) Atelier 4 animé par Gilles Laroze chargé de mission du centre de gestion N 1 (HINDTRA, NOL, TEC, DUA, DOC P2, CV) Atelier 2 animé par Chantal Cuer directrice de la Stratégie, Organisation et Activités de Soins Atelier 3 animé par Philippe Giouse directeur des Ressources Humaines et des Relations Sociales 13

A la rencontre du service Transports Logistique PRATIQUE En lien avec le transfert des activités de court séjour de l Hôpital Bellevue à l Hôpital Nord, un projet visant à regrouper l ensemble des activités du Service Intérieur de Transports Logistique (SITL) de Bellevue, du service Manutention de Nord, des équipes de transport de la Restauration, de la Blanchisserie et du Magasin Central a été mené. Au cours de ce projet, le Service Transports Logistique s est mis en place progressivement pour atteindre son organisation finale en tout début d année 2008. Vincent Berne - Responsable du service Transports Logistique 14 L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E Le service, rattaché à la direction des Achats et de la Logistique, se compose de 71 agents. Il a pour mission principale de distribuer l ensemble des consommables du Magasin Central, les repas et produits alimentaires de la Cuisine Centrale et les produits textiles de la Blanchisserie à destination des services des différents sites du CHU. Il assure également la collecte du linge sale, des cartons usagés sur tous les sites et des déchets (Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères - DAOM - et Déchets d Activité de Soins à Risques Infectieux - DASRI) sur le site de Nord. Régulièrement, il intervient pour effectuer des déménagements ainsi que des transports «autres» (matériels, hémocultures, prélèvements internes à Nord, ). Pour réaliser l ensemble de ces prestations, l organisation du service repose sur un fonctionnement à trois équipes : les Transports InterSites (TIS), la Logistique Sud (LOGS) et la Logistique Nord (LOGN). TIS : Quelques chiffres pour illustrer l activité du Service Transports Logistique en 2009 : Alimentaire : 1 744 042 repas transportés et distribués. Linge : 2 784 360 kg de linge transportés, distribués et collectés. Magasin : 149 253 lignes de préparation transportées et distribuées (1 ligne de préparation = 1 commande de produit). Déchets : 700 150 Kg de DASRI collectés, : 1 151 870 Kg de DAOM collectés, : 346 440 Kg de cartons et papiers collectés. Au départ du Magasin Central, de la Cuisine Centrale et de la Blanchisserie, approvisionnement des Gares Logistiques de transit Nord et Bellevue. Au départ de la Plateforme déchets Nord et de la Gare Logistique Bellevue, transport du linge sale collecté à destination de la Blanchisserie. Livraison et collecte du linge sale dans tous les services en périphérie de Nord. LOGS : Au départ de la Gare Logistique Bellevue, livraison de tous les services de Bellevue, Trousseau et Charité. Collecte du linge sale et des cartons dans tous les services de Bellevue, Trousseau et Charité, pour entreposage à la Gare Logistique Sud. LOGN : Au départ de la Gare Logistique Nord, livraison de tous les services de Nord. Collecte du linge sale, cartons, DAOM et DASRI dans tous les services de Nord pour entreposage sur la Plateforme déchets. Après ce projet de réorganisation et sa mise en place, commence maintenant un travail qualitatif afin d améliorer les prestations offertes aux services. Au cours du dernier trimestre 2010, l acquisition d un logiciel informatique intégrant le suivi en temps réel des transports et de leurs réalisations apportera une plus grande visibilité sur les mouvements de marchandises. Cette avancée aura un impact bénéfique pour l ensemble des acteurs du CHU. Toutes les coordonnées du service Transports Logistique et des différentes équipes se trouvent dans l annuaire intranet du CHU au sein de la Direction des Achats et de la Logistique.

Le contentieux au CHU, une activité insoupçonnée Pr Jacques Brunon - Président de la Commission Médicale du Contentieux ces métiers qui font l hôpital Il est courant qu un patient (ou ses ayants droit en cas de décès) demande réparation considérant que des dommages ont été subis au cours d une hospitalisation, que les soins reçus ont été de mauvaise qualité ou que le résultat obtenu ne correspond pas à son attente Autrefois relativement marginal, le nombre de réclamations a beaucoup augmenté depuis 10 ans et surtout depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, même si on constate depuis trois ans, au niveau national, une relative stabilisation. Notons toutefois qu une réclamation sur deux environ seulement aboutit à un dédommagement de la victime. Notre établissement a reçu en 2009, 92 réclamations avec demande d indemnisation dont 44 pour dommage corporel. Le montant des réparations allouées augmente de façon vertigineuse : le coût «moyen» des condamnations dans le cadre des dossiers traités au niveau national par la SHAM, notre assureur responsabilité civile, a énormément augmenté depuis 2002 (Fig. 1). Ceci a pour conséquence une augmentation régulière des primes d assurance : 1 260 388 en 2007, 1 363 699 en 2008 et 1 610 110 en 2009, soit près de 28% d augmentation en deux ans. Structure mise en place et mission La direction du Contentieux, confiée à Chantal Cuer et animée par Ludivine Robert, juriste de formation, fonctionne en lien étroit avec la Commission Médicale du Contentieux. La création de cette dernière a été soumise à l avis de la Comission Médicale d Établissement dans sa séance du 25 janvier 2010. Elle est composée de 12 médecins dont un représentant de la SHAM. Cette initiative est originale, le plus souvent les problèmes de contentieux sont affaires de la seule administration, les médecins ne se sentant que trop peu impliqués Nous sommes pour l instant le seul CHU, selon la SHAM, à avoir suivi cette démarche sur l ensemble de l établissement. La Commission Médicale du Contentieux a pour mission, en lien avec la direction du Contentieux, d améliorer la gestion des plaintes au contentieux, de veiller à ce que les patients soient justement indemnisés, mais aussi à ce que les droits du CHU soient respectés. Rappel Les dossiers médicaux, doivent être parfaitement tenus et doivent contenir la preuve écrite que l information a bien été délivrée avant tout acte médical ainsi que la trace du consentement du patient ; pour vous aider, des documents sont disponibles auprès de la direction de la Qualité ou sur intranet (rubrique Informations, Patient). En pratique Chaque réclamation contentieuse est dorénavant traitée par cette direction qui est l intermédiaire entre l établissement, les autorités requérantes et les experts. Ce mode de fonctionnement devrait simplifier la tâche des services, garantir un meilleur déroulement des procédures, assurer une meilleure communication et préserver les droits du CHU. À terme, on espère une stabilisation de l évolution des coûts des assurances en privilégiant les recours amiables aux procédures devant les tribunaux ou la Commission Régionale de Conciliation et d Indemnisation. 112300 Figure 1 146200 133000 180800 218200 179000 178600 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 15 LE JOURNAL D INFORMATION DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE

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