RÉSISTANCES DES RENFORCEMENTS MÉTALLIQUES DES REMBLAIS RENFORCÉS EN FONCTION DE LEUR FORME

Documents pareils
EPFL TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian

Caractérisation de l interface Si/SiO 2 par mesure C(V)

La lettre. La Gestion des filiales dans une PME : Bonnes Pratiques et Pièges à éviter. Implantations à l étranger : Alternatives à la création

TP6 : ALIMENTATION A DECOUPAGE : HACHEUR SERIE ET CONVERTISSEUR STATIQUE ABAISSEUR DE TENSION

Trouver des sources de capital

Progressons vers l internet de demain

Impact de l éolien sur le réseau de transport et la qualité de l énergie

Projet. Courbe de Taux. Daniel HERLEMONT 1

Prudence, Epargne et Risques de Soins de Santé Christophe Courbage

RETIRER DE L ARGENT DE VOTRE SOCIÉTÉ

Le paiement de votre parking maintenant par SMS

MIPOLAM EL. gerflor.fr

Modélisation d une section de poutre fissurée en flexion

Table des matières. Introduction. 1

COMMUNE DE FELLETIN. P R O C E S V E R B A L D U C O N S E I L M U N I C I P A L Séance ordinaire du jeudi 8 septembre 2011

La présente fiche technique décrit les exigences auxquelles doit répondre le Système Barofor Round.

Le compte épargne temps

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre.

Cadeaux d affaires, cadeaux d entreprises, objets publicitaires - services@france-cadeaux.fr

Parcours Hydrologie-Hydrogéologie. Apport des méthodes d infiltrométrie à la compréhension de l hydrodynamique de la zone non-saturée des sols.

Cap Maths. Guide de l enseignant. Nouveaux programmes. cycle. Roland CHARNAY Professeur de mathématiques en IUFM

Trilax. Données Faits. La spécificité de ce siège tient à la découverte qu il faut trois points d articulation

unenfant Avoir en préservant ses droits

N09 Viaduc de Chillon

Édito. Mon Université Numérique. Édito. L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

BAREME sur 40 points. Informatique - session 2 - Master de psychologie 2006/2007

Dossier. Vtech, leader en France. Lexibook, leader en Europe

Introduction aux algorithmes de bandit

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

Gestion des services IT Foundation basée sur la norme ISO/CIE 20000

Conception de convertisseurs DC/DC à base de MEMS

Les Cheminements piétons

Chapitre 12. Bâtiments à ossature mixte en zone sismique.

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

Guide de configuration d'une classe

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

La direction des solidarités Se loger à Moissy

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

COMPARATIF CONCURRENTIEL HINO INTERNATIONAL TERRASTAR 2012

LATTIS MÉTALLIQUES NERGALTO, NERLAT, GALTO

RAPPORT MISE A L ACCESSIBILITE DE 6 ECOLES PRIMAIRES. Ecole de MIRANGO I

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

Salles de bains PMR *

Chapitre Contenu Page. 14 Restauration du béton 383

Coffrage MBA pour ceintures et linteaux

Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux -

PROPRIÉTÉS TECHNIQUES DU SYSTÈME NEOWEB

Fiche technique Ligne de vie SECURIFIL industrie

Édito. Mon Université Numérique. Édito. L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

N 320 EDITORIAL INDUSTRIE PLUS LOIN QUE NOS DROITS. PUBLICITE page 8. Adresse du site de la FTM-CGT.

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Édito. Mon Université Numérique. Édito. L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

GLOSSAIRE DU BÉTON ARMÉ

Prise en compte des Eurocodes dans le dimensionnement d ouvrages d art courant en béton armé. Comparaison avec «l ancienne» réglementation.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LE LIVRET DE L AIDANT

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses.

Ventilation à la demande

Généralités. Aperçu. Introduction. Précision. Instruction de montage. Lubrification. Conception. Produits. Guides à brides FNS. Guides standards GNS

Powerdeck, le panneau performant d isolation thermique support d étanchéité pour toitures terrasses. Sur bac acier, bois ou dérivés du bois.

info-réseau Un projet partagé Chaque situation locale est particulière, mais toutes répondent à un même projet, Sommaire Éditorial

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Vis à béton FBS et FSS

Retrouvez l ensemble des productions et services Gipen sur Ferme comble perdu (EV : avec débord queue de vache) Ferme comble habitable

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Mon Université Numérique. Édito L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant.

Produits préfabriqués lourds

Sciences et technologies de l information et de la communication

Centrale d'alarme SI 80-3

5 STATIQUE. 5.1 Généralités

Construction. Sarnavap 5000E SA. Pare-vapeur. Description du produit. Tests

RÈGLE ALPHA MGSI Rue de la Belle Île Chelles - France - Tel./Fax: mgsifrance@yahoo.

La fabrication des objets techniques

FONTANOT CREE UNE LIGNE D ESCALIERS IMAGINÉE POUR CEUX QUI AIMENT LE BRICOLAGE.

RAPPORT DE CLASSEMENT. RAPPORT DE CLASSEMENT n EFR

Commune X. Quelles nouvelles exigences pour l accessibilité de la voirie? Les prescriptions techniques de l arrêté du 15 janvier 2007

La réglementation et les obligations qui en découlent

systèmes d étagères Ergonomique, flexible, sûr. Le système modulaire pour pharmacies hospitalières et services d hôpitaux.

ASSURANCE AUTO. conditions générales

Installez votre paroi remplie Zenturo et Zenturo Super pour un beau mur décoratif

FICHE TECHNIQUE POSTE METALLIQUE

Impôts PLUS ou moins-values

LES ESCALIERS. Les mots de l escalier

Contre-châssis Scrigno Gold Base pour plaques de plâtre

Produire moins, manger mieux!

Édito. Mon Université Numérique. Édito L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

COLLÉGIENS / LYCÉENS / ÉTUDIANTS /ADULTES

03500 Appui pour escalier ISOTREPP, L w. = 24 ou 28 db. Chapitre Édition 01 page HBT-ISOL AG

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances :

Décrets, arrêtés, circulaires

Mon Université Numérique. Édito L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

biocer - système d implant dentaire

Édito. Mon Université Numérique. Édito. L Université Numérique Paris Île-de-France Les formations UNPIdF Mobilité

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

H Le système de bridage. multifonctionnel

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

CLEANassist Emballage

MISAPOR verre cellulaire

Transcription:

RÉSISTANCES DES RENFORCEMENTS MÉTALLIQUES DES REMBLAIS RENFORCÉS EN FONCTION DE LEUR FORME RESISTANCES OF METALLIC REINFORCEMENTS FOR REINFORCED FILLS AS A FUNCTION OF THEIR SHAPE Michali CHIKARAS 1, Benoit CHANTEPERDRIX 1 1 VSL, Pari, France RÉSUMÉ Cet article préente une étude comparative, dan le cadre normatif fixé par la norme d application de l EC7 pour la France en ce qui concerne le ouvrage de outènement en ol renforcé (NF P 94-27, 29), entre le renforcement métallique ou forme de treilli oudé et de bande ayant le même caractéritique mécanique et renforçant de ol ayant de propriété identique. ABSTRACT Thi paper preent a comparative tudy, inide the normative framework et by the EC7 application tandard for France regarding the reinforced fill retaining tructure (NF P 94-27, 29), between the metallic reinforcement of ladder and trip form having the ame mechanical characteritic and reinforcing oil having identical propertie. 1. Introduction Cette étude ne concerne que le ouvrage de outènement en remblai renforcé contitué oit de treilli métallique oudé, oit de bande métallique à haute adhérence. Il agit d armature peu extenible et ouple qui ne préentent qu une rigidité en flexion trè faible. Elle ont placée horizontalement dan le maif de remblai à intervalle régulier et forment une ucceion de lit parallèle généralement équiditant inclu dan le remblai, depui la bae juqu au ommet de l ouvrage. La Figure 1 (NF EN 14475, 27) illutre ce deux type de renforcement unidimenionnel de ol dont le réitance font l objet de cet article. Figure 1. Renforcement de ol ou forme de treilli oudé (échelle) et de bande. Un treilli comprend uuellement deux à quatre barre longitudinale liée entre elle par oudage de barre tranverale du même diamètre nominal. Le bande ont en général de plat de quelque millimètre d épaieur et de quelque centimètre de largeur comportant de nervure régulière. Le treilli ne comportant que deux barre longitudinale (n y = 2) ont déigné ou le nom d «échelle». 395

2. Méthodologie et hypothèe L idée principale de ce travail et de comparer une bande et une échelle de même longueur (L), de ection tranverale initiale (S ) eniblement égale, galvaniée (épaieur de galvaniation : e z = 7 µm) ou non (e z = µm). Toute deux ont contituée d acier de même réitance limite ultime (f r = f uk ) et de même réitance limite élatique (f y = f yk ) en traction. On prend le ca d un ouvrage hor d eau d une durée de ervice variable entre à 1 an, avec un remblai de clae de matériau 1 (NF EN 14475, 27), mi en œuvre et compacté de la même manière (énergie de compactage moyenne), repectant le critère chimique et électrochimique caractériant un milieu comme modérément agreif. Ce remblai, an cohéion, préente un angle de frottement interne (φ 1κ ) de 36 car la réitance au ciaillement intrinèque du ol n et pa toujour complètement mobiliée, ce phénomène étant plu enible pour le ol trè frottant. Pour le beoin de cette étude on fera varier le coefficient d uniformité de Hazen (C u = D 6 /D 1 ) en lui donnant le valeur le plu ouvent retenue : 2, 1, et 2. La taille maximale de grain (D max ) era prie égale à 75 mm et par conéquence le coefficient Ω 1 (lié au type de renforcement et couvrant le rique de éventuelle urtenion locale due au compactage) égal à 1,. La Figure 2 permet de viualier la comparaion effectuée. Figure 2. Vue en plan chématique. Le diamètre de barre longitudinale (Ø = d y ) et le diamètre de barre tranverale (Ø = d x ) de treilli ont égaux et varient entre 1, 12 et 14 mm. Le pa du motif du treilli ( x ) et de 3 mm et l epacement de barre longitudinale ( y ) de 15 mm. Le débord de barre tranverale ( y ) meure 25 mm et par conéquence la largeur de l échelle (b) et de 2 mm. Le bande préentent une largeur variant de 4, 45 et 5 mm et une épaieur entre 4,5 et 6 mm. 396

La préente étude conite en la comparaion : d une échelle contituée de deux barre longitudinale de diamètre nominale (Ø = d y ) de 1mm (déignée 2Ø1) et d une bande de largeur b = 4 mm et d épaieur e = 4 mm (déignée 44) ; d une échelle 2Ø12 et ; d une bande 455 et d une échelle 2Ø14 et d une bande 56. La condition de ection (S ) eniblement égale et aini repectée. Cette hypothèe parait raionnable car la différence de ection échelle-bande (avant corroion) varie de,531% à 2,625% eulement (Tableau I). Tableau I. Section tranverale (S ) de renforcement en fonction de leur forme Forme de renforcement Échelle Bande Déignation S (mm 2 ) Déignation 2Ø1 157,8 16, 44 2Ø12 226,19 225, 455 2Ø14 37,88 3, 56 3. Réitance ultime à la traction de élément de renforcement métallique Tout élément métallique en acier ordinaire en contact avec un ol e corrode. Le dimenionnement d un renforcement de ol métallique tient compte de cette corroion dan le temp. Le principe et de prévoir une ection d acier uffiamment intacte pour qu à terme l armature corrodée préente encore de caractéritique de tenue admiible dan l ouvrage. Dan la norme précédente (NF P 94-22, 1998), la réitance à long terme de renforcement en acier était baée ur la prie en compte d une «épaieur d acier acrifiée». La NF P 94-27 (29) préente une méthode de quantification de la corroion plu détaillée : celle-ci introduit une ditinction uivant la forme de élément de renforcement et permet d établir une relation imple entre la perte de réitance mécanique, la perte moyenne de ection d acier (ΔS) et la perte maximale (KΔS). La Figure 3 illutre ce deux dernière notion. Figure 3. Diminution de ection de bande et de échelle (Coupe 1-1 & 2-2 ). La préentation de cette nouvelle approche ortant du cadre de ce travail, on citera implement le paramètre important permettant de quantifier la corroion : la diminution moyenne pendant la première année A (exprimée en µm), le paramètre adimenionnel n (<1) qui repréente le ralentiement de la perte avec le temp t (exprimé en année), la diminution moyenne d'épaieur uperficielle totale au temp t donnée par P = At n (exprimée en mm) et la diminution moyenne d'épaieur uperficielle d'acier Δa (= P-e z ) exprimée en mm. 397

Le valeur de A, n et K qui ont fonction du revêtement de l acier et de l environnement de l ouvrage ont préentée dan le Tableau II. Ce valeur correpondent à un remblai de clae 1 (drainant) dan un environnement conidéré comme modérément agreif. Tableau II. Valeur de A, n et K Acier galvanié (e z = 7 µm) Acier non revêtu (e z = µm) Environnement A (µm) n K A (µm) n K Hor d eau 25,65 25,8 2, 2,5 En eau douce 4,6 4,75 Là où la réitance en traction caractéritique d un lit de renforcement (R t;k ) et directement proportionnelle à la ection tranverale initiale d acier (S ), la valeur de calcul de la réitance ultime de traction du lit de renforcement au temp t (R t;d ) doit vérifier la plu défavorable de deux ituation eu égard d une part au critère de la limite élatique (f y ) et d autre part au critère de la limite à la rupture (f r ) : R = min { R, R } S f y S fr = min ρ end ρ fluρdeg; y ρend ρ fluρdeg; r (1) M M 2 t; d t; dy t; dr, où ρ end, ρ flu et ρ deg ont de coefficient de réduction qui traduient le diminution de réitance poible du fait repectivement de : l endommagement dû aux agreion mécanique lor de la contruction (ρ end = 1, pour le renforcement métallique), l évolution phyique du matériau ou l'effet du fluage (ρ flu = 1, pour le renforcement métallique) et de dégradation d'origine chimique ou biochimique due à l'environnement (ρ deg;y et ρ deg;r ). Dan le ca de renforcement métallique, ce dernier coefficient décrivent la perte de réitance liée à la corroion de l armature. ΔS ρ deg; y = 1 y et S KΔS ρ deg; r = 1 r (2) S Le coefficient y (= 1,1) et un facteur partiel couvrant le incertitude ur la perte moyenne ΔS et le coefficient r (= 1,25) et un facteur partiel couvrant le incertitude ur la perte maximale KΔS. L etimation de la perte moyenne exprime : ΔS = π ( Δa) Δa pour le barre ronde et ΔS = 2bΔa pour le bande (3) Le coefficient M; (= 1,) et un facteur partiel de matériau ur la limite d élaticité f yk et M;2 (= 1,25) et un facteur partiel de matériau ur la limite à la rupture f uk. La Figure 4 illutre l évolution de la réitance de armature dan le temp, qui dépend du revêtement du renforcement (galvanié ou non), uivant le critère f y et le critère f r. La Figure 5 préente le rapport de réitance à la traction de échelle et de bande en fonction du temp. 398

Figure 4. Évolution de la réitance de barre ronde et de bande dan le temp. Figure 5. Rapport de réitance à la traction en fonction du temp. 399

4. Réitance ultime d interaction mobiliable ol renforcement L interaction ol-renforcement provient de la conjugaion de deux mécanime : une mobiliation de la butée du ol contre le élément métallique tranveraux et un frottement du ol contre le élément métallique longitudinaux. Le développement de la butée néceite de déplacement relatif ol-armature plu important que ceux néceaire pour mobilier le frottement. En France, ce déplacement de référence et fixé à 15 mm (NF P 94-222, 1995). La NF P 94-27 (29) fixe la réitance ultime d interaction mobiliable ol-renforcement : R f ; d τ = max; k M ; f P L = [ μ σ ] ( z) v M ; f P L 1 μ( z) L = σ v( z, x) M ; f dx P L (4) où P et le périmètre de la ection tranverale, L et la longueur de l armature ituée dan la zone réitante, M ;f (= 1,35) et un facteur ur la réitance d'interaction du renforcement et τ max ;k et la contrainte maximale mobiliable de ciaillement entre ol-lit. Le coefficient qui lie cette contrainte avec la contrainte verticale totale σ v (valeur moyenne ur la longueur L ) appelle coefficient apparent d interaction µ (z) et a comme expreion : h h μ + ( z) a a = μ μ1 pour h h h h a h (5) μ ( z ) = μ1 pour h a f h (6) où h (= 6 m) et la profondeur ur laquelle ubitent le effet de compactage et h a et la profondeur moyenne du lit de renforcement variant entre et 7,5 m. Pour le bande : Pour le treilli : μ = 1,2 log( ) et min{,8; ( ϕ )} + C u μ 1 = tan 1k (7) d x μ = ν et 2x d x μ 1 = ν1 (8) 2x Le coefficient d ancrage ν et égal à 35 i la taille moyenne de grain (D 5 ) et inférieure ou égale au diamètre de barre tranverale (Ø = d x ) et 7 i D 5 >d x. Le coefficient d ancrage ν 1 et égal à 15 i D 5 d x et 3 i D 5 >d x. Le périmètre de la ection tranverale et : P = 2 N b (9) où b repréente la longueur de l élément tranveral d une échelle ou la largeur d une bande et N le nombre d élément de renforcement par mètre linéaire de parement. 4

Il convient quand même de aurer que l effort d interaction calculé ne dépae pa celui qui correpondait au ciaillement du remblai au deu et au deou de l armature. Au-delà de h a = 6m, cela correpond à la limite µ 1 tanφ 1k. L effet du phénomène de la dilatance empêchée à profondeur inférieure à 6 m (SETRA/LCPC, 1979 ; Schloer, 1991 et Sellali-Haraigue, 1999) permet d obtenir de valeur de µ upérieure à tanφ 1k qui peuvent attendre le valeur (indicative) de 2,5 pour le bande (C u = 2) et 1,6 pour le échelle (Ø = d x = 14 mm). La Figure 6 préente le rapport de réitance d interaction échelle/bande, indépendamment de leur revêtement, en fonction de la profondeur, du coefficient d uniformité de Hazen (C u ) et de la relation entre la taille moyenne de grain (D 5 ) et le diamètre de barre tranverale (Ø = d x ) de treilli. Figure 6. Rapport de réitance d interaction. 41

5. Concluion Cette étude, dont le réultat ont illutré ur le Figure 5 et 6, montre que la forme cylindrique de armature de treilli oudé et à l origine d un meilleur comportement vi-à-vi du phénomène de la corroion et leur confère une réitance à la traction upérieure à celle de bande. Cette différence et beaucoup plu accentuée quand le critère de la limite à la rupture (f r ) et le critère dimenionnant. Pour cela, la relation uivante doit être atifaite : f f y r M M 2 ρ ρ deg; r deg; y (1) Si cette relation et vérifiée, le rapport de réitance à la traction échelle/bande varie entre,98 et 1,25. Dan le ca contraire, ce rapport varie entre,98 et 1,7. L exemple caractéritique et celui d une échelle 2Ø1 qui, avant corroion, préente une ection tranverale d acier (S ) égale à 98,17 % de la ection d une bande 44. Néanmoin, pour un ouvrage d une durée de ervice de 1 an, la même armature (aprè corroion) a une réitance à la traction de 1,25 foi upérieure à celle de la bande 44. Sou une contrainte verticale donnée, le armature de treilli oudé ont une réitance à l extraction 1,17 à 4,35 foi upérieure à celle de armature ou forme de bande. En effet, le treilli ont large, et il peuvent de ce fait mobilier une réitance nettement plu forte que celle de bande, grâce à la mie en butée du ol contre leur barre tranverale. 6. Référence bibliographique NF EN 14475 : Exécution de travaux géotechnique péciaux Remblai renforcé ; AFNOR ; janvier 27. NF P 94-22 : Renforcement de ol ; Ouvrage en ol rapporté renforcé par armature ou nappe peu extenible et ouple ; Partie : Jutification du dimenionnement ; AFNOR ; juin 1998. NF P 94-222 : Renforcement de ol ; Ouvrage en ol rapporté renforcé par armature ou nappe peu extenible et ouple; Eai tatique d extraction en place d incluion ; AFNOR ; août 1995. NF P 94-27 : Calcul géotechnique ; Ouvrage de outènement ; Remblai renforcé et maif en ol cloué ; AFNOR ; juillet 29. Schloer F. (1991) Mur de outènement. Technique de l Ingénieur, Référence C244, 23 page Sellali-Haraigue N. (1999) Modéliation de contact dan le calcul tridimenionnel de ouvrage géotechnique. Thèe de doctorat de l Ecole Nationale de Pont et Chauée. SETRA/LCPC (1979) Le ouvrage en terre armée. Recommandation et règle de l art, 189 page 42