I ) Introduction : Depuis 1998, la Belgique a connu une période de prospérité et d expansion. L économie belge se caractérisait par une situation de plein emploi, c'est-à-dire que le taux de chômage était très faible et stable depuis dix ans (de 1998 à 28). Mais dès 29, ce taux de chômage augmenta subitement entrainant des problè sociaux, humains et économiques. «Le chômage actuel» en temps que thè principal de mon travail de fin d année, je me suis proposé un projet ambitieux : Déterminer l origine et les conséquences de cette hausse du chômage ainsi les solutions contre cette hausse du chômage. Pour mener à bien mon projet, je commencerai par donner les différentes définitions du chômage, la principale cause de cette soudaine hausse du chômage, ses conséquences et je terminerai par analyser quelques solutions en ce qui concerne cette problématique Je tâcherai de ne pas perdre de vue la problématique principale dans chacune de parties et dans lesquelles je m efforcerai d être le plus complet possible. Produced By Adlane Hamza Page 1
I ) Qu est-ce que le chômage : I.I) Définition : Le chômage peut être défini comme l inactivité d une personne souhaitant travailler. Un chômeur est une personne qui peut et veut travailler mais qui ne trouve pas d emplois. Le taux de chômage, c'est-à-dire le nombre de chômeurs par rapport à la population active, est calculé, ici en Belgique par l Insee. I.II) Situation du chômage en 28 : Le taux de chômage en Belgique s établissait, en 28, à 6,9% de la population active. Il était en baisse en baisse de,5% par rapport à 27. L année 28 s était distinguée par un nombre d emplois jamais atteint en Belgique : 4,538 millions de travailleurs. La région de Bruxelles-Capitale, qui est l une des plus riches d Europe, avait un taux de chômage de 17,6% en 28 (il s agit de la région avec le plus haut taux de chômage en Belgique). La Wallonie avait enregistrée un taux de chômage de 11,7% et la Flandre avait atteint un taux de chômage de 5%, le plus bas du pays et l un des plus faibles d Europe. Le taux de chômage dans la zone de l OCDE s établissait à 6% en 28. I l était en hausse de,5% par rapport à l année précédente. Dans la zone euro, le taux de chômage était de 8%, il était supérieure de.4% par rapport à 27. II.III) Situation du chômage en 29-21 : L année 29 est une année «charnière» qui s est terminée par une hausse importante du chômage. C est la première fois, depuis dix ans, que le nombre d emplois aura diminué en Belgique. Le nombre de demandeur d emplois inoccupés (D.E.I) a augmenté de 58.952 personnes et a atteint 575.93 personnes fin décembre 29, soit une hausse de +11,4% par rapport à 28. Le taux d emplois était de 61,6% en 29 contre 62,4% en 28 (4.522 millions de travailleurs en Produced By Adlane Hamza Page 2
29 contre 4.538 millions en 28). Tout ça pour atteindre un taux de chômage de 8,1% (contre 6,9% en 28). La région de Bruxelles-Capitale a terminé l année 29 avec un taux de chômage de 2,8%. La région bruxelloise comptait 12.495 demandeurs d emplois, soit une hausse de 8,9% par rapport à 28. Le taux de reste le plus élevé à Bruxelles. La Wallonie avait un taux de chômage de 15% en 29, une augmentation de 3,7% depuis 28. Elle comptait 252.253 demandeurs d emplois, 3,4% de plus qu en 28. Et c est la Flandre qui a enregistré la plus forte hausse de chômage : 42.338 demandeurs d emplois supplémentaires (+ 23,8% par rapport à 28) pour atteindre un taux de chômage de 8%. Dans la zone Euro, le taux de chômage est passé de 8% en 28 à 1% en 29, un niveau jamais atteint depuis la création de la zone Euro il y a dix ans (--> La Belgique reste en deçà de la moyenne, avec un taux de chômage en 29 de 8,1%). En 21, le taux de chômage devrait atteindre 14,6% de la population active en Belgique, son maximum historique. Le nombre de chômeurs devrait augmenter de 1. unités, faisant grimper le nombre national de demandeurs d emplois à 75. unités ; un record historique. Le taux de chômage devrait atteindre 23,8% pour la région bruxelloise, 2,3% pour la Wallonie et 1,5% en Flandre. Produced By Adlane Hamza Page 3
II ) La cause de cette hausse du chômage : La principale cause de cette augmentation du chômage en 29 est la crise économique provenant des Etats-Unis qui entraina une récession (c'est-à-dire une diminution prolongée de l activité économique) dans la plupart des pays industrialisés. Les Etats-Unis ont été les premiers à entrer en récession, en décembre 27, suivi par plusieurs pays Européen durant l année 28. La Belgique est entrée officiellement en récession qu en 29. En effet, le P.I.B (qui permet notamment de urer l activité économique d un pays) a reculé de 3% en 29. Il s agissait de la récession la plus grave pour la Belgique depuis la fin de la seconde guerre Mondiale. L activité économique a fait une chute libre en 29! Les secteurs les plus touchés par cette crise ont été la construction, l automobile, l entreposage et les communications (des secteurs plus important en Flandre qu en Wallonie et Bruxelles d où l explication d une plus forte hausse de chômage en Flandre en 29). L emploi avait diminué de 38. unités en 29 pour atteindre un taux Produced By Adlane Hamza Page 4
d emplois de 61,3% (en 28 : 62,4%). Et le taux de chômage était de 8,1% (contre 7% en 28). Cependant, cette chute de l emploi est loin de refléter l ampleur de la baisse de l activité. En effet, le taux d emploi en 29 a diminué de seulement,8% par rapport à 28 et le taux de chômage en 29 a augmenté de seulement 1% par rapport à 28. De plus, On s en rend également compte en urant la productivité des entreprises. En effet, cette productivité a chutée de manière spectaculaire durant la crise. Prenons, par exemple, Arcelor Métal, sa productivité a diminuée de 5% en 29 : Une situation inhabituelle. Normalement, les entreprises parviennent à produire un peu plus de richesse chaque année grâce à une bonne organisation et répartition des tâches, grâce aux progrès techniques (plus de machines),. Les entreprises diminuent leur productivité pour ne pas licencier leurs travailleurs et ont recours au chômage temporaire, permettant, avec l aide de l Etat, de conserver les travailleurs alors que celles-ci ne produisent plus (le nombre de chômeur temporaire a augmenté de 125% en 29 par rapport à 28). Mais, malgré cette aide de l Etat, cette situation ne peut s éterniser. En effet, la diminution de la productivité entraine des effets négatifs sur la rentabilité des sociétés qui doivent rassurer les banques (pour pouvoir emprunter), leurs clients et leurs fournisseurs sur leur viabilité. C est pourquoi, bien que l économie belge soit sortie de la récession à la fin de 29, les suppressions d emplois se poursuivront cette à un rythme élevé (prévision pour 21 : taux de chômage de 14,6%). Il faudra attendre 213 pour que la Flandre et la Wallonie retrouve un solde net (les emplois créés moins les emplois détruit) et 214 pour que Bruxelles y arrive. Le taux de chômage baissera à partir de 212 en Flandre et de 213 à Bruxelles, mais la Wallonie aura plus de mal notamment à cause de la population active qui devrait augmenter d ici 214 (prévision établie par le Bureau Fédéral du Plan et services statistiques des trois régions). Le phénomène le plus frappant de cette hausse du chômage est le fait que ce soit les hom qui sont les plus touchés par la crise. Le nombre d hom actifs a diminué de 63.148 unités. Ce phénomène s explique par le fait que la crise soit avant tout sectorielle et qu elle a frappé plus vigoureusement des secteurs très masculin comme la construction, l automobile,. Les fem s en sortent mieux Produced By Adlane Hamza Page 5
notamment grâce au succès des titres services qui ont permis de conserver l emploi des fem. Cependant, le taux de chômage reste supérieur pour les fem, car il y a encore plus d hom que de fem sur le marché de travail. En ter d âge, ce sont les jeunes de moins de 25 ans qui sont les plus touchés : leur nombre a bondi de 18% à 21,9 %. Taux de chômage harmonisé ajusté (définition Eurostat) Données brutes Données dessaisonalisées Demandeurs d'emploi Demandeurs d'emploi Moins de 25 ans Plus de 25 ans Moins de 25 ans Plus de 25 ans 2 9 2 8 2 7 7,9 7,8 8,1 21,9 21,5 22,5 6,6 6,4 6,7 7,9 7,8 8,1 21,9 21,5 22,5 6,6 6,4 6,7 7, 6,5 7,6 18, 17,3 18,7 5,9 5,4 6,5 7, 6,5 7,6 18, 17,3 18,7 5,9 5,4 6,5 7,5 6,7 8,5 18,8 17,1 2,9 6,3 5,6 7,2 7,5 6,7 8,5 18,8 17,1 2,9 6,3 5,6 7, III ) Les conséquences de cette hausse du chômage : Pour les chômeurs : - Cette hausse du chômage va provoquer une perte de revenu chez les chômeurs (partiellement compensée par les allocations de chômage) qui entrainera une baisse du pouvoir d achat chez les chômeurs. Dès lors, si ces individu ne Produced By Adlane Hamza Page 6
consomme moins, les entreprises vendront moins et donc seront obligé de réduire leur production et pour cela elles devront réduire le nombre de travailleurs et ainsi de suite. Et donc nous rentrerons dans un cercle vicieux. - De plus, cette hausse de chômage a poussé les gens à épargner plus et donc à consommer moins ce qui entraine les mê conséquences que les pertes de revenu pour les chômeurs. - Cette hausse du chômage peut faire ressentir à certaines personnes un sentiment d exclusion qui affaibli les liens sociaux et qui entraine des difficultés morales (la dignité) qui peuvent conduire le suicide chez l individu. Pour les entreprises : - Les cotisations sociales augmentent pour pouvoir indemniser les chômeurs ce qui fait augmenter les coûts salariaux. C est ce qui entraine un manque de compétitivité face à l étranger Pour l Etat : - Le cout social du chômage est très cher ce qui fait augmenter le déficit budgétaire de l Etat. - Cette hausse du chômage peut entrainer des risques que les conflits politiques augmentent. IV ) Solutions contre cette hausse de chômage : Les principales solutions contre cette hausse du chômage sont les ures anti-crise adoptées par Joëlle Milquet (Ministre de l Emploi) qui sont : Produced By Adlane Hamza Page 7
1. La réduction du temps de travail de crise : elle consiste à accorder une réduction de cotisations patronales ONSS de 1 euros à un employeur pour les travailleurs qui réduisent leur temps de travail. 2. Pour les entreprises en difficultés, l Etat leur accorde des crédits temps de crise (avec une indemnité de 248 euros par moi à 1/5éme et de 442 euros par mois à 1/2) ainsi que la suspension temporaire du contrat de travail pour les employés (pendant 16 semaines à temps plein ou 26 semaines à temps partiel). 3. Une prime de 1.666 euros pour tout ouvrier dont le contrat de travail est résilié sans motif grave par son employeur, avec ou sans respect d un délai de préavis, en cas d occupation à temps plein. Ces ures pour lutter contre la hausse du chômage ont été voté le 25 juin 29 et sont valables jusqu au 3 septembre 21 au moins. Ces ures devaient s arrêter au 3 juin 21 ont été prolongées de 3 mois grâce à un amendement au projet de loi portant des dispositions fiscales déposé par le parti CDH de la chambre. Une autre ure est le plan d embauche «win-win» : Étant donné que se sont les jeunes et les peu qualifiés qui sont les plus touché par la crise, la Ministre de l Emploi, Joëlle Milquet, a «activé» l allocation de chômage de ceux-ci s ils sont embauchés. L «activation» consiste en une intervention financière de l Onem dans le salaire du travailleur. Ces ures sont très importantes puisqu elles permettent de favoriser l embauche de personnes qui éprouvent davantage de difficultés à s insérer sur le marché du travail. Elles permettent, en plus, aux travailleurs de maintenir leur pouvoir d achat ainsi qu aux employeurs de réduire leurs charges salariales au moment où l activité ralentit. Elles permettent aussi aux employeurs d éviter les coûts des licenciements mais également les coûts de recrutement et de formation au moment de la relance ainsi que la capacité à mobiliser directement la main-d œuvre en cas de reprise de l activité. - Ces ures anti-crise ont permis d éviter 1. licenciements. - Les ures d embauche ont permis de remettre près de 8 chômeurs au travail. Produced By Adlane Hamza Page 8
- Le renforcement de la politique des titres-services ont permis de créer 17. emplois en 29 malgré la crise. - L extension du Maribel social a permis de créer plus de 35 emplois dans le secteur non marchand. - Les emplois jeunes dans le secteur de la santé s élèvent à près de 1 nouvelles unités. - En bref, grâce a ces ures, on pu sauver au minimum 7. emplois. Cependant, un effet négatif de ces ures est que ceux-ci sont très couteux : 18 millions d euro. Le déficit public de la Belgique est d environ 2 milliards d euros : c est 6% du P.I.B. Ce qui ne s annonce pas bon puisque les objectifs du programme de stabilité prévoient de limiter le déficit public à 4% en 21. Produced By Adlane Hamza Page 9
Conclusion : Donc, pour conclure, cette hausse de chômage peut s expliquer par l effet de la crise économique qui provoqua un ralentissement de l activité économique et donc la baisse du taux d emploi et inversement la hausse du chômage. Néanmoins, cette baisse du taux d emplois n exprime pas la diminution de l activité économique car il y a un certain décalage entre le ralentissement et la reprise de l activité. Nous avons mêmement pu constater que cette hausse du chômage du chômage avait des conséquences néfastes tant pour les chômeurs (P.A diminue, ) et les entreprises (Coût social augmente, ) que pour l Etat (augmentation du déficit budgétaire, ). Des ures ont été mises en place pour lutter contre cette hausse de chômage. Ils ont été établis par la Ministre de l Emploi, Joëlle Milquet. Ses objectifs sont bons puisqu ils ont permis de sauver plus de 7. emplois en 29, et ils seront valables jusqu en septembre 21. Produced By Adlane Hamza Page 1