Enquête sur l insertion professionnelle dans les secteurs social et sanitaire non médical en Picardie

Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Picardie Enquête sur l insertion professionnelle dans les secteurs social et sanitaire non médical en Picardie fotolia et photolibre.fr Enquête auprès des diplômés de l année 2013 de niveau I à V Service Observation, Mission Accompagnement des Politiques

SOMMAIRE 1. Contexte et méthodologie de l enquête... 3 1.1 Le contexte... 3 Qui est concerné par l enquête insertion?... 3 1.2 La méthodologie employée... 4 Planning et objectifs du projet... 4 2. Les résultats... 5 2.1 Taux de participation à l enquête :... 5 2.2 Résultats par secteur... 6 2.2.1 Le secteur social... 6 2.2.2 Le secteur sanitaire non médical... 11 Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 2

1. Contexte et méthodologie de l enquête 1.1 Le contexte La connaissance de l insertion professionnelle des diplômés est indispensable pour permettre aux décideurs d apporter les réponses appropriées aux besoins recensés sur le territoire. La direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), s'est engagée, dans le cadre du contrat de plan régional de développement de la formation professionnelle (CPRDFP) et de sa déclinaison en accords sectoriels, à généraliser les enquêtes d insertion professionnelle à 6 mois. Concernant les formations sanitaires non médicales, la DRJSCS de Picardie est en charge du contrôle du processus de certification et de la délivrance des diplômes. Côté social, en plus de l organisation des certifications et de la délivrance des diplômes, la DRJSCS a également pour mission d étudier les déclarations préalables, d assurer le suivi pédagogique et administratif des organismes de formations, les contrôler et les évaluer. Qui est concerné par l enquête insertion? L enquête sur l insertion professionnelle dans les secteurs social et sanitaire non médical, a pour mission d interroger les diplômés, six mois après la certification. L enquête ne concerne pas les diplômés par la voie de la Validation des Acquis de l Expérience (VAE). Néanmoins, même si toutes les formations présentées sur les cartes précédentes sont proposées par des organismes de formation en Picardie, la DRJSCS de Picardie n a pas en charge la totalité de la certification des diplômés. Dans le secteur social, certains diplômes sont certifiés par la DRJSCS du Nord-Pas-de-Calais (DEASS) ou par l Education Nationale (DEES, DEME, DEETS, CESF). Par conséquent, l enquête sur l insertion professionnelle réalisée par la DRJSCS de Picardie ne concerne pas ces diplômés. De même, pour certains diplômes du secteur social (DEAF, DEIS, CAFERIUS CAFDES) et du secteur sanitaire non médical (cadre de santé), les étudiants sont soit salariés ou en emploi à l entrée en formation. L intérêt d une enquête d insertion professionnelle est donc peu pertinent. Ainsi, les diplômés concernés par l enquête menée par la DRJSCS de Picardie sont : Dans le secteur social : - Diplôme d Etat d auxiliaire de vie sociale (DEAVS, niveau V), - Diplôme d Etat d aide médico-psychologique (DEAMP, niveau V), - Diplôme d Etat de Technicien de l intervention sociale et familiale (DETISF, niveau IV), - Diplôme d Etat d éducateur de jeunes enfants (DEEJE, niveau III), Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 3

Dans le secteur sanitaire non médical : - Diplôme d Etat d auxiliaire de puériculture (DEAP, niveau V), - Diplôme d Etat d aide-soignant (DEAS, Niveau V), - Diplôme d Etat d ambulancier (DEAMB, Niveau V), - Diplôme d Etat de manipulateur d électroradiologie médicale (DEMERM, niveau III), - Diplôme d Etat de technicien de laboratoire médical (DETLM, niveau III), - Diplôme d Etat d infirmier avec ou sans spécialité (DEI, DEIA, niveau II), - Diplôme d Etat de masseur-kinésithérapeute (DEMK, niveau II), - Diplôme d Etat de puéricultrice (DEPUER, niveau II). 1.2 La méthodologie employée Planning et objectifs du projet Depuis fin 2011, la DRJSCS de Picardie mène une réflexion sur un questionnaire permettant d évaluer l insertion professionnelle dans les secteurs social et sanitaire non médical. Le pôle Formations- Diplômes-Métiers (FDM) et la Mission Accompagnement des politiques (MAP) élaborent un planning pour réaliser ce projet. Le questionnaire a été finalisé fin 2012 et une première session d enquête a été réalisée en 2013, pour interroger les diplômés de l année précédente. Le projet initié est un projet à moyen et long terme. L objectif n est pas de suivre une cohorte de diplômés au cours de leur vie active mais de mesurer et qualifier l entrée des personnes dans le monde professionnel, six mois après la certification. Les objectifs de cette enquête sont de connaître leur parcours de formation et leur jugement sur la qualité de l enseignement, mais également, de qualifier leur situation professionnelle. Selon qu ils soient en emploi, au chômage ou en formation, les diplômés devront détailler leur situation. Par exemple, il est demandé aux personnes en emploi, de préciser le poste occupé, le type de contrat, l employeur et sa localisation. Pour les demandeurs d emploi, les questions portent sur les difficultés rencontrées, leur période d activité ou d inactivité Enfin, il est demandé quelle formation est suivie pour les personnes qui continuent leur cursus. En réalisant cette étude chaque année, des données statistiques seront récoltées et compilées. Il sera notamment possible, par la suite, de comparer l insertion des diplômés par année et de repérer les tendances. L enquête sera également une aide permettant d évaluer l efficacité des formations proposées dans la région et de proposer, dans le cas échéant des modifications (ouverture de formations, optimisation de la capacité des formations Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 4

2. Les résultats 2.1 Taux de participation à l enquête : En 2013, il y a eu 2 317 diplômés : 460 dans le secteur social et 1 857 dans le secteur sanitaire non médical. Les mails de 89% des candidats ont pu être collectés. Enfin, le taux de participation à l enquête est de 29,1%. Le recueil de mails est efficace mais peut encore être amélioré, surtout dans le secteur social : 80% d adresses mails obtenues (91% pour les diplômés du secteur paramédical). Malgré cela, le taux de participation est de 36,3% pour les diplômés du secteur social et de 27,3% pour ceux du secteur sanitaire non 2000 1600 1200 800 400 0 Campagne d'enquête par secteur 1857 médical. 1682 Secteur sanitaire non médical 508 Secteur social Nombre de diplômés Questionnaires envoyés Réponses reçues 460 370 166 Le taux de participation est très hétérogène selon le diplôme. Dans le secteur social, le taux de réponses est satisfaisant pour les niveaux IV et III, ainsi que pour les DEAMP (niveau V). Dans le secteur sanitaire non médical, moins d un diplômé sur deux se sont mobilisés excepté pour le niveau III. Certains taux sont très bas (ambulanciers, auxiliaire de vie sociale, infirmiers) et seront à améliorer lors des prochaines campagnes. Néanmoins, une amélioration globale de la participation est constatée entre la campagne précédente et celle-ci, plus particulièrement dans le secteur social. Taux de participation 2012 2013 DEAVS (Auxiliaire de vie sociale) 26.0% 21.1% DEAMP (Aide Médico-psychologique) 31.5% 51.1% DETISF (technicien de l'intervention sociale et familiale) 64.3% 90.0% DEEJE (Educateur jeunes enfants) 52.4% 64.7% Certaines cohortes importantes (DEAVS, Secteur social 30.1% 36.3% DEAS (aide-soignant) 13.0% 28.7% DEAMB, DEI) ont des taux de réponses DEAMB (ambulancier) 20.0% 9.1% faibles (inférieur à 26%). Il est essentiel de DEAP (auxiliaire puéricultrice) 27.8% 33.9% les mobiliser. DETLM (technicien de laboratoire médicale) 64.0% 50.0% DEMERM (manipulateur en ERM) 36.8% 69.2% DEI (infirmier) 29.3% 26.0% DEIBODE (infirmier de bloc opératoire) - 16.7% DEIADE (infirmier anesthésiste) 33.3% 40.0% DEPUER (puéricultrice) 11.8% 45.5% DE MK (masseur-kinésithérapeute) 42.4% 39.4% Service Observation, Mission Accompagnement des politiques Secteur sanitaire non médical 26.0% 27.3% 5

2.2 Résultats par secteur La formation suivie : Avant la formation : Plus de la moitié des personnes formées étaient demandeurs d emploi avant leur formation (56%) et plus d un quart, salariés (27,7%). 2.2.1 Le secteur social Il y a de grandes différences entre les diplômes. En effet, la part des étudiants est importante dans les diplômes de niveau IV et III (54,5% en DEEJE et 33,3% en DETISF), contrairement aux diplômes de niveau V. Dans ces dernières formations, la plupart des personnes sont au chômage (83% en DEAVS et 44,1% en DEAMP) mais les personnes salariées sont nombreuses en DEAMP (39,8%). Ensemble DETISF DEEJE DEAVS DEAMP Avez-vous un autre diplôme dans le domaine social ou sanitaire? Oui 11.1% 25.9% 22.6% 27.3% 29.0% 73.5% 72.7% 71.0% 77.4% Non 88.9% 0.0% 20.0% 40.0% 60.0% 80.0% 100.0% Près de trois personnes sur quatre n avaient pas de diplôme dans le social ou le sanitaire avant leur formation. En outre, l offre de formation progressive (du niveau V au niveau III) ne semble pas être suivie par les étudiants puisqu aucun des diplômés du DEEJE et du DETISF ayant répondu à l enquête, n était diplômé d un DEAVS ou d un DEAMP. La formation du DEAMP attire toutefois plus de personnes diplômées auparavant (29%). Parmi elles, les personnes possédant un BEP action sanitaire et sociale (37%) et un DEAVS (30%) sont les plus nombreuses. Qualité de la formation suivie : Sur l ensemble des formations du secteur social, seuls 4,2% des diplômés se déclarent insatisfait de la formation suivie. Plus du tiers (34,9%) sont même très satisfaits. Il y a peu de différences entre les formations. Seules le DEAMP et le DETISF ont quelques remarques négatives mais non significatives. En complément, il était demandé de noter sur une échelle de 1 à 10, les informations reçues avant le début de la formation sur le diplôme et les débouchés professionnels. La note moyenne, tous diplômes confondus est de 7/10. Note moyenne DEAMP 6.9 DEAVS 7.7 DEEJE 6.7 DETISF 5 Comment jugez-vous la formation suivie? Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 6 34.9% 4.2% Peu satisfaisante Satisfaisante Très satisfaisante 60.8%

La moyenne d âge des diplômés est de 32 ans tous diplômes confondus. Les plus jeunes sont les DEEJE (26 ans) et les DETISF (27 ans). A l inverse, les DEAMP (31 ans) et les DEAVS (35 ans) sont les plus âgés. L après-formation : Dans le secteur social, sept personnes sur dix ont un emploi, six mois après l obtention de leur diplôme (69,9%) et 26,5% sont au chômage. Le taux d emploi est inférieur pour les diplômés du niveau V (65,6% pour le DEAMP et 73,6% pour le DEAVS). Presqu un tiers des DEAMP sont au chômage six mois après leur formation. Seuls des diplômés du DEAVS ou du DEAMP ont repris une formation (entre 3% et 4 %). Les personnes en emploi : Les deux tiers des diplômés du social en emploi sont à temps complet (un seul contrat). Les DEAMP et les DEEJE sont plus souvent dans ce cas là (respectivement 83,6% et 88,9%). A contrario, moins de quatre diplômés du DEAVS en emploi sur dix possèdent un contrat à temps complet. Parmi les diplômés travaillant à temps partiel, les deux-tiers travaillent plus de 19 heures par semaine. 100% des DEEJE et des TISF travaillent plus de 19 heures par semaine. Ils sont 70% chez les DEAMP et 60% pour les DEAVS. Ces derniers ont plus de contrats à temps réduit : 28% travaillent entre 11 heures et moins de 19 heures par semaine et 12% moins de 6 heures par semaine. Temps de travail Temps selon de le travail diplôme Type de contrat selon le diplôme 100% 80% 60% 16.4% 5.1% 11.1% 2.6% 59.0% 42.9% 31.0% 4.9% 63.9% DEAMP 31.1% CDD CDI Contrat aidé / avenir 33.3% DEEJE 66.7% 40% 20% 0% 83.6% 35.9% 88.9% 57.1% 66.4% DEAMP DEAVS DEEJE DETISF Ensemble des Plusieurs contrats à temps partiel Un contrat à temps partiel diplômés du social 15.4% 5.1% 43.6% DEAVS 35.9% CDD CDI Contrat aidé / avenir CDD+CDI 71.4% CDD CDI DETISF 28.6% Un contrat à temps complet CDD CDI Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 7

Plus de la moitié des diplômés du social (55,2%) dispose d un CDI. 35,3% ont un CDD et 7,8% ont un contrat aidé. Les CDI sont plus nombreux parmi les DEAMP et DETISF. Au contraire, les diplômés du DEEJE sont plus souvent en CDD (66,7%). Les contrats aidés sont uniquement présents parmi les diplômés du niveau V. Pour les travailleurs du social ne disposant pas de CDI, 53,8% ont un contrat de six mois ou plus et 44,2%, un contrat de moins de six mois. Il n y a pas de différence significative selon le diplôme obtenu. La quasi totalité des répondants à l enquête en emploi, travaille dans le secteur social ou sanitaire. La plupart d entre eux ont un emploi qui correspond à leur diplôme. Dans le secteur social, 27% des personnes en emploi travaillent dans les établissements ou services pour personnes handicapées, 23,5% dans les services d aide à domicile et 15,7% dans les établissements ou services pour personnes âgées. Etablissement ou service pour adultes handicapés 44.1% Etablissement ou service pour personnes âgées (hors aide à domicile) 20.3% DEAMP Etablissement ou service pour enfants et adolescents handicapés 15.3% Etablissement hospitalier 8.5% Autre 11.9% Service d'aide à domicile 56.4% Etablissement ou service pour personnes âgées (hors aide à domicile) 15.4% DEAVS Etablissement ou service pour adultes handicapés 7.7% Etablissement hospitalier 5.1% Action sociale dans une collectivité territoriale (CCAS, CG,...) 5.1% Autre 10.3% DEEJE Structure d'acceuil de la petite enfance 100% Service d'aide à domicile 57.1% DETISF Etablissement ou service pour adultes handicapés 28.6% Protection de l'enfance (ASE hors prévention spécialisé) 14.3% Tous diplômes confondus, seulement 10,9% des personnes en emploi, travaillent hors de Picardie, mais pour les DEEJE, ils sont 70% à ne pas être employés dans la région. 12.8% Secteur d'activité par diplôme Comment avez-vous trouvé votre emploi? 6.8% 6.0% 4.3% 3.4% 27.4% 39.3% Ancien lieu de stage Candidature spontanée Offre d'emploi sur internet Pôle Emploi Relations professionnelles Entourage familial ou amical Autre Les moyens les plus efficaces pour trouver un emploi sont le lieu de stage (39,3%), et la candidature spontanée (27,4%). Le mode de transport domicile-travail reste très majoritairement la voiture personnelle/professionnelle (76,7%). Les transports en commun (4,3%) ou le Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 8

vélo/marche à pied (5,2%) ne sont pas répandus. 14,7% des diplômés travaillaient déjà avant leur formation (uniquement les niveaux V). 36,2% ont trouvé un emploi pendant leur formation (souvent le lieu de stage) ou dans le mois suivant, et 19% entre un et trois mois. Enfin, plus de la moitié des diplômés du niveau V envisage de suivre une nouvelle formation dans l avenir : 51,3% des travailleurs ayant un DEAVS et 63,9% des diplômés du DEAMP en emploi. Les personnes en poursuite de formation : Seuls quelques diplômés du niveau V suivent de nouveau une formation, six mois après la certification, le plus souvent dans la région. Les DEAVS suivent une formation de DEAMP (même niveau) et les DEAMP s orientent plus vers des formations sanitaires (DE Infirmière le plus souvent). Les personnes sans emploi : Parmi les diplômés du secteur social au chômage six mois après la certification, 68,2% ont eu un travail durant cette période et 31,8% n en ont eu aucun. Avez-vous eu un/des emploi(s) depuis l'obtention du diplôme? DEAMP DEAVS DEEJE DETISF Ensemble des diplômés du social Non 34.5% 36.4% 0.0% 0.0% 31.8% Oui 65.5% 63.6% 100.0% 100.0% 68.2% 15.9% 15.9% 11.4% 18.2% Les freins à l'emploi 6.8% 61.4% 13.6% Peu d'offres sur ce secteur d'emploi Manque d'expérience professionnelle Manque de lien entre la formation suivie et les offres d'emplois proposées Offres d'emplois inadaptées ou difficilement conciliables avec une vie de familles Rémunération / temps de travail proposés insuffisants Problème de transport / de mobilité Problème de santé Plus de six personnes sur dix citent le manque d offres comme frein à l emploi (61,4%), suivi du manque de lien entre la formation et les emplois proposés (18,2%),, les problèmes de mobilité (15,9%) et l insuffisance de rémunération ou du temps de travail proposé (15,9%). Ce dernier item est majoritaire pour les DEAVS (45,5%) et non cité chez les diplômés du niveau IV et III. De même, les inadéquations entre offres d emploi de formation ne concernent que le niveau V. Pour les personnes ayant eu un emploi, toutes ont travaillé dans le secteur sanitaire ou social et le plus souvent sur des postes correspondant à leur diplôme. La durée moyenne de leur emploi était de 1 à 3 mois. Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 9

SYNTHESE : DEAMP Niveau V 66% en emploi 31% au chômage 3% en formation 84% en temps complet 64% en CDI 92% des emplois sont des AMP Un taux d emploi encore à améliorer Des emplois stables en rapport avec la formation suivie DEAVS Niveau V 74% en emploi 21% au chômage 4% en formation 59% a temps partiel 36% en CDD et 15% en contrats aidés 85% des emplois sont des AVS Un taux d emploi encore à améliorer Des emplois précaires en rapport avec la formation suivie DETISF Niveau IV 78% en emploi 22% au chômage 57% en temps complet 71% en CDI 71% des emplois sont des TISF Un taux d emploi satisfaisant mais encore à améliorer Des emplois en CDI mais beaucoup à temps partiel. DEEJE Niveau III 82% en emploi 18% au chômage 100% de temps complet 67% de CDD 100% d EJE Un taux d emploi satisfaisant Une majorité de CDD Tous sont des éducateurs de jeunes enfants Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 10

La formation suivie : Avant la formation : Contrairement au secteur social, la plupart des personnes formées étaient étudiantes à l entrée en formation (66%). 2.2.2 Le secteur sanitaire non médical Diplômes Demandeur d'emploi Etudiant Salarié Autre NC DEAS 62.8% 10.4% 23.5% 3.3% - DEAMB 75.0% - 25.0% - - DEAP 68.5% 10.5% 10.5% 10.5% - DEMER - 100.0% - - - DEMK - 100.0% - - - DEPUER 9% 45.5% 45.5% - - DETLM - 88.9% 11.1% - - DEI (IDE) + (IBODE) + (IADE) 13.4% 66.0% 18.0% 4.2% 0.4% Il y a de grandes différences selon les formations suivies. Les personnes en formation de niveau V (aide-soignant, auxiliaire de puériculture et ambulancier) étaient davantage demandeur d emploi avant. Au contraire, les personnes accédant aux formations de niveau IV ou III étaient majoritairement étudiantes. Néanmoins, il y a une exception pour la formation de puéricultrices où près de la moitié des stagiaires était salarié. DEI (IDE) + (IBODE) + (IADE) Avez-vous un autre diplôme dans le domaine social ou sanitaire? Oui Ensemble DETLM DEPUER DEMK DEMER DEAP DEAMB DEAS 9.1% 5.6% 11.1% 18.9% 16.7% 34.1% 52.6% 47.4% 43.2% 56.8% 65.9% 83.2% 83.3% 88.9% 90.9% Non 94.4% 0.0% 20.0% 40.0% 60.0% 80.0% 100.0% 100.0% Près des deux tiers des personnes formées ne disposaient pas d autre diplôme dans le secteur social ou sanitaire au préalable. C est davantage le cas pour les diplômés infirmiers, des ambulanciers, des techniciens de laboratoires ou encore des masseurs-kinésithérapeutes. A l inverse, plus de la moitié des auxiliaires puéricultrices et des aides-soignants avaient déjà un diplôme. Chez les puéricultrices, ce taux est même de 91%. Les diplômes les plus courants sont les BEP carrières sanitaires et sociales (41% des DEAS ayant déjà un diplôme) et le bac ST2S ou SMS (25% des infirmiers ayant un diplôme avant la formation). 34.4% Comment jugez-vous la formation suivie? 0.2% 0.4% 6.3% Pas du tout satisfaisante Peu satisfaisante 58.7% Satisfaisante Très satisfaisante NC Qualité de la formation suivie : Les formations sanitaires non médicales semblent être appréciées. 58,7% jugent leur formation satisfaisante et 34,4% très satisfaisante. Seuls 6,7% ont une opinion négative (peu ou pas du tout satisfaisante). Néanmoins, le jugement de la formation du DEMK est différent. 61,5% des personnes ayant suivi cette formation et répondant à Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 11

l enquête, sont peu satisfaites, notamment au regard du contenu de la formation. En complément, il était demandé de noter sur une échelle de 1 à 10, les informations reçues avant le début de la formation sur le diplôme et les débouchés professionnels. La note moyenne, tous diplômes confondus est de 7/10. La moyenne d âge des diplômés est de 27 ans. Les plus jeunes sont les masseurs-kinésithérapeutes, les manipulateurs ERM et les techniciens de laboratoire (22 ans). Les plus âgés sont les ambulanciers (29 ans) et les aides-soignants (31 ans). Diplômes Note moyenne DEAS 7.6 DEAMB 7.4 DEAP 7.8 DEMER 7.1 DEMK 7.0 DEPUER 7.2 DETLM 6.6 DEI (IDE) + (IBODE) + (IADE) 7.0 Ensemble 7.1 L après-formation : Neuf diplômés du sanitaire sur dix sont en emploi, six mois après la certification. Le taux de chômage est de 7,5%. Certaines formations affichent un taux d insertion professionnelle de 100% (DEMK, DETLM), parmi les répondants à l enquête. Diplômes DEAS DEAMB DEAP DEMER DEMK DEPUER DETLM DEI (IDE) + (IBODE) + (IADE) Ensemble En emploi 89.6% 83.3% 94.7% 72.2% 100.0% 90.9% 100.0% 91.8% 90.6% Sans emploi 9.8% 16.7% 5.3% 16.7% - - - 5.8% 7.5% En formation / Etudes 0.5% - - 11.1% - 9.1% - 2.5% 2.0% Les formations de niveau V (aide-soignant et ambulancier plus particulièrement) et la formation de manipulateur d électroradiologie médicale (niveau III) ont les taux de chômage les plus importants. Les personnes en emploi : 100% 80% 60% 40% 20% 0% Temps de travail selon le diplôme 1.2% 2.2% 1.5% 15.2% 10.0% 22.2% 83.5% 90.0% 77.8% 7.7% 92.3% 10.0% 11.1% 6.3% 10.9% 23.1% 76.9% 90.0% 88.9% 91.5% Plusieurs contrats à temps partiel Un contrat à temps partiel Un contrat à temps complet 87.6% Parmi les répondants à l enquête, 87,6% des personnes en emploi disposent d un contrat à temps complet et 10,9% d un contrat à temps partiel. Seul 1,5% cumulent plusieurs emplois. Les manipulateurs d imagerie médicale (92,3%), les infirmiers (91,5%) ont davantage de contrat à temps complet que les masseurs-kinésithérapeutes (76,9%), les auxiliaires-puéricultrices (77,8%) ou encore les aides-soignantes (83,5%). Les contrats dans le secteur sanitaire sont majoritairement des contrats à durée déterminée (CDD : 49,4%) ou indéterminée (CDI : 48,9%). Il y a peu de contrats aidés (0,7%), d intérim et de libéral. Les CDI sont plus présents parmi les ambulanciers (60% des contrats), les infirmiers (53,5%) et les puéricultrices (50%). Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 12

Parmi les diplômés avec un contrat à durée limitée, 43,7% ont un contrat de six mois ou plus et 56,3%, un contrat de moins de six mois. Les ambulanciers et les masseurs-kinésithérapeutes disposent plus souvent d un contrat de longue durée. Correspondance entre diplôme et emploi occupé Diplôme Profession DEAS 96.3% Aide-soignant DEAMB 88.9% Ambulancier DEAP 94.4% Auxiliaire puéricultrice DEMER 100.0% Manipulateur d'erm DEMK 100.0% Masseur-kinésithérapeute DEPUER 100.0% Puéricultrice DETLM 100.0% Technicien de laboratoire médical DEI (IDE) + (IBODE) + (IADE) 99.1% Infirmier Les emplois occupés correspondent quasiment tous au diplôme obtenu six mois auparavant. 49,8% des travailleurs ont un emploi dans un établissement hospitalier, 17% dans un établissement ou service pour les personnes âgées et 7,7% dans une clinique. Seuls 64,9% des emplois sont situés en Picardie. 29,4% des diplômés en Picardie travaillent hors de la région. Près de la moitié des personnes a trouvé un emploi avant, pendant ou à la sortie de la formation (45,4%), 20% entre un et trois mois, 18,5% entre trois et six mois et 13,7% à 6 mois ou plus. 50,3% se disent très satisfaits de leur emploi, 42,8% en sont satisfaits et seulement 6,9% sont insatisfaits. La candidature spontanée est le moyen le plus efficace pour trouver un emploi (50,5%) devant le lieu de stage (17,9%) et les offres d emploi par internet (6,6%). 29.4% Lieu de travail 5.7% 15.1% 26.8% 23.0% Aisne Oise Somme Autre NC Enfin, presque quatre travailleurs sur dix souhaitent reprendre ultérieurement une formation (37,3%). C est davantage le cas pour les ambulanciers (55,6%), les aides-soignants (41,1%), les infirmiers (38,4%) et les masseurs-kinésithérapeutes (38,5%). Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 13

Les personnes en poursuite de formation : Peu de personnes poursuivent en formation. Pour les rares diplômés en DE Infirmier encore en formation, ils se dirigent le plus souvent vers une spécialisation de puéricultrice. Les DEMERM poursuivent des études de master Ingénierie des Services et des Systèmes. Les personnes sans emploi : 10,5% des personnes sans emploi se déclarent en congé maternité. Les autres (89,5%) sont demandeurs d emploi. 7.9% 23.7% Les freins à l'emploi 10.5% 18.4% 5.3% 2.6% 55.3% 44.7% Manque d'expérience professionnelle Peu d'offres sur ce secteur d'emploi Offres d'emplois inadaptées ou difficilement conciliables avec une vie de famille Problème de santé Rémunération / temps de travail proposés insuffisants Manque de lien entre la formation suivie et les offres d'emplois proposées Congés maternité Problème de transport / de mobilité Plus de huit personnes sur dix actuellement sans emploi ont travaillé depuis l obtention de leur diplôme. Seuls quelques aides-soignants n ont pas travaillé(les chiffres concernant les DEMERM ne sont pas significatifs). Les emplois étaient tous dans le secteur sanitaire ou social et le(s) poste(s) occupé(s) correspondait(ent) au diplôme obtenu. 37% d entre eux ont même eu plusieurs emplois dans les six mois suivant l obtention de leur diplôme. Le manque d offre d emploi (55,3%) est la raison la plus avancée comme frein à l emploi devant le manque d expérience professionnelle (44,7%), la conciliation entre travail et vie de famille (23,7%) et les conditions de rémunération ou du temps de travail (18,4%). Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 14

SYNTHESE : DEAS Niveau V 89,5% en emploi 10% au chômage 0,5% en formation 84% en temps complet 38% en CDI ; 59% en CDD 96% des emplois sont des Aides-soignants Un taux d emploi satisfaisant Des emplois stables en rapport avec la formation suivie DEAMB Niveau V 83% en emploi 17% au chômage 90% à temps complet 60% en CDI et 40% en CDD 89% sont ambulanciers Un taux d emploi satisfaisant mais encore à améliorer CDI en majorité et à temps complet DEAP Niveau V 95% en emploi 5% au chômage 78% en temps complet 72% en CDD ; 6% contrats aidés 94% des emplois sont des Auxiliaires de puériculture Un taux d emploi très satisfaisant Peu de CDI mais majoritairement à temps complet. DEMER Niveau III 72% en emploi 17% au chômage 11% en formation 92% de temps complet 69% de CDD 100% de manipulateurs ERM Un taux d emploi à améliorer Une majorité de CDD mais à temps complet. Tous sont manipulateurs d ERM DETLM Niveau III 100% en emploi 89% de temps complet 56% de CDD 100% de TLM Un taux d emploi très satisfaisant Une majorité de CDD. Tous sont techniciens de laboratoire médical DEMK Niveau II 100% en emploi 77% de temps complet 46% de CDI, 46% de CDD, 8% de libéral 100% de masseurskinésithérapeutes Un taux d emploi très satisfaisant Une majorité de temps complet Tous sont des masseurskinésithérapeutes DEPUER Niveau II 91% en emploi 9% en formation 90% de temps complet 50% de CDI, 50% de CDD 100% de puéricultrices Un taux d emploi très satisfaisant Equilibre entre CDI et CDD Tous sont des puéricultrices DEI (IDE IBODE IADE) Niveau II 92% en emploi 6% au chômage 2% en formation 92% de temps complet 54% de CDI 99% sont infirmières Un taux d emploi très satisfaisant Une majorité de CDI Presque tous sont des infirmières Service Observation, Mission Accompagnement des politiques 15