Diagnostic départemental : Création d entreprises, publics cible et dispositif nacre dans le département de Paris

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Transcription:

Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d Entreprise (nacre) Direccte Ile-de-France Direction Régionale Ile-de-France de la Caisse des Dépôts Diagnostic départemental : Création d entreprises, publics cible et dispositif nacre dans le département de Paris Synthèse Jean Marc Havez Opérateur d Appui Technique Régional nacre en Ile-de-France 34, Quai de la Loire 75 019 Paris 01 55 35 38 40 www.opus3.fr

Ce document constitue la synthèse d une présentation orale Privé des commentaires l accompagnant, il peut donner lieu à des interprétations erronées Toute information complémentaire concernant les éléments d analyse présentés dans le présent document peut être obtenue par demande à l adresse suivante : contact@idfnacre.fr Toute exploitation de ce document doit être soumise à une demande préalable formulée à l adresse mail mentionnée précédemment 2

Ordre du jour Préambule La création d entreprises Le public cible parisien Le dispositif nacre 3

Préambule Optimiser l efficience de nacre sur les territoires 4

Un enjeu à l échelle des territoires Dans un contexte marqué à la fois, par une forte montée de la demande d emploi et par une croissance atone de la création d entreprises en 2012 et un repli en 2013, la Direccte Ile-de-France souhaite optimiser l efficience de ses outils de lutte contre le chômage et de développement économique A ce titre, le dispositif nacre, ciblé sur les personnes rencontrant des difficultés d accès à l emploi qui ne peuvent créer leur entreprise sans l aide de l Etat et du prêt nacre à taux 0, participe à cet objectif général Si la politique volontariste affichée par les pilotes franciliens de nacre s est concrétisée par une augmentation continue de la performance, nacre n en reste pas moins un dispositif reposant sur une multitude d opérateurs issus des différentes familles de l accompagnement et du financement de la création d entreprises, intervenant dans des systèmes territoriaux et partenariaux complexes Aussi, le présent diagnostic vise à partager, avec l ensemble des acteurs de la création intervenant à l échelle départementale, les données clés de la création d entreprise et de public cible Ce diagnostic partagé propose d initier une réflexion autour d une coordination entre acteurs permettant d offrir un parcours fluide aux porteurs de projet à l échelle du territoire 5

Le contexte territorial : création d entreprises et public cible La création d entreprises à Paris (Source : APCE et INSEE) 6

La création d entreprises Dynamique comparée Paris / territoires de référence Entreprises créées en 2012 Evolution 2008-2012 Densité de création (pour 10 000 hab) Paris Ile-de- France France entière Total 46 157 134 827 549 967 Hors régime AE 25 065 63 067 242 219 % AE 45,7% 53,2% 56,0% Total 58,3% 73,2% 65,8% Hors régime AE -14,0% -19,0% -26,9% Hors régime AE 111 53 37 Total 203 113 84 La création à Paris se distingue par : Une part significativement plus faible d auto entrepreneurs (45 % contre 53 % en IDF) Une croissance moins marquée de la création entre 2008 et 2012 (58 % / 73 % en IDF), liée justement à la moindre part des créations en auto entreprise Une baisse de la création hors régime AE plus mesurée que sur les territoires de référence La densité de création, observée avec ou sans les auto entrepreneurs est deux fois supérieure à la densité régionale AE : Auto Entrepreneur Source: INSEE, Démographie des entreprises 2012 L évolution annuelle de la création à Paris, si elle suit la tendance générale, est toujours moins marquée que sur les territoires de référence 7

Secteur et structures des entreprises créées Typologie des créations d entreprises Près des deux tiers des créations parisiennes relèvent du secteur des Services aux entreprises une part double de la valeur observée à l échelle nationale (31,2%) D autres caractéristiques propres : La construction pèse deux fois moins dans la création (6% contre 12% en IDF) Le Commerce est également sous représenté (17% contre 23%) Taille des entreprises créées en 2011 au démarrage de l activité, hors création sous régime auto-entrepreneur Taille au démarrage Paris Ile-de-France 0 salarié 91,1% 89,2% 1 à 2 salariés 6,0% 7,2% 3 à 5 salariés 1,2% 1,4% 6 à 9 salariés 0,4% 0,4% 10 salariés et + 1,3% 1,8% La création sans salarié est encore plus répandue à Paris qu à l échelle régionale : 91 % des nouvelles entreprises ne comptent aucun salarié, soit 2 points de plus qu à l échelle régionale Ce phénomène se diffuse sur la tranche 1 à 2 salariés Il est également prégnant pour les entreprises de plus de 10 salariés Source: INSEE - Exploitation APCE Mai 2011 8

Une densité plus forte dans le centre et l ouest (Source Insee, démographie des entreprises) Les créations sont plus nombreuses à l ouest du département : le 8 ème arrondissement concentre 9,6 % des créations et les 16 et 17ème arrondissements, pour 8 % chacun Toutefois, ces arrondissements n ont pas connu une croissance depuis 2006 aussi forte que les arrondissements extérieurs : l évolution est comprise entre 128 % et 103 % dans les 13 ème, 14ème, 18 ème et 19 ème arrondissement Densité de création d entreprises pour 10 000 habitants par arrondissement en 2011 Taux de renouvellement 2011 des entreprises par arrondissement Dans un département où la densité de création est déjà élevée (111 contre 53 en IDF), les arrondissements centraux ainsi que le 16 ème et 17 ème arrondissements voient cette valeur doublée. La plus forte densité étant observée dans les 1 er, 2 ème et 8 ème arrondissement Dans les arrondissements périphériques des ¾ Est, bien que plus faible, la densité de création reste largement supérieure à la moyenne régionale 9 Le taux de renouvellement du tissu productif parisien est globalement plus faible (contre 16 % en IDF), eu égard au stock important d entreprises existantes. Le territoire est donc marqué par une forte hétérogénéité avec un taux supérieur dans les 18 ème et 19 ème, dépassant la moyenne régionale tout comme dans les arrondissements périphériques de l Est. En revanche, le taux est plus faible dans les arrondissements du centre

Le taux de survie moyen des entreprises à 3 ans (génération d entreprises créées en 2007 Source : Insee, démographie des entreprises) Taux de survie moyen à 3 ans (génération d entreprises créées en 2008 Source : Insee, démographie des entreprises) Taux de survie à 3 ans Paris 75,3% Ile-de-France 70,2% France 70,3% Taux de survie à 3 ans : nombre d entreprises de 3 ans en 2011 / Total des entreprises créées en 2008 Le taux de survie moyen des entreprises à 3 ans est supérieur de 5 points à Paris (75,3% contre 70,2 % en Ile-de-France) La pérennité des entreprises à 3 ans est plus forte dans le centre de Paris avec des taux supérieurs, voire très supérieurs à 80 % Dans seulement 3 arrondissements, les 18 ème, 19 ème et 13 ème, la survie des entreprises est en revanche plus faible que la moyenne régionale et par conséquent en fort retrait de la moyenne départementale 10

La création d entreprises Une densité de création à Paris deux fois supérieure à la moyenne régionale, qu elle soit considérée avec ou sans les auto entrepreneurs (203 créations pour 10 000 habitants / 113 en Ile-de-France) Une plus faible croissance de la création sur la période 2008-2012 (+45 % / + 53 % en Ile-de-France), le différentiel étant lié au recours plus faible au régime auto entrepreneur Des contrastes importants entre le centre et les deux arrondissements de l ouest (16 ème et 17 ème arrondissement), qui cumulent densité importante et taux de survie plus élevé et les arrondissements périphériques des ¾ Est où les tendances sont inverses 11

Le contexte territorial : création d entreprises et public cible Le public cible parisien 12

DEFM A totale (Source : Direccte Ile de France DEFM cat A Décembre 2012) Plus de 34 % des demandeurs d emploi sont concentrés dans les 3 arrondissements du Nord Est, situation qui contraste fortement avec le centre : les 1 er, 2, 4, 6, 7 et 8 totalisent seulement 8,8% de la DEFM parisienne Par ailleurs, c est à Paris que l on trouve le plus grand nombre de bénéficiaires de RSA ces derniers représentent 5,6 % de la population active en 2011, part supérieure à la moyenne régionale qui s établit à 5,1 % 13

DEFM des jeunes et des seniors (Source : idem précédent, DEFM cat A Janvier 2012) Faible à Paris (7,7% de la DEFM A au 1 er janvier 2012 / 12,8% en IDF), la part des jeunes dans la DEFM est inférieur à 6 % dans les 8 premiers arrondissements (à l exception du 8 ème ). Cette situation contraste avec les arrondissements périphériques (à l exception du 16 ème ) où la part est supérieure à la moyenne départementale Toutefois, même dans le 13 ème et 19 ème arrondissement, la part reste en dessous de la moyenne régionale (9,3 % et 9,5 %) La situation est moins favorable pour les seniors, plus nombreux dans la DEFM à Paris (23,6 %) qu en région (21,6%). Ce constat s amplifie dans le sud-ouest du département, notamment sur le 16 ème arrondissement (26% de la DEFM) et sur les 6 ème, 7 ème, 13 ème et 14 ème arrondissements, où les plus de 50 ans représentent plus de 23 % de la DEFM totale 14

DEFM de bas niveaux de qualification (Source : idem précédent, Niveau IV et infra DEFM cat A Décembre 2012) Part des niveaux V et infra dans la DEFM Cat A Décembre 2012 Part des niveaux IV dans la DEFM Cat A Décembre 2012 La part des bas niveaux de qualification (CAP/BEP) parmi la DEFM est significativement plus faible à Paris (15,8% contre 26,7 % en Ile-de-France). Ce constat masque de grandes disparités entre les arrondissements, les arrondissements de l est rassemblant une plus grande part de bas niveaux de qualification (47% dans le 19 ème, 39% dans le 20 ème, 36% dans le 13 ème, 35% dans le 18 ème ). La répartition territoriale est proche de celle observée précédemment pour les niveaux Bac, avec une plus grande proportion dans les arrondissements du Nord-Est parisiens (20% dans le 18 ème et 19% dans le 20 ème et le 19 ème ). A ce périmètre, il convient d ajouter le 2 ème arrondissement 15

Pour information - DEFM des plus diplômés (Source : idem précédent, Niveau III et plus - DEFM cat A Décembre 2012) Part des niveaux III et plus dans la DEFM Cat. A Décembre 2012 La part des plus hauts niveaux de qualification (niv Bac + 2 et au delà) est plus importante dans l ouest parisien et sur les arrondissement du centre, principalement sur les 6 ème, 7 ème et 5 ème arrondissements (plus de 70%) contre une moyenne parisienne générale de 51,4%. 16

Les publics cibles Indice pondéré de la DEFM des publics «éloignés de l emploi» (jeune, senior, bas niveaux de formation) Paris est le département d Ile-de-France où les jeunes et bas niveaux de qualification sont les moins représentés parmi les demandeurs d emploi. Dans Paris, les arrondissements du demi-arc de cercle Est se caractérisent par une part de demandeurs d emploi jeunes, seniors et à bas niveaux de qualification plus importante que la moyenne départementale, notamment dans les 20 ème, 13 ème et 19 ème arrondissement où l indice pondéré des publics cibles est supérieur à 110 (base 100 : moyenne départementale) C est dans les arrondissements centraux de Paris (6 ème, 5 ème, 7 ème et 3 ème ) que le cumul des freins à l emploi est le plus faible (indice pondéré des publics cibles inférieur à 80). 17

L accompagnement généraliste nacre Préambule 18

Pour mémoire : Nacre 19

Pour mémoire : Nacre 20

L activité nacre Maillage territorial 21

Maillage territorial CCI de Région Un bon maillage territorial : les opérateurs sont présents sur 15 arrondissements : seuls les 2ème, 3ème, 5ème, 6ème et 7ème ne sont pas couverts : Sur les 9 opérateurs intervenant à Paris, la majorité ne dispose que d une implantation sur le département soit à leur siège (CMA Paris, la CCI Régionale, PIE), soit sous forme d antennes (KPMG, BGE Adil et SECE) Les 3 autres opérateurs décentralisent leurs activités, soit dans des antennes (123 Consulting sur 5 arrondissements et Adie sur 2 arrondissements), soit sous forme de permanences pour la BGE Parif (6 arrondissements) 1 714 parisiens ont bénéficié de Nacre entre 2009 et 2011, avec une concentration plus forte sur les arrondissements de la Rive droite et notamment du nord est parisien Le 15ème et le 13ème font exception sur la Rive gauche 22 Il n y a pas de corrélation systématique entre la présence d opérateurs et le nombre de bénéficiaires Nacre selon les arrondissements, à titre illustratif un seul opérateur dans le 15ème et un nombre de bénéficiaires aussi important que dans le 11ème où 3 opérateurs interviennent

Taux de couverture Nacre CCI de Région On dénombre en moyenne 1,2 bénéficiaire de nacre résident à Paris pour 100 créations à Paris, soit un taux de couverture de la création par Nacre de 1,2 %. Comparée à cette moyenne Le taux de couverture est plus important dans les 18ème, 19ème, 20ème, 11ime et 13ème : de 1,5 à pratiquement 2 bénéficiaires de Nacre pour 100 créations ; c est également dans ces mêmes arrondissements que le nombre d opérateurs est le plus important A l inverse du 8ème où le taux de couverture est moindre, ce qui semble cohérent avec la nature des créations dans cet arrondissement spécifique (domiciliation du siège pour l adresse) 23

Pour information - Arrondissements ayant des ZUS/CUCS et localisation des opérateurs Les opérateurs sont présents dans tous les arrondissements comprenant un périmètre ZUS ou CUCS 24

Chiffres clés de l activité nacre Un objectif 2 160 actions d accompagnement pour l exercice 2012 dédiés aux opérateurs parisiens Des objectifs atteints à hauteur de 89 % Sur la période 2009-2012, le taux de réalisation des objectifs progresse de 16 points soit davantage qu au niveau régional (+ 14 points) 2 142 porteurs de projet domiciliés à Paris sont entrés dans nacre de 2009 à 2012 25

Le prêt nacre Les entreprises créés de 2009 à 2012 par les bénéficiaires d un prêt nacre domiciliés à Paris 26

Les entreprises financées (Source : Fafi, base : 531 projets) 3 991 000 d euros de prêts nacre décaissés de 2009 à 2012 33 082 000 d euros de prêts bancaires complémentaires sur la période Près de 93 % des projets financés portent sur des créations d entreprises les reprises sont marginales, au nombre de 39 reprises financées par un prêt nacre de 2009 à 2012 Retenus à plus de 90 % par les porteurs de projet, les statuts (SARL EURL SAS) offrent une sécurisation patrimoniale en adéquation avec l envergure des projets 27

Une forte concentration dans 3 secteurs d activité (Source et base : idem précédent) 84 % des créations sont concentrées sur 3 secteurs : 35 % des entreprises créées relèvent du secteur des Services, suivi de très près par les activités liées du secteur Commerce et réparation (33 %) Arrive en troisième position, mais avec une part deux fois inférieur, l Hébergement et la Restauration (16 %) Secteurs d'activité des entreprises financées Education Santé, action sociale Transports Construction Industrie Hébergement et restauration Commerce et réparations Activité de services 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 28