L OS. - de tissu spongieux (déformable, composé de collagène), - de tissu compact (rigidité, composé de minéraux).



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Transcription:

L OS L os est composé : - d épiphyse (extrémité), - d une diaphyse (corps), - de tissu spongieux (déformable, composé de collagène), - de tissu compact (rigidité, composé de minéraux). L os se défait : ostéoclaste (acidification du tissu puis digestion), L os se refait : ostéoblaste Le mythe de l ostéoporose, T Souccar, T Souccar Editions, 2013

L OS Les micro-fissures permettent : - l intervention des ostéoclastes pour digérer le tissus nécrosé, - la régénération du tissus osseux par les ostéoblastes. L ostéodensitométrie ne mesure que les minéraux (rigidité), pas le collagène (malléabilité) Pic de masse osseuse entre 20 et 30 ans Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

L Os et la fracture 400 000 fractures poignet 60 à 70 000 fractures des vertèbres 50 000 fractures du col du fémur : - 20% = décès à la suite, - 50% handicap définitif, - 30% = pas de soucis. Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

L Os et la fracture Fracture liée à : - âge (à 80ans 12,5% des femmes auront une fracture col du fémur), - sexe (femme plus touchée surtout à de + de 50 ans), - fracture récente, - hérédité féminine (votre mère a connue une ou plusieurs fractures), - beaucoup de corticoïde, - diabétique insulino-dépendant. Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999 Exemple de fractures

FRACTURE FATIGUE COL FEMORAL Vient de : S observe par : Surcharge physico-chimique Douleur inguinale Douleur à l effort Il faut : Repos sportif Diminution de la charge sur la hanche Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

FRACTURE MALLEOLE EXTERNE Vient de : Choc répétés Choc violent et soudain S observe par : Douleur à la pose du pied Douleur au mouvement Il faut : Arrêter et immobiliser Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

HANCHE A RESSAUT Vient de : S observe par : Il faut : Défaut de glissement d un élément myo-tendineux Quatre tendons (fascia-lata, psoas, rectus femoris, ischiojambier) Flexion-extension de la hanche durant la marche Sensation de déboitement Passage de la hanche à l extension Rassurer les personnes Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

OSGOOD SCHLATTER Vient de : Croissance Charge d entraînement trop lourde S observe par : Douleur à la flexion passive Douleur à l extension contrariée Douleur à la palpation de la TTA Il faut : Arrêter quand c est douloureux Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

SINDING-LARSEN & JOHANSON Vient de : Croissance Charge d entraînement trop lourde S observe par : Douleur à la flexion passive sur la pointe de rotule Douleur à l étirement passif Douleur à la palpation de la pointe de la rotule Il faut : Arrêter quand c est douloureux Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

SEVER (apophyse calcanéenne) Vient de : S observe par : Il faut : Croissance Différence entre résistance cartilage et sollicitation mécanique : attaque du sol avec le talon réception de sauts impulsion Talalgie (douleur talon) Boiterie + Valgus calcanéen + rétractation sural + douleur palpatoire Arrêt sportif Etirements Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

Les Fractures 1. L épaule : Le complexe articulaire de l épaule comporte : - trois articulations principales : - gléno-humérale, - acromio-claviculaire, - sterno-claviculaire, Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

Les Fractures 1. L épaule : Le complexe articulaire de l épaule comporte - deux espaces de glissement se comportant physiologiquement comme des articulations : - espace sous-acromial (avec sa bourse séreuse correspondante), - espace scapulo-thoracique. L articulation gléno-humérale est une énarthrose qui permet les mouvements dans les 3 plans de l espace. Traitement et suivi : Médical Guide pratique de traumatologie du sport, acanthe-masson, 1999

Les Fractures 2. La clavicule : La clavicule est un os dont la position superficielle sous la peau en fait un des sites fracturaires les plus fréquents. Fracture fréquente de l adulte jeune et de l enfant : - généralement bénigne, - 75 % des fractures concerne le 1/3 moyen (zone de faiblesse de cet os). Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 2. La clavicule : Les particularité de la clavicule : - les 2/3 internes ont une forme cylindrique avec une convexité antérieur, - le 1/3 externe présente une surface aplatie et convexe vers l arrière, - la clavicule s articule avec le manubrium sternal, - la clavicule est attachée au cartilage costal par le ligament costo-claviculaire, - la clavicule est fixée à l apophyse coracoïde par les puissants ligaments (coraco-claviculaires nommés conoïde et trapézoïde). Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 2. La clavicule : La clavicule permet de suspendre le membre supérieur, grâce à : - ses articulations avec le thorax en avant, - ses fixations sur l écaille de l omoplate (acromion), - ses fixations avec le grill costal, - ses fixations avec le rachis. Une fracture combinée de ces deux structures est responsable d un membre supérieur flottant et nécessite une réparation chirurgicale. Traitement et suivi : Médical L évolution de ces fractures est le plus souvent favorable, la consolidation s obtenant entre 4 et 6 semaines par immobilisation Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 3. L humérus (extrémité supérieure) : Fracture du sujet âgé (os ostéoporotique ; traumatisme banal dont chute de sa hauteur). Chez le sujet jeune : le plus souvent secondaire à un traumatisme violent : - mécanisme direct : chute sur le moignon de l épaule, - mécanisme indirect : chute sur la main ou sur le coude. La fracture varie en fonction de : - l âge, - de la qualité osseuse, - de la violence du traumatisme, - de la position du membre supérieur lors de l accident. 85 % des fractures représentent des faibles déplacement : - 1 cm, - angulation inférieure à 45 Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 3. L humérus (extrémité supérieure) : Les fractures déplacées sont plus sévères et plus instables : - Classification de Neer : - déplacement du segment articulaire (tiers de sphère), - fracture du trochin, - fracture du trochiter, - fracture de la diaphyse humérale. Chaque entité fracturaire présente 2, 3 ou 4 fragments qui sont identifiés et classés en rapport avec le déplacement du fragment le plus important. Traitement et suivi : Médical (fonction du cas) - orthopédique (déplacement moyennement important) - chirurgical (déplacement important) Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 4. La scapula : L omoplate est un os plat de forme triangulaire qui présente 3 reliefs particuliers : - la glène de l omoplate (en dehors), - l épine de l omoplate et l acromion (partie postérieure se projetant vers l extérieur), - le processus coracoïde (face antérieure). L omoplate est couvert par des muscles puissants qui : - la fixent (paroi thoracique et tête humérale), - la protège des traumatismes (fractures = chocs violents). Fracture courante et bénigne : écaille de l omoplate. Fracture n 2 : processus (ou apophyse) coracoïde ou acromion. Traitement et suivi : Médical (fonction du cas) - après la chirurgie, sollicitation précoce. Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 5. Le radius (extrémité inférieure) : Fractures très fréquentes : 1 er position des fractures du membre supérieur. - lésion type : «dite de Pouteau-Colles» : - chez le sujet âgé - essentiellement de sexe féminin, - ostéoporotique (suite de chute simple), Ces lésions entraînent une diminution de l autonomie des personnes âgées. - chez le sujet jeune, - lors d un traumatisme à haute énergie, - lors d un polytraumatisme, Acte chirurgical devant être rapidement effectué pour diminuer la fréquence des séquelles fonctionnelles, graves à cet âge. Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 5. Le radius (extrémité inférieure) : Le poignet est composé de deux articulations : - l articulation radio-carpienne (extrémité inférieure du radius et la 1 ère rangée du carpe) : siège de la mobilité en flexion et extension du poignet. - l articulation radio-cubitale inférieure : rôle dans la prono-supination. La glène articulaire (extrémité inférieure du radius) est orientée en bas, en dedans d environ 25 par rapport à l horizontale et en avant, d environ 10 par rapport à l horizontale. Traitement, Rééducation Immobilisation pendant 6 semaines. Mobilisation précoce des doigts. Radiographies de contrôle (2 ème, 8 ème, 15 ème, 30 ème, 45 ème jours) Retrait des broches au 45ème jour. Récupération des mobilités articulaires, sans forcer (principe de la non douleur). Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 6. Le fémur (extrémité supérieure) : Véritable problème de santé publique car : - augmentation constante, - mise en jeu du pronostic vital chez les personnes âgées, - mise en jeu du pronostic fonctionnel chez le sujet jeune. Fractures sont fréquentes, en situation simple de vie pour personne âgées, Fractures induites par un accident violent à haute énergie le sujet jeune, Une double organisation anatomique : - Le col fémoral (segment osseux reliant la tête fémorale aux massifs trochantériens). Ce col fémoral forme avec la diaphyse fémorale un angle de 130 (angle cervicodiaphysaire) dans le plan frontal, et de 10 à 15 vers l avant dans le plan sagittal appelé antéversion. Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 6. Le fémur (extrémité supérieure) : - Le massif trochantérien : - grand trochanter (petit et moyen fessier) - petit trochanter (psoas). Deux types de fractures (le trait de fracture passe par le col du fémur au-dessus du massif trochantérien) : - Les fractures du col du fémur (cervicales vraies). - Les fractures per-trochantériennes. Il existe plusieurs classifications de ces fractures, dont celle de Garden, analyse le déplacement des travées osseuses de la tête fémorale, sur le cliché radiologique de face. Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 6. Le fémur (extrémité supérieure) : Fracture trochantérienne - fracture passant par le massif des trochanters en dessous de l articulation. - 4 types : - cervico-trochanterienne : située à la jonction entre le col et le massif des trochanters. - per-trochanterienne : le trait traverse le grand et le petit trochanter. - sous-trochanterienne : en dessous du massif trochantérien. diaphyse fémorale. - trochantero-diaphysaire : le trait de fracture descend dans la Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 6. Le fémur (extrémité supérieure) : Fracture sur os pathologique - lésion métastatique ostéolytique et rarement d une tumeur primitive. Fracture chez le sujet jeune - fracture à haute énergie. Fractures de l enfant - dangereux. Fractures de fatigue - suite de micro-traumatismes répétés. Fractures parcellaires de la tête fémorale - toujours associées à une luxation de la hanche. Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

Les Fractures 6. La jambe : C est une fracture diaphysaire extra-articulaire, d un ou des deux os de la jambe. - le tibia et la fibula sont unis par la membrane interosseuse et par un système ligamentaire au niveau des articulations fibulotibiales supérieure et inférieure. - la fracture isolée du tibia est rare. - c est une urgence traumatologique surtout ouverte ou pré-ouverte Traitement : Médical Université Pierre et Marie Curie, Orthopédie 2000

L Os et la fracture Fracture non liée à : - densité osseuse (encore exprimée en T-score), - apport de fluor supplémentaire (risque de déformation osseuse, nommée ostéomalacie) - + de 1 laitage /jour : - 75% des êtres humains ne tolèrent plus le lactose passé le sevrage Protection : - Alimentation : - augmenter végétaux, - diminuer le sel, - apporter de la vitamine D qui reste du cholestérol modifié sous l action des UVB (Synthèse de vitamine D quasiment plus possible de novembre à mars au dessus du nord des Pyrénées. Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

L Os et la fracture Protection : - Alimentation : - limiter les céréales, - chercher des omega 3 (colza, lin, poissons gras), - limiter le sucre : IG élevé= chute des ostéocalcine = pas d os refait - privilégier l équilibre acide-base - limiter fromage (surtout parmesan), - limiter les viandes (surtout le lapin), - pas trop de poissons de crustacé et de fruit de mer, - pas trop de céréales - beaucoup de thés, tisanes, légumes, persil, céleri, fruits secs - augmenter végétaux. Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

L Os et la fracture Protection : - Habitudes de vie : - arrêter de fumer, - limiter alcool, - diminuer les anxiolytiques, - limiter les lever nocturnes, - minimiser le risque de chute au quotidien - développer la masse musculaire (L os s adapte à son environnement mécanique au cours de la vie). Remarque Sport chez les «préhistoriques» : 2 à 3 fois par semaines avec des exercices intenses Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

Le cas particulier du lactose et des apport laitiers Risque lactose (galactose (toxique pour les ovocytes) + glucose) : - fatigue chronique, - nausée et vomissement, - douleur abdominale, - flatulence, - douleur articulaire, - tremblement, - augmentation risque de Parkinson Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

Le cas particulier du lactose et des apport laitiers Le lactose (sans lactase) devient : - hydrogène : peu toxique, - éthanol, méthane, acide formique, acétaldéhyde : toxique pour l organisme (SNS, cardio, muscle, immunitaire) Le surplus de laitage implique : - augmentation des fractures - baisse de l acide urique (antioxydant protecteur des cellules nerveuses) Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

Conseils alimentaires Légume vert et secs : 3 à 7 portions par jour 1 portion = 50g de salade verte, 175g de brocoli ; 200g de lentille Fruit frais et sec : 2 à 5 portions par jour 1 portion = 1 pomme, 3 abricots secs ; 100g de compote de pêche Aliments céréaliers peu transformés : 0 à 6 portions par jour 1 portion = 1 tranche de pain au levain (50g) ; 200g de pâte cuite ; 3 biscuit sec petit beurre Graisses ajoutées : 2 à 4 portions par jour 1 portion = 1 c à s d huile ou de beurre (12g) Noix et graines oléagineuses : 0,5 à 2 portions/jour 1 portion = 6 noix, 20 amandes Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013

Conseils alimentaires Laitages : 0 à 1 portion/jour 1 portion = 1 yaourt, 40g d emmental Poissons et fruit de mer : 3 à 4 portions /semaine 100g de sardine ; 6 huitres Œuf : 2 à 5 /semaine Viandes : 0 à 4 portions /semaine 1 portion = 1 faux filet, 1 cuisse de poulet Charcuterie : 0 à 3 portions/semaine 1 portion = 1 tranche de jambon, 4 tranches de saucisson Le mythe de l ostéoporose, T Souccar,, T Souccar Editions, 2013