Le regard des Suisses sur l inflation : perceptions et anticipations

Documents pareils
OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite

les travailleurs non-salari

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance

8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale

Étude Pré-salon auprès des investisseurs décideurs actifs

Les Français et l économie Les journées de l économie Patrick Haas 13 novembre 2014

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive

BAROMÈTRE DE LA PROTECTION SOCIALE DES AGENTS TERRITORIAUX

Les Français et leur perception de l école maternelle et élémentaire avant la rentrée 2012

C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

CECOP LES FRANÇAIS, L EPARGNE ET LA RETRAITE. N Janvier 2014

Les Français et les nuisances sonores

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH

Les Français et les complémentaires santé

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris

Cet article s attache tout d abord

La culture financière des Français

Les Français et la banque en ligne

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008

Centre d Analyse Stratégique

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ

Les Français et le libéralisme

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance

Observatoire des politiques publiques :

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding

Les Français et l assurance santé

Regards croisés sur l auto-entrepreunariat

HOLLANDE UN AN APRES L ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2012

Les dirigeants face à l innovation

Sondage exclusif Les Français et l esprit d entreprise

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

Investir à long terme

Les Français et le pouvoir d achat

Épargne et investissement. L épargne...

Sondage web sur la démocratie et la participation citoyenne

LES FRANÇAIS ET LA QUESTION DE LA

Les internautes et les comparateurs de prix

SONDAGE SUR LA CULTURE FINANCIERE D UNE POPULATION D INTERNAUTES MAROCAINS

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

Les jeunes et l'argent Vague 2

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

1. Les comptes de dépôt et d épargne

Résumé abrégé. des applications de. Tribut TAX et TAXEasy

LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE

Baromètre : Le bien être psychologique au travail

Les salariés du secteur privé face à la généralisation de la complémentaire santé collective

SONDAGE EXCLUSIF Harris Interactive pour LCP-Assemblée nationale

Chapitre 1 : La consommation et l épargne

FM/BS N Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise

Epargner en période de crise : le dilemme

Services Observatoire 2010 de l opinion sur l image des banques

Les lieux de travail d hier, d aujourd hui et de demain, vus par les salariés

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

Comité Santé en français de Fredericton. Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne. Rapport de sondage-final

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

reprise à 2 est elle risquée? LaActualité Edito

Les Français et les outils financiers responsables : notoriété, perception et intérêt

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs

Les enseignants, acteurs majeurs du développement personnel

64% des actifs font confiance aux mutuelles : La France Mutualiste se mobilise pour répondre à leurs attentes

Les Français et les soins palliatifs. Janvier 2011

Les services à la personne : nouveaux marchés pour de nouveaux entrepreneurs

AMUNDI Les Jeunes actifs et la retraite - Vague

LES PRESTATIONS D ASSURANCE TRAITEMENT (Pour une invalidité de 104 semaines et moins)

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

Les Français et le handicap visuel

Les Français et la liberté de la presse. Ifop pour Metronews et Reporters sans frontières

RISK INDEX 2014 SUISSE

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

OBSERVATOIRE DU REGROUPEMENT DE CREDITS - Sondage PollingVox pour Bourse des Crédits -

L externalisation des activités bancaires en France et en Europe

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Enquête sur les ressources numériques en bibliothèque publique

2. LE REGIME DE SECURITE SOCIALE

Les Français ais et l assurance l

Sommaire La méthodologie Les résultats de l'étude... 4

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT

Bourses de mobilité pour doctorantes et doctorants Doc.Mobility

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

Les préoccupations des enseignants en 2014

Étude de référence sur la satisfaction de la clientèle : consommateurs à domicile

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Enquête industrie Agroalimentaire

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

Le banquier idéal des Français et des Américains

Épargne et investissement. L épargne...

Étude exploratoire sur la souscription de contrats d'assurance-vie au profit d'associations ou fondations

Transcription:

pour Le regard des Suisses sur l inflation : perceptions et anticipations Ifop pour Robeco (Suisse) SA Juillet 2008

1 Le contexte et la méthodologie 1

Contexte Le retour du phénomène inflationniste: Une situation tendue sur le front de l'inflation en Suisse Le taux de renchérissement maintenu en juin comme en mai à 2,9% soit le taux le plus haut observé depuis près de quinze ans. Quelles connaissances, perceptions et anticipations des Suisses à l égard de l inflation? 2

Note méthodologique Etude réalisée pour : Robeco (Suisse) SA Echantillon : 954 personnes, représentatif de la population suisse âgée de 18 à 75 ans. La représentativité de l échantillon a été assurée par la méthode aléatoire. Mode de recueil : Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées. Dates de terrain : Du 11 au 17 juillet 2008. 3

2 Les résultats de l étude 4

La lutte contre l inflation constitue l une des grandes priorités des Suisses Question : D après vous, quelle action prioritaire doivent mener les pouvoirs publics en matière économique? Lutter contre le chômage Assurer le financement des retraites 21% 30% 44% 53%! Moins de 25 ans (59%)! Employé, ouvrier (59%)! Moins de 2.000 hab (60%)!Hab du Plateau Ouest (60%)!Moins de 4000 CHF (64%)!Moins de 4000 CHF (50%)!35 à 44 ans (50%) " Salarié en tant que directeur (29%) Lutter contre l inflation 18% 34%! Suisse romande (43%)!65 ans et plus (42%)!Salarié en tant que directeur (54%) Favoriser la compétitivité des entreprises Favoriser la consommation des ménages 9% 11% 20% 19% Réduire le déficit budgétaire de certaines villes / cantons Lutter contre le Franc Suisse faible 6% 5% 14% 13% En matière économique, la lutte contre le chômage, le financement des retraites et la lutte contre l inflation constituent les principales requêtes adressées par les Suisses aux pouvoirs publics. En premier Total des citations 5

Un taux d inflation perçu relativement conforme au chiffre officiel Question : D après vous, quel est le chiffre de l inflation en Suisse au cours des douze derniers mois? 5% et moins 58% Moins de 2% 10% de 2 à 2.5% de 2.6 à 3% 17% 22% Données officielles* de 3.1 à 4% de 4.1 à 5% 4% 5% 2,9 % Plus de 5% 10% de 5.1 à 10% de 10.1 à 20% Plus de 20% 1% 3% 6% Le retour subit de l inflation en Suisse depuis le début de l année, après plus de 15 ans de stabilité et découlant en partie de la hausse des prix du pétrole et des produits alimentaires n a pas échappé aux helvétiques. 39% d entre eux font d ailleurs état d une vision relativement juste du taux d inflation actuel, l estimant compris entre 2 et 3%. Notons néanmoins que 32% ne sont pas en mesure de l évaluer. (*) Variations des prix mai 2007-mai 2008 selon l Office fédéral de la statistique. 6

Un sentiment d augmentation des prix unanimement partagé et dont la poursuite au cours de l année à venir apparaît d ores et déjà acquise Question : Depuis un an, à votre avis, les prix ont-ils augmenté en Suisse, diminué ou sont-ils restés les mêmes? Question : D après vous, cette augmentation de l inflation va t-elle se poursuivre au cours des 12 prochains mois? Base : personnes ayant déclaré que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois, soit 92% de l échantillon Augmenté 92% TOTAL Oui 89% Oui, certainement 46%! Plus de 9500 CHF (57%)! moins de 2000 hab (59%) Oui, probablement 43% Diminué 1% TOTAL Non 9% Non, probablement pas 8% Sont restés 7% les mêmes Juillet 2008 Non, certainement pas 1% Juillet 2008 La perception d une augmentation des prix est partagée par la quasi totalité des interviewés. Le sentiment d une poursuite de cette hausse des prix dans les prochains mois fait largement consensus dans l opinion (89%). 7

Au final, le sentiment d un phénomène qui va s inscrire dans la durée pour près de deux tiers des Suisses Question : Depuis un an, à votre avis, les prix ont-ils augmenté en Suisse, diminué ou sont-ils restés les mêmes? Question : Et diriez-vous de cette augmentation des prix, de cette inflation qu elle va être...? Augmenté 92% Structurelle et durable 60%!Moins de 35 ans (65%)!Employés, ouvriers (66%)!Hab de la Suisse Romande (74%) Diminué 1% Conjoncturelle et temporaire 36%!65 ans et plus (45%)! Plateau Est (44%) Sont restés 7% les mêmes Juillet 2008 Nsp 4% Une majorité de Suisses voient en cette inflation un phénomène d ordre structurel s inscrivant de manière durable dans le paysage économique helvétique. Base : personnes ayant déclaré que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois, soit 92% de l échantillon 8

L anticipation d un rythme toutefois modéré de l augmentation des prix au cours des douze prochains mois Question : De combien à peu près va t-elle se poursuivre au cours des 12 prochains mois? Pouvez-vous me donner un pourcentage pouvant aller de 0.1% à 100%? 5% et moins Moins de 2% de 2 à 2.5% de 2.6 à 3% de 3.1 à 4% de 4.1 à 5% Plus de 5% de 5.1 à 10% 53% 21% 13% 8% 4% 7% 9% 5% de 10.1 à 20% Plus de 20% 1% 3% L anticipation envisagée de la poursuite de cette hausse des prix est toutefois d ampleur relativement faible, en deçà de la barre des 2.5% pour 34% des personnes interrogées. 9

La perception de la hausse des prix se cristallise sur l essence, les produits alimentaires, l immobilier et les loisirs. «Les prix ont» Augmenté Diminué Sont restés les mêmes Nsp L essence 99% 1% Les produits alimentaires 84%! Suisse Romande (93%) 3% 12% 1% L immobilier 68%! Suisse Romande (79%)! Moins de 35 ans (73%) 7% 14% 11% Les loisirs 63%! Suisse Romande (75%)! 35-44 ans (72%) 4% 23% 10% Les vêtements 27% 6% 59% 8% Les biens d équipement ménagers 19%! Suisse Romande (30%) 14% 43% 24% Les produits culturels 18% 11% 61% 10%! Suisse Romande (29%) Les produits de hautes technologie 15% 47% 28% 10%! Suisse Romande (21%) Les personnes interrogées distinguent presque unanimement l essence et les produits alimentaires comme étant les plus «inflationnistes». Viennent ensuite l immobilier et les loisirs dont la hausse perçue depuis un an est importante. Les habitants de la Suisse Romande s avèrent les plus sensibles à l augmentation des prix, ceci quel que soit le produit testé. 10

La perception de l inflation sur les produits alimentaires se cristallise sur les produits laitiers et les céréales Question : Parmi les produits alimentaires suivants, quel est celui qui a plus augmenté au cours des douze derniers mois? Les produits laitiers 32% 53%! Plateau Est (59%) Le pain et les céréales La viande 15% 22% 34% 43%!35-44 ans (50%)!Suisse Romande (49%)!Moins de 4000 CHF (53%) Les légumes 13% 30% Les fruits 11% 24% Le poisson et les crustacés 4% 8% En premier Le café, le thé et le cacao 3% 6% Total des citations Le sucre, la confiserie et les glaces 3% La hausse des prix perçue se concentre essentiellement sur les denrées alimentaires de base : produits laitiers et céréales. Cette première place dans l opinion pour les produits laitiers s explique sans doute, au-delà d une augmentation effective de certains produits tels que le beurre notamment, par la médiatisation très récente des grèves menées par les laitiers en juin 2008 et du rehaussement en leur faveur du prix du lait qui en a découlé. Base : personnes ayant déclaré que les produits alimentaires ont augmenté au cours des 12 derniers mois, soit 84% de l échantillon 11

Une hausse de l inflation anxiogène impactant le pouvoir d achat des Suisses et leurs comportements futurs Question : Et diriez-vous de cette augmentation de l inflation et des prix qu elle...? 77% A un impact sur votre pouvoir d achat 43% 34% 15% 7% 1% 71% Doit constituer une priorité de l action gouvernementale 37% 34% 13% 8% 8% 67% Vous inquiète 36% 31% 23% 10% 60% Va changer vos comportements 25% 35% 26% 13% 1% 28% Peut avoir des effets bénéfiques sur l économie 11% 17% 36% 28% 8% Oui, tout à fait Oui, plutôt Non, plutôt pas Non, pas du tout Nsp L impact de l inflation sur le pouvoir d achat est évident pour 77% des personnes interrogées et nourrit de ce fait une inquiétude qui se traduit par une attente de prise en charge de ce dossier par les pouvoirs publics. On observe parallèlement que l idée d une inflation positive s avère très minoritaire dans l Opinion. Base : personnes ayant déclaré que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois, soit 92% de l échantillon 12

Une augmentation des prix qui a un impact direct sur les comportements d épargne et de consommation des Suisses Question : Et diriez-vous de cette augmentation de l inflation et des prix qu elle...? Question : Vous m avez dit que cette augmentation des prix va changer vos comportements. Avez-vous l intention...? D épargner Plus 41% Va changer vos comportements 25% 35% 26% 13% 1% Moins Autant 18% 34% Nsp 7% Juillet 2008 De dépenser Oui, tout à fait Oui, plutôt Non, plutôt pas Non, pas du tout Nsp Plus 9% La hausse de l inflation tend à modifier majoritairement le comportements des Suisses: 64% d entre eux déclarent avoir l intention de moins dépenser et parallèlement d épargner davantage (41%). Moins Autant 25% 64% 2% Nsp Juillet 2008 Base : personnes ayant déclaré que les prix ont augmenté au cours des 12 derniers mois, soit 92% de l échantillon Base : personnes ayant répondu que l augmentation des prix va changer leurs comportements, soit 60% de l échantillon 13

Des craintes minoritaires quant à un impact de l inflation sur ses propres placements Question : Et en pensant à l impact de l inflation sur vos placements, diriez-vous que vous êtes inquiet ou pas inquiet? 45%! De 6501 à 7800 CHF (55%)! 55-64 ans (62%) 49% Juillet 2008 17% 28% 31% 18% 6% Tout à fait inquiet Plutôt inquiet Plutôt pas inquiet Pas du tout inquiet Nsp Dans ce contexte, les attitudes des détenteurs de produits financiers sont pour le moment nuancées, partagés entre optimisme et inquiétude. Si 45% expriment des craintes quant à l impact de l inflation sur leurs placements, 49% d entre eux au contraire se montrent relativement confiants. Base : personnes détentrices de produits financiers, soit 88% de l échantillon 14

Une proportion non négligeable de Suisses serait prête à orienter son épargne vers d autres types de placements Question : Et dans l hypothèse où le taux d inflation serait supérieur au taux de rendement du livret d épargne ou de l assurance vie, envisageriez-vous d orienter votre épargne vers d autres types de placements? TOTAL Oui 44%! Moins de 25 ans (50%)!Plateau Est (50%)!Université, ETH, polytechnique (53%) Oui, certainement 19% Oui, probablement 25% TOTAL Non 48%! Scolarité obligatoire (58%)! 65 ans et + (61%) Non, probablement pas Non, certainement pas 19% 29% Cette montée de l inflation ne conduit pas forcément à une diversification des placements. Néanmoins, 44% des interviewés envisagent d orienter leur épargne vers d autres types de placements plus rentables. Notons que cette tendance croît avec le niveau de diplôme et le niveau de revenu. Nsp 8% Base : personnes détentrices de produits financiers, soit 88% de l échantillon 15

dominés par les placements financiers et l immobilier Question : Quels autres types de placements? (Question ouverte réponses spontanées) Actions / obligations / fonds 23%! Moins de 4000 CHF (34%)! 65 ans et plus (35%) Immobilier 14%! Plus de 9500 CHF (25%) Un compte épargne 6%! Scolarité obligatoire (19%)!De 4001 à 6000 CHF (20%) Epargner sans placer 3% Autres placements 15% Ne sait pas encore, suivra les conseils de son banquier 39% Les investissements boursiers et autres obligations, fonds de placement apparaissent comme l alternative la plus souvent envisagée par les Suisses désireux de diversifier leurs placements, devant les achats immobiliers. Les réponses attestent également du rôle central du banquier dans l orientation du choix de ses clients. Base : Personnes détentrices de produits financiers et envisageant d orienter leur épargne vers d autres types de placement, soit 44% de l échantillon 16