BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL

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Transcription:

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL Cultures légumières n 01 du 10 avril 2013 Ce BSV est réalisé à partir des observations effectuées ces derniers jours par les membres du réseau BSV (Chambres d Agricultures Rhône Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Rhône Alpes, FDGDON 73, Groupe Dauphinoise, GAIC Cholat, Lycée Horticole de Romans, Agrival) sur les parcelles de référence. Observations effectuées par les membres du réseau BSV en application du protocole régional d observations. L intensité des symptômes est notée sur une échelle allant de 0 à 3 (de très faible à forte). Sommaire : CULTURES DE PLEIN CHAMP Ail, Salade........... p1 Carotte, céleri, chou, poireau, radis; épinard, pomme de terre p2 CULTURES SOUS ABRI Carotte.. p2 Salade, Chou, Tomate, pomme de terre, fraise..... p3 Cultures de plein champ D une manière générale, sur l ensemble du territoire rhônalpin, toutes les cultures présentent un retard (de croissance ou dans le calendrier de plantation) de 7 à 14 jours en comparaison des saisons précédentes. De ce fait, il n y a aucune remarque concernant ces cultures. Ail Zone région valentinoise La rouille est présente sur certaines parcelles : pour l instant, l intensité est faible (note de 1) mais les symptômes se généralisent (50 % de plants attaqués). Salade RAS sur les cultures sous bâches. On note des dégâts de limace grise avec une intensité de 1 sur 20 % des plantes. Zone Annecy et grande ceinture verte genevoise Zone St Just St Rambert On signale quelques attaques de botrytis très rares (moins de 2 % des plantes) avec une intensité très faible. 1

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL Zone Plaine de Lyon Globalement, sur cette zone, On note, sur une parcelle, des attaques de limaces (20 % des plantes attaquées avec une pression de 1). Carotte Sous bâche, Zone Annecy et grande ceinture verte genevoise RAS Céleri Zone Manziat & Val de Saône Nord Le puceron se retrouve sur 30 % à 50 % des plantes avec une note de 1. Chou Sous bâche, Quelques noctuelles terricoles signalées. Poireau Zone Annecy et grande ceinture verte genevoise Zone Plaine de Lyon Sur pépinière sous filet anti-insectes : Radis - Epinard - Pomme de Terre Sous bâche, Cultures sous abri Carotte Zone bassin Chambérien/Albertville On signale quelques pucerons sur certains semis qui se sont installés sur les cultures par opportunisme. La pression est faible : 10 % des plantes attaquées avec une intensité de 1. Les dégâts se manifestent en foyers sur de petites portions des parcelles. Salade Zone bassin Chambérien/Albertville Quasi rien à signaler sur cette culture : sur une parcelle à risque avec présence avérée depuis plusieurs années, des dégâts de taupins sont notés sur 10 % des plantes (l intensité est alors forte : 2). On signale également sur certaines parcelles des dégâts de Rhizoctonia : l attaque est alors faible (note de 1) et peu étendue (15 % des plantes). Zone Y grenoblois, voironnais Zone Nord Est Lyonnais RAS à l exception de dégâts de gel lors de la semaine 11. 2

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL Zone plaine de l Isère, romanais Attention au risque pucerons qui est généralisé et particulièrement intense : 100 % des plantes touchées avec un risque maximum. Surveillez également le risque Rhizoctonia : les dégâts sont importants (intensité maximale) et ils peuvent toucher jusqu à 45 % des plantes. Choux Zone Plaine de Lyon Zone Y grenoblois, voironnais RAS mais surveiller les attaques de limaces : elles touchent jusqu à 10 % des plantes avec une intensité de 1. Tomate Zone Nord Est Lyonnais - Zone Plaine de Lyon - Zone Y grenoblois, voironnais - Zone Feillens - Zone St Just St Rambert Pomme de Terre Zone plaine de l Isère, romanais Fraise Zone plaine de l Isère, romanais RAS en culture. En revanche, sur panneaux jaunes englués, présence de pucerons, thrips et aleurodes : surveillez les cultures. Zone région valentinoise Le thrips est présent dans les cultures puisque 10 à 20 % des plantes observées sont concernées avec une intensité d attaque de 1. Sur certaines parcelles, le puceron est parfois fortement implanté avec 50 à 70 % de plantes touchées (niveau 1 à 2). Les noctuelles sont également à surveiller : 10 à 30 % de plantes touchées avec des dégâts pour l instant contenus (intensité de 1). 3

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL Lancement d'ecophytopic, le portail de référence de la protection intégrée des cultures pour produire autrement en limitant l utilisation des produits phytosanitaires Le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt ouvre EcophytoPIC, le premier portail de la protection intégrée des cultures dédié aux professionnels du secteur agricole. Développé en partenariat avec l ACTA, les instituts techniques agricoles et en étroite collaboration avec l ensemble des partenaires du plan Ecophyto, cette plateforme web a vocation à devenir la référence nationale des méthodes alternatives à l'utilisation de pesticides dans la production agricole. EcophytoPIC poursuit un double objectif. D'une part, il agrège l'ensemble des connaissances disponibles, notamment règlementaires, sur la Protection intégrée des cultures (PIC)2 : surveillance des bioagresseurs, revue de presse, agenda des évènements a venir, témoignages de professionnels, etc. D'autre part, le portail propose un suivi et des moyens d'aide a la décision, a la formation ainsi qu'a l'innovation et a la recherche dans ce domaine. L'enjeu est d'inciter les professionnels du secteur agricole a repenser les conduites culturales en privilégiant les méthodes qui présentent le risque le plus faible pour la sante humaine et l environnement. Outil évolutif spécifiquement dédie aux professionnels du secteur (agriculteurs, formateurs, conseillers agricoles et animateurs de groupes et réseaux de développement rural, etc.) EcophytoPIC se présente comme une boite a outils clé en main pour tous ceux qui souhaitent maintenir un niveau de production élevé tout en adoptant des modèles agricoles plus respectueux de l'environnement. Le portail propose deux approches différentes aux professionnels concernes afin de faciliter leur recherche : l'une globale et transversale sur la protection intégrée des cultures : définition du concept, présentation des différentes alternatives aux produits phytosanitaires; l'autre par grandes filieres pour une recherche thématique spécifique. Trois grandes filières sont accessibles des le lancement du portail : grandes cultures, arboriculture et cultures légumières; et trois autres thématiques seront mises en ligne courant 2013 : viticulture, horticulture / plantes a parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) et enfin cultures tropicales. Accéder au portail EcophytoPIC : www.ecophytopic.fr Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d Agriculture de Rhône-Alpes. Directeur de publication : Jean Luc FLAUGERE, Président du Comité Régional d'epidémiosurveillance Animation et rédaction : Sylvain LEBLOND, SERAIL A partir des observations réalisées par : Chambres d agriculture de l Ain, la Drôme, du Rhône, de la Loire, des Savoie, et de l Isère, la Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, la FREDON Rhône Alpes, la FDGDON 73, le Groupe Dauphinoise, GAIC Cholat, le Lycée Horticole de Romans, Agrival. Ce bulletin est produit à partir d observations ponctuelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRARA dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d observations qu ils auront eux mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. 4

Note nationale BSV Les parasites de lutte obligatoire en épidémiosurveillance végétale Méthodologie de signalement d une détection ou suspicion d organisme nuisible réglementé dans le cadre de l épidémiosurveillance des cultures Instruction présentée au Comité national d épidémiosurveillance en septembre 2011. Crédits photos : DGAl-SDQPV et OEPP (D. suzukii, VMPép, T. absoluta, C. michiganensis subsp. sepedonicus). A l occasion des observations réalisées dans le cadre des réseaux d épidémiosurveillance des cultures mis en place dans le cadre de l axe 5 du plan Ecophyto, un observateur peut être confronté à une suspicion de présence d un organisme nuisible (ON) soumis à des mesures de lutte obligatoire (ou «organisme nuisible réglementé», ONR). Il existe 3 types d ONR : - ON contre lesquels la lutte est systématiquement obligatoire, de façon permanente sur tout le territoire (ex. feu bactérien des rosacées Erwinia amylovora, capricorne asiatique Anoplophora glabripennis, flétrissement bactérien de la pomme de terre Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus). - ON contre lesquels la lutte est obligatoire de façon permanente sur tout le territoire sous certaines conditions (ex. virus de la mosaïque du pépino rendu de lutte obligatoire sur semences et plants de tomate par arrêté ministériel) - ON contre lesquels la lutte peut être rendu obligatoire sous certaines conditions par arrêté préfectoral (ex. eutypiose de la vigne Eutypa lata rendu de lutte obligatoire dans certains départements par arrêtés préfectoraux) Les ON émergents non réglementés par l Union européenne, mais figurant sur les listes de l OEPP (ex. mineuse de la tomate Tuta absoluta, drosophile asiatique des fruits Drosophila suzukii) figurent dans cette dernière catégorie. 1 2 3 4 Photo n 1 : Capricorne asiatique (Anoplophora glabripennis), imago. Photo n 2 : Feu bactérien des Rosacées (Erwinia amylovora) sur la plante d ornement Cotoneaster lacteus. Photo n 3 : Drosophile asiatique des fruits (Drosophila suzukii) au stade adulte, ravageur émergent, détecté officiellement en France depuis 2010. Photo n 4 : Flétrissement bactérien de la pomme de terre (Clavibacter michiganensis subsp. sepedonicus), anneau brun vasculaire sur un tubercule en coupe.

Mode opératoire à suivre par l observateur pour signaler une présence ou une suspicion d ONR dans le cadre du réseau d'épidémiosurveillance mis en place par l axe 5 d Ecophyto. 1. Si l ONR est endémique et notifié à la Commission européenne (ex. mildiou du tournesol, flavescence dorée de la vigne, feu bactérien des rosacées, sharka des Prunus), et s il figure dans un protocole d'observation pour la région concernée après accord du CRE et de la DRAAF le suivi est réalisé de façon active et toute détection ou suspicion doit faire l objet d une information transmise à l'animateur-filière, et au SRAL via la base de données EPIPHYT. La communication est possible dans le BSV, sous réserve de l accord de la DRAAF-SRAL. 2. Dans tous les autres cas : Information confidentielle, transmise uniquement au SRAL, aucune communication dans les BSV. 5 6 7 Photo n 5 : Symptômes du Pepino mosaic virus (VMPép), maladie véhiculée sur tomate par des moyens mécaniques. Photo n 6 : Chenille mineuse de la tomate (Tuta absoluta), ravageur émergent, détecté en France depuis 2008. Photo n 7 : Mildiou du tournesol (Plasmopara halstedii), fructification du champignon face inférieure d une feuille. 8 9 Photo n 8 : Cep atteint par l eutypiose, maladie du bois causée par le champignon Eutypa lata. Photo n 9 : Flavescence dorée de la vigne, maladie phytoplasmique transmise par un insecte vecteur, Scaphoideus titanus, de la famille des cicadelles. Textes législatifs et réglementaires de référence : - Surveillance et déclaration : art. L.201-7 à L.201-11 du Code rural et de la pêche maritime relatifs aux responsabilités des personnes autres que l'etat dans la surveillance, la prévention et la lutte contre les dangers sanitaires. La déclaration de détection ou de suspicion d un ONR auprès du SRAL est une obligation législative que les observateurs doivent respecter en toute circonstance. - Biovigilance : art. L251-1 et L251-2 du Code rural et de la pêche maritime relatifs à l organisation de la surveillance biologique du territoire. - Lutte obligatoire : art. L251-3 à L251-11 du Code rural et de la pêche maritime relatifs aux mesures de protection contre les organismes nuisibles ; arrêté ministériel du 31 juillet 2000 modifié établissant la liste des organismes nuisibles aux végétaux, produits végétaux et autres objets soumis à des mesures de lutte obligatoire.