GROUPE TECHNIQUE «EXPERIMENTATION NATIONALE SUR LA VALORISATION DES SOUS-PRODUITS VINICOLES» REUNION N 5 RELEVE DE CONCLUSIONS FRANCE AGRIMER MONTREUIL-SOUS-BOIS 26 JANVIER 2012 Participants Philippe BONNARD France AgriMer Fabrice BOSQUE ITERG (Centre Technique Industriel de la filière des producteurs et transformateurs de corps gras) Jean-Yves CAHUREL Flora CLAQUIN MAAPRAT (Ministère de l Agriculture, de l'alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'aménagement du Territoire)/Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, bureau du vin et des autres boissons Arnaud DESCOTES CIVC (Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne) Claire DOUENCE UNDV (Union Nationale des Distilleries Vinicoles) Marie-Ange DULUC France AgriMer Marie-Noëlle HAMOUDI-VIAUD CIVC (Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne) Franck JOLIBERT UNGDA (Union Nationale de Groupements de Distillateurs d Alcool) Raymond LASSABLIERE AVA (Association des Viticulteurs d Alsace) Valérie LEMPEREUR Jean MOTTET Distillerie du Bois des Dames Pierre NAVIAUX CIVC (Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne) Nathalie NIVOR DGDDI (Direction Générale des douanes et droits indirects) Frédéric PELENC FNDCV (Fédération Nationale des Distilleries Coopératives Vinicoles), Sophie PENAVAYRE Christophe RIOU Eric ROSAZ France AgriMer, le matin Nicolas THEVENIN RITTMO Charles THIEBAUT Ministère de l'ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, le matin Michel TORRIJOS LBE-INRA Narbonne Louis WICKE Olivier ZEBIC IHEV / Montpellier SupAgro Se sont excusés : Jean-Michel DESSEIGNE (IFV), Arnaud DUNAND (MAAP), Hervé HANNIN (IHEV), Sébastien KERNER (IFV), Sandrine LEMENAGER (MAAPRAT), Natie LAHITE (ITERG), Bernard PROTON (DGCCRF) et Philippe ROBERT (ASAE) Rappel de l ordre du jour - Présentation par voie de valorisation : - des derniers résultats techniques et réglementaires - des fiches de synthèse - Présentation du programme expérimental 2012 : Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 1 / 9
- de l étude économique - de l étude technique et environnementale - Echéancier pour les rapports techniques, justificatifs financiers et rapport de synthèse Tour de table et ouverture de la réunion Eric Rosaz commence la réunion en faisant part au groupe de travail national l accélération du calendrier sur le sujet des prestations viniques. Le programme quinquennal Français sera certainement reconduit, la filière vin doit se positionner, notamment sur les prestations viniques. Les résultats du groupe de travail (GT) et les avis qui en ressortent seront pris en compte. Un groupe de travail au sein du conseil spécialisé va être créé pour prendre des décisions à partir des fiches de synthèse. Les fiches techniques, le rapport annuel ainsi que les tonnages proposés pour l expérimentation pendant les vendanges 2012 devront être préalablement proposés par le GT, avant d être validés par le comité de pilotage du 12 mars, puis au Conseil spécialisé du 21 mars. Les documents seront envoyés pour avis aux différents partenaires, l IFV fera une compilation de ces remarques. Ce nouveau document sera disponible sur l intranet «sous-produits» après validation du GT. Le calendrier des réflexions sur le devenir des prestations viniques s accélère. Les fiches de synthèse et le rapport annuel doivent être prêts pour début mars. Le mode de validation des documents reste celui que nous avons mis en place depuis le début i.e. validation par retour de mail. Valérie Lempereur présente l ordre du jour et le déroulé de la journée. I- Volet économie (Montpellier SupAgro) (cf. pdf SupAgro) La mise en place de l étude de ce volet est présentée par Christophe Riou. Marie-Ange Duluc met l accent sur l évaluation du coût d un épandage car cette donnée est importante pour estimer «le coût disproportionné» mentionné dans le document de retrait sous-contrôle des sous-produits vinicoles. Olivier Zébic est chargé de cette étude pour le compte de l IHEV Sup Agro Montpellier. Son intervention, basée sur les enquêtes de terrain (25 interviews), portera sur la réalisation de modèles économiques et l étude de la chaine de valeurs. Il travaillera en collaboration avec des chercheurs de SupAgro Montpellier sur la méthodologie et la bibliographie. L étude qui est économique et non financière sera traitée par voie de valorisation et par échelle, elle se terminera fin juin. Le périmètre (sortie de cave > vente en vrac) et les unités fonctionnelles (1 tonne de marc et 1hl de sous-produits liquides) retenus pour l étude d analyse de cycle de vie (ACV) seront les mêmes pour l étude économique. Ce point de méthodologie est validé par le GT. Pour le choix des distilleries interviewées, Claire Douence fait remarquer que si l on garde les 5 de l ACV, l UNDV sera représentée par deux distilleries de blanc et la FNDCV par une rouge et deux de Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 2 / 9
blanc-rouge. Les fédérations fourniront la liste des distilleries proposées pour l enquête, afin d avoir différentes échelles et différentes couleurs. Mr Pellenc demande de disposer du guide d entretien préalablement à l interview. Marie-Noelle Viaud propose qu il y ait un partenariat entre le CIVC, ASAE et SupAgro sur l étude économique du compostage pour qu il y ait une cohérence dans l approche. Pour le volet méthanisation, Louis Wicke propose à Mr Torrijos du LBE de mettre en relation Naskéo (spécialiste des études de faisabilité d un projet de méthanisation) et Olivier Zébic. Raymond Lassablière demande si les ACV des autres voies de valorisation sont en cours de réalisation. Pour le moment non, mais ce travail devra être fini pour la fin 2012, car la revue critique des ACV comparatives est prévue en 2013. Christophe Riou propose que l on soumette le guide d entretien et la liste des interviewés à un sousgroupe restreint. Mr Mottet, représentant de la distillerie du bois des dames, se demande si l étude économique prendra en compte les aspects sociaux et vente de tous les sous-produits de la distillation. C. Riou prend en compte la demande mais il faut être réaliste en 6 mois l étude ne pourra pas être exhaustive. Par contre il parait être intéressant de baser sur les résultats de l enquête nationale des distilleries, qui comporte des informations de volumes mais pas de coûts. Mise en place de l étude économique Validation par le GT du périmètre et des unités fonctionnelles FNDCV et UNDV fourniront la liste des distilleries à enquêter Sous-groupe économique restreint II- Volet environnement (ITERG) (cf pdf ITERG) Fabrice Bosque nous informe que l analyse de cycle de vie sur la filière existante de valorisation des sous-produits vinicoles est terminée. Les résultats n ont pas encore été communiqués au sous-groupe ACV, mais le seront très prochainement via une réunion téléphonique du sous-groupe ACV. Après validation par le sous-groupe, les résultats seront alors intégrés dans les fiches de synthèse. Les indicateurs choisis sont : -Santé humaine -Qualité des écosystèmes -Changements climatiques -Epuisement des ressources Raymond Lassablière demande à ce que les indicateurs choisis soient justifiés. L UNDV demande à être intégrée au sous-groupe, demande accordée. III- Les voies de valorisations Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 3 / 9
1. Epandage a) Retour sur les derniers résultats et programme expérimental 2012 Louis Wicke présente les derniers résultats et le programme expérimental de 2012 de l IRSTEA (Cemagref) (cf pdf IRSTEA). L expérimentation «épandage» 2012 sera centrée sur la validation technique de l épandage sur vigne (matériel adapté pour la vigne et l influence de la pente). L AVA souhaite que soit reconduite l expérimentation épandage sur grandes cultures en Alsace avec un retrait sous-contrôle de 2500 tonnes de marcs. Le Comité de pilotage statuera car le sous-groupe a déjà donné son avis, à savoir que l expérimentation n est pas nécessaire sur le plan technique. Flora Claquin insiste sur le travail qui doit être centré sur l intérêt agronomique de l épandage de marc frais. Les analyses de sol suite aux épandages qui seront réalisés par l IFV et l AVA permettront de répondre à ces questions. L UNDV pose la question du devenir des pépins de raisin présents dans les marcs de raisin frais alcoolisés qui pourrait poser des problèmes au niveau des vers de terre et surtout des plantes, notamment à cause de leur pouvoir germinatif non annihilé. La question de la repousse des pépins est toujours en suspend l étude n est pas assez longue pour émettre un avis sur cette question. Ce point sera indiqué dans la fiche de synthèse dans les points non résolus. Valérie Lempereur propose de voir ce qu il advient dans les zones blanches et les pays qui pratiquent cette voie de valorisation. Dans la présentation de l IRSTEA, la courbe de température du compostage ne dépasse pas les 60 C, Mr Mottet s interroge sur ce point. Mr Mazoyer repond (à posteriori de la réunion) «Le fumier utilisé est ancien c est surement pour cette raison que la montée en température n a pas été très élevé». Nicolas Thevenin de RITTMO précise que c est le couple temps / température qui est important et que dans la norme NF U44-051 il n y a pas de préconisation de température. Ces informations sur le couple temps / température seront renseignées dans la fiche de synthèse. Le CoPil prendra la décision pour les tonnages pour les expérimentations 2012 Faire un point sur les problèmes liés au retour au sol des pépins b) Fiche de synthèse Jean-Yves Cahurel présente la fiche de synthèse épandage. Les corrections aussi bien sur la forme que sur le fond seront faites par les personnes du sous-groupe épandage. Raymond Lassablière fait remarquer que les questions initiales à l origine du projet n apparaissent pas clairement dans la fiche de synthèse. L UNDV insiste sur l importance de quantifier les COV (composés organiques volatiles), car les marcs de raisin frais contiennent de l alcool et elle rappelle que chaque année, les distilleries vinicoles françaises évitent la déperdition de près de 50 000* tonnes de COV naturels dans l atmosphère par la récupération de l alcool tire des marcs de raisin frais et des lies. Mr Cahurel a interrogé l INRA, il est en attente de leur réponse. Lors des expérimentations 2011, les COV n ont pas été mesurés. Mr Lassablière a fait analyser les marcs de blanc épandus et le laboratoire n a pas trouvé d éthanol. Cependant, de fortes odeurs d alcool ont été perçues durant les 20 premiers jours. Les corrections et remarques seront envoyées à l IFV pour la semaine du 30 janvier A l issue des corrections, une réunion téléphonique du sous-groupe de travail sera organisée Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 4 / 9
Christophe Riou propose de rajouter une fiche «chapeau» sur les parties communes des fiches (contexte, réglementation), puis d organiserles fiches de la façon suivante : les résultats acquis, les résultats en cours d acquisition et les questions en suspend. 2. Compostage a) Retour sur les derniers résultats et programme expérimental 2012 Nicolas Thevenin de RITTMO présente les résultats des différents composts obtenus dans les pilotes du laboratoire (cf pdf RITTMO). Les marcs seuls ont eu du mal à atteindre la température de 50 C. Il n y a pas de présence de pathogène dans le compost 100% marc. Pour les résultats de co-compostage, les différences observées sont dues à l hétérogénéité du fumier utilisé. Des pathogènes sont retrouvés dans les composts de marc+fumier. L ajout de fumier permet d atteindre des températures plus hautes et plus rapidement. L expérimentation conduite en Alsace par l association Vigne Vivante permettra de vérifier si des pathogènes sont également retrouvés dans l andain marc+fumier. Le problème des pépins ne se pose pas dans le volet compostage car ils sont grillés lors de la montée en température de l andain. Les laborantins ont pu déceler lors du compostage des émanations d alcool mais aucune mesure quantitative n a été faite. Les résultats de l analyse agronomique montrent que le compost de marc est riche en azote organique et pauvre en azote minéral. Mr Thevenin remarque que la concentration en oxyde de calcium donne un léger effet chaulant. L indice de stabilité de la matière organique (ISMO) du compost de marc est élevé. La matière organique est donc stable et a plus un effet d amendement organique qu un effet d engrais. Mr Mottet qui accueille une expérimentation compostage sur son site de production nous fait part des derniers résultats. Il a condensé les émanations des andains sur une bâche, ce condensat a été analysé et il titrait à 2% vol d alcool. Mr Mottet pense que la teneur en alcool des marcs freine le processus de compostage, car les deux modalités (50% marc-50% déchets vert et 75% marc-25% déchets verts) mises en place ont montré des difficultés à monter en température. Mr Thiebaut reprécise que les normes françaises n indiquent pas de température critique à atteindre. M-N Viaud propose que soit réalisée une étude comparative du compost en fonction de la quantité mise en jeu. Y-a-t-il une quantité critique? Attention il ne faut pas associer petits volumes de compost et mauvaise qualité, il faudra donc bien définir la méthodologie à l échelle du viticulteur. Le sous-groupe compostage n a pas émis le souhait de reconduire des expérimentations en 2012. Par contre il est bien évident que les volets économique et environnemental seront traités pendant cette période. Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 5 / 9
Sur le sujet de l ACV, l UNDV annonce officiellement que les résultats de l ACV comparative soustraitée par la FNDCV et l UNDV ont été validés par la revue critique. Elle propose donc de mettre à disposition du GT ces résultats. Les graphiques de synthèse pourraient être intégrés dans les fiches de synthèse, en attendant les résultats d ACV du groupe de travail. Mr Pellenc ajoute qu il faut être prudent car le périmètre est légèrement différent. Montée en température plus lente dans le cas du compost de marc seul Des pathogènes sont détecté quand il y a co-compostage avec du fumier En 2012 il faudra évaluer le volume critique pour réaliser du compost b) Fiche de synthèse La notion d échelle devra apparaitre dans les fiches de synthèse. La demande de révision de la norme NF U44-051 pour réintégrer les marcs frais dans la liste positive parait prématurée pour l UNDV car le problème des COV n est pas réglé. Mr Thiebaut se permet de préciser que seule une personne de la DGAL peut répondre sur les raisons de la suppression des marcs frais dans la norme. Il ajoute que la liste positive peut évoluer sur demande et que c est une procédure simple d autant plus si l on peut montrer l antériorité/historicité de l utilisation des marcs comme intrant dans la composition d un amendement organique normé. Mr Thevenin ajoute qu il est aussi possible de réaliser un dossier technique sur la base des résultats obtenus au cours de cette étude. FAM n a pas de retour sur les pratiques dans les zones blanches (zone où le retrait sous-contrôle des sous-produits s opère car il n y a pas de distillerie). Mr Lassablière est favorable à cette demande de révision, de plus si les COV pouvaient être un frein, ils ne sont pas cités dans la norme. Mr Pellenc pense que c est délicat de s appuyer sur des pratiques qui ne sont pas en vigueur et il ajoute que dans certains échantillons de marc analysés étaient hors norme. Flora Claquin a demandé les raisons à la DGAL de cette évolution vers l utilisation exclusive de marc de raisin distillé, elle attend la réponse. Dans la fiche de synthèse devra être ajouté un point sur la gestion des jus d égouttage, qui ne sont pour le moment pas identifié d un point de vue réglementaire. Flora Claquin précise que le surpressurage des lies et des marcs est interdit, quelque soit la destination des sous-produits, le seul moyen de contrôle est de titrer le pourcentage d alcool des marcs et lies à leur arrivée en distillerie. Claire Douence se demande si une plateforme de compostage aura la possibilité de le faire. Mr Pellenc ajoute qu il faudra intégrer dans l étude économique ce point vis-à-vis des normes environnementales et des contraintes réglementaires. Pas de consensus du groupe de travail pour une demande de révision de la norme NFU U44-051 3. Méthanisation a) Retour sur les derniers résultats et programme expérimental 2012 Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 6 / 9
Michel Torrijos du Laboratoire de Biotechnologie Environnementale de l INRA de Narbonne présente les derniers résultats sur les pouvoirs méthanogènes (BMP) des marcs (cf pdf LBE). L ajout de marc, au mélange de base, à hauteur de 25% dans le réacteur pilote donne une augmentation de la production de méthane de 25%. Le pouvoir méthanogène des marcs est donc le même que la ration de base constituée de fruits et légumes, tonte de gazon et fumier. Après la fin de l incorporation des marcs, une production légèrement supérieure est observée, due au fait que le marc est digéré lentement. Les méthodes d obtention des BMP sont diverses, le LBE a testé ces différentes méthodes avec les marcs. Les BMP réalisés sur les marcs de 2010, avec lyophilisation du substrat, donnent une valeur sous-estimée, car une partie de la fraction volatile de la matière (MV) est éliminée avec la lyophilisation. Les nouveaux résultats obtenus avec le pilote de co-digestion sont plus proches des conditions de méthanisation à échelle industrielle. Quelque soit l origine du marc, son pouvoir méthanogène est d environ 300 ml CH 4 /g MV. Cette valeur se situe dans la moyenne des pouvoirs méthanogènes recensés. Raymond Lassablière se demande si il y un effet structurant, support de bactéries avec les marcs, Mr Torrijos répond que non. M-N Viaud demande si le pourcentage idéal d incorporation des marcs et l influence du stockage ont été étudiés. Ces points seront contrôlés lors des expérimentations à venir. Valérie Lempereur demande s il y a un intérêt à étudier différents types de co-substrats en mélange avec du marc. Michel Torrijos répond que non. Michel Torrijos précise que les marcs distillés doivent avoir un BMP aux alentours de 200 ml CH 4 /g MV, il est possible de le vérifier. Pour 2012, l AVA demande au moins les mêmes tonnages que pour 2011. Louis Wicke demande s il serait possible d ajouter la méthanisation comme forme de valorisation des sous-produits dans l arrêté qui stipule les possibilités de retrait sous-contrôle (<25 Hl, bio et zones blanches). MA Duluc répond que ce n est pas possible car le compostage et l épandage sont dans une démarche de retour au sol de l exploitation. La méthanisation des marcs donne de meilleurs résultats en pilote, de plus cette technique est plus proche de la réalité. En 2012, les expérimentations devraient se dérouler au LBE avec de nouveaux marcs et ceux stocké depuis 2010. 4. Distillation a) Retour sur les derniers résultats et programme expérimental 2012 Franck Jolibert présente les derniers résultats (cf pdf UNGDA) : 1- Les polysaccharides (cellulose et hémicellulose) sont en faible quantité, leur hydrolyse pour la production de bioéthanol est peu intéressante. Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 7 / 9
2- L extraction des huiles essentielles est difficile et consomme beaucoup d énergie. De nouvelles voies d ecoextraction sont à rechercher. Les huiles essentielles présentent un problème pour leur extraction. Fabrice Bosque expose les actions en cours par l ITERG sur la thématique des pépins de raisin, la valorisation de la pulpe et les pépins secs (cf pdf ITERG). Du retard a été pris, car la lyophilisation a été plus longue que prévue. Pour la partie économique, ajouter Grap Sud et le groupe UDM. Pour la filière huile l ITERG donnera les éléments directement à Olivier Zébic. Etude en 2012 sur : - Jus d égouttage - Etudes sur les lies par le Centre d Etude de Valorisation des Algues (CEVA) - Etude sur les polyphénols b) Fiche de synthèse Il est demandé à l UNGDA et à l ITERG que les données acquises soient transmises sous forme synthétique afin qu elles soient intégrées dans une fiche de synthèse sur les voies de valorisation actuellement conduites par les distilleries. La fiche abordera les points suivants : les différentes voies de valorisation avec les tonnages, les résultats acquis par l ITERG et l UNGDA, et les résultats à venir. Claire Douence propose de faire une fiche de synthèse ACV à part. IV- Point administratif Mr Bonnard précise que pour les demandes d aides à FAM, dans le cadre du fonds viticole, que les travaux bibliographiques ne sont pas éligibles. L autofacturation n est plus prise en compte.il ne faut pas intégrer les frais généraux et la marge bénéficiaire. L UNDV demande à avoir accès au plan de financement de l expérimentation 2012. Il sera mis sur l intranet. Louis Wicke termine son CDD fin mars, il sera remplacé par Sophie Penavayre, actuellement en poste à l IFV de Nîmes. V- Agenda Fiches de synthèse : - Retour des fiches de synthèse - Intégration des remarques - Réunion téléphonique par sous-groupe pour les valider Chaque partenaire doit fournir avant fin février son rapport technique accompagné du justificatif financier à l IFV, conformément à ce qui est écrit dans la convention qui lie chaque partenaire à l IFV. Les données techniques seront ensuite compilées par l IFV pour constituer le rapport annuel. Présentation du rapport annuel et des fiches de synthèse pour la réunion du comité de pilotage le 12 mars. Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 8 / 9
Prochaine réunion du GT 4 juillet 2012. N.B. les documents présentés lors de la réunion sont consultables sur le site internet : http://www.vignevin.com/recherches/vigne-et-terroir/sous-produits-vinicoles/pages/presentation.html Groupe technique sous-produits, réunion du 26 janvier 2012 9 / 9